En ce début d’Octobre 2017 sur l’Allier

Octobre est déjà bien installé. Comme à mon habitude je profite de la meilleur période de l’année pour alterner les terrains de jeu à la recherche de sieur thymalus

De l’allier j’en goutte les différents visages. Des gravières  du  63 qui roulent quelques centimètres d’eau, terrain de jeu idéal pour la  pêche en noyée aux veines prometteuses au cœur de la haute Loire. Les kilomètres se succèdent, donnant à cette arrière-saison une saveur particulière

Comme si l’étiage, les cycles naturelles qui nous conduisent vers la fragilisation de nos premières catégories avaient du bon pour nous faciliter la recherche de ces éclats d’argents.

Depuis maintenant quelques années, l’allier très basse durant l’automne a redonné de la vigueur à la pèche .Il suffit de se balader quelques heures  dans les environs de Jumeaux pour mesurer le retour des pêcheurs sur les quelques zones propices. Ainsi peut-être faut-il voir des raisons  d’espérer, d’imaginer que l’Allier nous réserve encore de belle surprise et qu’avec un peu d’halieutisme nous pourrions faire de ces secteurs de très belle destination de pèche.

Alagnon , Basse Dore ,  Allier , ainsi se décline le triptyque qui m’occupe , profitant de chaque occasion , chaque minute de temps libre pour parfaire ma connaissance de la nouvelle venue .Tentative réussi d’un mariage entre une maxia et mes soies de la lozere dont je sais que je ne pourrai jamais me passer.

Essayer, tester,denicher, que ce soit à la pêche ou à l’étau est une chose qui doit occuper chaque pêcheur dont la volonté de s’adapter reste l’unique garantie pour réussir nos parties de pêche.

Découverte d’un hameçon de la boutique d’Éric Lelouvier, Fusion Fly Fishing, l’atsuko Hns m’aura rapidement convaincu par une qualité irréprochable. Une constante dans les produits qui sont distribué dans ce Fly shop.

Découvrir l’Atsuko : http://fusion-flyfishing.com/fusion_shop/contents/fr/p361_Atsuko_HNS.html

Coup de cœur qui conclut ces quelques lignes. Comme une envie de chiner  dans les recoins du net pour vous dégotter quelques trucs sympa à l’image de la chaine YouTube de Mr Richard Gonzalez. Fourmillement de montage et d’astuce avec lequel je vous laisse maintenant.

Les vidéos de montages de Richard Gonzalez : https://www.youtube.com/channel/UCqclukc81O5BJ-4CzF-QLQw

Il est temps de repartir à la pêche ……

Une nouvelle venue made in Liberty Rod Fishing

Les feuilles mortes commencent à envahir le paysage. L Automne prend possession de nos rivières

De mon côté je guette le facteur qui m’amène une nouvelle venue. Confié à Frédéric Othon (Liberty Rod Fishing), comme à mon habitude, j’ai décidé une fois encore de privilégier le travail d’un artisan plutôt que d’acheter une canne directement  en boutique.

Découvrir l’univers de Frédéric :https://www.liberty-rod-fishing.com/

Venant compléter ma gamme, j’ai choisi un format soie de 2 qui me permettra d’exploiter une niche ou le al Hilo rencontre la finesse. Convaincu peut être que la régularité de nos rendez-vous nous poussera de plus en plus vers des pêches d’étiage à l’image de l’Allier qui durant ce mois d’octobre coule à peine à 15m3 aux Martres de Veyre.

A peine reçu que le colis est ouvert et je découvre dans son tube alu la promesse d’un bel objet que je destine exclusivement à des pêches fines.Une 10 pied sur un blank Maxia MX qui correspond à merveille aux formats de nos petits ruisseaux auvergnats que je retrouverai dans quelques semaines.

Il me faut vanter la qualité du travail et l’écoute de Frédéric qui  aura tenté à chaque instant de répondre à mes exigences et à mes desirs.Poigneé personnalisée ou s’entremêle une mousse EVA et  le liège,  porte moulinet en résine dont le choix est immense, anneaux reçoils, liseré bleuté .Cette canne m’invite dès le premier regard à la recherche de quelques thymallus.

De courant en courant, de veine d’eau en dérive prometteuse, je prends possession des sensations d’un blank maxia dont j’ai beaucoup entendu parler mais qui reste pour moi limité dans les choix que l’on peut conduire avec.

Nul est question de s’amuser avec des grosses billes et des rivières  aux  dimensions importantes , je préfère comme depuis le début considérer cette canne comme l’allié d’une stratégie pleine d’application et de precision.Des choix qui seront rapidement confirmer m’offrant la rencontre de superbe éclat d’argent.

Ainsi le temps passera très vite et cet après-midi ensoleillé me conduira vers une certitude qui se fait mienne  au fur et à mesure que les années passent.

Il est de pêche à la mouche d’innombrables visages.D’un compétiteur afféré , d’un prétendu spécialiste , d’un épicurien dont chaque canne, chaque moulinet, chaque soie est un moteur , d’un engagé dont la passion  n’est qu’un pretexte.De sa chaque façon de pêcher, de s’approprier l’objet résume ce que nous sommes.

La mienne est celle d’un poète  qui recherche en permanence un outil qui me ressemble.Voilà pourquoi j’aime faire monter mes cannes.

Découvrir l’univers de Frédéric :https://www.liberty-rod-fishing.com/

Crédit Photo 2 et 4 : Frédéric Othon

Dernières minutes au pied de la Vanoise

Il est des minutes que l’on souhaite une éternité. Ainsi pour faire durer la saison de 1ère catégorie, décision est prise avec Jérôme d’une escapade savoyarde

C’est au pied de la Vanoise  sur les bords de l’Arc que nous décidons de ces quelques heures de pêche

Rencontre aux pays des eaux torrentueuses venues des sommets.

Rencontre aux pays d’une rivière fortement impactée par les hommes et qui pourtant offre des parcours de grandes renommées.

Rencontre aux pays d’un halieutisme assumé.

Premier rendez-vous qu’il ne fallait pas louper avec un maitre thymallus qui affiche une petite cinquantaine de cm.Beauté absolu d’un être vivant qui a appris à résister aux déferlantes d’Edf.

Tout en muscle, tout en puissance, il offre un combat digne d’un tyson pour le pêcheur que je suis.

A quelques kilomètres de là,en nymphe plaquée avec une perdigon choco, Jérôme décide de s’offrir un défi avec une des nombreuses  arcs introduites qui font la joie des touristes pêcheurs qui viennent à leur rencontre sur le parcours no kil de Termignon.

Pour ma part je choisis de pratiquer nylon tendu,casque d’or sombre agrementé d’une parure violine,prospectant quelques bordures prometteuses .

 

Comme une invitation à la découverte des superbes farios qui habitent ces retournes parfois oublier des pêcheurs les plus pressés.

Des demoiselles dont le régime hydrologique des lieux donnent bien des sueurs froides lorsque la neige se met à fondre. Des demoiselles dont la majorité ont été introduites à l’état d’alevins à l’image aussi des ombrets qui peuplent  certains fins de gravieres.Des demoiselles dont parfois le seul destin se résume à tenter de vivre cacher des hommes qui ne voit en elle qu’une dose de phosphore indispensable à leur mémoire.

Dernier moment d’une saison « truite » 2017 qui m’aura conduit de la découverte de la Madison River aux berges de l’Arc .Une saison d’une richesse incroyable ou une fois encore je ne pourrais oublier la Sioule et ses truites.

Une Sioule sans qui tout cela, ces envies,ces désirs d’ailleurs n’aurait probablement pas existé.

Une Sioule qui une fois encore vient conclure l’un de mes billets d’humeur d’Auvergne Passion Mouche.

Une Sioule amis lecteur avec laquelle je vous laisse, le temps d’un reportage sur TF1.

Zoom sur la Vallée de la Sioule : https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/zoom-vallee-de-sioule.html?xtor=AD-28

 

J’ai rencontré Gertrude

Il est de pêche à la mouche d’innombrables univers .

D’une petite nymphe que l’on monte en vitesse le jour de son anniversaire gardant en secret l’espoir d’amuser quelques habitants de nos rivières

A la beauté de l’automne qui prend possession du saut de loup ou j’admire le passage d’un saumon en maraude.

Du plus beau des étendards, rareté endémique dont nous devrions mesurer la chance d’en capturer si loin de la source. Modeste  opportunité de continuer la pêche à la mouche dans le 63 durant l’arrière-saison.

A ce parfum de thym que me laisse dans la main l’un de mes partenaires d’hier dont la présence en ces lieux n’est due qu’à la volonté des hommes. Jeune thymallus qui pour te reconnaitre des autres, avons omis le plus anodins des atribus .Ombre du CNSS qui voyage sans adipeuse comme un passager clandestin dans une rivière  ou l’halieutisme offre de belle séquence de pêche à venir.

Poisson de pisciculture que j’aime aussi rencontrer sur les bords de nos réservoirs.

Instant magique de replonger dans mes lectures anciennes ou au détour de quelques lignes je me souviens de ce papy qui avait attrapé un carpe grasse comme une vache.

Une Gertrude l’avait il surnommé qui plutôt que la mort , lui avait fait prendre conscience de la beauté  de  tous ce qui vit dans l’eau

Cette Gertrude frêle fario de plus de 4kg  qui avait choisi probablement de vivre au milieu du grand bassin des arcs trophées .Celle qui  avait appris à grossir en se faisant oublier.

Cette Gertrude qui m’a offert aujourd’hui le slam du domaine et un superbe coup de ligne en NAV.

Cette Gertrude qui m’invite sans nul doute à un hiver qui devrait me régaler…..

Balade matinale en famille au Domaine

Il est des jours où l’on a envie de faire durer les vacances.

Des jours ou la simple idée de tondre le gazon vous donne de  l’urticaire. Des jours où l’on cherche la moindre excuse pour se trouver un défi le plus futil possible.

Ainsi ai-je la chance d’avoir à quelques kilomètres de la maison le domaine de Gerris. Paradis des gros poissons de réservoir, je ne pouvais résister longtemps au bonheur de faire une balade matinale en famille.

Du père marryat  dit « la bombarde » , 10 soie de 7 promis à la rencontre de trophée avec l’annonce de Ludovic qui prévoit dans les semaines à venir l’arrivée d’arc record dépassant très probablement le mètre et les 10/12 kg.

De la mère marryat une 10 soie de 6 que j’ai toujours considéré comme « la parfaite ». Outil idéal qui vous fait voyager un train de chiro à la vitesse d’un éclair.

Du fiston enfin, un tac tical 10 soie de 5, «  tout en application », qui a décidé pour cette partie de pêche de faire équipe avec une TT, cherchant à croiser le museau d’une vagabonde en quête d’exuvie.

De ponton en ponton, de poste en poste, de stratégie diverses en hésitations incertaines, je  mesure en ce premier jour de l’automne  combien la saison réservoir devrait être riche.

Chacun leur tour, du père au fils, aucune de mes plus fidèles marryât me refuse la rencontre de ces partenaires de jeu. De ma premiere arc de la saison, digne des lieux  qui rend à la bombarde bien des sueurs, je comprends une fois encore que la pêche  est affaire de strategie.La recherche de certains poissons demande souvent de faire l’impasse sur d’autres.

Aujourd’hui dans mon esprit avait germé une envie de petit pois rouge. Mon royaume pour une photo. Mon insistance comme seul espoir. C’est bien la parfaite qui une fois encore me livre ce que je suis venu chercher.

Un superbe poisson qui me laisse comme seul destin, l’irrésistible envie de revenir bientôt….en famille bien sur

Les actualités des réservoirs du Puy de Dôme

Il est temps de changer d’air , de passer à autre chose.De nos envies de rivière  , c’est dans quelques veines d’eau  de l’Allier qui nous partiront à la recherche de Maitre Thymallus dés que les premiers froids seront bien installés.

Mais pour l’heure je vous propose à un état des lieux de nos réservoirs du Puy de Dôme.

Depuis ce weekend le lac de Gerris a ouvert ses portes.Comme à son habitude Ludovic a mis les petits plats dans les grands pour cette saison qui s’annonce d’ores et déjà très passionnante.

L’arrivée de poissons depassant les 7/8 kg devrait offrir de belle sequence de pliage de carbone.Gerris reste l’un des reservoirs phares pour ceux qui desire se mesurer à des poissons hors normes.

Découvrir le site du Domaine de Gerris : http://www.domainedesgerris.com/

Suivre les actualités du Domaine sur Facebook : https://www.facebook.com/domainedes.gerris

Sur les hauteurs , dans une atmosphère automnal sans égal , le lac de Banson retrouve lui aussi un fort dynamisme avec la fraicheur de ces derniers jours.Ce sont des poissons gobeurs et joueurs à souhait qui vous invitent à leur rencontre.

Autre point important , l’arrivée de Vincent dans l’équipe dirigeante offre la garantie de trouver régulièrement sur le site une personne disponible , capable de répondre aux attentes des pratiquants.Un vrai plus pour le plan d’eau qui devrait recevoir la semaine prochaine de nouvelles pensionnaires qui viendront densifier le cheptel.

Cerise sur le gâteau ,le lac  retrouve l’offre promotionnelle qui a fait le succès de l’arriere saison 2016.Pour tous les pêcheurs qui feront l’effort de réserver sur le net , le tarif de la journée de pêche sera de 25€ .

Découvrir le site de Banson et réserver votre journée : http://www.peche-banson.com/

Suivre les actualités de Banson sur Facebook :https://www.facebook.com/Etang-de-Banson

Profitant de l’occasion je vous informe aussi de la reprise des stages réservoir d’Emmanuel Estival sur nos plans d’eau et notamment celui de Banson.Un atout indéniable pour ceux qui souhaitent parfaire leur technique durant la pause hivernale.

Découvrir les stage réservoir d’Emmanuel : http://www.peche-sioule.com/peche-en-reservoir/

 

Sioule , 2017 s’acheve

Il est de Sioule des paysages que l’on connait .Des paysages qui resteront comme des souvenirs indélébiles à l’heure de laisser à la belle des Combrailles le temps d’une pause bien méritée.

Il me faut profiter au maximum de ces derniers instants au bord de la rivière.

Prendre le temps de m’inquiéter pour ce minuscule tributaire toujours à sec et qui pourtant certaine année recèle d’innombrables petites truitelles.

Prendre le temps d’observer chaque caillou à la recherche d’un indice, d’une piste qui me mettrait sur la voie.

De pêcheur à la mouche, j’en ai surtout appris bien des regards, bien des façons de faire attention au moindre détail.

Pendant que d’autres n’ont  besoin de  pas grand-chose si ce n’est quelque savoir venu d’orient, il est pour moi indispensable que la nature ne change pas trop.

Ephémère équilibre dont la danse de l’infiniment petit  me pousse plus encore à poser mes yeux à la recherche d’un gobage dans une bordure que je connais tant.

De Sioule et des ces truites, j’en ai fait bien plus que des amis. Un art de vivre, une façon de comprendre mon époque, de percevoir le vivant, de mesurer le temps qui passe.

Ainsi les heures ont semblait si courte, les minutes sont devenus des secondes. Ce dimanche scelle la fin de d’un tome. La saison 2017 de 1er cat s’est achevée.

Place à d’autres aventures, à d’autres récits, à d’autres rencontres.L’ouverture de lac de gerris à partir de ce dimanche  me servant une fois encore d’excuse pour vivre intensément cette passion qui me dévore.

Noiretable….Aprés la bataille

Il est des batailles qui ne laissent guère de place à la compassion. Ainsi pourrait se résumer une journée d’ouverture au bord d’un réservoir .Foule des grands jours , streamer aiguisé de prêt , sacs plastiques en bandoulière , nul doute que  les belles américaines allaient prendre rendez-vous au cabinet dentaire de Noirétable.

Habitué à vivre à contrecourant, j’aime l’idée d’aller à la rencontre de ces arcs  quelques heures après.

Des pêches rapides, des Wolly bugger à la danse endiablée, des rolly polly qui vous agacent au point de mordre à pleine dent, nul doute que les quelques leçons apprises ce week end  ont rendu ces dames plus difficile à séduire.

Tout en douceur, comme les pêches que j’affectionne le plus, un train de noyée, un blob, un kikinou balloté aux grés de la vague font de moi le plus heureux des hommes.

A l’heure où quelques uns me diront que je ne devrais pas écrire  certains mots du fait de mon engagement.

J’affirmerai ici et sans faux semblant que j’appartiens définitivement à une catégorie de pêcheur qui considère chaque poisson comme un partenaire de jeu.

Admiratif d’un vivant auquel je n’accorde aucune supériorité .D’une arc de Noirétable, d’un ombre de la Sioule, d’une truite de la Dore, d’un Hotu de l’Allier, un seul geste me semble plus nécessaire que les autres.

Ainsi lorsque je regarde l’arc en ciel se perdre dans l’eau claire du plan d’eau, je mesure modestement un état de conscience qui me pousse à comprendre la fragilité de cet être vivant qui glisse entre mes mains.

Le no kill c’est cela et rien de plus.

Une seconde fugace que la mort ne vient pas altérer …..

L’equipe de France de pêche à la mouche /Championne du Monde

La France est championne du monde seniors de pêche à la mouche 2017.Que dire de plus si ce n’est une profonde admiration de ces pêcheurs d’exception qui donne à notre pratique un rayonnement sans égal

Une saison qui s’achève avec des résultats dans toutes les divisions auxquelles notre pays  , et ses équipes (jeune, vétérans, 5nations, Europe) a été confronté.

Jeune : Champion du monde

Vétérans : Vice-Champion du monde

Europe : Champion d’Europe

Tournois des 5 Nations : Vainqueur

Pourtant en ce dimanche , propice à ne rien faire , je vous invite à la reflexion.

2017 aura été aussi l’une des années les plus fragiles pour nos rivières.

Sans elles, que sera l’avenir .D’ores et deja nous savons que le nombre de pratiquant ne cesse de régresser.Que la volonté de défendre nos territoires salmonicoles s’affaiblit chaque jour un peu plus.Que nos plus belles rivieres à l’image de la Bienne sont à l’agonie.

Comme une interrogation dont les réponses me manquent.Comme un parfum dont l’entêtement nous pousserai à oublier l’essentiel.

La france un pays de champion sans rivieres ??????

Basse Sioule :Si c’etait la fin de la pêche

Il est des jours où l’on choisit de sacrifier quelques heures de sommeil, conscient probablement que des incertitudes vont trouver des réponses.Ainsi pourrait s’entrevoir la journée de mercredi sur les berges de la Sioule à Châteauneuf les Bains.

Impulsé par un bureau d’étude venu du Jura, c’est dans la boucle de Méritis que devait avoir lieu l’une des plus importantes pêches électriques jamais réalisée depuis des années sur la rivière.

Associé au bureau d’étude, c’est notamment l’ensemble des personnels techniques de la fd63, des gens  de logrami, de la fd03, Mr Henri Persat spécialiste des ombres ; qui avaient fait le déplacement pour aider à la mise en place d’une infrastructure très conséquente.

Pas moins de 8 postes de pêche , une rivière barrée par des filets sur près de 170m , cette partie de la Sioule allait se voir passer au peigne fin.

Réalisé suivant un protocole stricte , une pêche électrique se déroule par deux passages successifs , conduisant  à un échantillonnage complet des poissons de la rivière qui sont prélevés , triés , mesurés , pesés pour certaines espèces .D’autres à l’image des ombres auront même à subir le prélèvements de quelques écailles.

Chabot , vairon , loche , goujon , ombre , tacon et truite auront livré bien des informations sur la vie de la riviere même si clairement il est difficile d’introduire instantanément  une lecture  autour de la masse d’information recueilli lors de cette pêche. Des informations qui devront etre compulséespour permettre une analyse fine et pertinente de l’évènement. Malgrés tout on peut  dégager quelques éléments majeurs de premier lecture.

Interrogeant quelques spécialistes , nul doute que nous devrions avoir sur cette portion un IPR conforme aux attentes , démontrant  un état qualitatif satisfaisant de l’ ichtyofaune de la riviere.

Une donnée qui viendra confirmer la bonne santé écologique d’un  milieu dont nous pêcheurs sommes spectateurs et dont après des années au bord de celle-ci je ne peux etre qu’admirateur .Élément essentiel d’un propos que je n’aurais eu de cesse de vous livrer sur Auvergne passion mouche.

La Sioule est belle et mérite sans contexte que l’on s’engage à sa protection.

Au delà nul doute  que la présence d’ombrets et de tacons issu d’une vrai reproduction sauvage seront des sources d’optimisme sans pareil à l’heure de faire lecture de ce qui va suivre et qui tiendra lieu ici d’un immense coup de gueule .

Comment pourrait-il en être autrement lorsqu’il s’agira d’analyser le résultat de cette pêche auprès de l’espèce qui intéresse le plus les pratiquants : la Truite fario.

Comment parler autrement que de dire que la pêche de la Sioule est à l’agonie sur ce secteur.

A peine 6 truites de plus 30 cm auront été récoltées.Pas un seul poisson de plus de 40 cm alors que nous avions sur le côté gauche de la rivière une berge creuse propice à abriter un bel individu.

Bien peu avant la pêche aurait mis en jeu quelques euros pour tenter ce pari osé que d’envisager un tel résultat. Aurais-je peut-être été le seul à prétendre cela ??

Depuis des mois je ne cesse de l’écrire, de le dire, de tenter de l’expliquer au point qu’aujourd’hui tout cela a laissé place à une lassitude sans égal. Sans mesure de préservation, le contexte écologique actuel ne permettra plus à la Sioule de subir une pression de pêche importante. Il nous faut absolument sur protéger le peu que dame nature concèdera à nous laisser.

Il est évident que le choix du secteur aura aussi valeur à être analyser lorsqu’il s’agira de tirer des conclusions autour de cette pêche électrique.

La boucle des meritis étant probablement l’un des territoires de la rivière le plus sollicité à longueur d’année et ne laissant guère de place à la tranquillité. Démonstration est probablement faite de l’impact significatif de l’activité pêche lorsque la nature ne permet plus à une population de fonctionner de manière optimale.

Cela fait maintenant 3 ans que les populations de truite de notre département souffrent .Des cycles reproductifs fragilisés au point de contaster des disparités significatives sur des classes d’age 1+ et 2+, des assecs de nos tributaires qui subissent de plein fouet une évolution climatique qui apparait comme des plus en plus irrémédiable.

Pourtant il suffit de mesurer l’intensité avec lequel certains ont lutté pour éviter la sanctuarisation d’un km de linéaire sur les portions les plus fragiles pour comprendre combien la naïveté à laisser place à l’inconscience. La Sioule est prisonnière d’une volonté collective des pêcheurs qui conduira cette rivière vers le déclin irréversible

Je n’ose imaginer l’avenir des portions les plus aval du 63 qui devront subir dans les mois à venir le réchauffement d’une eau dont la rareté se fera de plus en plus importante .

Je n’ose imaginer l’avenir de ces portions lorsque s’affinera avec certitudes l’arrivée d’une microcentrale quelques kms en amont (voilà un petit scoop !!!!).

Je n’ose imaginer combien l’avènement d’un lobbysme autour des moulins va conduire à la mise en place d’une philosophie de rentabilisation qui ne laissera guère de place aux truites.

Je n’ose imaginer combien la saison 2018 va conduire à la migration de quelques pratiquants qui a la lecture de ces résultats iront vagabonder panier dans le dos sur d’autres portions de  la rivière

D’Auvergne passion mouche je continuerai à vous parler de la Sioule, de sa beauté .Je continuerai à me faire le relai de la chance que nous avons de pouvoir encore fouler des espaces si rares, si fragiles.

De Sioule nul ne doute probablement que les années passés à m’amuser à chercher la belle des Combrailles me donneront un léger avantage lorsque l’hiver viendra .Mais aujourd’hui à l’heure où j’écris ces lignes, je suis prêt à un pari ambitieux.

Si rien n’est fait, si aucune prise de conscience ne se développe rapidement

La pêche de la truite sur la Sioule ne sera plus qu’un souvenir dans les 10 ans à venir !!!!!!