Conditions de pêche « Sioule 30/03/2017 »

A l’image des « fishing report » américain, je vous livre quelques nouvelles des conditions de pêche du bassin de la Sioule.

Miouze, Sioulet et très haute Sioule reste très froid  malgré un niveau qui devient de plus en plus adapté à la pêche à la mouche .La fraicheur de l’eau (de l’ordre de 5°) lié au retour de la neige  sur les hauteurs en début de semaine a rendu aux poissons leur torpeur hivernal.

La pêche se fait presque exclusivement avec des techniques dites sous la canne. Il faut  faire preuve de lenteur   et sortir des sentiers battus à l’image de l’usage d’un San juan Worm pour espérer toucher une ou deux truites.

Pourtant  le redoux du printemps  qui s’annonce ,  invite très rapidement nos poissons à se mettre en place sur des postes alimentaires. A ce jeu les pêcheurs qui prennent le temps d’observer pourront espérer la prise de truite en sêche sur des olives. Les pêches au fil plaqué ou à l’indicateur à la recherche des zones peu profonde permettront durant ces périodes de belles émotionn.Comme bien souvent ,  c’est la parfaite connaissance des lieux qui garantira la réussite.

Plus à l’aval , c’est bientôt la grosse saison qui attaque et nul doute qu’une journée passée en compagnie d’Emmanuel Estival ( guide de pêche) vous permettra de parfaire votre technique durant ces heures ou la basse Sioule reste difficile à appréhender pour bien des pêcheurs qui n’aiment guère les débits au-delà de 25m3.La pêche est pour l’heure encore bien timide et il suffit de se balader le long de la rivière pour comprendre combien la réussite n’est guère au rendez-vous .Compliqué de tirer son épingle du jeu dans des conditions ou même les autres techniques peinent à reussir.S’il fallait prendre un risque , je n’aurais qu’un seul conseil : C’est le moment de la pêche au streamer.

 

Je profite de l’instant pour vous demander à tous une extrêmement vigilance pour les semaines qui arrivent. Avec le réchauffement de l’eau, les ombres devraient bientôt prendre place sur les zones de fraie. Il serait bien peu pertinent d’aller déranger ces poissons en train d’assurer l’avenir.

Parmis les autres possibilités, je choisirai de mettre en lumière quelques ressources sur le bassin du Forez avec notamment la durolle qui en  ce début 2017 connait un regain d’activité  signe d’une amélioration de cette rivière. A l’opposé  en pays d’artense, le retour de la neige a considérablement  freiné le l’activité mais des belles opportunités s’offre à nous notament très haut sur les bassins.

Pour conclure ce billet je choisi de vous inviter à poursuivre la lecture en mettant en valeur le travail de  l’aappma de chidrac.

Thematique : Reconquête de la Couze Pavin : http://aappma-chidrac.fr/reconquete-de-couze-pavin-espoirs-doutes-partie-1/

1er Saumon 2017 sur la Sioule

Comme une image furtive, comme une part de rêre, comme l’espoir d’un lendemain,  c’est en parcourant les actualités du site Logrami que j’aperçois cette photo

Suivre le lien : http://www.logrami.fr/blog/2017/03/22/premier-saumon-atlantique-observe-a-moulin-breland/

1er saumon de l’année 2017 passé à la nouvelle station de comptage du moulin de Breland dans l’allier.

Actualité : un nouveau regard sur la sioule

Information sur la station de comptage du Moulin de Breland : http://www.logrami.fr/actions/stations-comptage/moulin-breland/

Image rare faisant de Sioule, cette rivière fantastique ou tente de cohabiter encore les 3 plus grandes espèces de salmonidés français : Truite Fario , Ombre Commun , Saumon Atlantique

Bien peu ajourd’hui en France pourront ecrire ces lignes .Bien peu de pêcheurs (je pense) pourront avoir la chance en parcourant les berges d’une rivière de fouler un si rare sanctuaire.

Ainsi peut être voici la raison majeure de notre attachement à la sioule: sa rareté.

Sur un air de musique , tout avait si bien commencé !!!!!

Tout avait bien commencé .De bon matin, de bonne humeur nous prenions la route, on the road again,  direction l’aventure d’une nouvelle journée de pêche.

Sous un soleil mitigé,  quelques rayons de chaleur nous laisse entrevoir l’espoir d’une belle eclosion.Cherchant le lieu idéal nous décidons de faire nos premières armes à la rencontre de la belle du pont.

Armé de son plus bel apara ,tel d’Artagnan , Jéjé  se montre fier d’aller à la rivière avec un si bel objet.Magnifique bijou que celui réalisé par Franck, maitre orfèvre qui habille à loisir ces blanks maxia qui sont un régal.

Chez Franck , monteur de cannes : http://www.cannesamouche.com/

Polyvalence , alternance , nous choisissons suivant les postes des stratégies de pêche differentes.Rapidement nous commençons à percevoir que la journée va être humide. Nous passons en mode flying in Rain.

A ce petit jeu je dois  faire confidence d’un choix pertinent lorsque les conditions deviennent difficiles. Comme un coup de projecteur sur la veste pro Field and Fish qui se montre impeccable sous ces trombes d’eau. Nul doute qu’elle fera partie des indispensables pour aller dans le Montana prochainement.

La veste pro de chez Field and Fish : https://www.vetements-peche-mouche.com/93-veste-peche-pro.html

Un petit poisson, un petit pêcheur s’aimaient d’amour tendre, mais comment s’y prendre quand il tombe  de  l’eau ? En noyée peut être, en raclant le fond plus surement aurais-je hurlé à Juliette. Je comprends que pour les plus jeunes cette référence  puisse paraitre bien éloignée.

Pourtant dès qu’il se met à pleurer des cordes, je ne peux m’empêcher de penser à ces paroles qui nous invitent à regarder le ciel sous un nouveau jour.

« Et l’on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire »

A cet instant du récit permettez-moi de m’arrêter quelques minutes le temps de remplir le formulaire en ligne laissé par mon assurance

En date du jeudi 23 mars 2017, comme le montre cette copie écran de l’application river App, à partir de 12h00 Gmt, je déclare un dégât des eaux  issus de cette satanée baignoire qui a  débordé et dont  personne n’a eu  l’éducation de fermer le robinet. Plombier de m…..

De l’eau et encore de l’eau et toujours de l’eau.

« Im flying’ in the rain
Just flying’ in the rain
What a glorious feeling!
I’m happy again. »

Again, again, je voudrais bien t’y voir Gene.

Tout trempé mais heureux, nous continuons notre quête, persuadé d’aller à la rencontre de la plus jolie fille des lieux qui se serait abrité d’après un informateur anonyme à l’abri des regards profitant d’une acalmie à Mende. Ville très célèbre pour son micro climat …et ses rafales de neiges….

Ainsi se termine très rapidement, trop rapidement notre virée de pêche. Uranus ayant décidé une fois n’est coutume de faire de ces giboulées de mars le rendez-vous avec une piste de ski nommé A75.

Comme un rituel

Comme un rituel, une habitude prise au fil des années de pratique, il est un rendez-vous que j’attends avec hate.Escapade lozérienne à la rencontre des rivières :Colagne, Lot, Tarn qui sont autant d’objets de rêveries.

Première sortie de l’année aux pays des eaux limpides, je commence en ces heures véritablement ma saison de pêche.Une sorte de routine qui me conduit sur ces berges chaque mois de mars, espérant secrètement de croiser quelques rhodanis et autres éphémères pour m’offrir la joie d’une pêche en sêche.

Rencontre tant attendue avec les magnifiques truites qui habitent les lieux et dont la robe m’éblouie à chaque fois.

Premier bain de l’année aussi, l’occasion de faire l’inventaire de ce nouveau gilet de pêche offert par madame et dont je perçois quelques defaults. Parmi les regrets le principal réside sans nul doute dans l’absence de trou d’évacuation de l’eau comme on le retrouve sur d’autres produits. La résultante conduisant à voir l’eau stagner dans les poches Dommage de ne pas avoir pensé à cela.Un autre point que j’ai observé est l’absence d’accroche épuisette sur le côté du gilet.

Malgrés tout  la petite baignade du jour m’a fait percevoir combien ce gilet pouvait contenir de matériel .Des tas de poche, toutes plus adaptées les unes que les autres à la contenance des grandes boites que j’affectionne.Pas véritablement un coup de cœur absolu mais plus un produit qui correspond parfaitement à mes attentes. Le vrai coup de  cœur de ce début de saison résultera de l’usage de la soie soldarini 0.55mm qui se montre être partenaire fantastique avec la maxia.

A l’heure des pêches al hilo , à l’heure de cette philosophie  qui conduit à mon sens trop souvent le pratiquant à être très proche des zones de pêche , entrant directement dans le champs d’attention  des poissons , le fait de pouvoir allonger un peu de soie , de pouvoir retrouver de la distance, de la discrétion permet sans contexte de  solliciter des truites déjà bien aguerries au us et coutume des rouleurs de tungstène.

Convaincu de cela , et cherchant en permanence à prendre le contrepied des pratiques à la mode , je dois avouer qu’il y a des années en arrière avec Vincent ( guide de pêche sur la Sioule) nous avons fait le choix de nous débarrasser de nos soies au profil d’un nylon et d’un système d’indicateur de touche personnel .Aujourd’hui je vis des stratégies  radicalement opposées ,m’astreignant à chaque fois qu’un poste me parait propice à abriter un beau poisson à pratiquer une pêche à distance. Des choix plus encore nécessaire au sortir d’un hiver froid ou l’émergence des alevins sur les radiers n’est pas encore d’actualité. Pêcher à distance permet aussi de diminuer son piétinement.Un choix important si l’on est pas en mesure de reconnaitre les zones de fraies

Comme une récompense, c’est un arrêt marqué qui viendra me sortir de mes réflexions.

Alors que la soie se tend, que ma maxia dessine la plus belle des courbes, je profite d’un combat bien compliqué par des eaux légèrement tendues. Raison de ma venue en ces lieux je remercie la magnifique truite de ce moment de plaisir, regardant la belle qui s’enfonce dans l’eau glacée.

Ainsi ma saison a véritablement débuté…..

 

 

Timide

Timide, ainsi pourrait débuter le récit de ces quelques heures passées à retrouver la belle des Combrailles.

Après un weekend laissant à la foule des grands jours le plaisir d’arpenter les berges de la rivière, j’ai attendu la quiétude d’un moment que pour rien au monde je n’aurais souhaité faire ailleurs.

Le plaisir de retrouver la Sioule avec des eaux fortes et  bien fraiches ne laissait guère de doute pour cette ouverture. Je savais d’ores et déjà qu’il faudrait faire preuve de persévèrance et savoir se contenter du minimum.

Cela fait bien longtemps qu’elle  n’a pas offert un visage si prompt à décourager même les plus aguerris. Entre 30/40 m3, une eau à peine à 4°, un samedi d’ouverture avec peu d’écho de belle prise. Des résultats très faibles ou la célèbre bredouille tant redoutée  fut comme une réalité sans appel pour beaucoup.

Pourtant quel pied d’être là .Au milieu de la nature, prenant le temps  d’écouter les oiseaux qui annoncent le printemps, de regarder le manège d’un canard, d’observer le moindre indice qui vient perturber ce monde engourdis pour les frimas de l’hiver.

Une éphémère qui se pose  à la surface  comme le secret espoir que tout va recommencer. Un museau qui se dessine, une truite qui se montre affamée. Etrange sensation que celui de laisser vagabonder mon imaginaire.

Rien ne semble pouvoir perturbé ce tableau si parfait .A moins peut être que je ne fasse la conversation avec un de ces bipèdes .Un de ces « y qu’a » qui a chaque ouverture ont la pertinence d’une analyse des gens qui savent mais ne font jamais rien.

Vous savez ces gens-là comme disait Brel .Ces gens-là qui à longueur de journée vous offrent leurs mots appliqués .Ces gens-là que je m’évertue à fuir, n’ayant plus guère d’envie pour ces joutes verbales inutiles au point d’aspirer maintenant à une profonde solitude.

Transformant un simple loisir en une quête permanente de communion avec le vivant qui m’entoure, je sais que la pêche est devenue pour moi bien autre chose qu’une envie de reconnaissance.

Alors certes j’aurais pu partir à des centaines de kilomètres pour chercher un  ailleurs, terrain de jeu plus adapté à la recherche de beaux poissons  m’offrant probablement les fameux «like facebokien » tant attendus au sortir de ces lignes.

Certes j’aurais pu à loisir me laisser aller à l’infidélité à ma rivière, trouvant en elle bien des excuses pour m’exempter de ces heures délicates.

Mais de Sioule, j’en suis attaché .Partenaire d’une histoire qui nous unis depuis des années maintenant, j’ai rêvé d’elle ces mois derniers. Au fond de mon atelier j’ai imaginé ce premier rendez-vous, je me suis préparé, m’offrant quelques nouveaux artifices, une soie, un gilet, une boite à mouche bien remplie. Tout était prêt et je ne pouvais aller  plus loin.

Philosophie profonde qui me conduit à penser que sans cela, sans cette nécessaire fidélité, je risquerai de sombrer dans un esprit de consommation , si présent à notre époque auprès de ces nouvelles générations de pêcheurs qui au final passent de rivière en rivière sans jamais se préoccuper d’elle

Ainsi a commencé ma saison 2017….

Sioule river , J-2….les dernières nouvelles

Dernière ballade avant l’ouverture. Prétexte à finir la mise en place des  panneaux, prétexte surtout à prendre le pouls de la Sioule avant de venir à la rencontre de ces habitantes.

Une rivière qui subit de plein fouet le contre coup des jours passés ou la météo a été particulièrement chaotique.

Au point de semer dans de nombreux chemins les stigmates d’une mini tempête qui rendra difficilement accessible bon nombre de secteur de pêche. Il faudra le jour J faire preuve d’un peu plus de courage qu’a l’habitude et faire quelques mètres à pied. Rançon d’un retour que l’on espère le plus agréable possible.

C’est une Sioule très fraiche qui se livre là .A peine 4° en surface à 14 h ce jeudi .Une Sioule puissante avec un debit de 50 m3 qui voit des entrées d’eau sur le barrage assez conséquente, ne laissant probablement guère de doute sur le fait que la rivière sera encore haute ce week-end.

A moins qu’EDF ne change tout …..

J-7 avant l’ouverture 2017 : les derniers préparatifs

J-7 avant l’ouverture. La pression monte .On cherche, on vérifie, on bichonne son matériel .On parcourt nos rivières à la recherche du spot sur lequel on jettera son dévolu.

Pendant ce temps, c’est aussi l’heure pour les bénévoles de nos aappmas de mettre en place la saison qui s’annonce. Des changements importants pour l’année 2017 avec la mise en place de la maille à 30cm et  l’ombre en no kil sur la Basse Sioule. Un quota de 4/jours sera appliqué l’ensemble du linéaire de la rivière dans le Puy de Dôme.

Un territoire qui devrait voir une montée en puissance de son nombre de garde particulier. Je profiterai de l’instant pour une mise au point  à destination des quelques pratiquants qui feraient fis de ces orientations règlementaires. Pensez bien que si vous n’êtes pas contrôlés, cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas observés. En 2017 , ce ne sont plus des préconisations d’usage mais des arrêtés préfectoraux qui ne laisseront  pas guère de doute sur l’aboutissement des procès-verbaux à l’image du pêcheur sanctionné sur le no kill de Montfermy en 2016 .A l’heure d’ailleurs ou j’écris ces lignes, une grande réunion de concertation de l’ensemble des acteurs de la surveillance a lieu , actant une nouvelle ambition pour ces territoires qui ne laisseront rien passer en 2017.

Autre nouveauté sur les environs de Châteauneuf les bains, Emmanuel Estival confronté à plusieurs retours de pêcheurs a décidé de monter un Fly shop de dépannage.

Vous pourrez trouver quelques indispensables comme sa gamme de mouche mais aussi des produits de qualité issus notamment de la marque JMC .Un vrai plus pour le territoire qui offre maintenant l’ensemble des prestations pour passer un séjour de pêche idéal.

Des préoccupations ou l’accueil des pêcheurs restent important à l’image du menu que proposera Emmanuel pour l’ouverture. Pour 20€ vous pourrez déguster

Saucisse du Cantal au vin rouge
Truffade Salade verte
Fromages
Omelette Norvégienne
Café

Réservez votre repas : http://lescale-restaurant.fr/ouverture-11-mars/

L’occasion de passer un moment agréable  avec d’autres pêcheurs.

Je poursuis cet inventaire avec comme point de mire les conditions que nous devrions trouver pour ces premières heures. Après les quelques neiges qui ont fondu rapidement et celle qui doivent arriver ce weekend end, la haute Sioule roule des eaux rafraichies qui risquent  de modifier d’ici à l’ouverture le profil de la Basse .Certes nous ne devrions pas avoir des eaux trop fortes mais le froid pourrait amener une certaine léthargie à nos poissons demandant aux pêcheurs à la mouche de choisir des stratégies  lentes. L’usage de nymphes lourdes pourrait être d’actualité.

Je vous propose une vidéo de montage d’un des modèles qui pourrait  sortir de ma boite pour chercher ce graal : Une truite.

Enfin pour les adeptes de la tranquillité il faudra savoir jouer du coude .L’ouverture sur la Sioule annonce la foule des grands jours.Ce monde  risque  d’être impactant pour la réussite de cette journée.

Certains pour éviter ce phénomène choisiront de sortir des sentiers battus et iront fouler d’autres berges .Pour d’autres ils choisiront de chercher la plénitude d’une partie de pêche au lac de Banon, laissant passer le monde pour revenir lorsque le brouhaha aura cessé.

Banson a revêtu ces plus beaux atouts avec l’arrivée de nouveaux poissons. L’opportunité de passer une journée très agréable ou la sèche sera sans nul doute à l’honneur.

Ainsi s’achève ce préambule en vous souhaitant à tous d’aller à la rencontre de vos rêveries halieutiques gardant à l’esprit comme une évidence.

Tout repose sur un équilibre de plus en plus fragile.

Les mêmes préoccupations que Nicolas

Il est rare pour moi de faire un lien direct vers un autre blog, ne voulant surtout pas perturbé la perception du message de l’auteur .Mais ce matin en ouvrant le net, je suis tombé sur le dernier article de Nicolas Germain et je tenais profondément à marquer ma solidarité avec les propos qui sont tenus.

Lire l’article de Nicolas Germain : http://www.nicolas39-peche-mouche.com/index.php?post/Sur-la-Haute-Riviere-d-Ain-chaque-vie-comptera

Des propos plein de bon sens mais qui se heurtent trop souvent à une philosophie purement comptable du vivant , induite notamment  par quelques auteurs halieutiques qui n’ont de cesse de démontrer que l’impact des prélèvements piscicoles  n’influence guère l’état des populations sauvages.

Une idéologie défendue depuis des dizaines d’années  dans notre pays ou l’amour de la nature s’exprime bien souvent au fond d’une assiette.

Une idéologie dont la dérive  a pour effet de rendre aux pêcheurs l’image non pas de protecteurs mais bien d’utilisateurs du vivant.

Une idéologie qui nous positionne à la même échelle qu’un pollueur, un micro producteur de la pseudo energie verte.Persuadé que la mort du vivant ne fait guère de différence avec la manière dont on atteint l’objectif.

Ainsi nul doute n’est permis à mon sens .Tant que nous n’accepterons pas de montrer un autre visage du loisir pêche  à l’image de celui que nous décrit Nicolas, il ne faudra pas  nous étonner  de faire le fumier d’autres ambitions.

Regrettable, profondément injuste, discutable mais malheureusement une réalité sans appel.

Alors oui et encore oui nous devons exiger bien plus encore de nous-même, nous les pêcheurs, nous qui prétendons être si prompt à aimer Ce vivant avant d’exiger des autres.

Sinon nos rivières n’auront plus d’avenir !!!!!!!!!!!!!car demain partout chaque vie comptera

Quelques heures au SANAMA

Quelques heures à tuer, ainsi pourrait débuter le résumé de ma visite au SANAMA.


Une venue non planifiée qui rend à ce moment l’enthousiasme d’un rendez-vous impromptu où je peux à loisir vagabonder au milieu des exposants. Alternant le plaisir de croiser quelques têtes connues avec les habituelles emplettes qui pour cette année seront bien raisonnables. Je ne peux d’ailleurs que témoigner ici d’une nouvelle tendance de consommation qui me pousse de plus en plus vers le e-commerce et m’éloigne en somme de l’intérêt de ces salons.

Premier halte entre deux conversations sur le stand Field and Fish .Raison principale de ma venue, espérant remplacer très rapidement mon ancien gilet de pêche. L’arrivée d’une nouvelle génération pour l’ouverture 2017 ne pouvait qu’attirer mon attention.


Un nouveau concept qui fixe comme postulat l’adaptabilité du gilet avec la possibilité d’inter changer à l’infini l’architecture de celui-ci. Pour comprendre l’objet je ne peux d’ailleurs que vous invitez à visualiser une vidéo que l’on trouve sur Facebook : https://www.facebook.com/181928184067/videos/10155583792769068/


Un concept très intéressant mais s’éloignant à mon sens considérablement de la philosophie qui me  pousse à choisir ce type d’accessoire ,ayant toujours l’impression de manquer de poche. Un gilet restant l’outil des pêcheurs qui souhaitent amener un maximum de chose. L’afficionado de la légèreté ayant fait le pari du chest pack depuis longtemps.
Rareté sur le marché, les versions précédentes de la marque offraient l’ajout de deux grandes poches en façade que l’on ne retrouvent plus sur ce modèle. Ce choix conduit le gilet à rentrer directement en concurrence avec d’autres produits à l’image du magnifique gilet Simms G3. Un point noir qui a pour effet de considérablement limiter l’usage des grandes boîtes à mouches dont je suis friand.

Après quelques manipulations, j’avoue être inquiet au sujet de la résistance à l’usage des différents points de fixation des modules. L’aspect plastique pouvant laisser à penser qu’avec le temps ceux-ci puissent perdre en efficacité.C’est un échange avec Mr Leroy  ( suite à la lecture de l’article) fondateur de la marque qui vient lever ce sentiment et me propose de moderer cette impression.L’efficacité des systemes Fildlock offrant des garanties certaines..Une fois  encore je tiens à rappeler que les lignes précédentes n’ayant de valeur à être perçues comme des impresssions.Difficile malgré tout de fixer  une certitude sans passer des heures à utiliser le produit.
Pour conclure, Je ne peux malheureusement que montrer un manque d’enthousiasme effectivement basé sur quelques instants d’observation du produit sur un manequin .Mais c’est ainsi , n’ayant pas la bourse de rothschild, je me dois comme beaucoup d’entre vous de conduire mes achats en fonction de ces  impressions , regrettant peut etre de ne pas pouvoir pousser plus en avant l’approche de ce gilet qui aura au final bien attiré ma curiosité.
Poursuivant les allées, je suis toujours amusé par les géo-trouve-tout  de la mouche qui n’ont de cesse d’inventer des outils qui pour beaucoup de visiteurs passent totalement inaperçus.
Étrange objet que cet AGPB (Adaptateur Génial Porte Brins) dont la démonstration de la part de son inventeur restera l’un des moments les plus agréables.

Loin d’être indispensable, voilà le genre de bricole dont je peux tomber totalement sous le charme. Le plaisir simple d’une fantaisie.

Le site :https://www.agpbpeche.com/

Enfin comme à chaque fois je me suis attardé sur l’objet qui attire le plus mon regard dans une panoplie de pêcheur à la mouche : un moulinet.Du look dévastateur d’un Abel customisé qui représente le Graal à un PEUX fulgor dont je rêve en secret depuis des années , ce salon  m’aura conduit à la découverte d’une autre nouveauté : Le VTO.


Produit de la marque HAART, voici l’exemple de la Rolls made in France. Démultiplié, antireverse, carbone, titane, pied décalé, tout est là pour faire de cet objet un vrai bijou. Seule petite épine dans le pied : le prix. 1200€ pour la version luxe, ça commence à faire mal pour comme j’ai pu l’entendre parcourir des rivières où l’on n’attrape plus rien !

Le site de la societé HAART  :http://thierry.haart.free.fr/

Ainsi s’acheve mon SANAMA  par ces quelques mots captés au détour d’une conversation. Comme une interrogation

Assemblée générale 2017 Aappma Montfermy-Chadpes Beaufort

La rivière, toujours la rivière, la rivière encore, ainsi pour s’introduire le fil conducteur qui a guidé l’AG de l’AAPPMA de Montfermy Chapdes-Beaufort en ce dimanche 19 février.

Sous l’impulsion de personnes  extrêmement dynamiques, ce sont des échanges de grande qualité qui ont permis de motiver  de nouvelles têtes prêtent à s’engager sur ce territoire. Comme une motivation à défendre la Sioule autour d’acteurs  qui expriment à travers cette démarche leur attachement, préférant sans nul doute des actes plutôt que de longs discours. Ce sera d’ailleurs mon billet d’humeur, très amusé à destination (j’espère qu’ils se reconnaitront) de certains qui à longueur de Facebook,Twitter et autre, se servent de cette rivière pour exister, palabrant, commentant, affichant leur prétendu maitrise, ayant toujours une chose à dire .Tous ces commentateurs qui ont toujours une bonne excuse pour briller de leur absence lorsque vient réellement le temps de l’action

Une action qui se sera concrétisée par un moment privilégié que j’aurais vécu une fois encore avec Vincent. Comme une rêve, une ambition, une vision, comme l’expression d’innombrables heures que nous aurons passé ensemble à pêcher cette rivière en imaginant l’avenir. De modeste panneau qui a minima démontre la maturité d’un monde de la pêche qui aujourd’hui accepte de plus en plus de montrer l’exemple , capable de faire des efforts  au lieu de stigmatiser d’hypothétique ennemis dont on sait que notre influence sera toujours très modeste.

Ainsi s’il fallait conclure. Je resterai convaincu que la Sioule n’est peut-être pas la plus belle fille du monde mais dans le regard, dans le discours de ces passionnées qui passent tant d’heure à la chérir, elle hante encore des rêveries halieutiques pour bien des saisons à venir.