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Février : c’est SANAMA et ……

En février, moucheur est à l’atelier

Petite pause ou les sorties se font plus rare pour donner de la consistance au rendez-vous qui s’annonce

Plus qu’un mois et nous retrouverons les rivières même si pour ma part je ne suis guère adepte de ces moments souvent trop frais pour proposer autre chose que du tungstène.

Une nouvelle saison que l’on peut imaginer à travers l’invitation que fait Matthias et un teaser.

Voyage sur les berges de la Dordogne à la quête de Thymallus

Commander le DVD : https://dordognelabelle.jimdo.com/

Découverte ou redécouverte d’un lot magnifique ou coule la rivière Esperance.

Département aux villages absolument superbes dont la flânerie occupe les moments ou Sieur Thymallus se fera plus discret. Terre de mes origines familiales, je ne pourrai que vous encourager à la visite de lieux comme Loubressac , Carennac , Rocamadour et tant d’autres.

Quoi de plus agréable que de manger un petit plat de pommes de terre aux cèpes après une journée passée à descendre la rivière dans la barque de Mickael.( https://www.guide-pêche-46.com/)

Février, c’est le moment du Sanama. https://www.sanama.fr/

Rendez-vous attendu avec enthousiasme ou j’aurais la chance cette année d’aider un ami à la tenue de son stand.

Vincent et Fly Concept seront là pour vous faire découvrir l’éventail d’une boutique très complète ou rien ne manque. Occasion de partager quelques discutions autour de Banson, de la Sioule et de nos rivières du Puy de Dôme.

Fly Concept : https://fly-concept.fr/

Sanama, fourmillement d’acteur dont chaque visite me conduit à des achats devenus comme des  rituels

En vrac nul doute qu’en sortant , j’aurais dans ma besace du dubbing Hare+ de chez Dutch Fly Design , du dubbing de lièvre de chez cdcfeathers , des plumes de coq  limousin du Coq à la riviere.

Février ou l’on regarde avec attention les évolutions qui sont mise en place pour l’année à venir.

Clin d’œil à la fédération de pêche du Puy de Dôme qui enfin !!!! prend la décision de mettre en place des parcours halieutiques.

Le pêcheur du Puy de D ome : https://www.peche63.com/revue-departementale-2023

Une très bonne nouvelle que je ne peux que saluer , n’ayant cessé de défendre tout au long de ces années à travers Auvergne passion mouche , la nécessité d’une politique de soutient non pas de nos milieux mais bien de notre activité.

Me faut-il préciser une idée comme je l’ai fait à des multiples reprises lorsqu’il s’est agit de discuter de notre action. Je ne doute pas de la volonté mais de la capacité. On ne lutte pas contre une maladie incurable avec de l’homéopathie.

J’ai hâte d’aller à la découverte de ces parcours qui pousseront j’en suis convaincu nombre d’adhèrent de notre département à retrouver le plaisir d’une canne qui se plie au bord de nos rivières.

Des émotions nécessaires qui sont le point de départ à la passion et à l’attention.

Des émotions nécessaires pour construire de nouvelle génération dans un univers ou les tempes se font de plus en plus grisonnantes.

Ces jeunes qui à l’image de Rodrigo nous invite eux aussi  et à leur manière  ne jamais oublier que la pêche n’est qu’un prétexte .

Printemps 2021, poursuivre en eaux closes …

Avril invite à poursuivre en eaux closes.

De pêche en lac, le début du printemps est synonyme de  belles séquences dont il faut savoir profiter.

Loin, très loin des clichés et des idées reçues, la pêche en réservoir peut se décliner tout au long de l’année, offrant à chaque période des visages bien différents.

Une réalité d’autant plus importante lorsque l’on a la chance d’habiter en auvergne avec des sites d’altitude.

Occasion de vous glisser quelques mots sur l’arrivée d’un nouveau lieu en 2021 dans le département du Puy de Dôme : le lac Serviere.

Accessible à l’aide d’une carte à la journée, vous avez été un certain nombre à me demander mon sentiment au sujet de la pratique mouche sur ce lac.

Pour être assez clair, la topographie de nombreuses zones en pente  douce associé à une interdiction d’entrer dans l’eau me pousse au sentiment d’un intérêt très minimal pour le pêcheur à la mouche.

Mais soyez sur que je ne manquerai pas en tant qu’adepte assidu des eaux closes de vous faire un petit compte rendu d’une sortie post confinement.

Après l’hiver et ses eaux froides conduisant les truites vers les zones profondes, le retour de quelques belles proies annoncent des jours meilleurs. Bibio marci, Sialis et autres chironomes invitent à multiplier les options.

Face à des poissons qui ont déjà retenu de nombreuses leçons, la pêche se fait plus fine, plus technique, plus intéressante.

Les mois qui arrivent nous confrontent  régulièrement à un stock de poisson très éduqué, Il faut faire preuve d’application  pour réussir à cette période de l’année.

Des stratégies qui conduisent souvent à chercher des poissons pleine eau en recherche de nourriture. On  retrouve de la longueur et du cast, éloge à la double traction et à la maitrise de distance de pêche importante.

Clin d’œil à revendiquer avec force l’importance du  geste : celui du « lancer mouche ».Loin, très loin d’une pratique rivière qui s’en éloigne chaque jour un peu plus.

Serai-je étonné de ce sentiment à  se croire encore  pêcheur à la mouche de la part de  certains  qui ne font plus que pratiquer « Al Hilo ».

De gens qui regardent souvent  avec mépris les adeptes des natives et autres cannes destinés à l’usage du toc à la nymphe. Pourtant que de similitude, que de question en suspens sur une évolution qui semble nous priver de ces arabesques si fondamentales à notre art.

Un constat  qui ne laisse guère place au manque de maitrise du lancer. Faut-il savoir faire usage d’une soie pour aimer pratiquer en lac et réservoir en ces heures printanières.

Ces soies et leur maitrise, tant à travers le geste que la compréhension de leur usage. Nuance qui place chaque déclinaison qui sépare une flottante d’une inter-rapide comme des choix essentiels à un moment où l’on prendra plaisir à retrouver des poissons dans les couches proches de la surface.

Sêche, sêche/nymphe, noyée, washing line et bien d’autres pour permettre la reussite.Alterance de déclinaison autour d’un ensemble de plusieurs cannes permettant de passer en un clin d’œil d’un choix à un autre.

-Canne 1- Canne type rivière  9 pied soie de 5 flottante destinée à la pêche en sêche ou nav

-Canne 2- Canne 9.6/10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche en sêche/nymphe

-Canne 3- Canne 10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche au chiro

-Canne 4 –Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire lente ou Hoover destinée à la pêche en washing line

-Canne 5-Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire rapide destinée à la pêche streamer et noyée

plus une parfois destiné à la pêche au streamer.

Prétexte à mettre en avant une des stratégies de pêche les plus agréables qui soit : la pêche au chiro.

Occasion d’un bavadarge autour de cette pratique à travers un article écrit il y a déjà quelques temps.

Discution autour de la pêche au chiro : Appréhender la pêche au chironome en lac

Continuité d’instant qui  m’invite à poursuivre tout au long de l’année à la recherche de partenaire diffèrent.

Convaincu à tort ou à raison que les années qui arrivent, sonneront avec intensité l’extrême fragilité de la pêche de la truite ou la thermie de nombreux cours d’eau se fragilisent.

Présentation du projet Tigre : https://thermie-rivieres.inrae.fr/?fbclid=IwAR14A4NR22HiNxeurzcgLBfBuiy4ZU6m0xRxhLiBRMqKfPSMRPOqYRzCn1s

Les eaux closes comme un pare feu, une sécurité d’une année 2021 qui semble d’ores et déjà très sêche et qui me pousse à penser que  nous serons très rapidement vers des seuils d’inconforts pour nos salmonidés.De quoi interroger le sens d’une pratique dont bon nombre ne cesse de nous expliquer qu’ils sont des protecteurs du vivant.

Les eaux closes comme le moyen de rester pêcheur à la mouche , de s’adresser à des espèces plus aptes à accepter l’évolution de nos espaces halieutiques.Carpe , Black Bass ,Carnassier , Koi , autant de rendez vous à ne pas louper.

De la théorie à la pratique : « Confessions d’un pêcheur à la mouche sur la truite arc en ciel en lacs et réservoirs »

Thème du jour :

Une petite visite à Banson, prétexte à partager avec vous la présentation d’un nouveau livre autour de la pêche en réservoir : Confessions d’un pêcheur à la mouche sur la truite arc en ciel en lacs et réservoirs.

Difficile pourtant de commencer cette journée sans prendre le temps d’un arrêt sur la Miouze.Le niveau d’eau assez bas promet de trouver rapidement des conditions parfaites pour l’ouverture qui s’annonce.

Mais aujourd’hui c’est réservoir.

Un espace de pratique dont il suffit de suivre régulièrement Auvergne passion mouche pour mesurer l’intérêt que je porte à ces lieux.

Impossible  de faire l’impasse sur l’arrivée  du  livre de Christophe qui reste à ma connaissance l’un des très rares ouvrages en langue française qui tente d’aborder avec beaucoup de précisions ces milieux et leurs habitants.

Se procurer le livre : https://confessions-palm.jimdo.com/d%C3%A9couvrir-le-livre-confessions-d-un-pecheur-a-la-mouche-sur-la-truite-arc-en-ciel-en-lacs-et-r%C3%A9servoirs/pourquoi-ce-livre/

Reprenant l’apparence de ces livres  précédents à une nuance de bleus prés, Christophe nous emmène dans cet univers à travers 4 grands thèmes découpés en plusieurs paragraphes.

  1. La connaissance de l’adversaire : connaissance et alimentation de la truite
  2. La connaissance des lieux.
  3. L’approche technique : lancer, mouche, technique
  4. la mise en pratique.

Ne voulant surtout pas brisé la magie d’une lecture, je ne viendrai pas spoiler le contenu.

Plusieurs points me semblent extrêmement intéressants d’autant que l’architecture construite autour de nombreuses photos permet de mettre en avant des éléments clés sous la rubrique «  A ne pas oublier »

Des essentiels, des indispensables qui facilitent  grandement la mémorisation de facteurs invitants les plus débutants  à ne pas se perdre .Un détail certes mais face à un livre aussi riche, le danger pourrait être présent.

Un ouvrage très aéré, réussissant à mon sens le pari de rendre accessible un univers parfois bien complexe.

Occasion aussi pour les plus aguerris de trouver  quelques sources de réflexion à travers des pages comme un inventaire très complet des différents usages de chaque modèle de mouche.

Bien évidemment, inévitable me semble être le terme le plus adapté pour penser que Christophe ne pourra éviter quelques critiques.

Comment pourrait-il en être autrement lorsque dans une société de l’assistanat constat ou à longueur de réseaux sociaux on vous explique qu’il devient aujourd’hui quasiment impossible de construire un parcours de pêche à la mouche de manière autodidacte.

Un tel ouvrage a de quoi faire naitre de nombreuses jalousies auprès d’esprits chagrins  qui pensent souvent détenir un savoir commercialisable et perçoivent toute initiative différente comme une forme de concurrence inacceptable

S’il me fallait  préciser un point important de mes années de pêche au bord des lacs ,la principale leçon retenue serait qu’en matière de réservoir , plus encore que la maitrise technique pure qui vous pousse à savoir lancer à 30 m , la réussite de nos parties de pêche repose souvent sur notre capacité à comprendre la vie de nos plans d’eau et la manière dont l’animal que nous avons face à nous se comporte.

Point fort de l’ouvrage qui consacre de nombreuses lignes à cette philosophie nécessaire, j’apprécie l’éloge qui est faite à la réflexion, à la maturation, à cette nécessite de se construire, de prendre le temps d’analyser.

Quoi de plus importante de que d’imaginer qu’après chaque partie de pêche on revient à la bibliothèque pour rechercher dans ces  262 pages, les supports à la  réflexion.

Démarche mille fois plus valorisante il me semble que de digérer un contenu prémâché dont le danger serait la fabrication d’une forme d’approche stéréotypé , bien préjudiciable aux succès de demain.

J’aime la lecture et la beauté d’un livre qui reste pour moi le support pédagogique le plus aboutis dans une société de l’instant où l’on pense tous savoir , tous comprendre en un clin d’œil.

Ainsi peut être que le but ultime d’un livre n’est pas de nous fournir des informations toutes plus denses les unes que les autres mais d’aider à trouver  les clés nécessaires à la maturation de connaissances minimales.

Conclusion d’un billet d’humeur ou je ne peux que vous invitez à découvrir ce livre , reprenant à mon compte l’une des citations.

« On dis communément qu’il suffit d’une douzaine de leçons pour apprendre à lancer

et qu’il ne faut pas moins d’une douzaine d’année pour apprendre à pêcher ».

Raymond Rocher.

Retour à Banson avec le 3rd hand rod holder

Après un hiver où je me suis focalisé sur la recherche des beaux poissons du Domaine de  gerris, changement d’horizon pour aller à la rencontre d’une pêche plus diversifiée.

Pêcher le même plan d’eau régulièrement est loin d’être rébarbatif d’autant lorsque l’on a la chance de pouvoir pratiquer sur un reversoir comme celui de Stéphane et Laeticia.

Simplement à l’image d’une rivière ou l’alternance des postes vous oblige à changer d’approche, il en va de même pour la pêche en réservoir , chaque lieu possède ces codes , ces zones propices.

Remise en question nécessaire  qui pousse à échouer parfois , à réussir de temps en temps , à progresser tout le temps.

Ainsi avec l’arrivée de premier fleur de printemps, Banson invite souvent à la maitrise des pêches fines .Sèche, nymphe, noyée en sont des outils indispensables pour réussir.

Occasion d’un clin d’œil à mon ami Vincent qui maintenant depuis quelques années fait un travail important pour donner à ce site l’apparence d’un petit paradis à la quiétude bien auvergnate.

Bilan d’une journée ou il a fallu chercher les poissons avec beaucoup d’application.Des prises régulieres avec des poissons combattifs , venant récompenser une lecture rapide du changement d’activité de ces dames qui tout au long de la journée auront su plier du carbone.

Quelques heures de pêche pour tester un nouvel outil venant compléter une approche en mouvement : Le 3RD hand Rod Hodler

État d’esprit très USA  de ma pratique réservoir, associé à mon collier et  à un sac à dos, le 3 RD hand rod holder permet d’avoir à porter de main rapidement une deuxième canne.

ll me faut pourtant doucher très vite mon enthousiasme puisqu’après de nombreux essais sur plusieurs cannes, l’usage des poignées fines très courant sur les cannes en Europe conduit à remiser cet objet au placard.

Nulle question de prendre le 3 rd hand rod hodler pour la saison rivière qui s’apprête à débuter.

Une saison rivière sur lequel je mettrais l’accent très tardivement cette année.

Certe je ne raterai probablement pas l’ouverture ni même quelques heures supplémentaire mais j’avoue  ma lassitude à conduire une pratique qui se résume dans ces heures d’eau fraiche à rouler , rouler encore des billes tungstènes lourdes.

Sentiment qui me pousse inexorablement à interroger de plus en plus la pertinence de prendre une canne à mouche. Ne serait-il pas plus  cohérent de passer vers des outils plus aboutis à ce genre de pratique. Voilà peut-être une interrogation pour les années à venir.

Une question , prétexte  à la veille de l’ouverture à faire un clin d’œil à Stephane Voissier.Guide  de pêche sur la  haute Sioule , il est sans contexte avec Emmanuel Estival , l’un des deux guides que je ne saurais vous conseiller le jour ou vous aurez envie de venir à la rencontre de la fille des Combrailles .

Le site de Stephane Voissier : https://www.guide-peche-sioule.fr/

Parti pris volontairement osé qui me conduira peut être à certaine critique , mais à l’image de l’apologie d’un esprit terroir de notre consommation , il me semble tout aussi pertinent d’user d’un produit local que d’aller chercher les conseils d’un professionnel qui ne vit pas au bord de la rivière.

Mais revenons à nos moutons pour conclure ces quelques lignes qui sont surtout prétexte à partager avec vous les impressions laissées par le 3rd hand rod holder.

Vous l’aurez compris , je suis très partagé , pour ne pas dire plus.

A la fois intrigués par les possibilités que peut offrir l’objet lorsqu’il est utilisé avec des cannes adaptées mais affichant une forme de déception ( usage riviere) qui me pousse à éviter de vous donner un avis très positif.

Signe peut être d’une forme d’indépendance que j’aime à cultiver sur Auvergne passion mouche.

Loin, très loin du regard souvent aseptisé auquel nous invite aujourd’hui de nombreux partenaires sponsorisés et autres revues ou tout regard critique devient impossible.

 

 

 

Les premiers repérages

Des premiers jours de mars , l’heure est à la balade.

De ces sorties de pêche en réservoir qui réservent  de nombreuses surprises à l’image de cette koi prise sur canne soie de 5.

Parties de pêche qui nous proposent  de plus en plus souvent la recherche des poissons sur les couches d’eau les plus hautes. Invitation a passé  tantôt en sêche tantôt en corde à linge.

Alternance indispensable pour apporter un peu de nouveauté et de diversité.

Occasion pour moi d’un clin d’œil vers un ouvrage qui vient juste de sortir , support à mieux comprendre , à mieux lire un lac pour des pêcheurs qui peuvent se sentir démuni devant l’étendu d’une eau calme.

Un ouvrage dont nous parlerons plus en détail sur Auvergne passion mouche très bientôt.

Découvrir le livre « CONFESSIONS D’UN PECHEUR A LA MOUCHE sur la truite Arc en Ciel en lacs et réservoirs : https://confessions-palm.jimdo.com/d%C3%A9couvrir-le-livre-confessions-d-un-pecheur-a-la-mouche-sur-la-truite-arc-en-ciel-en-lacs-et-r%C3%A9servoirs/

Des premiers repérages ou l’arrivée de l’ouverture me pousse inexorablement sur les berges de la Sioule

Un temps de préparation que je consacre comme chaque année à observer les moindres évolutions de mes secteurs de pêche.

Thermie, modification des postes , nouvelle embâcle , j’aime parcourir la riviere , profitant de ces longues minutes de solitude avant l’arrivée de la foule des pratiquants.

Sioule ne démentira pas cette année encore sa renommée, attirant de nombreuses animations à l’image de l’académie Devaux  ou de la venue de Laurent Jauffret.

L’académie Devaux : https://www.mouchesdevaux.com/academie-internationale-mouches-devaux/

Nombreuses sollicitations qui se multiplient chaque année et démontre la forte attractivité du travail réalisé tout au long de ces années par l’aappma de Châteauneuf les bains.

Preuve s’il en faut qu’il n’y a pas besoin de se faire le relai de  quelques bons d’achat dans un magasin de pêche pour arriver à maintenir un haut niveau de recrutement.Performance d’autant plus exceptionnelle au sein d’une fédération qui ne semble plus guère capable de vendre autre chose que des cartes journalières et autre promotion en cours.Pathétique déclin d’une structure qui a perdu prés de 2000/12500 cartes fédérales et interfédérales en 3 ans .

Un poil provocateur , je taquine le goujon et l’espérance que rien ne change à l’aune d’une saison élective car n’y aurait il rien de plus dangereux pour la tranquillité de ceux qui reste que le retour d’une dynamique positive.

Preuve surtout que malgré des problèmes  qui ne trouvent guère  de solution,au pays des agneaux les loups sont rois ,  la Sioule reste dans l’esprit des pêcheurs un rivière qui compte, motrice sans contexte de l’activité salmonicole du département du Puy de Dôme.

Des inquiétudes qui se multiplient à l’image de nouveau projet de micro centrale sur l’aval ou de la création d’un complexe de géothermie profonde sur le secteur de saint pierre roche.

La montagne parle du projet : https://www.mouchesdevaux.com/academie-internationale-mouches-devaux/

Ainsi se prépare l’arrivée de ce moment phare , même si je dois avouer qu’il me semble de plus en plus probable que la pression du  virus covid sur nos hôpitaux puisse encore une fois mettre à mal nos projets.

Pourtant je ne peux m’empêcher d’imaginer dans la lueur du matin le plaisir retrouver la violence d’un coup de tête sur un train de noyée d’autant que Sioule se présente pour l’heure sous les meilleurs hospices.

 

Un premier bilan ( 1er cat) et le resultat de la journée à Banson

L’heure est à un premier bilan.

Conclusion d’une saison 2020 de 1ère catégorie bien particulière.

Difficile de ne pas revenir en arrière.Difficile de ne pas se souvenir de ces semaines ou nous avons été privé de notre loisir.

Confinement, sécheresse, pic de chaleur, autant de raison qui pourrait me pousser à faire une lecture très amer de cette année et pourtant je dois vous l’avouer : je suis un pêcheur satisfait.

Satisfait  d’avoir pu assouvir une saison de plus  ma passion au cœur de nos paysages auvergnats.

Satisfait d’avoir gouter à la joie de ces rencontres avec nos truites dont l’authenticité nous pousse en permanence à l’admiration.

Satisfait  de l’usage d’une série de canne pour lequel je dois confesser un coup de cœur.La série JMC performer qui m’aura accompagné durant mes parties de pêche.

Légèreté, précision démontre s’il le fallait encore que les marques françaises  n’ont plus guère à rougir de quelques jalousies.

Satisfait  d’avoir pu de retrouver comme une habitude qui s’installe les berges de quelques rivières alpines.

La montagne comme rempart aux enjeux climatiques qui touchent nos rivières et fragilisent chaque jour un peu plus les écosystèmes de plaine.

Satisfait d’avoir pu, moins souvent que les années précédentes, échanger sur Auvergne Passion Mouche. Prétexte à prolonger à travers une photo, un récit, quelques mots, le souvenir de mes parties de pêche.

Heureux en somme, tout simplement, conscient peut être que les semaines que nous avons passé replier dans nos maisons n’ont pas été que l’occasion de remplir nos boites à mouche.

Avons-nous su mesurer le manque qu’engendre l’éloignement à notre passion ??

Ferai-je alors référence à Virginia Henderson qui nous explique cette nécessité de réaliser ces besoins fondamentaux. C’est à la lettre que j’ai  respecté le 13eme, assouvissant à pleine bouche cet appétit.

Depuis le 11 mai, j’ai pêché.

J’ai tenté de réaliser la dérive parfaite. Je me suis enflammé pour un gobage prenant la riquette du quartier pour le monstre du pont. Je me suis imaginé vainqueur de chaque défi, échouant souvent

« J’ai » !!! usant de manière égoïste l’usage de ce pronom, ramenant à moi et rien qu’à moi la satisfaction de ces moments que seul l’adepte de la gaule peut comprendre.

Résumerai-je cette saison de 1er cat 2020 à la nécessité de revendiquer avec force ce besoin de pêche , loin , très loin de  débats nécessaires qui animent avec force l’univers qui est le mien.

Place maintenant au réservoir, au carnassier, à l’ombre ; à toutes les fantaisies que m’autorisent une canne à mouche.

Occasion de redevenir sérieux et de vous annoncer le gagnant de la journée de pêche à Banson.

Après interrogation de Vincent.D  ancien propriétaire de Banson, la date ouverture du réservoir est le 24 avril 2013

C’est mat qui gagne cette journée de pêche.Bravo à lui.

Quant à moi , je vous laisse « j’ai » des mouches à monter ….

De pêche à la mouche et d’authenticité

De l’Auvergne, mille et un visage raconte la pêche à la mouche.

D’innombrable moment que je tente de vous raconter  depuis plus de 10ans.Des mots, des photos, des histoires.

Un témoignage que je veux être le plus aboutis  possible, hommage à ces paysages que je traverse, hommage à la nature qui me passionne et me transporte.

Des poissons , bien évidemment , des petits souvent , des moyens parfois , des plus gros de temps à autre , avouant très honnêtement que je préfère la beauté  d’une modeste truite de l’eau verte  à celle qui fait briller les yeux d’une génération  instagramer  à la bonasse .

Dédicace à tous ces narcisses  en herbe qui n’ont envie d’image que celle d’assurer systématiquement leur présence.

Est il si Indispensable d’être reconnaissable à coté de la prise du jour ?????sauf à avoir besoin de faire commerce

Parfois je me demande s’il n’est pas préférable de vivre au milieu d’une coulée de lave ou la nourriture se fait rare .On grandit peu mais au moins on ne finit pas sur Facebook, obligé de poser à bout de bras avec un de ces tartarins de la pellicule.

Je n’aime guère ce type de photo et m’adonne à celle-ci qu’a de très rare occasion, essayant comme tout à chacun de me pignoler, affirmant avec force « c’est moi qui est la plus grosse ».

Ancien reflexe de cours d’école ou dans nos phases pré pubère d’humain en nécessaire recherche de confiance, il nous fallait absolument obtenir l’approbation de l’autre.Je suis parce que j’ai beaucoup d’amis.

Vous l’aurez compris , vient ici le moment de vous encourager à absolument liker ces photos.

Vous soignez bien des plaies, des bobos à l’âme, des névroses halieutiques post confinements de ces enfants devenus grand et qui ont tant besoin qu’on leur dise qu’ils sont de très grand pêcheur !!!!.

Pour ma part, ne vous usez pas, ma canne à pêche n’est que l’expression d’une forme dissonante de liberté ou je cherche à respirer à plein poumon la nature.

On ne se refait pas, j’aime l’idée d’un parfum authentique d’une Auvergne qui  se découvre  lentement sur un air de Brassens , n’écrivant quelques lignes que pour exorciser un profond désir de solitude.

Une Auvergne qui  aime à  passer inaperçu, à se dessiner dans ses recoins les plus sauvages, s’offrant à la quiétude d’une passion ou notre société consommatrice n’a plus guère de place.

A ce jeu, nul doute a qu’une balade au cœur du massif n’a aucun égal pour celui qui a envie de s’eloigner de la foule.

A ce jeu donc , je retrouve Franck pour une journée aux confins des chemins, dans l’univers qui est le sien, au pays des gentianes qui sont déjà en fleur.

Aparté nécessaire pour dire combien il me semble important lorsque l’on  prend les services d’un guide , de s’assurer que celui-ci est homme de son territoire.

Rien ne me semble manquer plus de saveur et de pertinence que ces gens qui n’appartiennent à nulle part et vous guident pourtant partout !!!!!

Une journée avec Franck Coudière : http://franckcoudiere.com/

Opportunité pour moi de manier les outils issus du savoir d’Eddy Scheinpflug.Des cannes fishbones dont nous avons déjà parlé et dont j’admire comme souvent d’ailleurs le travail de ces artisans qui rendent notre passion plus belle.

Qu’il se nomme Valentin et les moulinets Peux , Marc et ses soies ou Eddy ,Michel et bien d’autres , je crois que sans eux la pêche à la mouche aurait un autre visage.

Les canne fishbones : https://www.fishboneshop.be

Dessiner quelques arabesques dans le basalte des gorges, capter l’instant, tenter une belle photo pour démontrer combien la pêche à la mouche est autre chose qu’un simple désir d’attraper un poisson.

Un poil libertaire, oscillant entre la faim du tigre de Barjavel et quelques mots de Boris Vian .J’aurais parfois souhaité maitriser la langue  à l’image de quelques poètes que j’admire.

Assis au fond de la vallée, dans la fraicheur du soir qui arrive, j’aurais pu à la perfection cocher dans le blanc de la page, des mots, rien que des mots pour définir combien en certain lieu la pêche à la mouche devient

Un art

D’un ombre en passant par une nouvelle soie naturelle

De mes péripéties halieutiques, nul doute que s’il fallait retenir un fil conducteur, je crois que seul le plaisir anime les lignes d’Auvergne Passion Mouche.

Comme celui d’Armand, débutant à la nymphe qui cherche à assouvir son envie de rencontre avec Maitre thymallus.

Des heures à prospecter chaque veine, l’enthousiasme d’une zone que l’on sent propice .De sa vision nymphmaniac, prolongement de son bras mais aussi de ces espoirs, nous cherchons à rendre possible une simple rencontre.

Quel plaisir alors de voir l’aboutissement de nos efforts lorsque vient le moment.

Le pêcheur prend le temps, admire, contemple le bel animal, concluant à merveille une journée passionnante.

La pêche, c’est avant tout cela, une affaire d’attention, d’application pour rendre possible un moment.

A ce jeu nous sommes souvent aider du travail d’un artisan passionné  à l’image de Marc Boucher et de ses soies naturelles.

Les soies naturelles pêche à soie : https://www.pecheasoie.com/

D’un cahier des charges compliqué ou il s’agissait de trouver enfin sur le marché des soies naturelles au couleur vive permettant des pêches plaquées à distance. Le pari est à portée de moulinet.

Fly concept distribuera bientôt en exclusivité la dernière-née. Une soie n°3 parallèle alternant des parties chartreuse avec des parties plus claires.

Fly concept : http://www.fly-concept.fr/

Pour ceux qui comme moi aime à s’adonner à ces pêches à distance, proche de la Roncari sans avoir la prétention d’en être expert, cette soie dès les premières minutes confirme les impressions.

Tester dans les conditions défavorables d’une petite  rivière avec tous  les contres courants qui ont tendance à gêner la flottaison, la soie de montre rapidement à son avantage.

L’alternance des portions offre une visibilité sans égal que la flottabilité plus haute d’une soie naturelle accentue.

A cela s’ajoute un travail de pré rodage impeccable qui permet de mettre la soie en action de pêche quasiment à sa sortie de son blister.

Permettez-moi d’ailleurs d’être impressionner de cela, adepte des soies nat depuis des années maintenant, je n’ai  rarement connu de marque qui offre des produits aussi bien fini sans aucun défaut de surface. Un travail d’orfèvre.

Des test , bien trop court pour utiliser tout le potentiel de cette soie qui semble enfin repousser encore un peu plus les limites de l’usage des soies naturelles ou l’on regrette souvent la discrétion de leur couleur.

Des tests que pour ma part j’espère continuer en associant cette soie à une 9pied soie de 4 pour les coups du soir mais aussi en gardant en ligne de mire la saison réservoir ou je crois qu’elle peut être un allié pour les pêches de bordure au fil.

Ainsi s’achève ces quelques mots avec un prochain rendez-vous que je vous donne sur Auvergne passion mouche.

Allez à la rencontre de Franck Coudière.De quoi se régaler ….

 

 

 

Post confinement , le retour à la riviere …..

Il est  des moments qui resteront probablement dans les livres d’histoire.

De mars à mai, la saison de pêche 2020 ne laissera guère de souvenir. Une parenthèse, un intermède, une pause que chacun d’entre nous aura vécue de manière différente.

Pourrais-je  tenter  l’écriture de  quelques lignes sur celle du soignant que je suis , osant la comparaison entre le monde de la pêche et celui de l’hôpital , trouvant tant de similitude et de leçon qui aurait valeur à faire réfléchir bien des gestionnaires de nos aappmas et de nos fédération mais je préfère revenir à l’essentiel : le plaisir de retrouver le bruit de l’eau

Occasion de mesurer l’importance que représente le simple fait d’aller à la rivière.

Priver de cela, j’espère  que nous avons pris  conscience d’une évidence .Cette irrésistible besoin, cette bouffée d’oxygène que notre regard impose à nos pensées lorsqu’il suit la dérive d’un brin de nylon.

Une touche, un contact, un combat, l’émotion de la mise à la épuisette, tout cela pour rien ou presque rien.

Dans un univers en quête de sens permanent, ou beaucoup d’entre nous se seront peut-être demander leur profonde utilité dans nos sociétés modernes,  voilà que je me réconforte d’un geste inutile. Je regarde une truite, un ombre, un vairon repartir, libérer d’une rencontre qu’il n’avait peut-être pas planifié dans son agenda

Certains feront tirade de cela, d’autres donneront leçon, d’autre encore conduiront plaidoyer de la nécessité à ne pas oublier que nous sommes avant tout des prédateurs. Pour ma part vous l’aurez probablement compris, l’heure n’est plus à aucune forme de polémique.

La chance d’être au bord de la Sioule me suffit largement.Une rivière que je retrouve toujours aussi belle, toujours aussi envoutante, toujours aussi passionnante à pêcher.

Une rivière que je parcours cette semaine de vacances avec une nouvelle alliée : La JMC Performer 10.6 soie de 3.

Difficile de passer sous silence la rencontre avec un tel outil. Légèreté, douceur, transmission délicieuse  du contact avec le poisson sont autant d’atout qui alimente mon envie de pêcher.

Je ne cèderai pas ici à l’usage de considération toutes plus techniques les unes que les autres .Je n’aurais que deux constats.

Le premier sur l’utilité de maintenir en France des compétiteurs de très haut niveau qui garantissent aux pêcheurs lambda que je suis  d’avoir un jour des cannes aussi bien aboutis.

Le deuxième sur l’ignorance ou plutôt le raccourcis qui est conduit par certains à mélanger pêche au fil avec ce type de canne et pêche au toc à la nymphe, ce sont pour moi deux univers totalement différents.

Parmi les autres nouveautés, je voudrais mettre l’accent sur l’arrivée d’une nouvelle version du Rio two  tone indicator.Alternant le noir et blanc, cette version me semble permettre de gagner en discrétion sur des moments de l’année ou la pêche va devenir très difficile.

Evidence ou plutôt inquiétude sur les semaines qui arrivent. Un simple thermomètre devient alors un moyen de rationaliser les annonces d’un hiver à la chaleur record et un printemps parmi les plus chaud.Une eau à 15° relevé le 21 mai à chateauneuf les bains.

Une tendance qui aujourd’hui n’a plus valeur à être perçu comme une exception mais bien comme une nouvelle réalité qui dictera sans nul doute la qualité de nos prochaines sorties.

Mais pour l’heure, je retourne à la rivière poursuivant mes péripéties halieutiques dans un rayon de 100km…et il y a de quoi faire.

La Babarotte , un parfum d’Auvergne

De nos petites rivières , de nos réservoirs de montage , il est un insecte qui rend à mai et juin , le plaisir d’une pêche en sêche  exceptionnelle.

Hanneton des fougères , des jardins et d’ailleurs , babarotte pour les intimes , je vous propose un petit montage ,à la fois simple et surtout pratique qui vous permettra de partir aux pays des jonquilles et des près à vache.

La babarotte , c’est l’Auvergne ….