Septembre est à nos portes. La saison 2016 de 1er catégorie aura filé comme un eclair.Seule encore quelques journées de pêche semble nous promettre l’émotion de croiser dame fario.
La situation sur bien des secteurs apparait relativement complexe. Le manque d’eau, des températures caniculaires, autant de déconvenue qui risque de rendre difficile ces dernières heures.
Dore, Alagnon, Sioule, Couze ont beaucoup donné cette année encore et la pause qui s’annonce aura nul doute un effet nécessaire sur des rivières dont la destinée n’a guère changer au fil des ans.
Si ailleurs dans le monde, l’eau est devenu prétexte à la joie d’un espace récréatif ou chacun s’amuse, se tolère, ou le vivant est admiré pour sa rareté,sanctuarisé sans besoin de reglement. En 2016 la réponse aura été claire notamment sur la Sioule. La pêche à la ligne pour certains n’est que le prétexte à semer la mort.Le moindre espace où l’on s’aviserai à penser que la chose puisse être diffèrent doit être éradiquer.La nature n’a de valeur, de saveur qu’une fois qu’elle orne à merveille la table de quelques invités.
Promesse d’une destinée de nos rivières qui ne laisse guère de place à d’autres visions, une chose est sûre. Dans un siècle qui se veut de plus en plus contraignant, ou nos besoins se font au détriment de la nature, je veux bien mettre à la table de poker, ce pari que je fais maintenant :
A trop croire que nos rivières doivent rester de simple garde-manger, à continuer à faire du loisir pêche un acte prédatif nous donnons légitimé à toutes les autres formes de destruction.S’il faut choisir, notre temps préféra sans nul doute se priver des pêcheurs que des paysans, des fabricants d’électricité.
Ainsi ce constat est probablement la raison qui me pousse comme un Pantagruel à déguster sans limite ces heures d’une pratique dont j’ai l’impression de vivre le déclin.
Le 18 septembre ne sera que prétexte à changer de destination, de recoin, d’envie. Du pêcheur de courant, je chercherai les grands plats de l’allier et autre pool dans l’espoir de croiser un partenaire de jeu dont la fragilité ne cesse de m’émouvoir.
Le Sieur thymallus invite à sa traque jusqu’à début de l’hiver et le simple fait d’imaginer une partie de pêche sous les flocons de neige regardant de minuscule olive se faire happer par des museaux gloutons suffirait largement à mon bonheur.
Pourtant l’Auvergne est terre de diversité. Après des années de disette, la pêche en réservoir retrouve de la superbe avec la multiplication des sites.
Fort d’un succès qui ne dément pas, le lac de Malaguet annonce sa réouverture après la pause estivale pour les jours à venir. A la lisière de nos départements, Noirétable proposera sa saison automnale à partir du 10 septembre et Usson en forez à partir du 24 septembre.
Sur nos agendas de pêcheur afféré, nous pouvons aussi noter un rendez-vous qu’une fois encore je louperai mais dont je garde un souvenir indélébile :
La coupe de la haute Loire au lac du Bouchet le qui aura lieu le 24 septembre.
Pour s’inscrire : C’est ici
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seul .L’annonce de l’ouverture d’un nouveau réservoir à la périphérie clermontoise aura vite fait d’activer notre curiosité.Malgrés une date précise non définie à l’heure où j’écris ses lignes, le domaine de Gerris aux Martres de Veyre proposera un plan d’eau de 4/5 hect dès le mois d’octobre. A tester sans nul doute même si à 45€ la journée de pêche, il va falloir offrir une qualité extraordinaire pour positionner ce réservoir face à une concurrence de produit de grande qualité.
Le site du Domaine de Gerris : C’est ici
Enfin parmi les moments que j’attends avec hâte, il est sans nul doute celui de trainer mes noyées à Banson.
Passer une journée à Banson : C’est ici
L’autonne reste pour moi cette période exceptionnelle ou la pêche en noyée en lac est un vrai regal.D’une barque, en float tube ou du bord, le plaisir de quelques stripping sur un train de noyée, la sensation d’une touche lourde d’un arc combative, cette pêche reste un must qui colle parfaitement à l’atmosphère de nos terres auvergnates.
Pour conclure, comme une petite révision, je vous propose ma façon d’appréhender cette pêche en lac à travers une vidéo realisé à Banson.(Ps Monter le son, je n’avais malheureusement pas de micro externe)