J’ai testé les Billes Jig Off

La saison 2017 aura vu se développer une nouvelle forme de bille tungstène : Les « jig off »

Quelques semaines plus tard et quelques heures de pêche auront été nécessaires pour se familiariser et se faire un avis sur cette innovation

Présentée initialement comme une vraie nouveauté, cette forme de bille ne l’est pourtant pas autant que cela .Pour s’en convaincre je vous invite à  jeter un coup d’œil dans le sac de quelques pêcheurs de réservoir pour apercevoir des mouches montés avec des billes plastiques à l’axe décentré : les Mini-gouttes Miyuki 3,4 mm

Exemple de montage réalisé avec les mini gouttes Miyuki : Les montages de thymmDD57

Il suffisait probablement  de reprendre le concept de  cette forme, cherchant à gagner en densité  par l’usage du tungstène pour venir titiller bien des usages dont on se sert aujourd’hui en rivière pour les pêches en nymphe au fil.il nous faut remercier Bidoz Product qui a été le premier à mettre au point ce produit.

Découvrir l’univers de Bidoz Product : http://bidoz.com/shop/

L’intérêt majeur de cette forme conduisant au basculement de l’axe de la mouche et ayant comme effet de mettre pointe en haut n’importe quel montage.

Une fois à l’étau on perçoit que nul limite semble impossible et qu’il devient très aisé d’obtenir des montages jig sur n’importe quel hameçon : jig, droit, caddis.

Pourtant  en action  de pêche  j’avoue n’avoir été guère séduit que par les montages réalisés sur des hameçons droits, .Caleri 123 BL +, Hanak 230 restant pour ma part la référence .

Parmi les raisons qui m’auront  pousser à choisir ces billes , l’intérêt principal  réside dans la capacité à  pouvoir positionner  des billes plus grosse sur des hameçons plus petit ; retrouvant les raisons qui m’invite à utiliser le Hanak 450 BL lorsque je pêche avec des vrais hameçons Jig.

A titre d’exemple je fixe comme limite l’usage de bille  2.4/2.5mm sur un hameçon de 16 que ce soit rainuré sur les perdigons ou normal sur une pheasant tail.

Avec les jig off , j’ai pu faire passer sans problème tout en gardant l’efficacité du piquant des billes de 2.8 mm sur ce même hameçon. Un gain de prêt de 15% de poids en plus sur un montage de même taille et avec comme « plus » absolument fondamentale la diminution significative des accrochages. Ce sera l’autre constat  moteur de mon choix à pratiquer avec des jigg off :l’efficacité réel de ces billes dès lors qu’il s’agit de se faire oublier du fond de la riviere.Une efficacité supérieure à mon sens à l’usage des billes rainurées dont on se sert parfois pour faire pivoter l’axe de certains mouches droites à l’image des célèbres gasolina , cul rouge et autres montages à la mode espagnol.

Ainsi il est temps de conclure ces quelques lignes autour d’un produit de cette année 2017.Loin de moi l’idée ici de vous faire un leçon de chose ou de prétendre détenir un savoir absolu , je laisserai cela à des spécialistes qui s’empresseront de commenter . Je n’aurai qu’une idée maitresse en somme, partager un coup de cœur et espérer avoir activé la curiosité de certains pour découvrir ces nouvelles billes.

Pour terminer voici quelques liens par acheter ces billes :

Les offBeads de Chez Bidoz : http://bidoz.com/shop/fr/63-off-bead

Les Jig Off Chez Bogdan Gawlik : http://bogdangawlik.com/

Les Jig Off Chez Pëche truite : http://www.pechetruite.com/catalogue/

 

Entre deux révisions

Camus, La Fayette, Diderot et les autres, autant de sujets, autant d’auteurs, autant de préoccupations à l’heure de l’échéance que s’annonce. Quelques heures encore, quelques jours de révision et le temps sera venu pour plancher sur cette copie que l’on espère point blanche.Ainsi pression qui monte doit être oublier .

Quoi de mieux qu’une immense bouffée de d’oxygène .Quoi de mieux que de consommer son esprit à regarder ce brin de nylon qui file dans le courant. Quoi de mieux pour se libérer que d’aller à la pêche.

Dernière ligne droite, première heure de l’épreuve de français du  baccalauréat  qui se jouera en deux étapes, nous prenons de temps d’une matinée pour nous amuser au cœur de nos rivières. La pêche à la mouche devient la source d’une évasion nécessaire.

Dernière ligne droite aussi pour le grand éphémère qui petit à petit disparaitra dans le ciel laissant place à d’autres.

L’époque des mouches de mai touche à sa fin et la chaleur suffocante de ces derniers jours semble avoir comme anéanti le spectacle. Il faut profiter de la fraicheur du matin.

A l’ombre des saules, premier poisson pour Antoine, modeste truite auvergnate que nous prenons le temps d’admirer.

Rapidement alors que le soleil augmente sa présence, c’est dans les radiers que nous trouvons enfin le bel éclat d’argent que nous sommes venus chercher. Maitre thymallus nous rend cette partie de pêche bien agréable.

Fantaisiste à souhait il me donne l’occasion d’essayer des nouveautés apparues après le deuil d’une de mes boites fétiches, emportés par les flots lors de ma sortie précédente. Coup de cœur pour ces billes Jig off mais nous aurons bientôt l’occasion d’en reparler sur Auvergne Passion Mouche.

Comme un pause, un intermède  qui s’acheve trop vite, il nous faut revenir à la réalité. Reprendre le chemin des révisions. Comment clore alors cette partie de pêche si ce n’est par la rencontre d’une torpille des lieux. La soie tend, la canne se plie.

Au bout de ligne, frêle 10/100, Antoine bataille son défis du jour. Maitre Barbeau ne cèdera pas sans combattre.

Balade lozerienne comme un retour aux sources.

De contrée lointaine, à l’autre bout de l’océan , de neige, de vent, de soleil, de partie de pêche incroyable au cœur d’un paradis, il ne reste que des souvenirs.

Pourtant de Lozère, le voyage fut éprouvant pour ma partenaire.

Promis, juré, j’avais convenu d’un accord tacite : De retour en notre belle auvergne, ma soie devait revenir à ces sources.

Ni une, ni deux, nous prenions avec Jérôme, l’A75, pour une escapade lotoise. Au pays des eaux claires, des rivières à taille humaine, je concède ici une fois encore mon affection sans limite pour l’odeur du Mucilin qui poisse entre mes mains.

Plus encore aujourd’hui qu’hier la pêche est devenu pour moi question d’atmosphère, de contemplation, de plaisir souvent solitaire. De recherche permanente d’un état de grâce ou je cède à mes préoccupations la plus futile des occupations : Attendre que la belle éphémère illumine le ciel.

Dame mouche de mai est annoncé en ces lieux, foi de compagnie des  guides.

Actualité Juin 2017 de la compagnie des guides :http://www.guides-de-peche.fr/juin-2017/

Promesse de quelques museaux avides de chair fraiche, je m’empresse à chercher le bon endroit.

Choisir son imitation , trouver la bonne dérive .Déterminer l’instant parfait ou je deviens imitateur , usurpateur , menteur , faisant prendre à dame fario des vessies pour des lanternes et des bout de poils et de plumes pour la plus belle des bouchées. Ainsi se raconte l’émotion d’un gobage.

Etrange jeu de dupe dont le seul résultat réside dans l’admiration de cette parcelle de vie si infime soit elle.

De toutes les pêches, de toutes les manières de se servir d’une canne à mouche, la pêche en sêche reste pour moi la plus belle…..

Dans l’univers de Franck

Il est temps de faire une pause, de changer d’horizon.

De Sioule, j’en laisse la foule pour partir au cœur de notre Auvergne, dans l’un des sites les plus connus, les plus emblématiques : Le lac Pavin

Pas une émission ,pas un détour , pas un voyage au milieu de nos volcans ne pourrait nous conduire à éviter ce joyau perché sur les hauteurs de Besse en Chandesse.

44 hect d’une eau bleue , royaume de l’omble chevalier , de la truite arc en ciel , de cyprinidés d’eaux vives aux dimensions impressionnantes et d’un partenaire peu habituel pour le pêcheur à la mouche que je suis : L’Ide Mélanote.

Comme l’envie d’une nouvelle quête improbable, je fais le pari d’aller à la rencontre de l’ide avec l’un des meilleurs guides de pêche local: Franck Coudière.

Le site internet de Franck :http://franckcoudiere.com/fr/

Franky  pour les intimes connait à la perfection ce lac. Chaque poste, chaque retourne prometteuse, chaque frondaison ne contient plus guère de secret pour ce personnage  qui respire la pêche comme je l’aime .Aspiration profonde à la liberté.

Rencontre avec ce cyprinidé peu connu, sorte de gardon qui aime à loisir se balader le nez en l’air. Il est un défis à la hauteur d’un pêcheur à la mouche qui s’amuse à aller à la conquête de la moindre espece.

Un petit plus pour ce magnifique  lac dont je l’avoue ici, je ne comprends guère l’acharnement de certains à ne rien vouloir développer en un tel lieu. Amusant peut être de voir combien durant notre partie de pêche , badauds et autres touristes se seront amusé à contempler nos arabesques.

Il est temps pour nous d’éviter la foule et de partir pour après-midi dans l’un des endroits rares que compte le cezalier.Sanctuaire intime que le brouhaha de notre époque semble avoir oublié .C’est au cœur de la vallée de la Rhue que je plonge avec Franck.

Instant précaire ou l’on admire la beauté d’une truite, ou l’on crapahute entre les rochers, ou l’on partage la tranquillité d’une nature paisible. C’est ici que je réponds à l’un de mes questions existentielles

Je suis Auvergnat …..Volcanique, engagé et supporter de l’ASM !!!!!!!malgrés moi …..

Mai 2017 ; une sioule bien laborieuse

 

Les semaines passent vite et la saison entre dans ces meilleurs moments.Il est temps de profiter un maximum de nos journées de pêche

Mai  traditionnellement signe les premièrs coups du soir .Pourtant il suffit de se balader le long de la Sioule pour comprendre que quelque chose se passe .Peu de pêcheur en action .La moindre palabre livre le même constat.

Ce mois de mai ne restera pas dans les annales. Laborieuse semble être la pêche. Déstabilisante parfois ou l’on peut passer d’une séquence hyperactive au vide sidéral d’une rivière qui vous fait douter de votre savoir.

Rarement mois de mai n’a paru aussi perturbant. Même Monsieur Thymallus se joue de nous et les habitués de sa quête qui ont ouvert le bal ce week end savent que le bel animal sera difficile à séduire.

Une Sioule difficile certes mais cette vérité s’intègre plus  généralement dans la réalité de notre département. Partout  le même refrain toute espèce confondu, la pêche  se révèle complexe. Rançon d’une année froide qui a vu la neige poudrer les sommets très tardivement. Rançon aussi d’une année sèche qui laisse quelques inquiétudes quand à l’avenir et l’étiage estival.

Alors faute de grive, on prend le temps de faire quelques essais de matériel à l’image de ce nouveau nylon de la marque Master : L’Elite. Un fluorocarbon disponible dans la très sympathique boutique d’Éric Lelouvier : Fusion Fly Fishing  .Un nylon qui m’aura enthousiasmé et dont j’ai hâte de réellement mesuré le potentiel sur un beau poisson. Mais au-delà c’est aussi l’occasion de mettre en lumière un Fly shop dont je vous recommande d’aller jeter un coup d’œil. Une très belle gamme de produit , un service irréprochable avec des délais de livraison au top. A découvrir sans aucun doute.

Le site internet de la boutique Fusion Fly Fishing : http://fusion-flyfishing.com/fusion_shop/shop.html

Conseils pour appréhender un séjour dans le Montana

Il est temps de conclure  la série d’article dédié à notre séjour au Usa.

Derniers jours au royaume des farios :La Big Hole River
Dans les pas de Norman
Au centre de la Terre des Geants -Missouri River
Quelques heures sur le Depuy spring creek
Du parc à la riviere , au coeur du Yellowstone
Escale sur la Madison River et Three dollars bridge
Première halte sur la Henry’s Fork et la Warm River

Une conclusion sous la forme de quelques conseils qui je l’espère permettront à certains d’entre vous de tenter cette aventure vers l’un des lieux les plus emblématiques du monde.

Une question de budget.

De l’autre côté de l’atlantique, à des milliers de km, si loin, nous avons souvent l’impression que l’un des freins majeurs à la réalisation d’un séjour de pêche reste sans nul doute le budget

Je voudrais commencer par aborder cet aspect pour le mettre en perspective avec la réalité que nous avons  vécus. Paramètre qui sera le fil conducteur de ces quelques conseils.

Ayant  fait plusieurs séjours de pêche à l’étranger par le passé et notamment dans les pays de l’est, j’ai rapidement perçu que l’inconnu avait un prix et que souvent l’usage d’un professionnel permettant d’être rapidement efficace devenait essentiel à la réalisation d’un séjour réussi.

Parcourant les diverses sites de prestataire, il vous sera facile de mesurer que le budget d’un séjour en Slovénie, en Croatie s’étale classiquement dans la zone des 1500€.Seuil significatif qui allait servir de référentiel à notre séjour pour tenter de partir dans le Montana avec un budget raisonnable, environ 2000€ pour 12 jours.

Ainsi le premier conseil que je vous donnerai résidera dans la capacité à anticiper votre séjour plusieurs mois à l’avance permettant de trouver des billets d’avion à des tarifs très competitifs.Pour info et donner ici un ordre de valeur, nous avons fait Francfort/Salt Lake City en A380 pour 600€ A/R.

Conseil applicable dans le cadre de la location de la voiture et  au niveau de la location des hébergements. Modération pourtant autour du logement, l’opportunité de prendre le risque de réserver à la dernière minute sur des plates-formes comme cooking peut permettre parfois de bénéficier de tarif très attractif.

Un départ vers l’inconnu.

Comme une évidence, comme une  envie d’ailleurs, nous devons percevoir qu’il peut être très difficile t d’obtenir en amont les infos nécessaires à la réalisation d’un séjour. Raison principale qui pousse beaucoup de pêcheur à faire appel à des prestataires de services capable de préparer leur aventure.

Ainsi aurait-il été plus simple faire appel à l’une de ces agences spécialisées, acceptant au passage de supporter le cout économique d’une prestation qui doit véritablement apporter un plus. Mais et il y a souvent un « mais », à ma connaissance et après avoir discuté avec beaucoup de Fly globetrotter, bien peu ont fait l’aventure de partir en début de printemps dans ces contrées .Une donnée qui me semble essentielle dans la pertinence d’un choix que nous ne ferons pas.

Obligation nous était faite de nous débrouiller par nos propres moyens pour mettre en place le circuit ,trouver les bons spots, choisir les bonnes options.

Contrainte qui nous a permis de percevoir que la préparation d’un séjour commence par la capacité  à obtenir les bonnes informations. A ce jeu-là, internet devient un allié précieux. On se rend compte que bien des moucheurs, habitués à ces voyages ont la gentillesse de partager leur savoir et leur connaissance à l’image de Vincent qui reste pour moi l’une des personnes que je connais à maitriser à la perfection le Montana. Je remercierai aussi à ce moment de la lecture Christian et Randy qui se reconnaitront.

Retrouver les conseils de Vincent :http://auvergnepassionmouche.fr/pratique-de-la-peche/decouverte-des-usa/

Première étape  indispensable avant tout autre chose, prendre une carte de pêche .Vous pourrez soit vous arrêter dans un Fly shop, soit anticiper cela en prenant à l’avance votre carte de pêche depuis la France.

Prendre sa carte de pêche pour le Montana : http://fwp.mt.gov/fishing/license/

Là encore pour coller au fil conducteur, il est bon d’indiquer le tarif de la carte pour 10 jours : 56$ et 86$ pour l’année.

Une fois sur place

Nous y sommes, le Montana s’ouvre à nous et devant cette immensité, nul doute que chacun  se trouve un peu perdu.

Difficile de ne pas vous donner à ce moment du voyage  le même conseil que l’on vous proposera en France dès lors qu’il s’agit de d’appréhender un secteur inconnu : Faire appel à un guide de pêche.

Simplement nous ne sommes pas en France , le désir de protéger son prés carré , de garder son petit lopin de terre  est un notion qui semble si lointaine dans cet ailleurs.Bizarrement il suffira de vous arrêter dans un des innombrables Fly shop, de demander des infos à n’importe quel guide que vous croiserai pour mesurer l’accueil , l’envie de donner , de partager de ces professionnels locaux , prêt à vous expliquer à l’aide d’une carte le bon endroit , la mouche et je ne sais quoi encore.Surprenant je vous l’assure. Seul frein à cela : La nécessité de maitriser un minimum l’anglais.

Vous pourrez en parallèle obtenir des informations qui vous permettront d’anticiper en temps réel les choix à travers un système de fishing report diffusé quasi quotidiennement par ces boutiques qui sont une mine d’information.

Exemple

Les Fishings Reports de Montana Anglers : https://www.montanaangler.com/montana-fishing-report

Les Fishings Reports de RiverSedge : http://www.theriversedge.com/fishing-report

Autre allié important, le pêche aux usa répond  à un impératif absolue de respecter la propriété privé. Nul n’est question de traverser un champ, un pré sans prendre le risque  de se faire gravement agressé par le maitre de lieux .Partant de ce constat, là encore tout est fait pour permettre aux pêcheurs de trouver les accès à travers un système de fishing accès aménagé et dont la carte est directement accessible via internet :

Ensemble des fishings accès du Montana : http://fwp.mt.gov/fishing/guide/fasGuide.html

En résumé, tout est fait pour rendre le pêcheur heureux.J’oserai ici un conseil , n’hésitez pas à vous éloigné de quelques centaines de mètre des parkings en marchant au bord de la rivière , j’ai pour ma part constaté de sacré différence en terme de réussite.

Enfin il faut nuancer  ce propos à travers l’envie qui pourrait vous prendre de réellement plonger dans l’atmosphère américaine notamment si vous voulez faire une descente en bateau avec un de ces prestataires. Le bas les tarifs n’ont rien à voir. Si en France la majorité des prix  tournent autour de 160/180€ la journée, un guide de pêche du Montana prend à minima 400 à 500$ par prestation. A cela vous devrait ajouter le pourboire habituel que ce soit au restaurant ou à la pêche  qui se fixe à 15/20% de la somme. La facture pique un peu, pouvant facilement dépasser les 600$ (ex http://www.headhuntersflyshop.com/guided-fly-fishing/) mais attention nous parlons là encore d’une autre réalité qui ne peut se résumer à attraper 5 truites de 18cm dans nos rivière françaises. Descendre en bateau la Yellowstone par exemple est un trip juste exceptionnel.

Le matériel.

Il me faut terminer ces quelques conseils en abordant une autre thématique : le matériel.

Durant notre séjour, l’ensemble le plus pertinent s’est construit autour d’une canne 10 soie de 5.Fidelité pour ma part à ma canne Marryat 10 soie de 5 auquelle j’avais ajouté un moulinet JMC comète sur lequel je voudrais revenir maintenant. Atout sans contexte majeur pour combattre les puissant es arc en ciel de land of Giant, le système anti réverse du  Comète fut l’un des coups de cœur important de mon séjour.

Autre coup de cœur que je destine à la marque Field and Fish qui nous a accompagné durant ces jours de pêche ou parfois la météo fut bien difficile à supporter. Je voudrais mettre en particulier l’accent sur la veste thermique qui a vraiment été un avantage précieux lorsque la neige nous a surpris à three dollar bridge.Petit clin d’œil à destination de Mr Leroy.Oui on peut ne pas être convaincu par l’un de vos produits ( le gilet ) et pourtant trouver bien des sources de satisfaction à travers votre marque.Je me permettrai un petit lien vers  boutique , amusé peut être de  faire quelques publicités  !!!!!!

La veste Field and Fish : https://www.vetements-peche-mouche.com/130-gilet-gonflable-thermique.html

Enfin je ne peux qu’une encore me faire l’écho de mon bonheur à avoir pu faire la différence sur le parcours sur fréquenté du Depuy’s avec ma soie source de la lozere.Convaincu que bien peu d’américains s’amusent avec la finesse d’une telle soie pour aborder ces parcours.Si  je devais retourner là-bas , notamment sur les périodes estivales ,sans contexte je ne pourrais me séparer de ces soies qui m’accompagnent  à chaque sortie de pêche et dont je suis fidèle depuis des années

Les soies sources de la Lozere : http://www.soie-peche-mouche.com/

Poursuivant cette idée et pour aborder les rivières plus modeste que nous avons aperçu sur le parc ou le rock creek , je crois que je ferai suivre du matériel plus léger et plus proche de nos cannes habituelles à l’image de la marryat 10.6 soie de 3 dont la puissance permet sans contexte d’affronter ces poissons tout en conversant la douceur d’une canne légère.

Tout cela me conduit vers le sac de voyage qui doit contenir ce matériel.Aprés avoir cherché, observé, essayé durant les salons qui ont précédé notre départ le sac idéal, je voudrais donner lumière vers celui qui nous a semblé le plus aboutis dans une gamme de prix tout à fait correct : le sac bagage JMC.Parmi les raisons de cette mise en valeur, l’atout principale restera pour ma part la compartimentation de celui-ci qui permet d’agencer son sac pouvant séparer la pêche du reste , notamment lors du retour ou il serait bien dommage de mélanger les chemises, les pantalons avec des chaussures de wading encore humide.

Le sac bagage Jmc : http://www.pecheur.com/achat-bagage-jmc-voyageur-81251.html?af=47643&gclid=Cj0KEQjw9YTJBRD0vKClruOsuOwBEiQAGkQjPyBt_fvIfxC-lqc9L9GkidCGL_QgcJya4pahqMqAxwkaArIC8P8HAQ#af=47643

Ainsi , espérant n’avoir pas été trop long et ayant encore peut être  beaucoup de chose à partager mais dont le souvenir m’echappe  ,je conclurai ces lignes en vous indiquant à tous que je reste à votre disposition si vous voulez des informations supplémentaires pour partir à la découverte du Montana.N’hésitez pas .

 

 

Retrouvailles éphémères

Éphémère , ainsi se resume les heures passées de l’autre coté de l’atlantique.Ainsi se résume le plaisir de retrouver la Sioule.

Jamais aucun de ces ailleurs ne gâchera la joie que j’ai à parcourir mes rivières auvergnates.Instant d’évasion qui me pousse une fois encore à penser que nous devons tout faire pour protéger ce qui coule à nos pieds.

Fugace comme une partie de pêche avec Stéphane.

Éphémère comme le spectacle d’une rivière qui s’illumine de ces superbes insectes qui font de moi un pêcheur à la mouche , épicuriens d’ici et d’ailleurs……

Voyager , c’est aussi le moyen de prendre conscience de la rareté que nous avons juste là en bas de la maison.

Derniers jours au royaume des farios :La Big Hole River

Notre périple touche à sa fin.

Après avoir parcouru des sentiers renommés, nous décidons de partir vers l’inconnu. Peu de fishing-report, peu d’information nous destine à parcourir  la Big Hole River

Rivière sans barrage, nous prenons un risque à découvrir  ces berges juste avant le run off .Phénomène dont nous ne savons guère de chose en ce lieu si ce n’est que les températures qui s’annoncent durant les derniers jours de notre périple risquent d’impacter de manière radical nos séances de pêche.

Melrose sera notre point de depart.Inevitable arrêt, nous nous mettons en quête d’information auprès d’un Fly shop dont une fois encore il me faut vanter la gentillesse. Point commun permanent tout au long de notre séjour.

Bien des leçons, bien des comparaisons, bien des discutions pourrait être introduite à partir de ce constat si l’on devait s’amuser à entrevoir les différences avec notre pays.

Comment aurait-on pu douter que Melrose Is a good place. Pourtant après avoir visionné quelques épisodes de la série américaine nous espérions secrètement trouver plus de truite que de bikini.

La big- hole se révèle au fil des heures de pêche l’une des plus  belles surprises de notre sejour. Royaume de la fario, petit à petit nous retrouvons les réflexes, les habitudes de nos partenaires européennes.

Deux derniers jours de pêche ou les prises s’enchainent sans vraiment de poisson record mais avec  un nombre important de prise dont la taille moyenne (35/40cm) donne aux pêcheurs auvergnats que nous sommes source a beaucoup d’enthousiasme. Cerise sur le gâteau nous croiserons quelques individus dépassant les 50 cm, modeste à ce que l’on nous a dit.

Ainsi s’achève notre rendez-vous dans le Montana. Trop court, trop rapide parfois, nous avons fait le choix d’un maximum de rivières.9 en 10 jours de pêche, donnant l’impression de courir sans cesse et impactant sans nul doute certaines séquences de pêche.

Mais au final nous rentrons plein d’image dans la tête. La prochaine fois peut être nous essaierons d’exploiter avec plus d’attention des secteurs de pêche qui tout au long du voyage auront attiré notre regard.

 

Dans les pas de Norman

Le voyage se poursuit et nous atteignons l’un des moments clés de notre séjour

Immense émotion que celle d’aller à la rencontre de la rivière du 6eme jour. Comme une sorte de pèlerinage, comme l’une des raisons d’être ici, nous plongeons au cœur d’un imaginaire qui nous pousse à revivre les mots du célèbre écrivain Norman Mc Lean. La Blackfoot devient le temps d’un intermède trop court  le terrain d’une communion sans limite entre nous et la rivière.

Première truite, modeste arc en ciel qui malgré sa taille me laissera à jamais un souvenir indélébile d’une rencontre dont je mesure la chance en écrivant ces lignes .Privilège ultime  que  de séduire une belle dans un lieu si mythique pour toute une génération de pêcheur à la mouche

Irrésistible envie de profiter  à chaque instant, de gouter à tout ce qui nous entoure, nous ne pouvons résister à faire quelques  kilomètre de plus pour aller à la conquête du Rock Creek. Souvent appelé la rivière des Missouliens .c’est un cours d’eau sauvage qui serpente avec furie en ce début de printemps gorgé par les eaux venues du sommet.

Missoula ; point de repère indispensable à n’importe quel voyage qui conduit un pêcheur à la mouche dans le Montana.

Nous connaissons  en ce lieu l’exceptionnel désir de sacrifier quelques heures de pêche pour  se balader. Sorte d’obligation involontaire à refaire les mêmes gestes que les héros qui nous avait enthousiasmé au fond de la salle de cinema.Comment ne pas prendre le temps d’aller boire une bière le soir venu dans le bar ou Brad Pitt donna sa main pour une partie de poker. De lolo  je me souviendrai du plaisir d’être ensemble autour d’un T bone Steak

Intensité d’un rendez-vous que nous avons la chance de partager entre amis ou  chaque phrase, chaque conversation nous replonge dans le mot de Mc Lean.

« Ce qu’il y a de formidable avec la pêche à la mouche, c’est qu’au bout d’un moment plus rien au monde n’existe que des questions portant sur la pêche à la mouche. »

La rivière du 6eme Jour