Il est de pêche à la mouche d’innombrables univers .
D’une petite nymphe que l’on monte en vitesse le jour de son anniversaire gardant en secret l’espoir d’amuser quelques habitants de nos rivières
A la beauté de l’automne qui prend possession du saut de loup ou j’admire le passage d’un saumon en maraude.
Du plus beau des étendards, rareté endémique dont nous devrions mesurer la chance d’en capturer si loin de la source. Modeste opportunité de continuer la pêche à la mouche dans le 63 durant l’arrière-saison.
A ce parfum de thym que me laisse dans la main l’un de mes partenaires d’hier dont la présence en ces lieux n’est due qu’à la volonté des hommes. Jeune thymallus qui pour te reconnaitre des autres, avons omis le plus anodins des atribus .Ombre du CNSS qui voyage sans adipeuse comme un passager clandestin dans une rivière ou l’halieutisme offre de belle séquence de pêche à venir.
Poisson de pisciculture que j’aime aussi rencontrer sur les bords de nos réservoirs.
Instant magique de replonger dans mes lectures anciennes ou au détour de quelques lignes je me souviens de ce papy qui avait attrapé un carpe grasse comme une vache.
Une Gertrude l’avait il surnommé qui plutôt que la mort , lui avait fait prendre conscience de la beauté de tous ce qui vit dans l’eau
Cette Gertrude frêle fario de plus de 4kg qui avait choisi probablement de vivre au milieu du grand bassin des arcs trophées .Celle qui avait appris à grossir en se faisant oublier.
Cette Gertrude qui m’a offert aujourd’hui le slam du domaine et un superbe coup de ligne en NAV.
Cette Gertrude qui m’invite sans nul doute à un hiver qui devrait me régaler…..
Toujours aussi bien écrit! Merci.
Belle prose, l’ami….