Étiquette : pêche reservoir

Printemps 2021, poursuivre en eaux closes …

Avril invite à poursuivre en eaux closes.

De pêche en lac, le début du printemps est synonyme de  belles séquences dont il faut savoir profiter.

Loin, très loin des clichés et des idées reçues, la pêche en réservoir peut se décliner tout au long de l’année, offrant à chaque période des visages bien différents.

Une réalité d’autant plus importante lorsque l’on a la chance d’habiter en auvergne avec des sites d’altitude.

Occasion de vous glisser quelques mots sur l’arrivée d’un nouveau lieu en 2021 dans le département du Puy de Dôme : le lac Serviere.

Accessible à l’aide d’une carte à la journée, vous avez été un certain nombre à me demander mon sentiment au sujet de la pratique mouche sur ce lac.

Pour être assez clair, la topographie de nombreuses zones en pente  douce associé à une interdiction d’entrer dans l’eau me pousse au sentiment d’un intérêt très minimal pour le pêcheur à la mouche.

Mais soyez sur que je ne manquerai pas en tant qu’adepte assidu des eaux closes de vous faire un petit compte rendu d’une sortie post confinement.

Après l’hiver et ses eaux froides conduisant les truites vers les zones profondes, le retour de quelques belles proies annoncent des jours meilleurs. Bibio marci, Sialis et autres chironomes invitent à multiplier les options.

Face à des poissons qui ont déjà retenu de nombreuses leçons, la pêche se fait plus fine, plus technique, plus intéressante.

Les mois qui arrivent nous confrontent  régulièrement à un stock de poisson très éduqué, Il faut faire preuve d’application  pour réussir à cette période de l’année.

Des stratégies qui conduisent souvent à chercher des poissons pleine eau en recherche de nourriture. On  retrouve de la longueur et du cast, éloge à la double traction et à la maitrise de distance de pêche importante.

Clin d’œil à revendiquer avec force l’importance du  geste : celui du « lancer mouche ».Loin, très loin d’une pratique rivière qui s’en éloigne chaque jour un peu plus.

Serai-je étonné de ce sentiment à  se croire encore  pêcheur à la mouche de la part de  certains  qui ne font plus que pratiquer « Al Hilo ».

De gens qui regardent souvent  avec mépris les adeptes des natives et autres cannes destinés à l’usage du toc à la nymphe. Pourtant que de similitude, que de question en suspens sur une évolution qui semble nous priver de ces arabesques si fondamentales à notre art.

Un constat  qui ne laisse guère place au manque de maitrise du lancer. Faut-il savoir faire usage d’une soie pour aimer pratiquer en lac et réservoir en ces heures printanières.

Ces soies et leur maitrise, tant à travers le geste que la compréhension de leur usage. Nuance qui place chaque déclinaison qui sépare une flottante d’une inter-rapide comme des choix essentiels à un moment où l’on prendra plaisir à retrouver des poissons dans les couches proches de la surface.

Sêche, sêche/nymphe, noyée, washing line et bien d’autres pour permettre la reussite.Alterance de déclinaison autour d’un ensemble de plusieurs cannes permettant de passer en un clin d’œil d’un choix à un autre.

-Canne 1- Canne type rivière  9 pied soie de 5 flottante destinée à la pêche en sêche ou nav

-Canne 2- Canne 9.6/10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche en sêche/nymphe

-Canne 3- Canne 10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche au chiro

-Canne 4 –Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire lente ou Hoover destinée à la pêche en washing line

-Canne 5-Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire rapide destinée à la pêche streamer et noyée

plus une parfois destiné à la pêche au streamer.

Prétexte à mettre en avant une des stratégies de pêche les plus agréables qui soit : la pêche au chiro.

Occasion d’un bavadarge autour de cette pratique à travers un article écrit il y a déjà quelques temps.

Discution autour de la pêche au chiro : Appréhender la pêche au chironome en lac

Continuité d’instant qui  m’invite à poursuivre tout au long de l’année à la recherche de partenaire diffèrent.

Convaincu à tort ou à raison que les années qui arrivent, sonneront avec intensité l’extrême fragilité de la pêche de la truite ou la thermie de nombreux cours d’eau se fragilisent.

Présentation du projet Tigre : https://thermie-rivieres.inrae.fr/?fbclid=IwAR14A4NR22HiNxeurzcgLBfBuiy4ZU6m0xRxhLiBRMqKfPSMRPOqYRzCn1s

Les eaux closes comme un pare feu, une sécurité d’une année 2021 qui semble d’ores et déjà très sêche et qui me pousse à penser que  nous serons très rapidement vers des seuils d’inconforts pour nos salmonidés.De quoi interroger le sens d’une pratique dont bon nombre ne cesse de nous expliquer qu’ils sont des protecteurs du vivant.

Les eaux closes comme le moyen de rester pêcheur à la mouche , de s’adresser à des espèces plus aptes à accepter l’évolution de nos espaces halieutiques.Carpe , Black Bass ,Carnassier , Koi , autant de rendez vous à ne pas louper.

Du vent , de la pluie et des poissons léthargiques

De pêche en réservoir, il  existe de nombreux visages.

Adaptation nécessaire aux  conditions du moment, c’est une eau bien fraiche qui m’accueille pour ces quelques heures passées à gerris.

3.5° à la surface ,  de quoi glacer les ardeurs des truites  qui maraudent lentement, limitant leur mouvement au simple nécessaire.

Il faut choisir des stratégies de pêche qui vont à l’essentiel , exploitant les colonnes d’eau les plus profondes.

Autodidacte complet, je passe de long moment à lire sur quelques forums anglais les conseils de pêcheurs qui font de l’échange sur le web  un outil pour que chacun d’entre nous progresse.

Etrange d’ailleurs d’imaginer cette différence culturelle  ou l’on peut trouver à l’étranger  des dizaines et des dizaines de contenu, parfois issus des meilleurs compétiteurs alors qu’en France s’il fallait résumer les choses, on pourrait oser une expression : un vide préoccupant

Occasion peut être d’interroger la transmission du savoir dans un univers mouche qui semble de plus en plus enclin à monétiser la moindre parcelle exploitable au détriment du partage. Déclin évident d’une pratique ou l’on peine à trouver quelques jeunes moucheurs  au bord de nos rivières et de nos lacs.

Reprendrai-je alors  les mots de l’écrivain Milan Kundera pour qualifier l’espérance  qui est la mienne

« Ce qui distingue l’autodidacte de celui qui a fait des études, ce n’est pas l’ampleur des connaissances ,mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi. »

Il faut y croire sacrement lorsque le vent, le froid envahis l’atmosphère , y croire lorsque les touches se font rare .

Croire sans cesse pour s’interroger sur les possibilités non pas de réaliser des scores d’ampleur mais bien pour sauver la mise.

Les pêches hivernales de réservoir nous confrontent souvent à une réalité délicate ou les techniques les plus lentes payent à force d’insistance.

L’époque n’est plus au rolly polly et aux animations endiablées. Chaque poisson se montre souvent léthargique au point de ralentir son métabolisme alimentaire.

A ce jeu, stabiliser une grosse bouchée dans les colonnes d’eau profonde  est une réponse capable de séduire les plus réfractaires. A ce jeu, s’il faut éviter d’employer un bob pour obtenir les résultats attendus,  je trouve quelques idées de prospection autour d’un outil : le bung

Reprenant la philosophie d’une pêche en soutenir comme on le ferait en sèche nymphe, le principe est assez simple : trouver un support capable  de stabiliser  des mouches tout en garantissant une visibilité suffisante à distance  malgré les vagues, la pluie, la neige et bien d’autres joyeuseries que dame nature garde en réserve

D’un simple petit bout de mousse à la mode tabur aux plus gros des paquebots insubmersibles, il existe d’innombrables formes de bung.Pourtant mon expérience me pousse à penser que le choix du modèle dépend  clairement du lestage des mouches qui sont utilisées en dessous.

Une gestion du poids dont la finalité  reste de garantir à la mouche d’atteindre le plus rapidement la profondeur mais aussi et surtout de rester dans la zone recherchée malgré les perturbations de la surface.

Nul question de parler d’une technique très fine ou d’en éviter les controverses de certains qui verront dans ce genre d’outil l’occasion de débat bien utile.

Arriver à lancer tout cela à quelques dizaines de mètre suffit très rapidement à remettre tout le monde d’accord .La pêche à la mouche étant pour ma part avant tout question de  geste. Celui de pousser de la soie en l’air quel que soit ce qui est au bout.

L’état d’esprit qui guide l’emploi d’un bung  me semble être dicté par un pragmatisme nécessaire.

Face à des conditions météos compliquées, il devient un allié dont il faut surtout mesurer la nécessité de s’en défaire lorsque le temps redevient clément, faute de se montrer peu discret.

Ainsi pour conclure, je partagerai avec vous le montage d’une mouche que j’utilise très régulièrement en hiver.Sous un bung ou en lancer/ramener , son poids ( bille 3.5mm tungs) garantit d’atteindre les poissons collés sur le fond.

Des nouveautés chez HOH.Occasion de découvrir la naissance d’une canne

Il y a quelques jours, je vous avais conduit à la découverte d’une marque de canne :HOH à la croisée des chemins entre une rivière de la cote ouest américaine et un pêcheur passionné de Colmar.

Relire l’article précédent : https://auvergnepassionmouche.fr/dans-lunivers-d-hoh-createurs-de-cannes-pour-pecheurs-voyageurs/

Quoi de plus normal  de donner la parole à Philipe Koehler, le temps de quelques questions autour de l’arrivée de plusieurs nouveaux modèles et en particulier une canne qui m’a intéressé pour le pratique réservoir : la HOH CLAN 10soie7

—————————————————————————————————————————————————————-

Bonjour Mr Koehler, novembre 2020 devrait être un grand moment pour la marque HOH avec l’arrivée de plusieurs nouveautés, comment a été élaborée votre gamme ?

« À la création de notre marque, nous avions imaginé une gamme très complète mais l’importance des budgets nous a ramené à la réalité.

A notre niveau, nouvelle marque sur le marché,  (petite marque à petit budget pour l’instant) nous souhaitions malgré tout  construire une première gamme de canne cohérente tant  pour leur utilisation que leur prix final.

J’aime toujours me rappeler comment est née notre marque avant de faire un produit.

Elle est née grâce à mes passions ; celle de la pêche et du lancer mouche que je pratique depuis très longtemps.

Pour se faire plaisir a la pêche comme au lancer il faut une bonne canne

J’en veux pour preuve la toute première canne HOH Overseas Spey 13’3  #7/8 en 6 brins qui est à mon avis un excellent rapport qualité-plaisir/prix.

Les utilisateurs de ce modèle, le plus vendu à ce jour,  sont unanimes et les retours que je reçois me font toujours énormément plaisir.

Nous avons  fait l’impasse sur certains modèles pour réaliser une gamme plus petite  mais relativement complète finalement.

14 Modèles d’ici fin novembre (les 6 derniers modèles viendront compléter la gamme Clan et Overseas). »

                   La naissance d’une reference est un évènement importante pour une marque, pourriez-vous expliquer au lecteur d’APM, le cheminement  qui permet de voir naitre une canne HOH ? 

« On part avec des idées de départ quand nous avons « conçu théoriquement » notre gamme.

On prend une référence , 10soie7, 9soie4,..etc..

On s’inspire de ce qui se fait sur le marché. On sélectionne ce que l’on pense être la meilleure canne à l’instant T  et on essaye de construire le  meilleur produit en restant dans le budget que l’on souhaite.

On mélange les ingrédients, blank, équipement, peinture, design, poids, action, et au final le coût par canne. On obtient un premier résultat.

Après la conception de quelques cannes les premiers protos sont déjà bien aboutis.

Ce sont  les 2/3 premières cannes qui sont très difficile à réaliser, il faut trouver nos accords avec la fabrication.

Ensuite on test les cannes de toutes les manières possibles. »

Par exemple, les premières cannes la HOH Overseas Spey 13’3 ont pêché un an et demi intensivement tout autour de la planète, par 8 pêcheurs de bon à très bon niveau, avant d’être fabriquées en nombre.

                       Suite à l’article « Dans l’univers d’HOH » de  nombreux lecteurs m’ont interrogé sur l’origine des blanks .Sans divulguer de secret, pourriez-vous  nous donner quelques pistes ? 

« Après une prise de contact auprès de différents fabricants coréens et chinois, nous avons réalisé un comparatif approfondi de ce que chacun était en mesure de nous fournir avec les garanties de qualité que nous exigions.

Nous avons opté pour un excellent fabriquant en chine, qui respecte nos cahiers des charges. À ce jour, notre choix se révèle avoir été le bon.Nos blanks et leurs accessoires sont à la hauteur souhaité en termes de qualité/prix et de durabilité pour le pêcheur. »

                        Pour  les plus novices d’entre nous, l’action de la gamme HOH se fait autour d’une description medium fast, vous serait-il possible d’apporter des précisions autour de  cette notion ? 

« Nous avons nommé l’action de nos cannes « Médium Fast » parce-que nous estimons que nos cannes sont assez rapides mais pas dures.

Pour des raisons techniques/prix du blank en carbone, nous souhaitions proposer des cannes confortables et faciles d’utilisation pour que le lancer soit plaisant pour tous les pêcheurs. »

—————————————————————————————————————————————————————-

Parmi ces nouvelles venues, j’ai eu la chance de découvrir  en avant première plusieurs prototypes à l’image de la 10soie de 7 dont je choisi de vous parler maintenant

Un format de canne qui ne peut qu’activer ma curiosité de pêcheur en réservoir

Un retour que je vous fais sur le blog qui n’est pas de nature à vous envahir de données techniques mais plutôt de partager avec vous les impressions laissées. Occasion de parler ici de passions ,de sensations éprouvées notamment lors d’une sortie test avec Olivier , compétiteur de D1 , dont l’expérience ne laisse guère place à l’approximation.

S’il  est une vraie tendance qui se dessine de ces cannes , c’est bien leur  douceur. Une idée dont je vous avez déjà parler au sujet de la 9soie5

La HOH clan 10soie de 7 se révèle très agréable avec des soies flottantes et intermédiaires.

Celle-ci devenant  polyvalente si l’on fait le choix de descendre d’un numéro pour les soies les plus lourdes à l’image des forty plus qui sont des outils employés  pour gagner en distance mais qui ont tendance à rapidement surcharger les cannes.

S’il me fallait définir un usage à privilégier pour ce modèle , nul doute que je vous parlerai de la pêche en noyée. Un sentiment partagé par Olivier qui m’a témoigné le même regard en particulier autour de la pêche en barque comme il a eu l’occasion de le faire lors d’un tournoi des 5 nations en Angleterre.

Associé à sa petite sœur ,la HOH clan 9soie de 5 , on peut construire un ensemble parfait pour appréhender l’ensemble des techniques réservoirs (des plus fines aux pêches dite lourdes ).

Au-delà pour ceux qui voudront se limiter à une approche minimaliste autour d’une canne unique , la 10soie 7 correspond à ces cannes capables de répondre à un maximum de situation dès lors que l’on fera l’effort de posséder plusieurs types de soie.

Une canne qui  conduira à quelques concessions notamment en terme de distance de lancer lorsqu’il s’agira de sortir l’artillerie des gros streamers mais il ne faut jamais perdre de vue l’une des qualités majeures de ce produit : son rapport qualité/prix.

Nous parlons  d’une canne en dessous de 300€. Une logique revendiquée par la marque à l’aune d’une époque qui n’arrive que trop rarement à construire des produits dans des budgets retenus.Cela démontre une volonté de proposer un produit de qualité mais surtout accessible à plus grand nombre.

Cerise sur le gâteau , le simple fait que Mr Koehler est imaginé cette canne non pas pour parcourir nos réservoirs mais pour aller à la rencontre des saumons et autres steelheads à partir d’une canne légère  donne bien des raisons à penser que la HOH clan 10 soie 7 peut répondre à bien des attentes.

Laissons libre cours à notre imagination d’autant que les Clan sont saltwater.

De quoi animer l’intérêt des  pécheurs de petits carnassiers,même  si je dois avouer que pour traquer la perche je serai plutôt enclin à m’amuser avec une autre de ces sœurs : la HOH clan 9soie de 6 .

Des cannes que je pourrais vous faire découvrir tout au long de l’année 2021 …

Réservoir , ready to play

Après plusieurs sorties dédiées à la recherche de l’ombre, l’heure est maintenant à l’alternance avec le réservoir.

Occasion de  vous livrer les conditions de pêche du moment autour de Clermont-ferrand mais aussi de vous présenter  quelques nouveautés.

Mercredi-1er halte : Le Domaine de gerris.

Sitôt l’ouverture faite , je retrouve mes habitudes.

Le temps de quelques heures, d’une après-midi, d’un entre deux ou d’une journée complète, arc, aquabonita, fario, alis et léopard sont là pour nous divertir et nous proposer de belle rencontre.

Un domaine aux eaux encore teintées avec des poissons frais, des conditions qui nous invitent  au streamer même si rapidement l’éducation de nos partenaires devrait changer la donne.

Pour l’heure, je jongle entre les densités et les animations pour prospecter, ayant à ma disposition des soies différentes mais dont le point commun reste dans leur grande majorité l’uniformité produisant  des animations linéaires d’un point bas à un point haut.

Pourtant aux pays des soies, l’avènement des soies Sweep permet de changer cela et Rio nous a livré (il y a quelques mois)  une nouveauté que je pense très intéressante.

Sa Fanthom Cleansweep propose un concept ou la soie reçoit plusieurs densités autour d’une pointe intermediaire clear.Le reste de la soie se construit avec une deuxième partie en S4 et enfin un corps en S2

L’intérêt entant de  jouer avec  les variations de densité pour pouvoir balayer l’ensemble de la colonne d’eau.

Une soie  technique dont les premiers usages fait avec une peau de lapin dans les eaux de gerris mais aussi celle du  Bouchet m’auront convaincu du potentiel.

Jouant sur la rapidité de l’animation on sent effectivement que l’on peut  très rapidement couvrir des profondeurs différentes. Une soie de prospection par excellence qui à la différence d’autres modèles existants joue la discrétion d’une pointe clear.

L’introduction d’un repère visuel blanc, le Hang marker permet de valoriser le lift mais aussi de donner un visuel précis pour le lancer à venir.

Une soie disponible dans la boutique PLC-pêche, occasion de remercier Philipe Koehler pour sa disponibilité et ses conseils.

La soie Rio fanthom cleansweep : https://www.plc-peche.fr/les-soies-reservoir/4018-soie-rio-fathom-cleansweep-slow.html

Moment pour partager avec vous l’annonce d’un partenariat avec sa boutique et la marque de canne HOH.

Modestement ,j’essaierai de vous  parler de pêche à la mouche et vous présenter des produits  à travers mon regard si imparfait soit il .Notre passion commune, raison d’être de ce blog.

Une passion  qui se construit, se nourrit, s’apprécie à travers chaque expression.

D’un simple outil de fly tying à la rencontre d’une rivière ,de quelques heures passées sur un salon  à l’arrivée d’une nouvelle série de canne, d’un billet d’humeur autour d’une conviction,Auvergne passion mouche se doit au fil des années de se renouveler et  de penser à vous lecteur.Ambition modeste à  tenter le plus souvent possible de vous apporter du contenu que j’espère de qualité.

Jeudi -2eme halte : Banson

Une pluie fine, quelques percées de vent dans les sapins ; des conditions idéales pour conduire les dames des lieux à pointer le nez en l’air.

En sêche , en nymphe à vue dans la bordure , on peut appréhender en ce moment Banson  de la manière la plus simple possible.

Mon Peux fulgor , la 9soie5 HOH Clan , une TT5 et enfin une sélection restreinte de mouche dans un patch. Me voilà prêt pour passer un bon moment. Stratégie légère ou la caisse réservoir à laisser place à un collier porte outil.

Clin d’œil  à l’artisanat français qui nous propose un produit très pratique et de très belle  facture.

L’univers GBTX : https://www.gabatx-flyfishing.com/

Cela faisait longtemps que je voulais m’équiper d’un lanyard permettant une approche minimaliste ou la pêche se transforme en une traque active à la recherche des poissons.

Les choix de Vincent et de Cédric de laisser un étang  le plus naturel possible poussent les truites à un comportement qui nous relie directement à la rivière. L’automne est un moment phare  ou les nostalgiques des gobages seront aux anges.

Samedi-3eme Halte : Noirétable.

Je retrouve Olivier pour une partie de pêche dans un mode bien diffèrent. Place à une pêche ou l’on ne bouge pas d’un pouce, désireux d’exploiter l’ensemble des stratégies possibles.

Nul n’est question d’autre chose lorsque l’on monte en réservoir de nombreuses cannes.

Expression d’une volonté constante à s’adapter à l’humeur des poissons .Chaque centimètre de la colonne est prospectée. On passe d’une pêche en washing line à la maitrise d’une animation lente sur les couches profondes.

A ce jeu, l’excellent compétiteur qu’est olivier démontre toute la science nécessaire à la maitrise de l’ensemble des paramètres qui font la rançon du succès et la capacité de concrétiser de nombreuse prise. Occasion pour lui de me confier son avis sur le prototype HOH Clan 10 soie de 7 mais nous en parlerons bientôt.

Noirétable par son succès et la venue de très  bon pêcheur  est actuellement un plan d’eau technique qui permet de se  mesurer à des poissons qui ont déjà appris de nombreuses leçons.

Je profite de l’instant pour vous relayer le message de la FD42 au sujet de la prise des cartes de pêche.

« Chers pêcheurs,

Le bar Le Bidule, habituellement dépositaire des tickets de pêche spécifique pour le réservoir mouche de Noirétable ne sera ouvert que durant ses horaires habituelles de restauration, à savoir du lundi au vendredi, de 11H30 à 14H30. En dehors de ces horaires, les tickets de pêche doivent obligatoirement être achetés via le module : https://reserv.peche42.fr/

Néanmoins, pour les pêcheurs désireux de pêcher uniquement l’après midi et en semaine, vous pourrez continuer à acheter vos tickets directement au Bidule.

Enfin, les achats de tickets pour le réservoir mouche d’Usson en Forez continuent comme depuis la réouverture de ce site à être vendus par ce module de réservation. Aucun changement n’est en vigueur sur ce site. 

Nous sommes bien entendus tous désolés par cette situation indépendante de notre volonté.

Merci de votre compréhension. »

Dimanche-4eme Halte : le lac du Bouchet.

Comment terminer un périple réservoir sans faire un arrêt au Bouchet.

Une fois encore je ne pourrais cacher mon enthousiasme à parcourir ce lac. C’est pour moi sans contexte le plus beau et j’espère vraiment que la fédération de la Haute Loire reconduira dans les années à venir ce site et sa gestion.

Une journée que je passe en compagnie de Christophe Noharet ou sa maitrise de la sêche fera merveille.

Des poissons en maraude, opportunistes qui malgré le froid et le vent, se saisiront sans complexe de nos imitations. Des poissons que parfois nous oublieront de ferrer tellement occuper à discuter et à partager notre passion.

Une passion qui doit conduire Christophe dans quelques semaines à nous livrer le premier ouvrage autour de la pêche en réservoir que j’aurais l’immense honneur de préfacer.

Ainsi s’achève cet article  dans la fraicheur du soir sur le bord d’un lac volcanique.

Tentative de vous faire percevoir amis lecteur la pêche en lac comme un activateur de notre curiosité.

 

Réservoir : Des actus et une journée de pêche à gagner

Les jours passent et la saison de 1ère catégorie touche à sa fin.

Plus que quelques jours pour profiter de nos rivières à truites .Place sera laissé ensuite  à d’autres destinations.

Occasion sur Auvergne passion mouche de vous livrer les actus de nos plans d’eau.

Commençons par l’un des plus beaux sites en France : Le lac du Bouchet.

La saison sportive a d’ores et déjà débuté le 5 septembre.

Une saison qui cette année ne sera pas uniquement réservé à la pêche à la mouche puisqu’il est possible de pratiquer la pêche au buldo.

Pêcher au lac du Bouchet : http://www.pechehauteloire.fr/LacDuBouchet.php

A noter pour ceux qui connaissent pas le lac, un article très complet écrit par Thierry Millot dans le dernier numéro de pêche mouche.

De plus comme,  tous les ans le 26 septembre 2020 aura lieu la 15eime Edition des concours de pêche à la mouche du lac.

Vous pouvez vous inscrire : http://www.pechehauteloire.fr/ressources/inscription%202020-v2.pdf

Continuant avec les grands espaces, le lac de malaguet ainsi que le lac de verrière sont actuellement disponible à la pêche. Des opportunités ou les premiers jours frais de septembre ont dû dynamiser la pêche. Des lieux que j’espère pourvoir visiter en octobre.

Plus près de Clermont Ferrand, il me faut vous signaler l’ouverture dès le 12 septembre 2020 du Lac de Noirétable.

Les actus des réservoirs de la Loire : http://www.federationpeche42.fr/component/content/article/10-federation-de-peche/955-2020-09-03-15-42-26.html

Sans grand changement pour cette nouvelle année, l’unique point important est une inflation de plus de 20% avec un passage du prix de journée à 25€.Un rattrapage qui s’explique par un tarif qui n’avait pas changé depuis l’ouverture en 2012.Notons aussi le 19 et 20 septembre la présence d’une animation encadré par des pêcheurs de grande renommée.

A Banson ou après un été sans soucis, les poissons qui ont passé cette periode arborent  aujourd’hui des couleurs magnifiques. Vincent devrait très rapidement enrichir son cheptel avec quelques nouvelles résidentes.

Occasion pour moi d’une petite surprise pour les lecteurs d’Auvergne Passion Mouche .Je vous propose de gagner une journée au lac de Banson.

Un jeu concours très simple puisque la place sera offerte à la personne qui  donnera ou se rapprochera le plus de la 1er date d’ouverture du lac réservoir de Banson.

Pour se faire, il vous suffit de me donner la date auxquelles  vous pensez en commentaire du site.La date limite de réponse sera le 25septembre.

Un peu plus bas en altitude , des nouvelles du lac de Gerris qui devrait attendre quelques semaines supplémentaires pour ouvrir .

Laetitia , toujours soucieuse d’offrir le meilleur à ces pêcheurs , préfère que la température de la colonne d’eau soit le plus confortable possible pour les poissons.Sans nul doute un choix judicieux qui fera de Gerris la promesse d’une arrière saison 2020 que l’on a hate de gouter.

Pour clore ces lignes, poursuivons ensemble  l’un de mes rendez-vous favoris. Celui de consacrer chaque dimanche de travail quelques heures à admirer ces truites fario qui habitent au cœur de la ville. Démonstration s’il le fallait encore que la vie trouve toujours son chemin , à nous parfois de savoir l’épargner à travers un geste si simple que l’on nomme « No Kill »

Derrière le pêcheur se cache très souvent le passionné de nature. La canne à pêche n’étant qu’un prétexte……

 

Banson fait peau neuve

Après une vidange et une mise à sec pour plusieurs  semaines, permettant d’éliminer une grande partie des herbiers. .Banson fait  peau neuve

Beaucoup d’heure de travail plus tard, c’est à partir du 22 février que l’on a pu retrouver le lac et ses habitantes.

Occasion pour moi de profiter d’une petit dégradation météo pour vous faire  un compte rendu des quelques aménagements qui vont sans nul doute changer la vie des pêcheurs.

Des plus anodins comme l’installation de porte canne le long de la cabane.

A des choses plus importantes comme la création de mini ponton le long de la sapinière.

Des éléments qui permettent de gagner en longueur lors du cast arrière. Des éléments  permettant de mieux exploiter à distance cette berge toujours très prometteuse quand les poissons pointent leur nez en l’air.

Autre point qui m’est apparu comme très significatif de l’état d’esprit qui anime Vincent et Cédric, très appliqué sur la qualité de la pêche. La mise en place de nombreuses plateformes pour faciliter l’épuisetage des poissons.

Des installations qui permettront des remises à l’eau sans souffrance des truites.

Opportunité de diminuer le stress du combat, offrant  un retour plus rapide de ces mêmes poissons à s’intéresser de nouveau à nos imitations.

On se doit d’essayer au maximum de décrocher un poisson dans l’eau sans le poser sur la berge.

Faire autrement  fragilise  la survie mais aussi altère la remise en activité, impactant directement la qualité de pêche pour ceux qui passent derrière vous.

De même on évitera de sortir les poissons de l’eau pendant de long instant pour prendre une photo.

Immortaliser une truite est signe d’un souvenir pour lequel je n’ai aucun critique, bien au contraire mais a-t-on besoin de faire  un selfie de soi même pour se convaincre que l’on est bien l’auteur de ce superbe coup de canne.

Narcisse aurait dû penser à cela même si je le concède la tentation est parfois grande et la fonction rafale devient alors un allié que l’on se doit de maitriser.

Trêve de d’aparté, revenons à nos moutons avec le point qui intéressera je le crois beaucoup d’entre nous .Banson revoit pour cette saison sa politique tarifaire  avec une journée qui passe à ;

26 € pour une journée sans prélèvement

30 € pour une journée avec 1 poisson

avec toujours une limitation du nombre de pêcheur à 8.

Ce qui bien évidement offre la garantie de profiter de la quiétude d’un lien perdu à la croisée des chemin Sancy-Artense et de Combrailles.

Un lieu à découvrir ou à redécouvrir :

https://peche-banson.com/

 

 

Montage d’une noyée réservoir : La Violine

L’epoque est à la clemence .D’un fevrier ou d’habitude il fait frais ,cette année offre la douceur d’un avril.

Une belle opportunité à saisir pour pêcher en noyée sur des poissons actifs dans les premieres couches d’eau.Je vous propose une video de montage de la violine.

Au domaine de Gerris 5nov2019

D’automne, novembre amène la fraicheur si indispensable à la richesse de nos réservoirs

Après des mois chaud ou les poissons auront eu de cesse de rester dans les colonnes d’eau les plus hautes, les pêches se diversifient enfin et domaine de gerris offre des moments d’une intensité rare.

Il est temps pour moi de profiter de tout cela pour changer aux grès des humeurs .Occasion de vous décrire le matériel qui m’accompagne en ce jour.

Une panoplie de 4 cannes, chacune dédiée à une stratégie bien précise.

-La plus light : une SAGE  Z-Axis 9.5 soie de 5 équipée d’un moulinet Danielson 4seven et d’une soie Lee Wulff TT5.Un ensemble que j’utilise en rivière et qui aujourd’hui me sert à solliciter les poissons  en NAV.

-La deuxième : Une JMC Pure Lake 10 soie de 6 équipée d’un moulinet à cassette Hardy ASR 5000 et d’une soie Lee Wulff TT6.Ensemble qui me sert à alterner différents stratégies allant du chiro au fil à la pêche en noyée , passant par la sêche/Nymphe

-La troisième : Une JMC Compétition  soie de 7 équipées d’un moulinet Hardy ASR 6000 et d’une soie intermediaire.Ensemble que je dédie aujourd’hui à la pêche en noyée.

Ensemble   qui prend une valeur sentimentale avec l’arrêt de la gamme compétition sur le catalogue JMC 2020.

Le catalogue JMC 2020 :https://www.mouchesdecharette.com/catalogue-jmc-2020/

Une marque que j’apprécie et qui reste parmis les meilleurs pour la pêche en réservoir.

-La quatrième : Une JMC Pure 10 soie de 7 équipée pour l’occasion d’une soie S3.Ensemble qui se montre le plus pertinent du jour, associant un petit stream et une noyée violette. Une pêche assez profonde qui confirme la présence des poissons dans les couches inférieures du Lac.

Inventaire du matériel du jour dont l’intérêt principal réside dans l’échange et le partage d’usage entre utilisateur.

Un aspect qui me semble de plus en plus important à l’heure d’une exposition commerciale ou  nous sommes abreuvé d’hashtag ou d’évidence il ne peut y avoir aucune forme de regard critique.

Suis-je peut être pas assez perdreau de l’année ou lapin de 6 semaine pour me contenter des tests et autres essais en tout genre dont on sait que la capacité à porter un avis se résume malheureusement à l’obligation d’acter l’évidence nécessité de préserver l’intérêt de son interlocuteur.

Ceci expliquant cela, je cherche toujours avant quelques achats à glaner des infos de la part simple utilisateur à travers les blogs et les forums de type gobages.com.

Une démarche qui me semble de plus en plus essentielle au sein d’un univers de surexposition médiatique ou l’attachement à son matériel est pour moi l’un des fondements de la passion.

Vous l’aurez compris cher lecteur, je profite de l’instant pour prêcher pour ma paroisse, issus d’une génération 2.0 qui a connu une autre époque ou bien peu de support pouvait nous apporter des réponses à nos questions.

Ainsi le sens d’Auvergne passion mouche et de chaque ligne qui alimente ces pages.Un simple modeste retour d’expérience dont au final il nourrit ma passion et peut être vous apporte l’occasion de trouver quelques sources de discutions.

Indépendance de ton surtout qui garantit non pas la qualité mais à minima l’impartialité du propos , chose trop rare actuellement il me semble et dont seuls quelques blogueurs  évitent les travers .

En résumé et en un mot , lorsque j’aime , je l’ecris et lorsque j’aime pas je le revendique aussi !!!on ne se refait pas …..

Trêve d’aparté, on palabre, on palabre mais  il est temps de repartir à la pêche.

 

4 jours …4 réservoirs (oct 2019)

Après quelques péripéties halieutiques au bord de l’allier, il est temps de faire la tournée des réservoirs du coin.

J-1 / Jeudi /Lac Du Bouchet

Superbe joyau volcanique, me voici au lac du Bouchet  qui accueille comme tous les automnes une saison sportive ou il est possible de pratiquer la pêche à la mouche dans un cadre juste magique

En ce jour de semaine , c’est la foule qui me surprend , prêt de 7 bateaux , plusieurs floats et des pêcheurs à pied , le moins que l’on puisse dire , c’est qu’après avoir croisé pas mal de pêcheurs sur les berges  du haut allier , la pêche à la mouche bénéficie d’une belle dynamique dans le 43.

Pour ma part je choisi de pratiquer en float  et décide de passer la matinée sur la berge de gauche. L’après-midi, plus chaude me conduit à prendre le large à la recherche de poisson en maraude .Des poissons opportunistes qui je l’espère ne laisseront pas passer la chance de se saisir d’une sêche.

Je retrouve la joie d’une pêche sous le vent .Même si j’apporte pas mal  de matériel, la journée se résume majoritairement  à l’usage d’une canne Hardy switch 9.6 soie de 7 à laquelle j’ai associé un moulinet Devaux DVX et une soie Airflo ridge clear intermediaire slow.

Moulinet Devaux DVX : https://www.mouchesdevaux.com/catalogue/moulinet-dvx-d806/

Au sortir d’un bas de ligne en fluorocarbone, j’ai associé une petite noyée de type viva zulu, claret bumble à une mouche genre pouic non lesté, blob de bonne taille ou enfin d’une noyée plus volumineuse à l’image d’un cormoran en taille 6/8.

L’action de pêche se résume à prendre la mesure des couloirs qui se dessinent  et à chercher les poissons qui longent les cassants à une 20aine de mètre du bord .

Rapidement je concrétise ces choix par les premiers poissons .Des truites qui se succèdent tout au long de la journée.

Un moment extraordinaire sur ce que je considère être probablement le plus beau lac de pêche à la mouche en Auvergne et peut être même en France.

J-2 /Vendredi/Noiretable

Changement de dimensions et de département je retrouve le plan d’eau de Noirétable pour continuer ce périple réservoir.

Comme à son habitude là encore, c’est foule qui se précipite et probablement plus d’une 20aine de pêcheur qui sont là pour en découdre.

Rançon du succès et de la gloire, Noirétable invite à une pêche plus technique face à des poissons qui ont appris à se méfier .

Je profite d’une belle journée  ensoleillée pour choisir une strategie la plus light possible. Canne Z-axis 9.6 soie 5  montage zéro limite, moulinet Danielson et soie Lee wulff TT sont les armes du jour auquel  j’associe un bas de ligne typé rivière.

C’est pêche à vue, au fil et en sêche que je choisi de mettre en œuvre. Alternance de passage ou sur un plan d’eau lisse il faut faire preuve d’un maximum de discrétion, prenant pour cible avec une micro nymphe en autruche des poissons juste sous la surface. Changement totale d’univers dès lors que la surface s’agite ou des grosses terrestres et autres sauterelles se montrent irrésistibles aux yeux de poisson si tatillons. Opportunité de tester l’ensemble de la gamme terrestre de  Fly concept.

Les mouches réservoirs : http://www.fly-concept.fr/categorie-produit/mouches-reservoirs/

J-3/Samedi/Domaine des Gerris

C’est enfin l’ouverture du lac de Gerris.Le fidèle que je suis des lieux ne peut se refuser à retrouver ce lac le plus rapidement possible.

Étonnamment nous sommes peu nombreux à être du rendez-vous et une fois encore je dois avouer que je suis peu surpris de cette absence de pratiquant au cœur de mon département .J’ai parfois l’impression que la pêche à la mouche est en grande souffrance dans le 63 mais comment pourrais-t-il en être autrement lorsque l’on connait un peu le contexte local ou l’engagement bénévole pour défendre cette pratique est quasiment nul.

Pour l’heure, place à la pêche et au plaisir d’être en ces lieux .Toujours aussi beau, toujours aussi agréable, c’est bien la météo cette année qui  nous joue des tours. Des températures chaudes, des plans d’eau qui peinent à se refroidir, voilà un cocktail qui pénalise la qualité de la pêche.

Pourtant je retrouve rapidement mes réflexes et entre deux gouttes au milieu d’un orage, je pars à la conquête des lieux panier à soie en bandoulière, canne JMC Pure équipe 10soie7, moulinet Allen et soie Cortland camo.

Quelques perches plus tard, des truites mais surtout mon épaule qui se rappel à mon souvenir .Une névralgie qui traine et me conduit à devoir rendre les armes.

Penaud mais surtout démuni face à une arthrose cervicale dont je paye le prix de la répétition d’un même geste. Des dizaines d’années de pêche à la mouche, des centaines et des centaines de sorties, des arabesques, des lancers, l’homme est peut-être un peu usé et devra faire un peu plus attention à l’avenir d’après son satané médecin.

J-4/Dimanche/Réservoir de Banson

J’aurais dû rester à la maison.

Ne suis-je pas assez raisonnable ou adulte s’exclame mon épouse lorsque la voiture demare.Mais c’est ainsi, j’aime la pêche

Homme volcanique à l’image du paysage qui se dessine .Notion qui  me définit assez bien en tant que bougnat qui passe ces journées à se balader au cœur de l’oppidum de Gergovie. Arverne ayant souvent une idée dans la tête, refusant je le  concède de la mettre ailleurs, j’arrive enfin pour clôturer ce périple sur le bord du réservoir de Banson.

Je choisi de prendre la température des lieux pour comprendre les poissons, mesurant l’impact d’une  situation hydrologique qui perdure depuis des mois et place l’ensemble des espaces halieutiques du secteur ouest du Puy de dôme en souffrance.

Qui aurais pu imaginer il y a plus de 10 ou 15 ans que certains villages des Combrailles n’auraient quasiment plus d’eau.

Il me faut m’adapter surtout à la nécessite d’une répétition des lancers qui se doit d’être le plus confortable possible.

Je choisi de pratiquer en sêche/nymphe , technique qui me permet de diminuer la sollicitation de mon epaule.

Pour se faire , c’est un ensemble composé d’une canne JMC Pure 10 soie de 6 auquel j’ai associé un moulinet Hardy ASR et une soie Lee wulff TT.

Aparté  qui permet d’affirmer un vrai coup de cœur pour la série Pure de la marque Jmc dont vous l’aurez compris je suis adapté et fan .Des cannes très dynamiques qui permettent d’atteindre bonne distance de pêche sans forcer.

Les cannes JMC Pure : https://www.pecheur.com/achat-canne-mouche-jmc-pure

Alternance de profondeur, choix de l’association des mouches, patiente, maitrise des ferrages à distances, je termine cette cession réservoir par l’une des stratégies de pêche que j’affectionne le plus.

C’est ainsi qu’il me faut conclure ces 4 jours de pêche en lac .Prémices de l’arrivée de la meilleur partie de l’année ou la fraicheur et enfin de la pluie devrait nous offrir des moments d’une grande intensité…..

Nouveauté et fin de saison (1er cat/2019)

La fin de la saison (1er cat) approche

De l’été qui se fait plus clément, le début de mois de septembre  apporte souvent fraicheur et quelques gouttes de pluie. L’eau se refroidit enfin sur les berges de nos ruisseaux d’altitude.

Nature respire un peu mieux et  je retrouve quelques secteurs de pêche au cœur des gorges.

Occasion de s’adonner à une pêche en sêche/nymphe  d’autant que le niveau d’eau  reste très bas.

A ce jeu, nul doute que je ne pouvais passer sous silence l’arrivée des soies sources de la Lozère dans la gamme du produit disponible chez Fly Concept Distribution. Désireux de toujours trouver le meilleur, Vincent introduit dans sa boutique un produit dont je suis un fan absolu.

Des soies dont je vous parle souvent  et qui sont mes partenaires quasi exclusives lorsqu’il s’agit de pêcher en rivière. Sans entretien, d’une finesse équivalente à une vrai soie naturelle, leur profil parallèle ne leur permet peut être pas une pêche à distance mais il suffit d’en essayer une pour comprendre combien celle-ci sont parfaitement adapté à la majorité de nos cours d’eau auvergnat.Une fidelité de plus de 10 ans.

Les soies source de la Lozere chez Fly concept : http://www.fly-concept.fr/produit/soie-naturelle-source-de-la-lozere/

Poursuivant au sein du Fly shop, je profite de l’instant pour vous annoncer une autre nouveauté : les cires indicatrices neon wax.

Disponible en 4 teintes, elle couvre l’ensemble des usages, permettant de passer en un clin d’œil d’une stratégie de pêche à une autre.

Des nouveautés que l’on testent , des nouveautés qui nous conduisent vers les mois à venir. Occasion  de chiner de ci, de là des matériaux de montage dont on détourne l’usage à l’image de ce pelotes trouvées au détour d’un simple supermarché Leclerc.

A l’étau, on prépare la saison réservoir

Passage d’un simple streamer à une nouvelle chenille trouvée de l’autre côté de la manche dont on espère quelques réussites.

On poursuit le voyage au pays du Brexit par l’invitation que nous livre le dernier numéro de pêche mouche autour d’un article qui détaille les différents  sites anglais

Acheter le dernier numero de pêche mouche : http://www.peche-mouche.com/numero-en-cours/

De ces lignes aux bordures du domaine de la chaise dieu du Theil, pêche mouche nous offre un parfum d’autonme.Un retour que l’on peut d’ores et déjà entrevoir avec la réouverture du lac de Banson depuis le 15 aout.