2018….un slogan « Think different »

Il est des lieux au parfum particulier.

Des lieux où l’on prend le temps de reflechir.Des lieux ou derrière une canne à mouche, c’est une philosophie du vivant qui se dessine.

De mon art, de cette volonté à faire voler dans les airs quelques assortiments de plumes et de poils, il est devenu pour chacun d’entre nous une manière d’être.

D’une seconde à l’autre, d’une rivière à l’autre, d’une journée de pêche à l’autre, j’aime la multiplication de ces visages.

Plus pressé j’irai à l’essentiel, cherchant perdigon en bandoulière à profiter de quelques veines prometteuses pour assouvir mon désir de carbone.

Plus avide, je ferai le pari d’une poutre sur des secteurs bien définis m’offrant la garantie de quelques liKes facebookiens indispensables à la renommée.

Plus farouche comme je le suis souvent, j’irai alors me cacher comme un animal sauvage, retrouvant le bonheur d’une pêche qui sent bon l’auvergne.

Je suis d’un terroir, d’un patrimoine rare, d’un univers classé à l’Unesco ou les truites vivent au cœur du basalte et de la pierre volcanique.

De cette nature, si fragile, si précaire, c’est au fond d’une vallée que je retrouve le cercle des poètes disparus.

Mortagne, Burande, Faye, Haute Dordogne, Miouze, Couze, Haute Sioule, Dore, Eau verte, autant d’espace, de sanctuaire dont je reste convaincu que nous sommes incapables d’en mesurer l’état d’urgence.

De mon département qui s’interroge sur son droit de cuissage, je préfère de plus en plus rester en retrait .Persuadé que le temps agis sur le prédateur aussi rapidement que sur sa proie.

D’un monde de la pêche qui s’acharne à défendre un modèle qui échoue, je comptemple la quiétude qui est la mienne. Je suis peinard, tranquille, écoutant le bruit de l’eau à la veille de la fermeture.

Issus d’une génération qui a vu passé le nombre de pêcheur de ce pays de plus de 3 millions à moins d’1 millions  , cette saison 2018 qui s’achève  est  l’occasion de faire un bilan amusé d’une réalité qui m’a donné raison.Le nombre de pêcheur de truite dans le puy de dôme s’érode chaque année un peu plus.

Comme le sentiment d’appartenir à ces irréductibles qui parcourent des espaces ou truites n’a pas trop appris des hommes.

Comme le sentiment de tout faire pour éviter ces parcours ou se bousculent la fine fleur d’un monde de la pêche dont je me sens de plus en plus éloignée .Je suis un rustre, un libertaire, un amateur de pheasant tail  et  des mouches qui trainent au fond des boites de valda.

Pêcheur de pierre dans un monde ou daran aurait écrit les premières notes, l’année 2018 nous aura pourtant réconciliés avec nos rivières auvergnates qui nous auront offert à l’image de la Sioule des séquences de pêche juste extraordinaire.

Conséquence probable de choix ambitieux et courageux à l’image de ces aappmas qui ont parfaitement assimilées que l’avenir passe le slogan de  la petite pomme .D’un think different qui les pousse à introduire des ombres sur la haute Sioule, à décorer les arbres de panneaux éducatifs ou l’on encourage les pêcheurs à abaisser leur pression sur les milieux, à cette volonté de sanctuariser la haute Dordogne, à la mise en place de politique halieutique ou l’on crée des parcours practice. Moi le simple pêcheur, je vous remercie de faire autrement.

De cette saison de 1er cat 2018 je pourrais en faire un  autre bilan.

Celui de quelques nouveautés qui sont venus agrémenter ma panoplie de pêcheur à l’image des chaussures Andrews ou dernièrement du fil cortland.De mon intérêt pour le chest pack JMC dont j’espère secrètement le cadeau. De tout cela et bien plus encore mais une fois n’est pas coutume, d’Auvergne passion mouche il sera toujours comme priorité de parler avant tout autre chose de nos rivières et de ceux qui s’engagent à leur côté.

2018…2019…2020…Deux ans nous séparent d’une échéance essentielle : La prochaine élection au sein de nos structures associatives.

L’avenir de la pêche se joue au sein de ces instances .C’est  notre capacité à changer de modèle, à promouvoir d’autres axes, à accepter que nous allons devoir composer avec des contraintes qui devront nous conduire à l’humilité.

Aucun gestionnaire ne pourra éviter que 2019…2020…2050 ne soit encore plus chaud, conduisant nos poissons de 1er cat vers une souffrance de plus en plus grande.

Aucun hydrobio, chargé de mission ou autre n’aura assez d’influence pour changer le destin d’une époque qui externalise de plus en plus les contraintes écologiques qui pèsent.

Aucun professionnel, guide de pêche,passionné,initiateur de club , competiteur, blogueur, marque, et je ne sais quoi encore, n’aura la capacité d’influencer la manière de vivre des 64 millions de petits bonhommes qui nous regardent.

Aucun messie n’existe et nul avenir n’est plus incertain

Pourtant amis lecteur, si je pouvais vous convaincre de l’indispensable engagement pour conclure cette année 2018, je vous inviterai à réfléchir à cela des aujourd’hui, prêt à partager avec ceux qui le voudront ma faible expérience.

Prêt  à vous céder ma place le moment venu…

Bientôt septembre

Septembre pointe le bout de son nez.

Il nous faut profiter des dernières heures de nos rivières de 1er cat mais aussi anticiper les mois qui arrivent.

Les temps d’un premier bilan d’une saison qui une fois encore se termine autour de l’inquiétude d’un manque d’eau sur nos rivières du 63.

Restrictions d’eau dans le departement du Puy de Dome : https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/secheresse-restriction-des-usages-de-l-eau-dans-le-puy-de-dome-774205.html

Une saison très bien résumé par l’article de Mr Didier Magnan  du numéro 128 de la revue pêche mouche paru ces jours.

Mais il est difficile de continuer  ses lignes sans une interrogation .Jusqu’où iront-ils prêt à nous prendre pour des perdreaux de l’année. A l’image de ce pêcheur qui s’affiche fièrement avec sa truite convaincu d’un jeu de dupe ou aucun d’entre nous ne serait capable de reconnaitre le paysage d’un secteur en réserve.

Comme un parallèle avec la démission d’un Nicolas Hulot qui acte la difficulté de notre époque  à mesurer  l’urgence.

Comme la responsabilité de ces pêcheurs  à comprendre que ce sont justement leur comportement, cette manière d’être qui conduit dans le mur.

Comme un constat à être persuadé que nous ne pourrons changer sans accepter de nouvelles contraintes. La seule question étant de savoir si nous sommes capables de les respecter.

Il nous reste donc 15 jours et nous diront au revoir à nos truites pour aller vers d’autres quêtes. Certains arpenteront les quelques secteurs de deuxième cat à la recherche de maitre thymallus.

D’autres choisiront de profiter du retour de la fraicheur pour tenter leur chance auprès des carnassiers.

D’autres enfin retrouveront avec plaisir le chemin de nos réservoirs.

Des plans d’eaux qui affichent une belle santé à l’image du réservoir de Banson.

Même si la chaleur de l’été a freiné l’activité des poissons, ces dames ont  passé ces heures difficiles sans trop de dégât et nul doute que très rapidement nous devrions assister à de belles séquences pêche.

Passer une journée à Banson : http://www.peche-banson.com/?fond=produit&ref=08-18

Des moments qui seront l’occasion de tester la gamme réservoir de la boutique de Vincent. Fly concept nous propose  la découverte d’innombrables produits, tous plus intéressants les uns que les autres à l’image des mouches sêches qui s’annoncent comme des stars de l’arrière-saison.

Une collection au couleur made in usa dont je ne doute guère de l’efficacité. Une collection que met à l’honneur la pêche reine de Banson : La sêche

Coup de cœur aussi pour la richesse des différents couleurs de lapin disponible chez Fly concept. Des crosscut two tones rabbit strip qui invite à la création de nouvelles versions du kikinou aux black barred juste magnifique pour monter des pouic plein d’originalité. Le fan de Rabbit que je suis ne sait plus où donner de l’étau.

Le lapin chez Fly Concept : http://www.fly-concept.fr/?s=lapin&post_type=product

Opportunité pour notre club (Le GPS auvergne passion mouche) de lancer une invitation à tous les licenciés FFPS Mouche d’Auvergne Rhône Alpes à travers l’organisation d’une manche sélective pour la  coupe des clubs le 13 oct. 2018.

De multiple rendez-vous qui viennent remplir un calendrier bien riche.

A noter sur nos agendas l’organisation du trophée de Malaguet le 30 sept, la coupe de la haute Loire au lac du Bouchet le 22 septembre, ainsi que le salon d’Argentat les 20 et 21 oct. 2018

Lac du Bouchet : http://pechehauteloire.fr/LacDuBouchet.php

Lac de Malaguet : https://lacdemalaguet.fr/

Des nouvelles du domaine des gerris. Après une alléchante annonce faite juste avant la fermeture estivale avec la promesse  de poisson trophée avoisinant les 10 kg, c’est une version du site internet qui nous tient en haleine. Un site sur lequel l’arrivée d’une carte de fidélité devrait ravir les habitués. La réouverture du plan d’eau étant prévu pour la fin du mois de septembre (22 ou 29)

Le site internet du Domaine de Gerris : https://domainedesgerris.com/

Enfin pour conclure ces lignes , un coup de projeteur vers une vidéos trés intéressante autour de la peche en NAF.L’occasion de partager avec son auteur un point de vue , ses conseils , sa vision de la pratique.

Poursuivant la découverte de l’univers de Nico64 à travers son blog dont je suis un fidele lecteur : https://nico64peche.blogspot.com/

 

 

Aout 2018 , le temps des pleurnichards

De ce mois d’aout 2018, chaque jour nous livre son lot d’amertume. Petit à petit nos réseaux sociaux sont devenus le terrain d’expression d’une nouvelle mode. Pas une seconde, pas une minute ne nous semble si fragile lorsqu’il s’agit de pleurnicher,profitant de chaque prétexte , de chaque malheur pour s’acheter une conscience.

De la Montane à l’agonie, victime d’une soirée mousse qui aurait mal tournée.Véritable catastrophe dont je comprend la tristesse de tous ceux qui se battent pour cette riviere

D’un ailleurs  ou j’aime à retrouver un amis .Rivière Ariège dont la simple évocation d’un mal nommé PKD suffit à faire comprendre les dangers d’un avenir incertain

Lien : http://collectifmouche31.blogspot.com/2018/06/lariege-atteinte-par-la-pkd.html

D’une eau limpide qui laisse de plus en plus de place aux algues bleues.

Lien :https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/environnement/puy-de-dome/2018/08/09/mais-que-sont-ces-cyanobacteries-qui-polluent-nos-baignades_12946517.html

De  la rivière qui coule en bas de la maison offrant  le même visage, la même realité.Cimetière de parcelle de vie que chaque été emporte dans un etiage qui se fait de plus en plus dramatique

Des dizaines, des centaines d’exemples comme cette invitation pleine de pertinence qui nous plonge au cœur d’une ville correzienne. Occasion pour bon nombre d’entre nous de deverser un  lot de commentaire,tous plus accusateur les uns que les autres.Voyage au milieu des dechets. Une bouteille de coca, une lingette,un megot , autant de stigmate d’un temps ou l’homme ne s’est plus ce qu’il fait.

Pourtant me dirai vous, pourtant tout cela pourrait être autrement .Tout cela pourrait se construire à travers une autre manière de regarder, plus respectueuse, plus empathique. Ainsi pourrait être le destin de ce que je suis, de ce que nous sommes.

Pêcheur .Sentinelle d’une émotion, sentinelle d’une capacité à s’émerveiller du simple spectacle.

De cela, cet article aurait pu témoigner .De cette envie, de cette transmission, de cette certitude que nous sommes capable d’insuffler une idée simple au cœur de notre société :

« Faites attention aux  rivières »

Nous pourrions éduquer, alerter, sensibiliser. Nous pourrions nous unir pour changer les choses .Nous pourrions mais avec un niveau d’exigence dont  tout éducateur connait la valeur : l’exemplarité.

Exiger de nous mêmes avant d’exiger des autres.

D’un guide de pêche qui pavane  montrant avec fierté un poisson probablement pris dans une réserve. Parcours très connu dont les habitués reconnaissent aux premiers coups d’œil  le paysage sur une photo.Promesse de quelques belles truites qui  suffit à faire venir la renommée   alors que tous savent que c’est interdit actuellement . Ces mêmes qui une seconde plus tard se feront donneur de leçon. D’une réalité que tous connaissent et dont personne n’aura le courage de parler.

De ces gardes de pêche, j’ose croire  à l’issus de leur plein grés  qui likeront ces images et iront le lendemain contrôler d’autres parcours, s’octroyant le droit de faire la morale.

De cette vitrine offerte, sourire aux lèvres,  ou se dessine la bave de comportements qui ne  surprennent plus.

De ces pseudos professionnels, prisonnier d’une concurrence ou le nombre d’entre eux se multiplie plus vite qu’il ne reste de rivière en parfaite état, véritable furoncle d’une profession qui a tant de rôle à jouer.Des gens prêt à tout pour image, une photo , gage de quelques clients supplémentaires. Insolent clin d’œil à l’égard des petites ombres de la haute Sioule qui comprendront bien vite que pour niquer heureux il faudra bien plus que des panneaux

De l’incapacité coupable de mon département à faire respecter ses ARP, regardant avec nonchalance , le déferlement de panier sur la dore et la haute Dordogne. Naïveté  de celui qui croit  qu’il suffit d’aller voir le préfet pour espérer changer les comportements et économiser quelques litres  d’eau pendant qu’il cautionne sans réagir cette malheureuse évidence qui dure depuis des semaines .Bien mal placé sera-t-il alors pour expliquer aux jardiniers de ne pas arroser ses tomates avec l’eau de rivière d’autant que celui-ci se contrefout des truites .Il n’aime pas le poisson….

De moi , loin d’etre irreprochable , qui m’interroge de plus en plus sur la responsabilité d’une maniere de vivre qui impact dangereusement le vivant qui m’entoure.De moi , du gasoil que j’utilise pour aller à la rencontre de cette passion .De moi et  cette dissonance cognitive

Je souffre de dissonance cognitive

Alors d’une mousse blanche qui envahit l’âme de nos truites, d’un parasite qui les conduit à la mort, d’une ferme industrielle à Boslbabert, de je ne sais quoi encore, de tout cela, nul leçon, nul contrainte me semble aussi injustifié qu’a l’heure où j’écris ces lignes.

Si jamais un pêcheur vient à votre rencontre pour vous faire la leçon en ces heures difficiles .Soyez heureux, vous ne risquez rien . Nul univers ne se fout autant de la loi  .Nul univers n’ a autant envie de faire planer des contraintes sur la paille du voisin plutôt que sur la poutre qui lui sert de morale.

Amis pollueurs, chères ménagères inconscientes, chers paysans amateur de glyphosate, à vous tous , spectateur de ce que je suis , je vous l’assure,

Vous pouvez dormir tranquille !!!!

 

Au cœur des Hautes-Alpes

De chaque vacance, de chaque moment de liberté, prétexte  à la découverte, nous choisissons pour cette année de laisser derrière nous les volcans pour prendre de l’altitude.

Les Hautes Alpes (05) s’ouvrent à notre désir d’évasion.

Parfum d’un ailleurs, parfum d’une fraicheur qui en cette période de canicule nous permet de profiter de chaque minute.

Comme intermède, une pause entre deux randonnées je déguste le privilège d’instant de pêche.

Occasion d’appréhender de nouveau territoire à l’image de la vallée de la clarée dont je suis littéralement tombé en admiration.

Périple qui me conduit sur différents lacs comme celui du serpent ou des muandes qui me proposent des moments d’une intensité rare.

Occasion de revenir dans des lieux que j’avais  connu des années en arrière.

Durance,Guisane ; Queyras, vallée du Guil, autant de secteur auxquelles je consacre des heures de prospection bien trop courte.

Occasion de confirmer la confiance que je voue à mes soies source de la Lozère.

Découvrir les soies sources de la Lozère :http://www.soie-peche-mouche.com/

Au paradis des eaux claires ,de la pêche fine et discrète  , je dois avouer que le modèle n°1 m’aura permis une fois encore de prendre un plaisir immense , notamment très tôt le matin , cherchant le moindre poisson actif en sêche/nymphe.

Stratégie de pêche que j’alternerai avec quelques perdigones made in Auvergne.

Stratégie de pêche qui le plus clair du temps tournera autour d’un tabanas en taille 16 issus de la collection de la boutique de Vincent (Fly concept) et d’une nymphe très connu le célèbre cul rouge.

Stratégies de pêche auxquelles je donnerai une odeur locale, profitant d’une halte dans la boutique de Thibault Guilpain à Briançon pour m’acheter quelques bobines de fluorocarbon soldarini.

La boutique de Vincent :http://www.fly-concept.fr/

La boutique de Thibault :http://harvey-fly.com/fr/

Ainsi pourrais-je écrire encore des heures et des heures pour vanter la beauté de ces paysages, résumant en une seconde deux semaines d’un plaisir rare.

Ainsi pourrais-je oser parler de la pertinence qui me semble essentielle du travail de l’aappma de la clarée qui propose des parcours no kill dans lequel je me retrouve totalement .Des choix qui invite en particulier à sanctuariser des tributaires annexes.

Ainsi pourrais-je ……

Mais comme à mon habitude plutôt que des mots je préfère les images.

Témoignage modeste que je partage à travers une vidéo si imperfectible soit elle.

Témoignage simple d’un passionné de pêche et surtout de nature.

De nouvelles couleurs chez Virtual Nymph

Les mouches les plus simples sont souvent les meilleures .Ainsi pourrait se résumer l’approche de bon nombre d’excellents pêcheurs que je côtoie tout au long de l’année sur les berges de la Sioule

Comment ne pas parler ici de la célèbre pheasant tail .Quelques fibres de faisan, un peu du dubbing bien souvent inutile et voici une mouche d’une simplicité déconcertante qui séduira encore bien des truites pour des générations à venir.

D’un postulat qui représente une part importante de la philosophie qui est la mienne, je vous avoue amis lecteurs que cet adage est devenu au fil des années un véritable dogme qui me conduit à épurer au maximum de toute fioriture chaque mouche que j’accroche au bout de ma canne.

Trop persuadé peut être qu’a l’image des éternels débats autour du bas de ligne , du nylon parfait , il est souvent facile de trouver quelques excuses pour se dédouaner de n’avoir su pêcher juste au bon moment.

Cherchant sans cesse à travers des matériaux l’outil de mes ambitions , cela fait maintenant un moment que je me sert d’un produit de la marque Virtual Nymph.

 

Découvrir le site Virtual Nymph : http://www.virtual-nymph.com/

Une bandelette de skin qui me permet de réaliser une imitation de ver d’eau relativement simple qui se résume à un hameçon CP 40bl de la marque JMC , d’une bandelette de couleur Natural , et de dubbing noir.

L’occasion  de décliner autour de ce produit plusieurs montages à l’image d’un autre effectué  à l’aide d’un javi 3mm sur un hameçon 2499 Bl taille 12.Un montage très dense qui se révèle efficace notamment sur les veines puissantes.

Des lieux de vie pour les gros ombres de nos rivières auvergnates.

Des ombres fantasques qui je l’espère n’arriveront à résister aux nouvelles couleurs de skin que la boutique nous propose.

Rapide passage à l’étau dès la réception d’une nouvelle commande qui est le prétexte à cet article .Une commande retardée  mais qui me conduit à mettre en avant le sérieux de la marque qui pour compenser le désagrément a fait un geste commerciale m’offrant pas moins de 9 couleurs pour l’achat de 5.Un comportement rare qui mérite de trouver quelques lignes sur auvergne passion mouche.

Ainsi pour conclure et satisfaire les monteurs les plus aguerris qui preferont passer quelques minutes supplémentaires à l’étau, je ne résisterai à vous proposer la vidéo d’un montage de nymphe de mouche de mai réalisé avec ce produit

Culture Tefal ,encore de beau reste…

Nous sommes en juillet.Quelques semaines encore et il sera temps de laisser tranquille nos rivières de 1er catégories.

Bientôt la pêche laissera place au bilan d’une année 2018 qui nous aura offert des raisons d’espérer.

Le temps de faire un pied de nez à tous ces détracteurs de tout poil qui avait promis à l’aappma de Châteauneuf un déclin important après la mise en place du parcours no kil de 3km.

Au final dans un contexte qui affiche   une perte importante de nombre de pêcheur, les dés semblent avoir jeté une autre réalité bien différente au sein des structures les plus contraignantes.

Des instances courageuses, capable de sacrifier l’érosion de quelques vielles mains pour  miser sur le recrutement d’une jeunesse  ou la pêche devient une activité de pleine nature qui se doit d’être le plus ludique possible.

Pour ma part, l’age avançant, je mesure le chemin parcouru mais aussi l’inefficacité de quelques démarches, trop convaincu que nos certitudes à  prétendre ne sont au final qu’un miroir à l’alouette.

Il me faut  avouer  l’inéluctable  d’un combat qui a vu comme conclusion la décision lointaine d’un tribunal administratif de Lyon .Fin d’un cycle, d’une procédure qui autorise la mise en place d’une micro centrale sur la sioule

Comme une confiance perdue à l’égard de tous ces spécialistes qui m’avait prédit une victoire garantie,de toutes ces associations incapable d’une lecture pertinente  ou la super avocate n’a pas été foutu de déposer en date et en heure les pièces nécessaire à la défense de ce recours.

Nul doute que je pourrais déverser une forme d’amertume , mais bien au contraire me voici amuser d’une naiveté à penser que tout va bien dans le meilleur des mondes.

Pêcheur depuis 60 ans, il ne reconnaît plus les rivières autour de Sauxillanges (Puy-de-Dôme) :https://www.lamontagne.fr/varennes-sur-usson/loisirs/environnement/2018/07/13/pecheur-depuis-60-ans-il-ne-reconnait-plus-les-rivieres-autour-de-sauxillanges-puy-de-dome_12912881.html#refresh

Atterrissons, comprenons que nature n’accorde pouvoir qu’a la masse, qu’au nombre, que derrière chaque chiffre se cache notre capacité à peser.

Pensez-vous sérieusement que 17000 pêcheurs peuvent définir le destin de 700 000autres habitant.

Pensez-vous encore que truite, ombre, brochet, rivière pourront être des raisons suffisantes à mettre des bâtons dans les roues d’une époque ou chaque parcelle de croissance se fait au détriment du vivant.

Pensez-vous que nos jeunes hurlant à la sortie de nos lycées au lendemain du bac devraient recevoir leçon de morale sur l’impact de leur manière d’être, de vivre de la part de quelques prédateurs qui s’octroient cuisage sur une ressource qui se fragilise.

Toutes ces consoles, ces tablettes,ces machines qui ont tant besoin d’électricité, cette capacité à rester au cœur de nos villes et à défendre un modele ultra consommateur  les conduit sur le chemin de l’indifférence écologique.Trop convaincu peut être qu’a l’image des tomates, les progrès de demain rendront inutile le besoin de Terre.

Apprendre à aimer pour mieux protéger .Apprendre à rendre nécessaire une relation avec la nature pour en mesurer son aspect indispensable .

C’est cela être pêcheur aujourd’hui, c’est apprendre à s’imprégner plutôt qu’à se nourrir.

Ainsi à l’heure où j’écris ces lignes, jeunesse se bouscule place de jaude, hurlant  la fierté d’être bleu, consciente je l’espère d’habiter dans un pays ou 80% des rivières sont à l’agonie.

La basse rivière d’Ain à l’agonie :http://www.nicolas39-peche-mouche.com/index.php?post/2010/07/16/La-basse-riviere-d-Ain-a-l-agonie

l’Ariège atteinte par la PKD :https://collectifmouche31.blogspot.com/2018/06/lariege-atteinte-par-la-pkd.html?m=1

Ainsi à l’heure où j’écris ces lignes, nos volcans sont là endormis, patrimoine du monde qui nous entoure, richesse dans l’histoire de l’humanité.

Ainsi à l’heure où j’écris ces lignes, je ne peux cacher ma désespérance à regarder les pêcheurs de mon département pris en  otage d’un débat d’une médiocrité affligeante ou comme seule préoccupation d’avenir, il s’agit de savoir si en 2019 on pourra mettre au panier 4 ou 6 truites.

Amusant destin que celui d’imaginer qu’aujourd’hui il suffira de polluer pour rendre truites et autres êtres vivants , impropre à la consommation, seul garantie à être peinard ….

Ainsi à l’heure où j’écris ces lignes ma pensée finale ira vers mon ami Vincent.

De l’autre côté de l’atlantique, sur les berges de la  green, il s’éclate au cœur d’un lieu ou la pêche est devenu une religion, ou l’impact économique du loisir pêche ferait pâlir bien des acteurs pro, ou derrière chaque barrage, bizarrement il y a plein de  truites !!!!!!

Des truites magnifiques, superbes, qui n’auront pu résister à petit sedge maison.

Des truites dont le seul destin promis au sein de notre fédération aurait été de finir au fond d’une poelle …..

Ou sont les pêcheurs ??

Fin juin , Samedi soir, 4m3, un temps super agréable, je parcours la route de Lisseuil au pont Chambon.Pas une voiture. Pas une lumière qui sort de la rivière.

Ou sont les pêcheurs ?

Comme une interrogation récurrente qui est la mienne, comme l’inquiétude de regarder dans les yeux de mes fils une passion qui ne s’inscrit peut être plus dans  leur manière de se construire.

Comme le sentiment que la pêche de la truite est devenue affaire d’initié, de spécialiste.

Comme un profond désaccord  à l’égard de tous ceux qui m’explique que tout va bien, qu’il suffira d’agir sur le milieu comme on le fait depuis 20 ans pour que cela marche, qu’il suffira d’attendre quelques tours de magie pour conduire d’autres à vivre ces émotions si intense qui nous pousse irrésistiblement à la rivière. Comme une opinion livrée à nos plus jeunes sur la nécessite de préserver chaque parcelle de vie que notre époque accepte de nous laisser.

Antagonisme perpétuel entre cette envie de partager, témoigner  (raison de mon engagement) et l’égoïsme nécessaire qui me conduit à être  peinard, seul au monde, dégustant une saison magique.

Eloge à la pêche, à tous ces passionnés jusqu’au bout de ongle. A cette poussée d’adrénaline lorsque se dessine juste là dans le reflet du soleil la beauté d’un étendard.

Éloge à une manière d’être, de fantasmer sur quelques destinations de voyage qui fabrique un quotidien plein de rêve. Proposition qui nous est faite d’aller à la rencontre de l’Angleterre au cœur d’une revue dont je suis fidele. Dévorant chaque article du numéro 127.

Retrouvez pêche mouche :http://www.peche-mouche.com/

Éloge à cette quête perpétuel ou la pêche se décline à travers d’innombrable support .D’un magnifique dessin de Marcello Pettineo  sur la couverture du  numéro 2 de la revue 8.6

L’univers de Marcello Pettineo : http://www.marcello-art.com/

Au conseil d’une vidéo de jean Paul Dessaigne qui me semble etre d’actualité.Que serait un coup du soir sans une peute.

Le site de Jean paul dessaigne : https://www.jpdessaigne.com/

Ainsi l’été vient de frapper aux portes de nos rivières.

Après des semaines pluvieuses, il  est tant de gouter à plein poumon à des secteurs peu sollicités .Dore,Alagnon,Ance , Burande,Dordogne et les autres nous promettent des moments d’une intensité incroyable

Époque de la légèreté, des  perdigones, des cannes en soie de 2, d’une pêche toute en finesse, celle que j’affectionne les plus .

Instant ou je vous convie à la découverte  de la chaine YouTube de Fred à travers un montage trés efficace sur nos rivieres auvergnates en ces périodes.

Oscillant d’une stratégie à l’autre. D’une nymphe qui roule sur le fond  à un moment passé au fil plaqué. D’un gobage discret à une prospection appliqué en sèche-nymphe.

Comme une course effrénée ou l’épicurien que je suis n’a plus le temps d’écrire quelques mots de plus

 

IN SEARCH OF A BROWN TROUT from CreekChasers on Vimeo.

Si on me cherche ….je suis à la pêche…..

Il est des moments d’exeption !!!!!!

Abondance de truite ne nuit jamais au moral. Ainsi pourrait se résumer les mots qui vont suivre.

Depuis maintenant la fin du mois de mai, peu de secteur auront résisté à la montée des niveaux sous l’influence d’orages parfois devastateurs. Partout c’est un sol gorgé qui nous invite à l’optimisme pour les semaines à venir.

Une humidité ambiante qui offre  à dame nature  un visage bien plus agréable que les années précédentes.

Rançon de toute gloire ou de toute chose, il est malheureusement bien difficile de pêcher dans ces conditions. Niveau important, eau mâchée rendant  quasiment impossible toute prospection efficace à la mouche.

Pendant que Sioule amont et Sioulet dépasse les 40m3 durant la semaine , ce sont des contraintes de travaux sur les  barrages qui offrent à Sioule aval le temps de quelques heures un débit d’environ 6m3.

Comme un pied de nez au destin, comme l’opportunité de pouvoir profiter un maximum de ce créneau qui m’est offert, je sais que pareil condition sont le rendez-vous de moment rare.

Des eaux hautes qui ont précédées, je connais si bien Sioule qu’a la différence de quelques esprits chagrins, l’expérience m’a appris que truites aiment à se concentrer dans les secteurs les plus abrités. Il suffit  d’un ou deux m3 en moins pour pouvoir entreprendre nymphe en bandoulière la prospection de ces coins.

Alors que je pêche maintenant depuis quelques heures, célèbre cul blanc et autre éphémère commencent à dessiner dans le ciel un bal qui ne laisse à coup sûr personne indifférent.

Comme un indice, une certitude, j’accélère le pas pour arriver sur une de ces zones qui lorsque la rivière est haute, offre la quiétude d’un endroit calme ou il fait bon vivre.

Pêche en nymphe à distance au fil plaqué, à  peine un passage pour sentir la première touche.

Un autre passage pour confirmer cette impression. Depuis maintenant des années que je pratique les lieux,  je sais qu’il est rare moment d’exception ou toute la rivière décide à faire un festin de roi.

Dans la même veine d’eau, pendant une poignée de minute, le prises s’enchainent au point de ne plus ou savoir donner de la tête.

10, puis 20, des plus petites aux plus belles, comme une inspiration ou le temps s’arrête, je suis au aux paradis des pêcheurs à la mouche.

Plaisir de croiser des poissons en quantité, des poissons magnifiques  à la robe dorée .Des truites qui  se sont concentrées en un lieu pour eviter la furie des courants.Des poissons dont il faut comprendre que derrière de tel moment se cache forcement la volonté de tous à faire l’effort d’une graciation qui s’inscrit de plus en plus dans la culture des plus jeunes.

Parallèle évident qui me permet de passer du coq à l’âne ou plutôt de profiter de cette parenthèse pour m’interroger d’un fait.

Combien  des pêcheurs du Puy de dôme qui parcourt en ce moment nos rivières savent qu’actuellement notre département est le théâtre d’une consultation de grande ampleur auprès de nos aappmas .Théâtre d’un vote qui vise à passer le quota de truite de 6 à 4/jour  pour les années à venir.

Combien d’acteur, de militant, de guide, de club, de personne se seront saisi de cette question pour envoyer un message clair à destination de nos instances et à  tous ceux qui agressent nos rivières.

Comme un fierté d’être Sioule , pêcheur de Sioule , pêcheur d’un lieu où toutes ces questions , tous ces débats ont trouvé des réponses precises.Des réponses qui font  de cette rivière l’un des axes majeurs pour défendre la pêche dans le Puy de dôme au point de voir défiler les médias nationaux .

Reportage TF1 une riviere propice à la pêche à la mouche : https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/sioule-une-riviere-propice-a-peche-a-mouche.html?xtor=AD-28

Pêcheur de Sioule, divers et varié, qui au mois d’avril pouvait aller à la rencontre de l’un des meilleurs pêcheurs aux appâts naturels et qui demain pourront aller assister sur les secteurs les plus amont à l’une des manches des championnats de France de pêche aux leurres.

Pêcheur de Sioule, touriste qui nous invite à lire sur leur blog, le plaisir qu’ils ont eu à découvrir la dame des Combrailles.

Le blog de JIS Mouche :La Sioule de A à C!!! : http://jis-mouches.overblog.com/2018/06/la-sioule.de-a-a-c.html

Pêcheur de Sioule qui pour certains nous propose de parfaire la réussite de nos sorties comme le fait Emmanuel Estival, guide de pêche ou Vincent à travers sa boutique Fly concept.

Emmanuel Estival ; Guide de pêche : https://www.peche-sioule.com/

Les mouche de la Sioule de Vincent : http://www.fly-concept.fr/categorie-produit/collection-mouches-de-la-sioule/

Pêcheur de Sioule, voilà ce que je suis ….un pêcheur qui vient de vivre une semaine exceptionnelle….

 

Mouche de Mai , un trait d’union vers le passé

L’époque est à l’orage.

Depuis plusieurs jours, pas une seule journée ne se termine sans quelques éclairs accompagnées d’une pluie abondante.

De Sioule, petit à petit les prés de la haute se sont teinté d’une eau légèrement piquée promesse de l’un des moments les plus intenses de l’année.

Malgré les esprits les plus jeunes qui n’ont peu de souvenir de la gare des rosiers,des plats de Pranal, c’est en ces lieux que  l’histoire de la pêche à la mouche  dans le 63 à écrit parmi ses plus belles pages.

Après des années où  nous avions pris pour habitude le manque d’eau, nous retrouvons le visage d’une Sioule que les anciens connaissent à la perfection.

Un débit un poil tendu, une eau mâchée, toutes  les conditions sont réunis pour attendre les célèbres mouches de mai.

De sa légende, comment alors ne pas repenser à ces heures magiques que nous vivions par le passé. Comment ne pas repenser à l’intensité de ces éclosions que couvrait la rivière d’un linceul d’ephemere. Comment ne pas repenser à ces museaux gloutons qui par dizaine gobaient dans chaque retourne, dans chaque bordure.

Depuis plusieurs jours maintenant, je guette les indices d’une époque qui me semble de plus en plus lointaine.

Dans les airs, la bergeronnette s’amuse d’une si belle bouchée. Pourtant sur l’eau, j’observe avec espoir la dérive d’un met de luxe qui n’intéresse plus grand monde. De ci, de là une éclaboussure, un bulle trahis la présence d’une belle mais souvent, trop souvent vulgata parcourt les plats sans grand danger.

Nul besoin  d’une pêche électrique, d’une étude scientifique pour comprendre que l’avenir parait bien compliqué.

Nul besoin d’infructueuse réunion et assemblée pour prendre la mesure du déclin de ces instants dont il suffit de parcourir la route qui nous conduit sur les berges de Saint Pierre le Chastel pour percevoir que la rivière est aujourd’hui bien seule. D’une foule qui se précipitait naguère, il ne reste plus que quelques irréductibles amoureux.

Dernier mohican luttant contre vent et marée pour tenter de faire bouger un univers immobile qui passe son temps à stigmatiser Pierre ,paul ou jacques plutot que de prendre des descions courageuses.Que serait la Sioule sans eux , sans leur volonté à sanctuariser le peu qu’il reste , je n’ose l’imaginer.

La pêche devient de plus en plus affaire de spécialiste,de pêcheur aguerris dont le savoir s’est accumulé au fil du temps, capable de se contenter du minimun.Nécessité absolue de trouver des sources de transmissions d’un savoir indispensable comme la collection des mouches de la Sioule que Vincent nous propose de nouveau à la vente à travers sa boutique.

La mouche de mai de Fly Concept : http://www.fly-concept.fr/produit/mouche-de-mai/

Témoignage de ces amoureux de la sêche, ces veilles mains capable de faire face aux moindres gobages .Démonstration qu’en matière de réussite , notre époque  oblige à  fabriquer une génération d’expert qui ne devrons plus guère laisser de chose au hasard sans crainte d’échouer.Une génération qui acceptera probablement en se prenant pour des champions d’avoir mis sur pelicule une dizaine de truite dans l’après midi.De quoi faire marrer pour l’éternité nos anciens.

De Sioule, de ces mouches de mai, reste encore quelques jours pour profiter de la beauté d’un spectacle dont chaque année je ne peux m’empêcher de vous parler ici , parfois avec beaucoup de nostalgie….

Ainsi continue la saison 2018……….