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Au domaine de Gerris 5nov2019

D’automne, novembre amène la fraicheur si indispensable à la richesse de nos réservoirs

Après des mois chaud ou les poissons auront eu de cesse de rester dans les colonnes d’eau les plus hautes, les pêches se diversifient enfin et domaine de gerris offre des moments d’une intensité rare.

Il est temps pour moi de profiter de tout cela pour changer aux grès des humeurs .Occasion de vous décrire le matériel qui m’accompagne en ce jour.

Une panoplie de 4 cannes, chacune dédiée à une stratégie bien précise.

-La plus light : une SAGE  Z-Axis 9.5 soie de 5 équipée d’un moulinet Danielson 4seven et d’une soie Lee Wulff TT5.Un ensemble que j’utilise en rivière et qui aujourd’hui me sert à solliciter les poissons  en NAV.

-La deuxième : Une JMC Pure Lake 10 soie de 6 équipée d’un moulinet à cassette Hardy ASR 5000 et d’une soie Lee Wulff TT6.Ensemble qui me sert à alterner différents stratégies allant du chiro au fil à la pêche en noyée , passant par la sêche/Nymphe

-La troisième : Une JMC Compétition  soie de 7 équipées d’un moulinet Hardy ASR 6000 et d’une soie intermediaire.Ensemble que je dédie aujourd’hui à la pêche en noyée.

Ensemble   qui prend une valeur sentimentale avec l’arrêt de la gamme compétition sur le catalogue JMC 2020.

Le catalogue JMC 2020 :https://www.mouchesdecharette.com/catalogue-jmc-2020/

Une marque que j’apprécie et qui reste parmis les meilleurs pour la pêche en réservoir.

-La quatrième : Une JMC Pure 10 soie de 7 équipée pour l’occasion d’une soie S3.Ensemble qui se montre le plus pertinent du jour, associant un petit stream et une noyée violette. Une pêche assez profonde qui confirme la présence des poissons dans les couches inférieures du Lac.

Inventaire du matériel du jour dont l’intérêt principal réside dans l’échange et le partage d’usage entre utilisateur.

Un aspect qui me semble de plus en plus important à l’heure d’une exposition commerciale ou  nous sommes abreuvé d’hashtag ou d’évidence il ne peut y avoir aucune forme de regard critique.

Suis-je peut être pas assez perdreau de l’année ou lapin de 6 semaine pour me contenter des tests et autres essais en tout genre dont on sait que la capacité à porter un avis se résume malheureusement à l’obligation d’acter l’évidence nécessité de préserver l’intérêt de son interlocuteur.

Ceci expliquant cela, je cherche toujours avant quelques achats à glaner des infos de la part simple utilisateur à travers les blogs et les forums de type gobages.com.

Une démarche qui me semble de plus en plus essentielle au sein d’un univers de surexposition médiatique ou l’attachement à son matériel est pour moi l’un des fondements de la passion.

Vous l’aurez compris cher lecteur, je profite de l’instant pour prêcher pour ma paroisse, issus d’une génération 2.0 qui a connu une autre époque ou bien peu de support pouvait nous apporter des réponses à nos questions.

Ainsi le sens d’Auvergne passion mouche et de chaque ligne qui alimente ces pages.Un simple modeste retour d’expérience dont au final il nourrit ma passion et peut être vous apporte l’occasion de trouver quelques sources de discutions.

Indépendance de ton surtout qui garantit non pas la qualité mais à minima l’impartialité du propos , chose trop rare actuellement il me semble et dont seuls quelques blogueurs  évitent les travers .

En résumé et en un mot , lorsque j’aime , je l’ecris et lorsque j’aime pas je le revendique aussi !!!on ne se refait pas …..

Trêve d’aparté, on palabre, on palabre mais  il est temps de repartir à la pêche.

 

Pêche d’Automne au lac du Bouchet (Oct2019)

Paysage d’Auvergne  se mue de ses couleurs d’Automne.Partout saison dessine notre regard.

Dans les bois, l’odeur des cèpes anime les papilles de quelques gourmets. Sur les hauteurs,  la fraicheur emporte vers l’hiver la beauté de quelques feuilles qui commencent à tomber.

Nous sommes au cœur de la saison sportive pour le lac du Bouchet.

Pêche au lac du Bouchet : http://www.pechehauteloire.fr/LacDuBouchet.php

45hect à palmer dans le vent.

45hect ou j’admire à chaque fois le travail de la fédération de pêche de la Haute Loire.

45hect ou je perçois peut être l’une des raisons de la fragilité des pratiquants au cœur de mon département ou pêcheur à la mouche se retrouve bien démunis lorsque arrive la fin de la saison de 1er cat.

Ainsi  je profite, conscient de la chance qui nous est offerte d’être au milieu d’un tel lac.

Pêche à la mouche se retrouve en ces lieux, si éloignée de la pêche en réservoir traditionnelle.

Point question de trainer une armada de canne, point question de miser sur un retour à la voiture pour changer de stratégie .En float il faut savoir aller à l’essentiel.Coup de cœur pour le nouveau venu dans mon équipement : Le Hardy ultra lite ASR 6000

Possesseur d’un 5000 , c’est un achat qui vient compléter ma gamme pour m’offrir un moulinet à cassette pour mes soies de 7.Un système interchangeable lorsqu’il faut épurer au maximum , un frein aboutis ,et surtout  un design qui fait d’Hardy l’une des marques les plus belles du marché.

Que dire de plus pour un bel objet dont je vous conseille l’achat sur le site pêcheur.com.Nul part ailleurs je n’ai trouvé le 6000 à 289€ .

Le Hardy ASR  chez pêcheur.com : https://www.pecheur.com/achat-moulinet-mouche-hardy-ultralite-asr-170692.html

Le lac du Bouchet, c’est autre chose, c’est diffèrent,  c’est de la pêche ou la nature prend le pouvoir.

Face à l’immensité des lieux , c’est Nature qui guide la tenue des poissons.

Chaque couloir de vent, chaque trouée dans les arbres qui crée une pause dans la vague, chaque tombant ou l’eau se teinte,chaque plateau moins profond , chaque indice est l’occasion de séduire une belle.

C’est d’observation que le pêcheur doit faire preuve.

En ce 26 oct. 2019, il faut dire que je suis servi question vent et les bourrasques du matin donnent très rapidement le ton de la journée.

Les premiers coups de palm sont dédiées à  une pêche lente  pour sortir  de son reveil matinal  une dame qui maraude en bordure. Une bonne bouchée qu’on laisse vagabonder, portée par le mouvement de l’eau. Un  pouic lapin en mode two tone barred de chez Fly concept m’offre mes premières truites.

La gamme Lapin chez Fly Concept : http://www.fly-concept.fr/etiquette-produit/lapin/

Mais il me faut vous l’avouer, du Bouchet, c’est avant tout en noyée que j’aime  flâner  au fil de l’eau.

Une soie flottante, un bas de ligne en mode 90/75/50 équipé d’une micro boucle, un corps de ligne avec une viva zulu en potence et un bumbles en pointe. Le regard au aguet derrière mes polarisantes pour surveiller chaque mouvement de la soie. Lorsque mon Auvergne me transporte vers d’autres contrées.

Puis vient le soleil .Il réchauffe la surface. Les museaux se montrent enfin. Il est temps de pêcher en sêche.

De ce jour, de ce 26, s’il fallait retenir un moment, une séquence, se serait celle qui se déroule entre 12/15h.

Des gobages, des truites violentes et opportunistes qui vont emmener le backing, se saisissant rapidement de votre imitation.Le pied en somme, en résumé, en 2 mots, je suis « aux anges ».

Le lac bouillonne, chacun tente sa chance et même chevesne ne peut résister à l’appel de la nourriture.

Mais les heures passent trop vite et la fraicheur me rattrape.

Le soleil se cache derrière les sapins et il me faut revenir à la berge.Je palme, je palme encore, heureux, apaisé .

Quelle journée

 

 

4 jours …4 réservoirs (oct 2019)

Après quelques péripéties halieutiques au bord de l’allier, il est temps de faire la tournée des réservoirs du coin.

J-1 / Jeudi /Lac Du Bouchet

Superbe joyau volcanique, me voici au lac du Bouchet  qui accueille comme tous les automnes une saison sportive ou il est possible de pratiquer la pêche à la mouche dans un cadre juste magique

En ce jour de semaine , c’est la foule qui me surprend , prêt de 7 bateaux , plusieurs floats et des pêcheurs à pied , le moins que l’on puisse dire , c’est qu’après avoir croisé pas mal de pêcheurs sur les berges  du haut allier , la pêche à la mouche bénéficie d’une belle dynamique dans le 43.

Pour ma part je choisi de pratiquer en float  et décide de passer la matinée sur la berge de gauche. L’après-midi, plus chaude me conduit à prendre le large à la recherche de poisson en maraude .Des poissons opportunistes qui je l’espère ne laisseront pas passer la chance de se saisir d’une sêche.

Je retrouve la joie d’une pêche sous le vent .Même si j’apporte pas mal  de matériel, la journée se résume majoritairement  à l’usage d’une canne Hardy switch 9.6 soie de 7 à laquelle j’ai associé un moulinet Devaux DVX et une soie Airflo ridge clear intermediaire slow.

Moulinet Devaux DVX : https://www.mouchesdevaux.com/catalogue/moulinet-dvx-d806/

Au sortir d’un bas de ligne en fluorocarbone, j’ai associé une petite noyée de type viva zulu, claret bumble à une mouche genre pouic non lesté, blob de bonne taille ou enfin d’une noyée plus volumineuse à l’image d’un cormoran en taille 6/8.

L’action de pêche se résume à prendre la mesure des couloirs qui se dessinent  et à chercher les poissons qui longent les cassants à une 20aine de mètre du bord .

Rapidement je concrétise ces choix par les premiers poissons .Des truites qui se succèdent tout au long de la journée.

Un moment extraordinaire sur ce que je considère être probablement le plus beau lac de pêche à la mouche en Auvergne et peut être même en France.

J-2 /Vendredi/Noiretable

Changement de dimensions et de département je retrouve le plan d’eau de Noirétable pour continuer ce périple réservoir.

Comme à son habitude là encore, c’est foule qui se précipite et probablement plus d’une 20aine de pêcheur qui sont là pour en découdre.

Rançon du succès et de la gloire, Noirétable invite à une pêche plus technique face à des poissons qui ont appris à se méfier .

Je profite d’une belle journée  ensoleillée pour choisir une strategie la plus light possible. Canne Z-axis 9.6 soie 5  montage zéro limite, moulinet Danielson et soie Lee wulff TT sont les armes du jour auquel  j’associe un bas de ligne typé rivière.

C’est pêche à vue, au fil et en sêche que je choisi de mettre en œuvre. Alternance de passage ou sur un plan d’eau lisse il faut faire preuve d’un maximum de discrétion, prenant pour cible avec une micro nymphe en autruche des poissons juste sous la surface. Changement totale d’univers dès lors que la surface s’agite ou des grosses terrestres et autres sauterelles se montrent irrésistibles aux yeux de poisson si tatillons. Opportunité de tester l’ensemble de la gamme terrestre de  Fly concept.

Les mouches réservoirs : http://www.fly-concept.fr/categorie-produit/mouches-reservoirs/

J-3/Samedi/Domaine des Gerris

C’est enfin l’ouverture du lac de Gerris.Le fidèle que je suis des lieux ne peut se refuser à retrouver ce lac le plus rapidement possible.

Étonnamment nous sommes peu nombreux à être du rendez-vous et une fois encore je dois avouer que je suis peu surpris de cette absence de pratiquant au cœur de mon département .J’ai parfois l’impression que la pêche à la mouche est en grande souffrance dans le 63 mais comment pourrais-t-il en être autrement lorsque l’on connait un peu le contexte local ou l’engagement bénévole pour défendre cette pratique est quasiment nul.

Pour l’heure, place à la pêche et au plaisir d’être en ces lieux .Toujours aussi beau, toujours aussi agréable, c’est bien la météo cette année qui  nous joue des tours. Des températures chaudes, des plans d’eau qui peinent à se refroidir, voilà un cocktail qui pénalise la qualité de la pêche.

Pourtant je retrouve rapidement mes réflexes et entre deux gouttes au milieu d’un orage, je pars à la conquête des lieux panier à soie en bandoulière, canne JMC Pure équipe 10soie7, moulinet Allen et soie Cortland camo.

Quelques perches plus tard, des truites mais surtout mon épaule qui se rappel à mon souvenir .Une névralgie qui traine et me conduit à devoir rendre les armes.

Penaud mais surtout démuni face à une arthrose cervicale dont je paye le prix de la répétition d’un même geste. Des dizaines d’années de pêche à la mouche, des centaines et des centaines de sorties, des arabesques, des lancers, l’homme est peut-être un peu usé et devra faire un peu plus attention à l’avenir d’après son satané médecin.

J-4/Dimanche/Réservoir de Banson

J’aurais dû rester à la maison.

Ne suis-je pas assez raisonnable ou adulte s’exclame mon épouse lorsque la voiture demare.Mais c’est ainsi, j’aime la pêche

Homme volcanique à l’image du paysage qui se dessine .Notion qui  me définit assez bien en tant que bougnat qui passe ces journées à se balader au cœur de l’oppidum de Gergovie. Arverne ayant souvent une idée dans la tête, refusant je le  concède de la mettre ailleurs, j’arrive enfin pour clôturer ce périple sur le bord du réservoir de Banson.

Je choisi de prendre la température des lieux pour comprendre les poissons, mesurant l’impact d’une  situation hydrologique qui perdure depuis des mois et place l’ensemble des espaces halieutiques du secteur ouest du Puy de dôme en souffrance.

Qui aurais pu imaginer il y a plus de 10 ou 15 ans que certains villages des Combrailles n’auraient quasiment plus d’eau.

Il me faut m’adapter surtout à la nécessite d’une répétition des lancers qui se doit d’être le plus confortable possible.

Je choisi de pratiquer en sêche/nymphe , technique qui me permet de diminuer la sollicitation de mon epaule.

Pour se faire , c’est un ensemble composé d’une canne JMC Pure 10 soie de 6 auquel j’ai associé un moulinet Hardy ASR et une soie Lee wulff TT.

Aparté  qui permet d’affirmer un vrai coup de cœur pour la série Pure de la marque Jmc dont vous l’aurez compris je suis adapté et fan .Des cannes très dynamiques qui permettent d’atteindre bonne distance de pêche sans forcer.

Les cannes JMC Pure : https://www.pecheur.com/achat-canne-mouche-jmc-pure

Alternance de profondeur, choix de l’association des mouches, patiente, maitrise des ferrages à distances, je termine cette cession réservoir par l’une des stratégies de pêche que j’affectionne le plus.

C’est ainsi qu’il me faut conclure ces 4 jours de pêche en lac .Prémices de l’arrivée de la meilleur partie de l’année ou la fraicheur et enfin de la pluie devrait nous offrir des moments d’une grande intensité…..

Escapade savoyarde 2019

De mes années les plus jeunes, pêche rime souvent avec une part d’inconscience.

Celle d’un courant qui vous conduit à prendre un bain, celle d’une journée ou l’on préfère la compagnie d’une truite à une soirée entre potes,  celle enfin ou même avec 40 de fièvre je suis en plein milieu de l’allier en ce mois de mars espérant la rencontre d’un hypothétique saumon. Escapade qui me garantira quelques complications.

Pourtant les années ne m’ont guère assagi lorsqu’il s’agit d’aller dandiner la gaule au cœur du pays savoyard. C’est minerve au cou pour cause de névralgie cervical et surtout canne en bandoulière  que je m’affaire à passer d’une vallée à l’autre.

Des plus petites à l’image de la Valloirette ou l’eau coule encore bien blanche

A des terrains de jeu plus ample comme l’arc et l’Isère

Il me faut  user d’une autre excuse pour trouver raison d’être en ces lieux .Ultime moment pour clore  la saison 2019 de 1er catégorie .Je profite de ces heures de pêche pour tester un nouvel achat : le waders Patagonia Skeena river

Considéré comme intermédiaire au milieu de la gamme pata, ce wader se décline en plusieurs tailles ou chacun trouve chaussure à son pied.

Parmi les premières impressions, je retrouve le confort d’usage ressenti avec le Gallegos .Des sensations qui pousse au sentiment de sécurité même dans les veines les plus puissantes de ces rivières alpines. Autre sentiment, la qualité de la fibre utilisée qui sèche trés rapidement

Abordons maintenant le nerf de la guerre, la pêche.

2 jours et demi ou j’alterne plusieurs stratégies, remarquant au passage que je fais mes plus beaux poissons à distance notamment en sêche nymphe à l’image de cette magnifique truite de plus de 40 qui aspire à la vitesse de l’éclair mon tabanas.

De ces rivières, c’est  le mode de gestion qu’il me faut  aborder à travers la volonté de dynamiser certains parcours par l’introduction d’arc. De l’Isère, de l’Arc, de bien d’autres, souvent au détour d’un coup de ligne on croise ces poissons à la conformité parfois discutable mais qui se révèlent être de magnifiques combattantes et donnent aux heures les plus difficiles la possibilité même aux plus débutants d’entre nous de s’amuser.

Cerise sur le gâteau, dans les veines les plus puissantes se dessine l’éclat d’un ombre .Poisson magnifique qui attire toujours mon regard, je dois avouer une fois de plus que je voue à celui-ci une affection particuliere et ne résiste rarement à lui consacrer des heures et des heures pour essayer de le seduire.Ainsi commence le plus beau souvenir de ce séjour.

C’est au  fond d’une vasque profonde que  je l’aperçois, dandinant au gré de son humeur.

Il se décale allant chercher la profondeur qui le met hors de portée puis revient histoire de me narguer.

Que faire ?

Choisir de miser sur une nymphe assez lourde qui me garantit de passer à la bonne profondeur mais me conduit peut être  à prendre le risque d’une fuite irreversible.Choisir une autre solution, une nymphe en 16 sur bille de 2.5 que je soutiens  au passage de la zone propice,  prodiguant une animation à la dernière seconde.

Un posé, une masse qui  monte entre deux eaux, un étendard qui se déploit dans l’eau bleue .Je ferre, conscient que rien n’est alors gagné. La masse se fait lourde.

Dans un élan, maitre thymallus arrive à franchir la veine d’eau et file vers l’aval. Je glisse,je me casse la figure dans les rochers, je trépigne, je m’agace, je commence à sérieusement me dire qu’aborder les choses avec une pointe en 10% me rend bien inconscient une fois encore.

Mouillé pour mouillé, je décide  de prendre le taureau par les cornes ou dans un langage halieutiquement adapté, le thymallus par les sentiments.

« Et bonjour, Monsieur thymallus.
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ! »

De la fontaine, j’en esquive quelques rimes pour dégainer mon épuisette et pendant que la suite du poème se fait lointaine à mon souvenir, je saisi à la volée mon partenaire du jour.

De ce poisson qui retourne dans son élément me voici comblé d’un séjour pêche qui une fois encore m’a livré de belles rencontres et au diable mon docteur qui m’a conseillé …

« Il faudrait peut-être faire une pause de pêche pendant quelques semaines !!!!!!!!!!!!!! »

 

Ainsi s’achève la saison de 1er cat 2019

Ainsi s’achève la saison de 1er catégorie 2019 en Auvergne.

Je reste assis, prenant le temps de contempler une dernière fois la rivière, profitant de chaque minute qu’il m’est accordé.Difficile de se dire que nous allons devoir laisser à la quiétude de l’hiver, le plaisir de venir à la rencontre d’une nature qui  est apparu si fragile tout à long de la saison.

Dernière sortie, derniers instants, un museau qui attaque violemment mon tabanas au cœur de l’eau vive. Une fois encore me voici récompensé, heureux, admiratif de l’irrésistible  beauté de dame Fario.

Comme à chaque fois, conclure, c’est aussi revenir en arrière, sur les souvenirs qui ont construit l’année.

D’un coup de cœur pour ce moulinet dont j’ai attendu  le salon de saint Étienne pour découvrir le bijou qu’est le fulgor.

Tout au long des parties de pêche, j’ai appris à faire de lui un allié indispensable qui m’a permis de concrétiser des poissons  incertains.

Des truites, des ombres , des poissons  encore et toujours .Des kilomètres, des dizaines de sorties, des centaines de photos. Difficile de résumer tout cela même si parfois j’aime l’idée de s’oublier et d’admirer la joie d’un autre.

De Jérôme et de sa truite, de Vincent et de ce museau qui perce la surface pour aspirer cette petite olive. De ce moment d’émotion que nous livre un partenaire qui aujourd’hui à l’heure où j’écris ces lignes semble si précaire.

De 2019 je retiendrai surtout cela .Une inquiétude :  l’accélération d’enjeu climatique qui auront fait de mon département  le sanctuaire d’innombrables petits ruisseaux ou l’eau se sera réduit comme peau de chagrin.

De la Sioule enfin, d’elle qui aujourd’hui possède un parfum particulier, si loin de l’état d’esprit d’hier .Apaisé, éloigné , je laisse  à d’autres la joie de convaincre de l’inévitable déclin d’une rivière dont peu se préoccupe en réalité, conscient, trop peut être que l’unique chose à gagner lorsque l’on tente de consacrer du temps à s’engager, c’est juste des critiques et rien d’autre.

Ainsi s’achève ma saison auvergnate de 1er catégorie  2019 sur Auvergne passion mouche.

Demain direction d’autres aventures halieutiques

Nouveauté et fin de saison (1er cat/2019)

La fin de la saison (1er cat) approche

De l’été qui se fait plus clément, le début de mois de septembre  apporte souvent fraicheur et quelques gouttes de pluie. L’eau se refroidit enfin sur les berges de nos ruisseaux d’altitude.

Nature respire un peu mieux et  je retrouve quelques secteurs de pêche au cœur des gorges.

Occasion de s’adonner à une pêche en sêche/nymphe  d’autant que le niveau d’eau  reste très bas.

A ce jeu, nul doute que je ne pouvais passer sous silence l’arrivée des soies sources de la Lozère dans la gamme du produit disponible chez Fly Concept Distribution. Désireux de toujours trouver le meilleur, Vincent introduit dans sa boutique un produit dont je suis un fan absolu.

Des soies dont je vous parle souvent  et qui sont mes partenaires quasi exclusives lorsqu’il s’agit de pêcher en rivière. Sans entretien, d’une finesse équivalente à une vrai soie naturelle, leur profil parallèle ne leur permet peut être pas une pêche à distance mais il suffit d’en essayer une pour comprendre combien celle-ci sont parfaitement adapté à la majorité de nos cours d’eau auvergnat.Une fidelité de plus de 10 ans.

Les soies source de la Lozere chez Fly concept : http://www.fly-concept.fr/produit/soie-naturelle-source-de-la-lozere/

Poursuivant au sein du Fly shop, je profite de l’instant pour vous annoncer une autre nouveauté : les cires indicatrices neon wax.

Disponible en 4 teintes, elle couvre l’ensemble des usages, permettant de passer en un clin d’œil d’une stratégie de pêche à une autre.

Des nouveautés que l’on testent , des nouveautés qui nous conduisent vers les mois à venir. Occasion  de chiner de ci, de là des matériaux de montage dont on détourne l’usage à l’image de ce pelotes trouvées au détour d’un simple supermarché Leclerc.

A l’étau, on prépare la saison réservoir

Passage d’un simple streamer à une nouvelle chenille trouvée de l’autre côté de la manche dont on espère quelques réussites.

On poursuit le voyage au pays du Brexit par l’invitation que nous livre le dernier numéro de pêche mouche autour d’un article qui détaille les différents  sites anglais

Acheter le dernier numero de pêche mouche : http://www.peche-mouche.com/numero-en-cours/

De ces lignes aux bordures du domaine de la chaise dieu du Theil, pêche mouche nous offre un parfum d’autonme.Un retour que l’on peut d’ores et déjà entrevoir avec la réouverture du lac de Banson depuis le 15 aout.

L’Aspe à la mouche en Loire ( avec Lionel Guirado/Guide de pêche)

C’est à 8 heure du matin que je retrouve Lionel Guirado sur les bords de la Loire pour une rencontre avec l’aspe.

De truite , d’ombre , de  brochet  ,de sandre , de tanche , de silure, de saumon ,de chevesne et de bien d’autre , les années qui ont passé mon offert la chance de réaliser l’un des défis les plus importants de ma vie de pêcheur à la mouche.

Faire de ma canne l’outil de rencontre avec l’ensemble des grandes espèces de poissons d’eau douce qui existe en France et particulièrement sur l’axe Loire/Allier

Au fil des années est apparu sur la Loire une nouvelle espèce  qui a pris de la place :L’aspe.Un poisson qui colonise même les parties les plus aval de l’Allier.

Découvrir l’Aspe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aspe

Cyprinidé piscivore décrit comme chassant principalement en surface, c’est tout naturellement que ce comportement fait de lui un partenaire de choix pour les pêcheurs à la mouche.

Découvrir une espèce que l’on ne connait pas, vouloir réussir dès la première journée ne peut s’improviser.Ainsi ai-je choisi de faire appel à Lionel. Guide de pêche depuis 2009.

Grace à  son expérience, sa connaissance des lieux, la maitrise de son bateau pour mettre dans les bonnes conditions, je commence cette journée sous les meilleurs hospices.

Retrouvez Lionel Guirado sur Facebook : https://www.facebook.com/lionel.guirado

Quelques lectures sur internet m’ont permis à l’avance de cibler des points importants.

Tout d’abord les proies principales, ablettes, petits poissons d’une 10aine de centimètres sont les référentiels pour mettre au point une ou deux mouches.Cela fessant partie intégrante de mes quêtes , attraper les poissons avec mes mouches.

Des montages simples réalisés avec des fibres brillantes et principalement sur une base blanche sont  les mieux appréciés. Je constaterai au fil des heures de pêche une régularité des attaques et suivis même si comme pour tous carnassiers un sparkle déclenche l’énervement des aspes et chevesnes. Des montages que j’ai choisis assez dépouillé pour ne pas offrir de résistance en l’air, permettant une bonne précision au lancer.

Désireux de rester avec un matériel assez light j’ai choisi d’aborder cette journée avec une canne soie de 7 comparable au matériel classique que l’on utilise en reservoir.Un format 9pied qui me semble offrir plus de réactivité et surtout moins de fatigue au fil de la journée. Un choix que l’on peut étoffer avec une autre canne en soie de 8 qui permet de pousser des mouches plus volumineuses.

Coté soie, pas la peine de chercher ces poissons en profondeur, une flottante au profil ST à l’image de la JMC Compétition fait parfaitement l’affaire.Plusieurs questions restent en suspens comme l’emploi de modèle all clear qui peuvent réduire l’effarouchement des poissons. A tester.

De tous les espèces que j’ai eu la chance de croiser, peu m’ont demandé autant de débauche d’energie.La pêche de l’aspe à la mouche, c’est du sport, du moins en Loire et en dérive.

Chaque poste, chaque centimètre de bordure peut abriter un poisson. Il faut caster, caster encore, caster toujours. Des 10aines de lancer qui font passer  le bonhomme en mode rinçage.

Des lancers qu’il faut faire le plus long possible pour éviter de déranger les poissons. Des lancers surtout avec un rythme frénétique car pire encore que le lancer, c’est bien l’animation qui  joue un rôle fondamental. Il faut stripper, stripper avec amplitude, stripper avec force, stripper pour donner l’impression à l’aspe que la mouche qu’il vient de prendre en chasse va lui échapper.

Puis tout à coup c’est l’attaque. Un V qui se dessine grâce à cette pêche de surface ou l’adrénaline est au rendez-vous. Un attaque puissante même si je n’ai pu séduire que des poissons de taille modeste à l’occasion de cette première sortie.

Mais voilà l’essentiel est là, dans l’épuisette, je tiens enfin mon aspe .Accomplissement d’un désir  de considérer la pêche comme une évolution permanente qui nous pousse à chercher, à scruter chaque parcelle de vie de nos rivières sans jamais penser que l’un mérite plus d’attention qu’une autre.

Occasion de remercier une fois encore Lionel qui a rendu cela possible grâce à ces précieux conseils.

Occasion pour conclure cher lecteur , de vous dire , l’aspe on fly , c’est à faire….

 

 

Un peu de douceur et beaucoup d’incertitude !!!!!!

De mes évasions halieutiques 2019 , l’a89 est pour moi prétexte  quelques balades.

Comme un point final, c’est sur la Dordogne que je me replonge des années en arrière ou mon grand-père me racontait ces histoires de pêche.

Abreuvé de ce lien familial, fils et petits-fils de pêcheur, je retrouve les eaux d’une rivière qui m’offre cette année des instants intenses

D’hier comment pourrais-je oublier ce combat avec une belle truite qui m’a mis la misere.Ultime désir de combattre de tel adversaire avec un matériel le plus léger possible

Occasion pour moi de parler ici  de mon enthousiasme à pêcher avec une soie de 2 .Opportunité aussi de vous faire retour de l’usage de ma maxia SX4

Les premieres heures sur Auvergne passion mouche : http://auvergnepassionmouche.fr/premieres-heures-avec-la-maxia-sx4-10-82/

Rarement canne à mouche ne m’a livré autant de sensation dans les défis que poisson m’invite à conduire.

De toute celle que j’ai essayé, peu de canne ont à mon gout la capacité n’ont pas d’être performante en action de pêche mais de vous faire entrer dans un univers ou le plaisir est la quête ultime de ce que je suis : un pêcheur avide d’émotion.

De la SX4, ce n’est pas précision que je vante, ce n’est pas la qualité du montage, mais ces courbes, sa manière de répondre à la contrainte d’un beau poisson.

Elle est à mon sens rare dans ce domaine face à la concurence actuel des nymphmaniacs,ego et autres,descendante d’une MX4 au quelle je voyais quelques defaults lorsque pris dans les assauts d’un combat , la canne ne rendait pas chaque détails du comportement de l’adversaire.

De cette truite qui rush le long de la frondaison et me semble tout à coup innarêtable .Un mouvement de poignée et la dame se montre plus douce, plus compréhensive. Lorsque la douceur devient un atout.

De ces poissons puissants , certains aimeront la garantie qu’offre l’usage d’une soie de 5, pour ma part j’aime l’inverse.

Cette indescriptible volonté de se confronter à l’incertitude d’un résultat qui vous oblige à suivre, à être comme démunis face à l’adversaire.

A ce petit jeu, je dois bien vous avouer que rien ne doit être laissé au hasard et que souvent on a l’impression d’être dépassé par l’évènement.

Raison pour laquelle  la recherche de la finesse doit être encadré par un moulinet qui prend un sens dans un univers de la mouche qui perçoit souvent cet objet comme une simple réserve de soie. La précision d’un frein micrométrique, une manivelle, le peux fulgor devient l’allié parfait.

Je suis pécheur à la mouche pour cela et conçoit aujourd’hui la pêche dite sous la canne dans l’unique esprit d’aller à la rencontre d’un univers fait d’extrême contrainte.

Ai-je donc attrapé assez de truite, d’ombre pour accepter de porter quelques handicaps. C’est à cette question que pêcheur à la mouche se doit de répondre avant de vouloir aller vers les pêches lights en grande rivière.

D’une veine d’eau qui semble si loin et dont on sait que même une 10 soie de 8 ne sera pas assez longue pour soutenir une dérive parfaite .

D’une truite qui file dans le courant et dont on mesure l’inconscience qui est sienne de combattre l’animal avec un nylon 6.5X.

De ces gens qui auront la verbe facile , vous expliquant que vous pêchez trop leger et qui confondent  remise à l’eau d’un poisson pour lequel ils n’ont eu que l’égard d’être certain que leur trombine soit bien là sur la photo.

De tout cela et de bien d’autre encore, il faut accepter de perdre souvent, de voir comme hier cette truite magnifique à la robe de bronze être là à mes pieds.

L’épuisette qui plonge dans l’eau et ramasse à la volée la belle .Un dernier coup de queue , la marque du désespoir peut être , le canne qui se plie comme un roseau .Son élasticité permet à la dame dans un dernier élan de filer en douce , la nymphe de potence qui s’accroche et voilà une casse bien méritée.

Comme un signe, dame fario est là dans l’eau clair, apaisée de s’être libérée, elle attend un geste, un mouvement de pied que je ne ferai pas .On se comptemple.

Une autre dérive au même endroit et voici un autre adversaire. Le même manège, la même musique, juste la conclusion qui change.

De pêche à la mouche, de Dordogne, encore quelques jours et je laisserai mon waders pour un maillot de bain !!!!!!!!!!!!!

5 Mouches pour Juin 2019

Nous sommes en juin. La saison avance à grand pas.

De ce moment de l’année, nul reine n’est plus envoutante que Danica.Ainsi débute ces quelques modeles par la mise à l’honneur de la plus grande de toute.

Première de la sélection, je vous propose une imitation mis au point par Vincent. Occasion de vous lancer invitation à découvrir l’un des royaumes auvergnats de la MDM : la haute Sioule.

Un modele rustique, issus de son expérience à parcourir la gare des rosiers, les plats de pranal.Des lieux qui ont écrit une des plus belles pages de l’histoire de la Sioule.

Mouche de mai made in fly concept : http://www.fly-concept.fr/produit/mouche-de-mai/

Poursuivant autour de mai, je vous propose de décliner les montages par la mise en lumière d’un monteur dont j’admire la dextérité.

Heureux je l’avoue de retrouver sur le net les conseils de Jean Paul Desaigne.Indispensable pour les plus débutants comme pour les plus aguerris

L’univers de Jean Paul Dessaigne : http://www.jpdessaigne.com/

Pour donner raison à l’expression «  Jamais 2 sans 3 », terminons ce voyage par une imitation issue de la gamme Devaux.

Référencée sous la dénomination JBMAI 02 et disponible notamment au magasin « Le Thymallus », cette mouche a flottaison basse représente l’un des mouches les plus intéressantes à utiliser lorsque les poissons ont tendance à devenir chipoteur en fin de période d’éclosion.

La mouche de mai (JBMAI 02 ) : https://www.lethymallus.com/devaux/6315-mouches-devaux.html

Des grandes, nul pêcheur de Sioule ne peut résumer sa boite à quelques imitation de « cul blanc ».Juin c’est aussi la période des rouges.

Des éclosions d’Ecdyo qui envahissent le ciel, truite ne sait rester insensible et Vincent une fois encore nous livre son expérience à travers un autre montage très épuré.

Un montage dont la science repose sur le mariage de 2 tonalités de CDC pour se rapprocher de la réalité.

Pour conclure cette sélection disponible dans le commerce et dont je choisi de m’en faire l’écho pour permettre aux plus débutants d’entre nous de passer plus de temps à la pêche qu’a l’étau , difficile de parler du juin sans introduire une imitation de sedge.

De nos rivières d’Auvergne, l’époque est à la cannelle et aux flancs de canne. Des imitations très simple à monter ou l’on associe une  aile en flanc ou en CDC sur lequel on vient positionner une collerette en lievre.

Tel est l’esprit de cette imitation proposé là encore au catalogue Devaux (Sedges Devaux JPB8).Un sedge à draguer dans la lueur de la lune. Un must pour les amoureux des atmosphères en chien et loup.

S’acheve  cette sélection volontairement tourné vers la pêche en sêche.

Conclusion dont je profite pour vous indiquer que je vends actuellement pour cause de double emploi une canne MAXIA MX 4 10.5#3

Une canne achetée en avril 2019 et dont l’unique destin a été de servir de canne de secours. Une canne toujours sous garantie et que je vends 350 €.

 

 

Éviter l’ennui

« Changement d’herbage réjouis le veau ».

De basse  Sioule, fin mai signe traditionnellement ma quête d’ailleurs .De nos rivières auvergnates, Clermont Ferrand m’offre la diversité d’univers tous plus attirant les uns que les autres.

Instantané de partie de pêche ou je fuis l’ennui, cherchant en permanence à exploiter la richesse de mon département .

Clin d’œil à Stéphane Voissier  guide de pêche sur la haute Sioule avec lequel je partage quelques heures à la recherche de fario au cœur d’un paysage magnifique.

Clin d’œil qui m’offre le plaisir d’une pêche à la mouche que je considère comme l’essence de ce que suis. Cet art qui invite à la dextérité de ces pêches dites à l’aveugle ou arabesque aime les bordures et ou Pranal apprend à la précision.

Science d’un usage ou la connaissance des lieux est l’unique rempart à la déconvenue.Un savoir que stephane partage autour d’une bonne table à la villa colombier.

En sêche, rien qu’en sêche, réalité bien difficile en 2019 ou les matins se font encore bien frais.

Des eaux vives de nos montagnes, il faut reconnaitre avec joie que nos rivières sont encore froides, limitant l’activité à des poissons, cherchant pitance au fond.

A ce jeu aussi je m’adonne avec plaisir, prétexte à la rencontre d’un sieur thymallus.

De l’ombre à la lumière, commun évite lui aussi l’ennui, s’habillant d’une robe argent lorsqu’il habite sur le bassin de l’allier.Plongeant au milieu des roches sombres, me voici de retour à la basse pour admirer charbonnier. Noir, toujours noir, commun devient rare.

La soie se tend, la combat se fait lourd, maitre barbeau m’offre un autre visage. Occasion de tester plus encore la SX4 qui plie sous les assauts d’un adversaire si vaillant.

La soie se tend, le combat se fait plus rusé au milieu de la petite rivière ou la belle cherche à se cacher.

Magnifique truite qui démontre la capacité des plus modestes ruisseaux à donner le meilleur.Démonstration d’un no kill dont généralité n’est pas usage.

La soie se tend, le combat se fait plus intense encore. Un rush, le moulinet qui chante, la pression du pécheur qui ne peut refuser l‘invitation qui lui est faite.

Nécessaire confiance dans l’attirail que je traine, clin d’œil à ce brin de nylon qui nous unis. Un bout Milo krepton qui représente ces innombrables points communs que je partage avec Vincent.

La boucle se boucle par l’attente d’un coup du soir. Ce moment où la pression monte, ou la pêche à la mouche se fait plus tranquille.

Admiratif du travail de l’appma de Châteauneuf qui a mis les petits plats dans les grands offrant un certains nombres de places assises sur les têtes de radiers.

Ainsi pour conclure, je vous invite cher lecteur, à prendre la précaution d’une reservation.

En ce moment les places sont chères sur la basse Sioule !!!!!!!!!