Rester dans le cercle

De toutes les stratégies de pêche en réservoir, il en a une que j’affectionne plus particulièrement et dont je vous parle souvent.

Au fil, un simple brin de nylon coloré comme source d’espoir.

Au fil, rien qu’au fil ou l’on dessine à chaque lancer la courbe d’une immersion la plus lente possible.

Destin d’une nymphe qui se doit de plonger tout en douceur en restant dans le cercle

Une stratégie souvent délaissée au profil de méthode à la maitrise plus rapide.

Nul question d’animation. Nul question de miser sur la vue.

La pêche au fil nécessite un temps long pour comprendre la vie de chaque plan d’eau, les zones de  passage des poissons, leur zone de repos  et d’alimentation.

Nous parlons de sensation, d’impression qui trahissent le moindre indice .Nous nous éloignons petit à petit des approches pantagruéliques  ou l’on construit sa journée autour de plusieurs cannes. Nous résumons notre traque à son expression la plus simple.

Notre matériel rivière devient un parfait allié pour accomplir la tâche du jour.

S’il me fallait résumer ces heures passées à croiser le fer, canne en main avec les habitantes de gerris, point de doute pour prétendre à la pertinence de l’expression «  tout ou rien ».

La pêche au fil se résume à cela .De longues minutes ou guère de chose viennent  bouleverser le paysage. Puis sans tout à coup la soie se tend, le combat se fait plus lourd et l’on a la chance de se mesurer à une belle mémère.

Quel pied d’affronter un tel adversaire à une soie de 5.Tout est là, dans cette réalité.Ce choix d’aller à la rencontre d’un partenaire puissant avec un outil le plus léger possible

N’est-ce pas le sens de ma venue dans ces lieux ; l’adrénaline de ces rencontres, l’incertitude de l’issue.

Trop facile de se vanter à mon gout de la réussite d’un coup de ligne si celui-ci n’a laissé guère d’opportunité à notre soldat de se défaire de notre emprise.

Il n’est pas question de vous faire l’apologie d’une pratique ou l’on voudrait fatiguer à outrance sa partenaire au point de mettre sa survie en parenthèse.

Bien au contraire, j’ai pour ma part trop de respect pour ses poissons de nos réservoirs dont il nous faut mesurer que leur existence réside dans notre besoin égoïste de nous divertir.

Dois-je confesser ici mon inquiétude à imaginer que les truites, les ombres, tout ce qui nage m’amuse bien plus que  certains bipedes.Est ce peut être la raison profonde de ma passion pour la pêche. Fuir comme la peste l’ennui.

Comme un rituel, j’aime ces courts instants ou le contact s’établit .Je prend le temps d’admirer  l’animal au fond de l’épuisette.

Quelques secondes encore.

Il ne me dérange guère d’entrer dans l’eau glaciale pour immortaliser une scène.

Une photo comme le témoignage de ce moment. Une photo, prétexte surtout à prolonger l’instant.Une photo qui se doit d’être la plus attentionnée possible.

Quelle étrange idée de présenter un poisson suspendu par la bouche à l’image de ces photos d’une caste leuriste .

S’il me fallait donner un avis sur la question , j’oserai prétendre avec un peu d’expérience au fil des années que le fait de sortir un poisson de l’eau quelques secondes ne le conduit pas forcement à la mort , faut-il simplement le faire avec douceur , en prenant soin de soutenir celui-ci.

Une main sur la caudale , un simple appui sous le ventre , tout cela fait au dessus de l’eau. Une option qui me semble être la moins préjudiciable si l’on veut se fabriquer un souvenir.

Mais une fois de plus je me fais ici défenseur de ce désir de graver l’image.De cette volonté de prendre ces instants nécessaires à la photo.

Non que je les juge indispensable mais qu’ils sont à mon sens le témoignage d’un état d’esprit ou un poisson cesse d’être un outil de performance pour devenir un support d’admiration.

Voilà ce que j’aime dans la pêche au fil en réservoir , son inefficacité parfois , ses contraintes , ses déceptions , son impertinence à être la meilleur façon de pratiquer.

Pourtant elle est pour moi l’éloge d’une approche ou chacune de nos sorties se transforment à une communion avec nos lacs et leurs habitants.

Des rencontres dont on se nourrit ,qui alimentent  nos rêveries halieutiques.Des rencontres parfois si rares à l’image de cette superbe koi prise par Armand.

Baptême reussi d’un HOH Clan 9 soie 6 qui a tenue toutes ses promesses…

 

 

 

La pêche aurait elle son covid ????

L’heure est heureuse et semble propice à la discussion, au partage des convictions.

 

Occasion de rebondir sur les nombreuses participations comme celle de  la vision idéaliste d’un article de Truites et compagnies .

 

Un bien triste chapitre pour la pêche associative en France :http://www.truites-et-cie.fr/article/billet-humeur/leurre-mouche-toc/un-bien-triste-chapitre-pour-la-peche-associative-en-france

De ces mots nombreux , denses et utiles.

Pendant ce temps là : http://www.nicolas39-peche-mouche.com/index.php?post/Pendant-ce-temps-la

Des mots  ou  je retiendrai surtout ceux de Nicolas Germain qui raisonne et me pousse à donner mon sentiment après plus de 10 ans de participation à nos instances.

« Il est trop tard »

Conclusion qui  pourrait être perçu  comme un immense aveu d’échec de notre mission de PMA de la part d’instance de la pêche qu’elle soit locale ou d’une envergure plus importante.

Un échec qui aujourd’hui fragilise le système par une profonde crise de confiance non par le fait d’avoir pas réussi mais par la volonté permanente à faire croire.

En tant que soignant , pourrais-je alors témoigner de l’évident parallèle que nous pourrions faire entre notre système sanitaire à la veille du Covid et une partie de nos instances de la pêche.

Les mêmes réflexes, les mêmes illusions, la même persuasion de pourvoir faire de la part d’un monde qui n’accepte plus guère  le doute.

Le plus flagrant des symptômes reste celui de ces élus qui balayent d’un revers de la main une discussion autour du prix de la carte de pêche.

100€, rien, une simple division que l’on ramene à la journée, une simple division pour  faire preuve d’arrogance à l’égard de l’autre.

Parfois serait-il bon que ces élus évitent d’apparaitre pour  la petite bourgeoisie d’une activité de pleine nature qui se veut populaire et  accessible à tous.

Nombres d’entre eux devrait aller  faire un tour dans nos services d’urgence à la rencontre de la misère social qui envahit notre pays .Peut être serait-il sage qu’ils viennent assister au défilé de ces jeunes qui envahissent le resto du cœur.

100€, c’est à la fois pas grand-chose et beaucoup souvent

Nous mesurons simplement les effets pervers de notre fonctionnement. Son encouragement  permanent à fabriquer des consommateurs. Sa volonté  à réduire la prise d’une carte de pêche à un simple produit que l’on brade.

De promo en promo, de carte d’automne à la grande braderie 2021 ou pour une carte achetée, la carte enfant sera offerte.

Une évolution inquiétante ou aujourd’hui dans un département comme le mien la part des  cartes journalières explosent, représentant plus de 20% de volume annuel.

Alors ils en veulent pour leur argent, les bougres. lls demandent des comptes.

Génération 2.0 qui analyse le moindre détail, assassine sur les réseaux sociaux.

Génération à qui l’on explique l’exigence de la qualité.Si l’on dépense 25€ dans un leurre il faut que celui-ci soit bien plus performant et offre de meilleur résultat qu’une chinoiserie acheté sur Ali express.

Des monstres qui font tremblé la grande maison, une saloperie de virus qui a l’indélicatesse de discuter les résultats obtenus.

-La promotion et le développement de l’activité pèche en France .Oups !!!!Le moins que l’on puisse écrire, c’est que la pratique ne cesse de perdre des adhérents en France.

-La protection de nos milieux aquatiques Oups !!!!!!Re oups, la liste des rivières à l’agonie s’allonge

Bien évidement et en cherchant dans quelques recoins, nous pourrons citer en référence telle ou telle réussite .Valeur d’exemple que l’on hyper médiatise pour déplacer notre regard. Une simple truite de 50 prise au cœur d’une poubelle devient un objet de fantasme

Pourtant n’ayant pas pour habitude de cacher mes convictions.

Malgré tous les efforts du monde ,  je ne pourrais qu’acter mon incompréhension à vouloir se dédouaner d’acheter sa carte de pêche.

Je ne pourrais surtout comprendre le manque d’implication d’une partie des adhérents qui hurle à longueur de journée sur leur canapé plutôt que d’essayer de changer les choses.

Certes  et je suis le premier à l’écrire, notre système me semble imparfait .Je le critique souvent autour de considération comme la perte de gouvernance des élus mais aussi et surtout ce dogme qu’est devenu la gestion patrimoniale.

Cette certitude constance et bien franchouillarde que nous sommes seul à décider du destin de nos rivières.

Comme si l’aspiration de l’humanité à grandir, à croire, à s’étendre au profil du vivant ne devait avoir aucune conséquence sur notre pratique. Comme si nous pouvions être les grands vainqueurs, l’alpha et oméga d’enjeu qui nous dépasse.-

Suffirai-t-il d’avoir densifié nos compétences, de construire de pole de sachant, de souffrir de quelques reunionites pour avoir la garantie du résultat

Culture Buzin/Pelloux/Cymens qui vous explique que tout va bien jusqu’au moment où ou vous vous rendez compte que tout va mal.

Un décalage hors sol, un manque d’anticipation, une farouche certitude à faire des acteurs de terrain, des imbéciles qui n’ont rien compris. Une réalité qui se dédouane de manière constante d’avoir des comptes à rendre aux pêcheurs lambda.

Alors s’il me fallait partager qu’une idée au travers ces lignes, ce serait la nécessité absolu de ne jamais dédouaner  les élus de leur bilan.

Prenez votre carte, faites en un acte militant à destination d’aappmas qui vous parle de pêche.

Retrouvons la pertinence de ces échanges ou l’on ne débat plus sur des illusions mais bien sur la manière et la façon dont nous devons construire l’avenir.

Apprenons à faire deuil du passé et regardons demain en acceptant que la pêche d’hier est devenue caduque.

Réfléchissons ensemble, discutons , partageons des points de vue comme l’article de Simon.Une introduction peut etre

Collapsologie halieutique :http://www.truites-et-cie.fr/edito/2020-11/collapsologie-halieutique?fbclid=IwAR2AeZZeif7eohn_bOUL207u4XrXrX9PvtztViCarL4dn2xFSJ5OOE_mrvw

Arrêtons de nous insulter, dotons souvent, commettons parfois des erreurs

Mais a la veille des prochaines élections, ne votons  jamais pour des gens dont l’unique but est de participer. Notre univers n’a pas besoin de spectateur , il a besoin d’acteur.

Et surtout ne sacrifions jamais l’un d’entre nous  comme cela vient d’être fait depuis 10ans en France…..

 

Des nouveautés chez HOH.Occasion de découvrir la naissance d’une canne

Il y a quelques jours, je vous avais conduit à la découverte d’une marque de canne :HOH à la croisée des chemins entre une rivière de la cote ouest américaine et un pêcheur passionné de Colmar.

Relire l’article précédent : https://auvergnepassionmouche.fr/dans-lunivers-d-hoh-createurs-de-cannes-pour-pecheurs-voyageurs/

Quoi de plus normal  de donner la parole à Philipe Koehler, le temps de quelques questions autour de l’arrivée de plusieurs nouveaux modèles et en particulier une canne qui m’a intéressé pour le pratique réservoir : la HOH CLAN 10soie7

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Bonjour Mr Koehler, novembre 2020 devrait être un grand moment pour la marque HOH avec l’arrivée de plusieurs nouveautés, comment a été élaborée votre gamme ?

« À la création de notre marque, nous avions imaginé une gamme très complète mais l’importance des budgets nous a ramené à la réalité.

A notre niveau, nouvelle marque sur le marché,  (petite marque à petit budget pour l’instant) nous souhaitions malgré tout  construire une première gamme de canne cohérente tant  pour leur utilisation que leur prix final.

J’aime toujours me rappeler comment est née notre marque avant de faire un produit.

Elle est née grâce à mes passions ; celle de la pêche et du lancer mouche que je pratique depuis très longtemps.

Pour se faire plaisir a la pêche comme au lancer il faut une bonne canne

J’en veux pour preuve la toute première canne HOH Overseas Spey 13’3  #7/8 en 6 brins qui est à mon avis un excellent rapport qualité-plaisir/prix.

Les utilisateurs de ce modèle, le plus vendu à ce jour,  sont unanimes et les retours que je reçois me font toujours énormément plaisir.

Nous avons  fait l’impasse sur certains modèles pour réaliser une gamme plus petite  mais relativement complète finalement.

14 Modèles d’ici fin novembre (les 6 derniers modèles viendront compléter la gamme Clan et Overseas). »

                   La naissance d’une reference est un évènement importante pour une marque, pourriez-vous expliquer au lecteur d’APM, le cheminement  qui permet de voir naitre une canne HOH ? 

« On part avec des idées de départ quand nous avons « conçu théoriquement » notre gamme.

On prend une référence , 10soie7, 9soie4,..etc..

On s’inspire de ce qui se fait sur le marché. On sélectionne ce que l’on pense être la meilleure canne à l’instant T  et on essaye de construire le  meilleur produit en restant dans le budget que l’on souhaite.

On mélange les ingrédients, blank, équipement, peinture, design, poids, action, et au final le coût par canne. On obtient un premier résultat.

Après la conception de quelques cannes les premiers protos sont déjà bien aboutis.

Ce sont  les 2/3 premières cannes qui sont très difficile à réaliser, il faut trouver nos accords avec la fabrication.

Ensuite on test les cannes de toutes les manières possibles. »

Par exemple, les premières cannes la HOH Overseas Spey 13’3 ont pêché un an et demi intensivement tout autour de la planète, par 8 pêcheurs de bon à très bon niveau, avant d’être fabriquées en nombre.

                       Suite à l’article « Dans l’univers d’HOH » de  nombreux lecteurs m’ont interrogé sur l’origine des blanks .Sans divulguer de secret, pourriez-vous  nous donner quelques pistes ? 

« Après une prise de contact auprès de différents fabricants coréens et chinois, nous avons réalisé un comparatif approfondi de ce que chacun était en mesure de nous fournir avec les garanties de qualité que nous exigions.

Nous avons opté pour un excellent fabriquant en chine, qui respecte nos cahiers des charges. À ce jour, notre choix se révèle avoir été le bon.Nos blanks et leurs accessoires sont à la hauteur souhaité en termes de qualité/prix et de durabilité pour le pêcheur. »

                        Pour  les plus novices d’entre nous, l’action de la gamme HOH se fait autour d’une description medium fast, vous serait-il possible d’apporter des précisions autour de  cette notion ? 

« Nous avons nommé l’action de nos cannes « Médium Fast » parce-que nous estimons que nos cannes sont assez rapides mais pas dures.

Pour des raisons techniques/prix du blank en carbone, nous souhaitions proposer des cannes confortables et faciles d’utilisation pour que le lancer soit plaisant pour tous les pêcheurs. »

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Parmi ces nouvelles venues, j’ai eu la chance de découvrir  en avant première plusieurs prototypes à l’image de la 10soie de 7 dont je choisi de vous parler maintenant

Un format de canne qui ne peut qu’activer ma curiosité de pêcheur en réservoir

Un retour que je vous fais sur le blog qui n’est pas de nature à vous envahir de données techniques mais plutôt de partager avec vous les impressions laissées. Occasion de parler ici de passions ,de sensations éprouvées notamment lors d’une sortie test avec Olivier , compétiteur de D1 , dont l’expérience ne laisse guère place à l’approximation.

S’il  est une vraie tendance qui se dessine de ces cannes , c’est bien leur  douceur. Une idée dont je vous avez déjà parler au sujet de la 9soie5

La HOH clan 10soie de 7 se révèle très agréable avec des soies flottantes et intermédiaires.

Celle-ci devenant  polyvalente si l’on fait le choix de descendre d’un numéro pour les soies les plus lourdes à l’image des forty plus qui sont des outils employés  pour gagner en distance mais qui ont tendance à rapidement surcharger les cannes.

S’il me fallait définir un usage à privilégier pour ce modèle , nul doute que je vous parlerai de la pêche en noyée. Un sentiment partagé par Olivier qui m’a témoigné le même regard en particulier autour de la pêche en barque comme il a eu l’occasion de le faire lors d’un tournoi des 5 nations en Angleterre.

Associé à sa petite sœur ,la HOH clan 9soie de 5 , on peut construire un ensemble parfait pour appréhender l’ensemble des techniques réservoirs (des plus fines aux pêches dite lourdes ).

Au-delà pour ceux qui voudront se limiter à une approche minimaliste autour d’une canne unique , la 10soie 7 correspond à ces cannes capables de répondre à un maximum de situation dès lors que l’on fera l’effort de posséder plusieurs types de soie.

Une canne qui  conduira à quelques concessions notamment en terme de distance de lancer lorsqu’il s’agira de sortir l’artillerie des gros streamers mais il ne faut jamais perdre de vue l’une des qualités majeures de ce produit : son rapport qualité/prix.

Nous parlons  d’une canne en dessous de 300€. Une logique revendiquée par la marque à l’aune d’une époque qui n’arrive que trop rarement à construire des produits dans des budgets retenus.Cela démontre une volonté de proposer un produit de qualité mais surtout accessible à plus grand nombre.

Cerise sur le gâteau , le simple fait que Mr Koehler est imaginé cette canne non pas pour parcourir nos réservoirs mais pour aller à la rencontre des saumons et autres steelheads à partir d’une canne légère  donne bien des raisons à penser que la HOH clan 10 soie 7 peut répondre à bien des attentes.

Laissons libre cours à notre imagination d’autant que les Clan sont saltwater.

De quoi animer l’intérêt des  pécheurs de petits carnassiers,même  si je dois avouer que pour traquer la perche je serai plutôt enclin à m’amuser avec une autre de ces sœurs : la HOH clan 9soie de 6 .

Des cannes que je pourrais vous faire découvrir tout au long de l’année 2021 …

De retour à l’etau /Nov2020

J’avais tout prévu

La chance de découvrir une nouvelle marque de canne. HOH comme point de repère de cette arrière-saison.

Refait les stocks de nylon après la traque des truites et des premiers ombres de septembre. Clin d’œil à mon ami Vincent qui comme moi est un adepte du millo et  le distribue chez http://www.fly-concept.fr/.

 

J’avais tout prévu sauf que nous allions être confinés.Pourtant contre mauvaise fortune  je fais bon cœur, voyant dans cette période l’opportunité de repenser quelques boites et de compléter les absences.

Opportunité de partager avec vous une sélection de  montage  que j’apprécie et qui sont les moteurs d’une pratique réservoir plaisir.

Celle dont je parle régulièrement : La pêche au fil plaqué

Une pratique la plus légère possible. Une canne, un moulinet, une soie, un bas de ligne intégrant un nylon coloré, une pointe de plus de 3 à 4 m et c’est partis.

Comment pour commencer ne pas donner un peu de lisibilité à l’une des proies favorites de  nos arcs : Le chironome.

Imitation simple qui fixe l’idée d’une pêche la plus proche possible de la réalité et de la nature. Un montage qui me permet de mettre en lumière  une marque de fly tying dont j’apprécie : les produits Swiss CDC

Découvrir Swiss CDC : https://www.swisscdc.com

Une marque disponible dans la boutique PLC Pêche https://www.plc-peche.fr/  partenaire d’auvergne passion mouche. Magasin qui malgré le confinement continue d’assurer la distribution  via son site internet.

Poursuivant autour de cette pêche au fil, les tendances actuelles en réservoir nous poussent de plus en plus vers ces chenilles miraculeuses ou l’on oublie parfois que l’éducation des truites altère très rapidement la réussite de nos parties de pêche.

Nul doute alors  que des modèles parfois dessuées à l’image des patates ou apps Worm peuvent se montrer d’une efficacité surprenante en particulier sur les lacs très pêchés.

La maitrise de la pêche au fil à la différence des pêches à l’indicateur nécessite une gestion parfaite de l’immersion.

Il s’agit à l’inverse de ces pêches ou l’on soutient dans une zone précise un mouche à l’aide d’un bung  ou d’une sèche, d’utiliser l’ensemble de la colonne d’eau disponible. Il nous faut des mouches planantes capables de descendre le plus lentement possible.

Contrairement à la majorité de mes modèles pour la pêche à vue  où l’on peut proposer des montages lisses, j’avoue choisir  l’usage de matériaux  le plus vivants possibles .A ce jeu, je voue un intérêt important à l’autruche.

Disponible dans une gamme de couleur étendu, ce matériel est prétexte pour moi à la réalisation d’une mouche simple que je décline  en taille 16/18/20 autour d’un lestage laiton.

Enfin comme une valeur refuge ,un marronnier  qui regroupe un aspect psychologique fort, j’aurais pu évidement vous parler du  kikinou qui reste ma réponse lorsque je me mets à douter. Mais à ce moment de l’article je reviendrai sur un modèle de référence  qui reste une classique parmi les classiques.

La Montana, déclinaison d’un montage référence que j’adapte un peu à ma sauce par l’usage d’un corps en scud back plutôt qu’en chenille.

A ramener , à laisser planer , à laisser vagabonder dans les couloirs de vent , la Montana pour clore ces lignes autour du montage.

De la lecture que je vous invite à poursuivre à travers le dernier numéro du magazine pêche mouche qui nous livre un article trés complet autour de 10 techniques de pêche de saison.A lire sans modération

 

 

 

Réservoir , ready to play

Après plusieurs sorties dédiées à la recherche de l’ombre, l’heure est maintenant à l’alternance avec le réservoir.

Occasion de  vous livrer les conditions de pêche du moment autour de Clermont-ferrand mais aussi de vous présenter  quelques nouveautés.

Mercredi-1er halte : Le Domaine de gerris.

Sitôt l’ouverture faite , je retrouve mes habitudes.

Le temps de quelques heures, d’une après-midi, d’un entre deux ou d’une journée complète, arc, aquabonita, fario, alis et léopard sont là pour nous divertir et nous proposer de belle rencontre.

Un domaine aux eaux encore teintées avec des poissons frais, des conditions qui nous invitent  au streamer même si rapidement l’éducation de nos partenaires devrait changer la donne.

Pour l’heure, je jongle entre les densités et les animations pour prospecter, ayant à ma disposition des soies différentes mais dont le point commun reste dans leur grande majorité l’uniformité produisant  des animations linéaires d’un point bas à un point haut.

Pourtant aux pays des soies, l’avènement des soies Sweep permet de changer cela et Rio nous a livré (il y a quelques mois)  une nouveauté que je pense très intéressante.

Sa Fanthom Cleansweep propose un concept ou la soie reçoit plusieurs densités autour d’une pointe intermediaire clear.Le reste de la soie se construit avec une deuxième partie en S4 et enfin un corps en S2

L’intérêt entant de  jouer avec  les variations de densité pour pouvoir balayer l’ensemble de la colonne d’eau.

Une soie  technique dont les premiers usages fait avec une peau de lapin dans les eaux de gerris mais aussi celle du  Bouchet m’auront convaincu du potentiel.

Jouant sur la rapidité de l’animation on sent effectivement que l’on peut  très rapidement couvrir des profondeurs différentes. Une soie de prospection par excellence qui à la différence d’autres modèles existants joue la discrétion d’une pointe clear.

L’introduction d’un repère visuel blanc, le Hang marker permet de valoriser le lift mais aussi de donner un visuel précis pour le lancer à venir.

Une soie disponible dans la boutique PLC-pêche, occasion de remercier Philipe Koehler pour sa disponibilité et ses conseils.

La soie Rio fanthom cleansweep : https://www.plc-peche.fr/les-soies-reservoir/4018-soie-rio-fathom-cleansweep-slow.html

Moment pour partager avec vous l’annonce d’un partenariat avec sa boutique et la marque de canne HOH.

Modestement ,j’essaierai de vous  parler de pêche à la mouche et vous présenter des produits  à travers mon regard si imparfait soit il .Notre passion commune, raison d’être de ce blog.

Une passion  qui se construit, se nourrit, s’apprécie à travers chaque expression.

D’un simple outil de fly tying à la rencontre d’une rivière ,de quelques heures passées sur un salon  à l’arrivée d’une nouvelle série de canne, d’un billet d’humeur autour d’une conviction,Auvergne passion mouche se doit au fil des années de se renouveler et  de penser à vous lecteur.Ambition modeste à  tenter le plus souvent possible de vous apporter du contenu que j’espère de qualité.

Jeudi -2eme halte : Banson

Une pluie fine, quelques percées de vent dans les sapins ; des conditions idéales pour conduire les dames des lieux à pointer le nez en l’air.

En sêche , en nymphe à vue dans la bordure , on peut appréhender en ce moment Banson  de la manière la plus simple possible.

Mon Peux fulgor , la 9soie5 HOH Clan , une TT5 et enfin une sélection restreinte de mouche dans un patch. Me voilà prêt pour passer un bon moment. Stratégie légère ou la caisse réservoir à laisser place à un collier porte outil.

Clin d’œil  à l’artisanat français qui nous propose un produit très pratique et de très belle  facture.

L’univers GBTX : https://www.gabatx-flyfishing.com/

Cela faisait longtemps que je voulais m’équiper d’un lanyard permettant une approche minimaliste ou la pêche se transforme en une traque active à la recherche des poissons.

Les choix de Vincent et de Cédric de laisser un étang  le plus naturel possible poussent les truites à un comportement qui nous relie directement à la rivière. L’automne est un moment phare  ou les nostalgiques des gobages seront aux anges.

Samedi-3eme Halte : Noirétable.

Je retrouve Olivier pour une partie de pêche dans un mode bien diffèrent. Place à une pêche ou l’on ne bouge pas d’un pouce, désireux d’exploiter l’ensemble des stratégies possibles.

Nul n’est question d’autre chose lorsque l’on monte en réservoir de nombreuses cannes.

Expression d’une volonté constante à s’adapter à l’humeur des poissons .Chaque centimètre de la colonne est prospectée. On passe d’une pêche en washing line à la maitrise d’une animation lente sur les couches profondes.

A ce jeu, l’excellent compétiteur qu’est olivier démontre toute la science nécessaire à la maitrise de l’ensemble des paramètres qui font la rançon du succès et la capacité de concrétiser de nombreuse prise. Occasion pour lui de me confier son avis sur le prototype HOH Clan 10 soie de 7 mais nous en parlerons bientôt.

Noirétable par son succès et la venue de très  bon pêcheur  est actuellement un plan d’eau technique qui permet de se  mesurer à des poissons qui ont déjà appris de nombreuses leçons.

Je profite de l’instant pour vous relayer le message de la FD42 au sujet de la prise des cartes de pêche.

« Chers pêcheurs,

Le bar Le Bidule, habituellement dépositaire des tickets de pêche spécifique pour le réservoir mouche de Noirétable ne sera ouvert que durant ses horaires habituelles de restauration, à savoir du lundi au vendredi, de 11H30 à 14H30. En dehors de ces horaires, les tickets de pêche doivent obligatoirement être achetés via le module : https://reserv.peche42.fr/

Néanmoins, pour les pêcheurs désireux de pêcher uniquement l’après midi et en semaine, vous pourrez continuer à acheter vos tickets directement au Bidule.

Enfin, les achats de tickets pour le réservoir mouche d’Usson en Forez continuent comme depuis la réouverture de ce site à être vendus par ce module de réservation. Aucun changement n’est en vigueur sur ce site. 

Nous sommes bien entendus tous désolés par cette situation indépendante de notre volonté.

Merci de votre compréhension. »

Dimanche-4eme Halte : le lac du Bouchet.

Comment terminer un périple réservoir sans faire un arrêt au Bouchet.

Une fois encore je ne pourrais cacher mon enthousiasme à parcourir ce lac. C’est pour moi sans contexte le plus beau et j’espère vraiment que la fédération de la Haute Loire reconduira dans les années à venir ce site et sa gestion.

Une journée que je passe en compagnie de Christophe Noharet ou sa maitrise de la sêche fera merveille.

Des poissons en maraude, opportunistes qui malgré le froid et le vent, se saisiront sans complexe de nos imitations. Des poissons que parfois nous oublieront de ferrer tellement occuper à discuter et à partager notre passion.

Une passion qui doit conduire Christophe dans quelques semaines à nous livrer le premier ouvrage autour de la pêche en réservoir que j’aurais l’immense honneur de préfacer.

Ainsi s’achève cet article  dans la fraicheur du soir sur le bord d’un lac volcanique.

Tentative de vous faire percevoir amis lecteur la pêche en lac comme un activateur de notre curiosité.

 

Dans l’univers d ‘HOH « créateurs de cannes pour pêcheurs voyageurs »

Je vous emmène aujourd’hui  sur la coté Ouest des Etats Unis au cœur de la péninsule olympic

Une atmosphère, une nature préservée, une rivière ; la HOH, prétexte à la création d’une marque de canne à mouche.

C’est en 2016 que Philipe Koehler (PLC Pêche)  met au point une canne spey all round capable de répondre aux exigences des amoureux de la steelhead.(forme migratrice de truite)

Offrir pour un budget contenu, une canne spey polyvalente destiné au voyage (6brins) conduit à la naissance de la première canne HOH.

Celle-ci  est commercialisée dès 2018 sous la dénomination Overseas 13.3 soie de 7/8.

Description de l’Overseas 13.3 (issus du site)

« La canne HOH Overseas Spey 13’3 charge profondément, ce qui permet d’avoir un très bon ressenti pendant les lancers. C’est une canne « easy casting » (facile au lancer). Très bien équilibrée, elle vous donne ce sentiment agréable de légèreté et de confort. Sa réserve de puissance, souvent utile, ne contrarie pas cet équilibre. Elle lance facilement les soies flottantes, mais dispose de cette réserve nécessaire pour atteindre des plus grandes distances, et/ou pour pouvoir lancer des têtes plongeantes et des plus grosses mouches. »

Au fil du temps, la gamme HOH s’étoffe et aujourd’hui se sont  8 modèles disponibles.

CLAN 9′ #4

CLAN 9′ #5

CLAN 9′ #9

CLAN 10′ #4

OVERSEAS TROUT 9′ soie 5  (6 brins)

OVERSEAS SPEY 12’6 #7/8 (6 brins)

 OVERSEAS SPEY 13’3 #7/8 (6 brins)

OVERSEAS SPEY 14′ #9 (6 brins)

Une gamme déclinée sous 2 versions :

La version CLAN canne à une main en 4 brins.

La version OVERSEAS canne voyage à une ou deux mains en 6 brins

Des cannes qui dès  la sortie du fourreau, nous font admirer la couleur gris glacier du blank rappelant la couleur de la rivière HOH.Une originalité qui nous change de la tonalité naturel du carbone.Difficile de rester insensible à cela lorsque l’on aime le beau.

-Caractéristique générale des modèles :

  • Blank en carbone haut module de couleur « Glacier »mat
  • Point d’alignement sur le blank
  • Poignée ergonomique en liège avec embout pré-compressé pour une meilleure durabilité
  • Porte moulinet inversé en aluminium anodisé avec point d’alignement
  • Anneaux de départ Stripper guide SIC
  • Anneaux serpentiformes et anneau de pointe Hard Chrome
  • Housse tissu Suède avec logo HOH
  • Tube de transport triangulaire en Cordura rigide (avec sangle de transport)
  • Garantie HOH 5 ans.

Découvrir l’univers HOH : http://www.hohflyfish.com/

-En action de pêche : Usage de la CLAN 9 #5 lors de l’ouverture du domaine de Gerris (Usage Réservoir)

L’action medium du blank se fait ressentir très rapidement, amplifié par une poignée fine et très confortable. Quelques faux lancers suffisent pour pousser une Lee wulff TT 5F à bonne distance même si pour ces heures de pêche je me suis plutôt adonner à  une pratique de bordure au fil et à vue qui ne pardonne pas le manque de précision .Paramètre sur lequel la canne n’a pas eu à rougir, montrant une très bonne réactivité.

Au-delà, les personnes comme moi qui recherche un maximum de sensation apprécieront sans nul doute la douceur qui émane de la canne .Elle  permet de donner la pleine mesure des combats. Cette  9 soie de 5 se montre très tactile, capable d’amortir les rushs puissants des arcs même sur des nylons très fins.

Couple longueur/soie de référence dans l’univers de la pêche à la mouche, la HOH Clan 9 #5 permet à mon sens d’appréhender avec beaucoup de plaisir l’ensemble des techniques fines de réservoir : pêche en sêche, à vue et au fil.Faute de pouvoir la tester  pour cause de fermeture , je reste convaincu que cette canne est une alliée de choix pour la pratique en grande riviere.

Une canne qui pourrait mettre à la retraite ma Sage Z-axis favorite. Un pari que je n’aurais pas fait au premier abord. Démonstration que l’on peut aujourd’hui proposer sur le marché des cannes de grande qualité  au design plein d’originalité ,dans une gamme de prix contenu accessible au plus grand nombre.

Une préoccupation que l’on retrouve dans toute la gamme puisque les modèles  à une main sont en dessous de la barre des 300€.Les modèles spey sont eux en dessous de 500€

Lorsque l’on sait que pour acheter une canne de qualité il faut parfois débourser des budgets très important ; la maitrise de cet élément justifie largement que l’on s’intéresse à ces cannes d’autant que l’arrivée de novembre devrait nous livrer 6 modèles supplémentaires. De quoi répondre à bien des attentes.

CLAN 8′ #4, CLAN 9′ #6, CLAN 10′ 7. Une HOH TROUT SPEY 11′ 3 #3 (4brins), une HOH OVERSEAS TROUT SPEY 11’3 #3 en 6 BRINS et une HOH OVERSEAS SWITCH 11’6 #7/8 en 6 brins

Revendeurs HOH : PLC pêche et Ardent pêche .

La boutique PLC Pêche : https://www.plc-peche.fr/540-cannes-hoh

Des nouveautés dont on reparlera très rapidement sur Auvergne passion mouche.

Au cœur de la saison réservoir, comment résister à la découverte du prototype HOH Clan 10 soie de 7.Là encore un modèle référence pour la pratique en lac….

Découvrir l’univers HOH : http://www.hohflyfish.com/

 

 

A la rencontre des ombres de la Loire

Coubon ,8h30 du matin, rendez-vous est donné avec Steeve pour aller  à la rencontre des Ombres de la Loire.

Première halte : la découverte du parcours trophée mis en place en 2020 issus du partenariat entre l’AAPPMA  du Puy en Velay et la fédération de pêche de la Haute Loire.

Le principe est simple : dynamiser l’activité pêche d’un secteur de 2eme catégorie à travers l’introduction de 500 AEC à destination récréative.

Les actus de la fédération de pêche de la Haute Loire : http://pechehauteloire.fr/Actualite_Liste.php

Simple mais efficace au vue du succès de celui-ci.

Simple au point de voir d’autres fédérations comme celle de la Loire mettre en place ce type de parcours.

Les parcours de la fédération de pêche de la Loire : http://www.federationpeche42.fr/component/content/article/286-une/967-2020-10-01-07-26-45.html

Simple au point de s’interroger sur les raisons qui poussent la fédération du Puy de Dôme à ne pas avoir réussi plusieurs années après l’émanation d’un SDOH ( shemas départementale d’offre halieutique) à réaliser un projet identique , pourtant identifier comme nécessaire.

Simple et pourtant démonstration symptomatique d’une réalité au sein de mon département qui pousse de nombreux pratiquants à aller vers d’autres destinations pour prolonger la saison.

Difficile  à ce moment du récit de n’être admiratif des produits disponibles sur la Haute Loire dans le domaine public :

Du lac du Bouchet à un parcours halieutique, des ombres de l’Allier à ceux de la Loire.

Suffit-il qu’un beatis se fasse la malle à la surface de l’eau pour que l’une des vallées le plus sauvages de France se réveille.

Des museaux qui crèvent la surface .Des museaux dont  je ne peux cacher l’émotion qu’est la mienne lorsque je croise l’un de nos éclats d’argents.

Thymallus dont la quête me conduit à parcourir chaque recoin de notre Auvergne tout au long de l’année

Autant de rendez-vous dont j’essaye de partager ici le parfum.

Vous l’aurez compris cher lecteur, au fil des mots, des articles, une conviction est mienne.

Nul auvergnat qui affiche passion pour la pêche à la mouche ne peut  faire économie d’une quête qui le conduira inexorablement au fil des années à la découverte de nos départements , declinant l’expression de nos pratiques salmonicoles de la 1er categorie à la 2eme.

Nul auvergnat ne peut, ne doit laisser à l’abandon la défense de ce patrimoine qu’il soit ligericus ou pas

https://auvergnepassionmouche.fr/tag/thymallus-ligericus/

D’une pêche à vue sur un plat de Neussargues au plaisir d’un overhead en spey sur l’Allier .Du charbonnier de la Sioule seduit par une petite animation à la plaisir de partager une journée avec Steeve au cœur de son domaine ; l’ombre est un trait d’union.

Aller à la rencontre des ombres de la Loire avec Steeve Colin : http://www.emotionpeche.com/

L’ombre coule dans nos veines comme l’un des moteurs  de ces arabesques que nous dessinons à  longueur d’année sur nos vallées.

L’ombre, c’est ce point de repère entre hier et demain,

L’ombre c’est le témoignage d’une partie de l’histoire de la pêche à la mouche aux pays des volcans.

 

L’heure est à thymallus

L’Automne habille enfin le paysage de ces couleurs.

Une eau qui s’est refroidie,un temps gris ou plafond se fait bas, quelques gouttes de  pluies, des conditions idéales pour retrouver le Sieur Thymallus

Qu’il soit ligericus ou simplement commun, si pour d’autres, octobre rime avec les champignons, j’appartiens à ces pêcheurs auvergnats qui ne rateraient pour rien au monde cette période de l’année.Opportunité de pêcher en sêche les grands radiers.

Dois-je confesser une fois encore ici mon attirance sans égal pour le bel étendard.

Je laisse d’ailleurs bien volontiers de nombreuses truites même celle indispensable pour briller en société pour l’immense joie d’admirer l’éclat d’argent d’un ombre de l’Allier.

Clin d’œil qui résume le fond de ma pensée sur cette quête  ou l’on préfère regarder l’attribu que le milieu.

Conscient peut être, orgueilleux surement, fier sans contexte de parcourir l’une des dernières rivières sauvages d’Europe.

Des heures de pêche qui commencent toujours de la même manière.

La brume du matin, la léthargie des poissons qui sortent de la nuit. Première veine d’eau que l’on aborde en nymphe à l’espagnol.

On s’applique, on anime, on peigne avec rigueur, l’ombre est affaire de patiente.

Pourtant une légère tension de la canne me rappelle la rencontre d’un jeune tacon.

Etrange destin de ce joyau.

Lui dont la vie se résume à courir les océans en quête de nourriture dans l’unique but de revenir en ce lieu.

Faut-il avoir été probablement détesté de quelques dieux pour avoir à accomplir une vie si laborieuse. Celle d’un roi déchu de sa vallée sans aucun doute.

Les premières éphémères me sortent de mes pensées.L’heure des gobages arrivent.Nous sommes ici pour cela !!!!!!

Il me faut à ce moment de la journée, remercier la marque JMC de nous offrir une gamme performer tout aussi agréable en nymphe qu’en sèche.

De quoi redonner des heures de pêche à mon vieux Ross qui n’avait point vue l’eau depuis longtemps.Une marque américaine reconnu pour sa fiabilité.

Découvrir la marque Ross :https://www.rossreels.com/

Les prises s’enchainent et le temps passe vite, trop vite.

On reviendra souvent jusqu’à la première lueur de l’hiver. Nous avons la chance de pouvoir pêcher l’ombre jusqu’au 31decembre.

Comme le dis le proverbe  « Abondance de bien ne nuit pas », s’il fallait trouver une autre option, l’Alagnon toute proche pourrait contenter quelques heures. A moins peut être que l’on se retrouve au bord d’un reservoir.

Occasion de vous annoncer l’ouverture du domaine de Gerris le samedi 17 octobre mais aussi l’organisation le 7 novembre d’une amicale au lac de Malaguet.

Mais de cela nous en reparlerons bientôt sur Auvergne passion mouche…….

 

 

Un premier bilan ( 1er cat) et le resultat de la journée à Banson

L’heure est à un premier bilan.

Conclusion d’une saison 2020 de 1ère catégorie bien particulière.

Difficile de ne pas revenir en arrière.Difficile de ne pas se souvenir de ces semaines ou nous avons été privé de notre loisir.

Confinement, sécheresse, pic de chaleur, autant de raison qui pourrait me pousser à faire une lecture très amer de cette année et pourtant je dois vous l’avouer : je suis un pêcheur satisfait.

Satisfait  d’avoir pu assouvir une saison de plus  ma passion au cœur de nos paysages auvergnats.

Satisfait d’avoir gouter à la joie de ces rencontres avec nos truites dont l’authenticité nous pousse en permanence à l’admiration.

Satisfait  de l’usage d’une série de canne pour lequel je dois confesser un coup de cœur.La série JMC performer qui m’aura accompagné durant mes parties de pêche.

Légèreté, précision démontre s’il le fallait encore que les marques françaises  n’ont plus guère à rougir de quelques jalousies.

Satisfait  d’avoir pu de retrouver comme une habitude qui s’installe les berges de quelques rivières alpines.

La montagne comme rempart aux enjeux climatiques qui touchent nos rivières et fragilisent chaque jour un peu plus les écosystèmes de plaine.

Satisfait d’avoir pu, moins souvent que les années précédentes, échanger sur Auvergne Passion Mouche. Prétexte à prolonger à travers une photo, un récit, quelques mots, le souvenir de mes parties de pêche.

Heureux en somme, tout simplement, conscient peut être que les semaines que nous avons passé replier dans nos maisons n’ont pas été que l’occasion de remplir nos boites à mouche.

Avons-nous su mesurer le manque qu’engendre l’éloignement à notre passion ??

Ferai-je alors référence à Virginia Henderson qui nous explique cette nécessité de réaliser ces besoins fondamentaux. C’est à la lettre que j’ai  respecté le 13eme, assouvissant à pleine bouche cet appétit.

Depuis le 11 mai, j’ai pêché.

J’ai tenté de réaliser la dérive parfaite. Je me suis enflammé pour un gobage prenant la riquette du quartier pour le monstre du pont. Je me suis imaginé vainqueur de chaque défi, échouant souvent

« J’ai » !!! usant de manière égoïste l’usage de ce pronom, ramenant à moi et rien qu’à moi la satisfaction de ces moments que seul l’adepte de la gaule peut comprendre.

Résumerai-je cette saison de 1er cat 2020 à la nécessité de revendiquer avec force ce besoin de pêche , loin , très loin de  débats nécessaires qui animent avec force l’univers qui est le mien.

Place maintenant au réservoir, au carnassier, à l’ombre ; à toutes les fantaisies que m’autorisent une canne à mouche.

Occasion de redevenir sérieux et de vous annoncer le gagnant de la journée de pêche à Banson.

Après interrogation de Vincent.D  ancien propriétaire de Banson, la date ouverture du réservoir est le 24 avril 2013

C’est mat qui gagne cette journée de pêche.Bravo à lui.

Quant à moi , je vous laisse « j’ai » des mouches à monter ….

Réservoir : Des actus et une journée de pêche à gagner

Les jours passent et la saison de 1ère catégorie touche à sa fin.

Plus que quelques jours pour profiter de nos rivières à truites .Place sera laissé ensuite  à d’autres destinations.

Occasion sur Auvergne passion mouche de vous livrer les actus de nos plans d’eau.

Commençons par l’un des plus beaux sites en France : Le lac du Bouchet.

La saison sportive a d’ores et déjà débuté le 5 septembre.

Une saison qui cette année ne sera pas uniquement réservé à la pêche à la mouche puisqu’il est possible de pratiquer la pêche au buldo.

Pêcher au lac du Bouchet : http://www.pechehauteloire.fr/LacDuBouchet.php

A noter pour ceux qui connaissent pas le lac, un article très complet écrit par Thierry Millot dans le dernier numéro de pêche mouche.

De plus comme,  tous les ans le 26 septembre 2020 aura lieu la 15eime Edition des concours de pêche à la mouche du lac.

Vous pouvez vous inscrire : http://www.pechehauteloire.fr/ressources/inscription%202020-v2.pdf

Continuant avec les grands espaces, le lac de malaguet ainsi que le lac de verrière sont actuellement disponible à la pêche. Des opportunités ou les premiers jours frais de septembre ont dû dynamiser la pêche. Des lieux que j’espère pourvoir visiter en octobre.

Plus près de Clermont Ferrand, il me faut vous signaler l’ouverture dès le 12 septembre 2020 du Lac de Noirétable.

Les actus des réservoirs de la Loire : http://www.federationpeche42.fr/component/content/article/10-federation-de-peche/955-2020-09-03-15-42-26.html

Sans grand changement pour cette nouvelle année, l’unique point important est une inflation de plus de 20% avec un passage du prix de journée à 25€.Un rattrapage qui s’explique par un tarif qui n’avait pas changé depuis l’ouverture en 2012.Notons aussi le 19 et 20 septembre la présence d’une animation encadré par des pêcheurs de grande renommée.

A Banson ou après un été sans soucis, les poissons qui ont passé cette periode arborent  aujourd’hui des couleurs magnifiques. Vincent devrait très rapidement enrichir son cheptel avec quelques nouvelles résidentes.

Occasion pour moi d’une petite surprise pour les lecteurs d’Auvergne Passion Mouche .Je vous propose de gagner une journée au lac de Banson.

Un jeu concours très simple puisque la place sera offerte à la personne qui  donnera ou se rapprochera le plus de la 1er date d’ouverture du lac réservoir de Banson.

Pour se faire, il vous suffit de me donner la date auxquelles  vous pensez en commentaire du site.La date limite de réponse sera le 25septembre.

Un peu plus bas en altitude , des nouvelles du lac de Gerris qui devrait attendre quelques semaines supplémentaires pour ouvrir .

Laetitia , toujours soucieuse d’offrir le meilleur à ces pêcheurs , préfère que la température de la colonne d’eau soit le plus confortable possible pour les poissons.Sans nul doute un choix judicieux qui fera de Gerris la promesse d’une arrière saison 2020 que l’on a hate de gouter.

Pour clore ces lignes, poursuivons ensemble  l’un de mes rendez-vous favoris. Celui de consacrer chaque dimanche de travail quelques heures à admirer ces truites fario qui habitent au cœur de la ville. Démonstration s’il le fallait encore que la vie trouve toujours son chemin , à nous parfois de savoir l’épargner à travers un geste si simple que l’on nomme « No Kill »

Derrière le pêcheur se cache très souvent le passionné de nature. La canne à pêche n’étant qu’un prétexte……