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Et en même temps

L’heure est à la fraicheur matinale

Et en même temps, est-il si étonnant qu’avril nous invite à rester couvert d’un fil.

Entre deux confinements, je profite d’une pause pour vous conduire en image  sur les semaines écoulées depuis l’ouverture.

Petit ruisseau qui s’écoule dans les près d’Olby  me conduit à la pêche.

Berceau tout riquiqui que j’aime parcourir l’été avec une 7pied et des sêches venues d’une autre époque.

Une haute qui s’amuse à vagabonder dans les prés pour s’en aller vers Montfermy.Sioule bien froide qui roule au début de l’aventure des eaux teintées de neige.

Une situation qui concentre l’activité sur les heures les plus chaudes , offrant  des séquences intéressantes même si je confesse volontiers certaines interrogations à utiliser encore une canne à mouche.

Prétexte à un clin d’œil nécessaire pour un évènement probablement passé  inaperçu .Une simple publication sur Facebook annonçant la fin de l’aappma de Montfermy.Une simple publication qui n’a reçu que peu de commentaire.

Que de  travail accompli ces dernières années avec comme point d’orgue l’union d’un immense bassin. Naissance d’une aappma qui va gérer  dans les années à venir l’ensemble du linéaire. Bravo.

Et en même temps, comme un regret à ce moment de l’histoire.

Comment ne pas garder à  l’esprit l’opportunité qui fut celle de mon aappma d’unifier les territoires de Châteauneuf à Saint Quintin. Un échec de plus sur ces années dont le bilan me semble de plus en plus discutable.

A regarder de plus près, à force d’heure de pêche en 2021, rarement basse Sioule m’a semblé changer autant de visage  en quelques kilomètres.

Quelques kms  supplémentaires  qui changent  tout dans une époque ou le moindre déplacement nous est compté.

Halte photographique bien triste des secteurs amont qui respirent la maladie.

Passage d’un profil  ou trône une microcentrale, des tributaires à l’abandon et surtout des fonds à l’apparence nauséabonds , putréfiés d’herbier qui n’arrive plus à s’éliminer.

Et en même temps , comment  vous faire rêver et vous conduire à venir en ces lieux.Faut il avoir appris à faire grand deuil pour s’accommoder sans dire mot de tous ces maux.

Suffit-il  alors de faire périple vers l’Allier pour retrouver l’eau claire et des fonds agréable.

Un voyage vers des eaux plus chaudes, promesse des premières éclosions de l’année.

Terrain de jeu idéal pour tester un nouvel outil, une version amélioré du chest pack Devaux Kowa DVX

Une belle réussite  avec l’introduction de nouvelle attache  pour amener avec soi une deuxième canne.

Une évolution qui a guidé mon choix ; d’autant que je n’apprécie que peu , voire très peu les modeles de chest pack avec poche centrale. Noterai je peut être comme un point faible l’impression de fragilité qui se degage de la fixation centrale.

Ainsi résumerai je ce mois de mars, prémices à débuter la saison, prétexte à chercher les repères, à retrouver les automatismes.

 

 

Ouverture 2021 , EDF fixe les règles du jeu

A l’heure de l’ouverture, que d’enthousiasme à retrouver la Basse Sioule des grands jours


Pari osé mais pari réussi d’une rivière réduite  à quelques m3 , offrant dans le brouhaha des gaules , la quiétude de poisson très vite en alerte.Edf , jouant au yoyo , fixe les règles du jeu.

5 rien que 5m3/s le temps d’un week end, histoire de garantir à chaque frayère le danger de quelques pieds indélicats d’une foule qui se presse dans l’espoir de rencontrer dame fario.

Des frayères de plus en plus rares, résultat d’une granulométrie fine  trop absente ( à peine 1.1% de la surface mouillée) que les grands barrages ne laissent malheureusement plus voyager en paix.

Document issus du Sage Sioule (doc 2018/19) qui acte notamment la présence de ces zones en bordure de rivière , encourageant chacun d’entre nous à l’extrême vigilance qui doit être la nôtre à l’aube de cette nouvelle saison qui démarre.

Occasion peut être d’un billet d’humeur qui se compose d’un peu  de gris, d’une nuance, d’un brin d’optimiste à l’observation de ces centaines de tricho posés sur le fond

Mais d’inquiétude aussi  à jouer les ballerines sur des cailloux englués d’une substance visqueuse .Combien des mètres, de zones, de secteurs sont aujourd’hui totalement colmaté.

Pourtant saison a démarré sur les chapeaux de roue avec un magnifique poisson pris au streamer mais aussi une très belle séquence de pêche en noyée. Opportunité de gouter la polyvalence de la HOH clan 9soie6.Un format de canne qui m’éloigne de ces outils qui ne ressemblent plus guère à des cannes à mouche et dont le destin nous conduit à n’avoir plus que du nylon sur nos moulinets.

Loin de moi l’idée  de critiquer cela mais, j’avoue volontiers mon désir de laisser Sioule pour aller vers d’autres contrées, cherchant du coin de l’œil, l’indice nécessaire.

Première truite de l’année qui perce de son museau la surface. Modeste mais nul spectacle de nature ne laisse autant de plaisir. Je m’accommode avec cette idée que la manière prime parfois sur le résultat.

Plus encore que de passer des heures à rouler du tungstène dans une froide ou pêche ressemble à du harcèlement , je joue de mars et avril comme d’une période d’alternance, jonglant entre le réservoir et la riviere.

Satané couvre-feu qui m’empêche de partir  vers quelques péripéties lozériennes.

Journée de pêche bien courte, je profite malgré tout de l’arrivée d’émergence massive de chironome sur Gerris et Banon.

Après des semaines ou nos lacs sont restés bien léthargique, l’heure est à la richesse des approches, à la diversification des stratégies.

Chiro au fil, washing-line, shipmann buzzer, autant de mot qui sont d’actualité et représente à mon gout l’une des périodes les plus agréables de l’année pour la pêche en eaux closes.

Alors pourquoi ne pas en profiter !!!!!!!!!!!!!!

 

 

Les premiers repérages

Des premiers jours de mars , l’heure est à la balade.

De ces sorties de pêche en réservoir qui réservent  de nombreuses surprises à l’image de cette koi prise sur canne soie de 5.

Parties de pêche qui nous proposent  de plus en plus souvent la recherche des poissons sur les couches d’eau les plus hautes. Invitation a passé  tantôt en sêche tantôt en corde à linge.

Alternance indispensable pour apporter un peu de nouveauté et de diversité.

Occasion pour moi d’un clin d’œil vers un ouvrage qui vient juste de sortir , support à mieux comprendre , à mieux lire un lac pour des pêcheurs qui peuvent se sentir démuni devant l’étendu d’une eau calme.

Un ouvrage dont nous parlerons plus en détail sur Auvergne passion mouche très bientôt.

Découvrir le livre « CONFESSIONS D’UN PECHEUR A LA MOUCHE sur la truite Arc en Ciel en lacs et réservoirs : https://confessions-palm.jimdo.com/d%C3%A9couvrir-le-livre-confessions-d-un-pecheur-a-la-mouche-sur-la-truite-arc-en-ciel-en-lacs-et-r%C3%A9servoirs/

Des premiers repérages ou l’arrivée de l’ouverture me pousse inexorablement sur les berges de la Sioule

Un temps de préparation que je consacre comme chaque année à observer les moindres évolutions de mes secteurs de pêche.

Thermie, modification des postes , nouvelle embâcle , j’aime parcourir la riviere , profitant de ces longues minutes de solitude avant l’arrivée de la foule des pratiquants.

Sioule ne démentira pas cette année encore sa renommée, attirant de nombreuses animations à l’image de l’académie Devaux  ou de la venue de Laurent Jauffret.

L’académie Devaux : https://www.mouchesdevaux.com/academie-internationale-mouches-devaux/

Nombreuses sollicitations qui se multiplient chaque année et démontre la forte attractivité du travail réalisé tout au long de ces années par l’aappma de Châteauneuf les bains.

Preuve s’il en faut qu’il n’y a pas besoin de se faire le relai de  quelques bons d’achat dans un magasin de pêche pour arriver à maintenir un haut niveau de recrutement.Performance d’autant plus exceptionnelle au sein d’une fédération qui ne semble plus guère capable de vendre autre chose que des cartes journalières et autre promotion en cours.Pathétique déclin d’une structure qui a perdu prés de 2000/12500 cartes fédérales et interfédérales en 3 ans .

Un poil provocateur , je taquine le goujon et l’espérance que rien ne change à l’aune d’une saison élective car n’y aurait il rien de plus dangereux pour la tranquillité de ceux qui reste que le retour d’une dynamique positive.

Preuve surtout que malgré des problèmes  qui ne trouvent guère  de solution,au pays des agneaux les loups sont rois ,  la Sioule reste dans l’esprit des pêcheurs un rivière qui compte, motrice sans contexte de l’activité salmonicole du département du Puy de Dôme.

Des inquiétudes qui se multiplient à l’image de nouveau projet de micro centrale sur l’aval ou de la création d’un complexe de géothermie profonde sur le secteur de saint pierre roche.

La montagne parle du projet : https://www.mouchesdevaux.com/academie-internationale-mouches-devaux/

Ainsi se prépare l’arrivée de ce moment phare , même si je dois avouer qu’il me semble de plus en plus probable que la pression du  virus covid sur nos hôpitaux puisse encore une fois mettre à mal nos projets.

Pourtant je ne peux m’empêcher d’imaginer dans la lueur du matin le plaisir retrouver la violence d’un coup de tête sur un train de noyée d’autant que Sioule se présente pour l’heure sous les meilleurs hospices.

 

Criterium de la Sioule 2020

De Sioule, confinement nous a privé de quelques heures  de partage sur le bord de la rivière.

D’une simple idée, David nous a proposé de construire le premier open amicale de la Sioule, occasion de retrouver les amoureux de la dame des Combrailles

C’est en  ce samedi 20 juin qu’avait lieu ce criterium, moment de partage et de convivialité entre pêcheur.

Un criterium par équipe de 2 sur des linéaires de faible longueur en contrôle alterné. Un criterium regroupant pas moins de 16 équipes (2 rotations de 8)

Se déroulant sous la forme de 4 manches :

L’équipe impair  pêche de 7h45/9h45 le matin et 16h15/18h45 l’après-midi et contrôle l’équipe pair

L’équipe pair  pêche de 10h/12h le matin et de 13h30/16h15 l’après-midi et contrôle l’équipe impair

Chaque poisson à la maille : de 20 cm pour les truites et 30 cm pour les ombres sera comptabilisé sous la forme de 100 points par poisson + 20points par centimètres.

Exemple une truite de 30cm rapporte (100+ (30*20)) soit 700 points.

Les équipes pair et impair sont ensuite classées par rotation pour tenir compte de la variance d’activité de la rivière.

Chaque équipe reçoit un classement à l’issus de sa rotation .Classement donnant lieu à un nombre de point place.

Le classement final étant le résultat du nombre de point place le plus faible.

Pêcheur, il me sera difficile de commenter les conditions de chacun rencontré sur la riviere.

Faisant équipe avec Olivier, pour notre part la pêche s’est révélé très aléatoire avec des poissons chipoteurs .Nous nous rappellerons certainement d’une phase d’activité très intense .En 1h15 nous remplirons notre feuille de marque de 2 superbes poissons : un ombre de 47 cm pris en sèche/nymphe et une magnifique truite de 50 cm d’olivier pris en nymphe.

Je vous ferai  retour de quelques statistiques générales :

Nombre de poissons pris :

Manche du matin : 28 truites et 6 ombres

Manche après-midi : 21 truites et 15 ombres

Total 70 poissons

Soit une représentativité de

Nombre de poissons par pêcheurs : 2.1875 en 4h30 de pêche

Manche du matin : Ombre 18% et Truite 72%  / Manche de l’après-midi : Ombre 42% et Truite 58%

Plus grand poisson pris

Truite : 50cm

Ombre : 47cm

Répartition des truites par taille :

Pour conclure, le classement final :

(ps-une petite erreur de classement s’est glissé hier pendant l’annonce des résultats entre le premier et le deuxième manche du matin sur les impairs.Cela change un peu le résultat final)

Le rectificatif (après recomptage des tables de marques)

Au delà du résultat , le plus important est de faire un clin d’œil à David sans qui tout cela n’aurait pas vu le jour.

Opportunité de remercier les sponsors de ce moment qui a travers quelques lots nous a permis de faire vivre la pêche à la mouche sur notre vallée.

Remerciement à destination  des marques JMC et Devaux  qui nous ont accompagné , à Stephane Bonnet ( pêchemouchefly) , aux reservoirs les Estives et le Domaine de Gerris.

Les mouches JMC :https://www.mouchesdecharette.com

La maison Devaux :https://www.mouchesdevaux.com/

Pêche mouche fly :https://pechemouchefly.fr/

Le lac des estives :https://www.lac-estives.com/

Le domaine de Gerris :https://domainedesgerris.com/

Un clin d’œil à Franck Coudiere qui accompagnera les 2 plus jeunes pêcheurs au bord d’un reservoir.

Une pensée à l’aappma de chateauneuf les bains et de son president Dominique Regnat , à Emmanuel Estival qui nous a recu comme des coqs en pâte au restaurant L’Escale.Un grand merci encore à David Francisco pour son implication

Le restaurant L’escale :http://lescale-restaurant.fr/

Et bien sur comme une évidence ,un big , un immense , un gros , BIG UP à nos truites et à nos ombres qui ont eu la délicatesse et la courtoisie de nous faire tourner en bourrique pendant quelques heures.

Vivement l’année prochaine ….

Montage d’une oreille de chevreuil (version noyée)

Je vous propose une nouvelle vidéo de montage autour de la pêche en noyée.Une mouche de pointe à utiliser à 2 ou 3 mouches.

Une version lestée réalisée à l’aide d’un dubbing d’oreille de chevreuil.

Occasion peut etre de vous inviter à parcourir de nouveau un des articles stars d’Auvergne passion mouche.

Appréhender la pêche en noyée

2020 saison de pêche mais année élective aussi !!!!!

Un rituel, une irrésistible envie de retrouver des repères, voici que je reviens au bord de la Sioule.

Il est temps de consacrer quelques heures à mes balades préouverture.Le temps d’observer, de s’imprégner des lieux, de prévoir les options qui nous conduisent petit à petit vers l’instant T

De ce moment privilégié, j’espére que la saison qui arrive se fasse sous de meilleurs hospices que celle de 2019.

Un manque d’eau cruel, des niveaux bas qui ont conduit très  vite à une forte sollicitation des secteurs, une thermie en explosion durant l’été.Autant de raison qui m’ont fait aller vers d’autres contrées plus prometteuse très tôt dans l’année.

Relire « j’ai mal à la Sioule » Aout 2019 : J’ai mal à la Sioule

Halte vers Peschadoire ou j’observe les premières ephemeres de l’année

Signe d’un hiver qui a livré beaucoup de douceur même si le fugace épisode de neige et de fraicheur de ces derniers jours  nous rappelle les saveurs du froid.

Une haute Sioule qui sera très probablement une bonne option en début d’après-midi pour les moucheurs qui choisiront de commencer  en surface, sollicitant des poissons opportunistes dans la boucle de Montfermy.

A moins peut être que l’espoir d’une belle truite de la basse Sioule titille le carbone de vos cannes.

Coup de blues apercevant le nouveau décor qui orne aujourd’hui le paysage. Châteauneuf les bains et sa microcentrale.

Constat d’une situation qui s’aggrave et dont l’exemple le plus flagrant reste celui d’un ruisseau de cube aménagé à grand coup de milliers d’euros ( +11 000 € à la charge des pêcheurs)  pour simplement conduire les truites à se fracasser le museau sur un seuil qui dure et dure encore.

2020 année très riche….

Sioule,  théâtre de la venue de plusieurs grandes animations :

Rencontre Sioule » les 24, 25 et 26 Avril à Chateauneuf-les-Bains (63) avec Pierre Sempé

Académie international des mouches Devaux les 15/16/17 mai

Flash-back vers ces discutions que nous avions entre amis de la Sioule il y a plus de 15ans.Raison de la naissance de bien des lignes écrites ici pour remettre en lumière ce joyau.

Moteur d’un état d’esprit ou la performance a été d’unir chaque secteur des plus amonts à plus aval autour de convictions communes.

Ces mêmes idées que je n’ai eu cesse de défendre sur Auvergne passion mouche , quitte à souffrir de beaucoup de critique et de bien peu de soutient.

-Savoir économiser la ressource à travers des choix règlementaires parfois perçu comme des punitions pour faire face à une époque qui ne donne que très peu de marge de manœuvre .

-Valoriser ce qui reste plutôt que se convaincre que nous sommes l’alpha et l’oméga d’une volonté individuel de chaque  pêcheur à faire attention à nos rivières alors que la majorité des ag de nos aappmas ne concernent qu’une minorité d’entre nous

Sioule démontrera en 2020 sa capacité à intéresser  l’attention d’acteur important de grande qualité.

Démonstration d’un pari  réussi qui aura maintenu l’attractivité des territoires même si les personnes qui se seront le plus exposé n’auront que peu de considération de la part d’un microcosme local qui respire un peu trop l’opportunisme.

Volonté d’éliminer quelques propos négatifs au profil d’un discours idéaliste qui permet de vendre la dame des Combrailles. Naissance je le crains d’une nouvelle ère où il s’agit de garantir un présent qui rapporte.

Interrogation d’une dérive qui me semble de plus en plus inévitable  ou la valeur ajoutée ne pourra rester longtemps éloignée  des riverains qui sont les dindons de la farce, offrant de manière gracieuse l’usage de leur droit.

Danger  d’une privatisation au détriment des pêcheurs locaux , punis comme dirait sœur Anne de n’avoir rien vu venir.

2020  année élective donc

Année qui je l’espère débouchera vers l’arrivée de nouvelle perspective offrant enfin à la Sioule d’être gérer non plus à travers le prisme de quelques acteurs locaux  mais de grandes aappmas œuvrant sur l’intégralité de chaque secteur.La gestion par bassin comme indispensable.

Ce n’est qu’à travers cela que je reste convaincu que nous pourrons répondre aux enjeux même si au sortir de l’assemblée générale de l’aappma de Montfermy , je ne peux cacher l’inquietude  qui est la mienne à regarder s’éloigner des gens comme Philipe.

Symptôme d’une maladie profonde ou il est bien facile de donner audience à quelques bricoleurs du dimanche qu’a ceux qui ont tenté de construire une partie de l’histoire.

Sentiment surtout que l’avenir de la pêche dans mon département ( et ailleurs ???) ne peut, ne doit plus se construire autour d’un nombre trop imposant d’aappma.,6 rien que pour la Sioule.

Vous l’aurez compris à  tous ceux  qui iront dans les ag elective , je vous interroge sur le sens  d’élire des gens qui iront s’engager sans projet , sans vision d’avenir.

Refuser d’être les moteurs de cela , refuser de donner légitimité à un modèle qui n’arrive pas à lutter efficacement malgré la meilleur volonté du monde.Il ne s’agit pas ici de commenter les engagements de chacun mais de faire du passé leçon pour demain

Refuser de vous présenter s’il ne s’agit que de remplir quelques sièges vides quelque soit votre aappma.L’absence de candidat obligera à des fusions.

Les futurs administrateurs doivent être contraints par la puissance du vote de chacun à trouver des éléments de convergence entre les aappmas.Voilà pourquoi vous devez assister à vos ag.Ne soyez jamais complaisant , ne soyez jamais satisfait des  échecs.

Chaque élu doit être comptable de ce qu’il a accompli. Chaque élu doit être un militant et non un simple serviteur.

Conclusion peut être heureuse des mots d’un président de la FNPF lors de son passage dans le fishing club.

2020  année de pêche enfin ….

Saison quelque peu égoïste ou je ne peux cacher mon enthousiasme à parcourir à nouveau chaque recoin prenant le temps d’admirer la beauté de ces spectacles rares qui nous sont offert.

Une loutre dans la brume du matin, ces toiles d’araignée empli de rosée qui dessinent les berges, les pas d’un chevreuil que l’on perçoit entre chien et loup, le parade de quelques mouches de mai, le museau d’une truite qui avale l’olive, tous cela et bien plus encore ……

Des instants qu’une fois encore j’essaierai d’être le témoin ici , convaincu peut etre trop que l’on ne protège que ce qui nous émerveille…..

 

Ainsi s’achève la saison de 1er cat 2019

Ainsi s’achève la saison de 1er catégorie 2019 en Auvergne.

Je reste assis, prenant le temps de contempler une dernière fois la rivière, profitant de chaque minute qu’il m’est accordé.Difficile de se dire que nous allons devoir laisser à la quiétude de l’hiver, le plaisir de venir à la rencontre d’une nature qui  est apparu si fragile tout à long de la saison.

Dernière sortie, derniers instants, un museau qui attaque violemment mon tabanas au cœur de l’eau vive. Une fois encore me voici récompensé, heureux, admiratif de l’irrésistible  beauté de dame Fario.

Comme à chaque fois, conclure, c’est aussi revenir en arrière, sur les souvenirs qui ont construit l’année.

D’un coup de cœur pour ce moulinet dont j’ai attendu  le salon de saint Étienne pour découvrir le bijou qu’est le fulgor.

Tout au long des parties de pêche, j’ai appris à faire de lui un allié indispensable qui m’a permis de concrétiser des poissons  incertains.

Des truites, des ombres , des poissons  encore et toujours .Des kilomètres, des dizaines de sorties, des centaines de photos. Difficile de résumer tout cela même si parfois j’aime l’idée de s’oublier et d’admirer la joie d’un autre.

De Jérôme et de sa truite, de Vincent et de ce museau qui perce la surface pour aspirer cette petite olive. De ce moment d’émotion que nous livre un partenaire qui aujourd’hui à l’heure où j’écris ces lignes semble si précaire.

De 2019 je retiendrai surtout cela .Une inquiétude :  l’accélération d’enjeu climatique qui auront fait de mon département  le sanctuaire d’innombrables petits ruisseaux ou l’eau se sera réduit comme peau de chagrin.

De la Sioule enfin, d’elle qui aujourd’hui possède un parfum particulier, si loin de l’état d’esprit d’hier .Apaisé, éloigné , je laisse  à d’autres la joie de convaincre de l’inévitable déclin d’une rivière dont peu se préoccupe en réalité, conscient, trop peut être que l’unique chose à gagner lorsque l’on tente de consacrer du temps à s’engager, c’est juste des critiques et rien d’autre.

Ainsi s’achève ma saison auvergnate de 1er catégorie  2019 sur Auvergne passion mouche.

Demain direction d’autres aventures halieutiques

Éviter l’ennui

« Changement d’herbage réjouis le veau ».

De basse  Sioule, fin mai signe traditionnellement ma quête d’ailleurs .De nos rivières auvergnates, Clermont Ferrand m’offre la diversité d’univers tous plus attirant les uns que les autres.

Instantané de partie de pêche ou je fuis l’ennui, cherchant en permanence à exploiter la richesse de mon département .

Clin d’œil à Stéphane Voissier  guide de pêche sur la haute Sioule avec lequel je partage quelques heures à la recherche de fario au cœur d’un paysage magnifique.

Clin d’œil qui m’offre le plaisir d’une pêche à la mouche que je considère comme l’essence de ce que suis. Cet art qui invite à la dextérité de ces pêches dites à l’aveugle ou arabesque aime les bordures et ou Pranal apprend à la précision.

Science d’un usage ou la connaissance des lieux est l’unique rempart à la déconvenue.Un savoir que stephane partage autour d’une bonne table à la villa colombier.

En sêche, rien qu’en sêche, réalité bien difficile en 2019 ou les matins se font encore bien frais.

Des eaux vives de nos montagnes, il faut reconnaitre avec joie que nos rivières sont encore froides, limitant l’activité à des poissons, cherchant pitance au fond.

A ce jeu aussi je m’adonne avec plaisir, prétexte à la rencontre d’un sieur thymallus.

De l’ombre à la lumière, commun évite lui aussi l’ennui, s’habillant d’une robe argent lorsqu’il habite sur le bassin de l’allier.Plongeant au milieu des roches sombres, me voici de retour à la basse pour admirer charbonnier. Noir, toujours noir, commun devient rare.

La soie se tend, la combat se fait lourd, maitre barbeau m’offre un autre visage. Occasion de tester plus encore la SX4 qui plie sous les assauts d’un adversaire si vaillant.

La soie se tend, le combat se fait plus rusé au milieu de la petite rivière ou la belle cherche à se cacher.

Magnifique truite qui démontre la capacité des plus modestes ruisseaux à donner le meilleur.Démonstration d’un no kill dont généralité n’est pas usage.

La soie se tend, le combat se fait plus intense encore. Un rush, le moulinet qui chante, la pression du pécheur qui ne peut refuser l‘invitation qui lui est faite.

Nécessaire confiance dans l’attirail que je traine, clin d’œil à ce brin de nylon qui nous unis. Un bout Milo krepton qui représente ces innombrables points communs que je partage avec Vincent.

La boucle se boucle par l’attente d’un coup du soir. Ce moment où la pression monte, ou la pêche à la mouche se fait plus tranquille.

Admiratif du travail de l’appma de Châteauneuf qui a mis les petits plats dans les grands offrant un certains nombres de places assises sur les têtes de radiers.

Ainsi pour conclure, je vous invite cher lecteur, à prendre la précaution d’une reservation.

En ce moment les places sont chères sur la basse Sioule !!!!!!!!!

Premières heures avec la Maxia SX4 10.8#2

De Sioule, il faut se rendre à l’évidence, plus les années passent, plus la pêche dans des conditions d’étiage semble devenir la norme.

Ainsi vient de naitre le postulat qui  me pousse petit à petit vers l’usage de canne de plus en plus light.

D’une simple évidence ou il nous faut nous adapter, je profite pour ma part de ces conditions pour prendre un maximum de plaisir à la pratique que je préfère.

Des zones de radiers, des couloirs d’herbier, des billes légères, s’il est des univers ou j’aime m’attarder, ce sont ces lieux qui ont ma préférence.

D’une canne longue et puissante qui m’offre la chance de pouvoir pratiquer avec quelques billes de fort grammage (4/4.5mm), me conduisant parfois à m’interroger sur la réalité de me prétendre encore pêcheur à la mouche. J’avoue sans complexe ma lassitude à racler à longueur de journée les veines d’eau profonde , surveillant ces brins de nylon coloré du moindre tressautement.

Loin de moi l’envie de ne plus faire de la pêche à la nymphe mais alors que certains vendent leur canne à mouche pour des cannes appât nat leur garantissant des dérives parfaites à longue distance, je choisi une autre direction, celle de la légèreté.

Depuis 2 saisons, je ne pèche quasiment plus qu’avec ma 10 soie 2, canne la plus polyvalente que je connaisse pour appréhender l’ensemble de nos rivières auvergnates. De dore, de Durolle, de Haute-Sioule, de Couze Pavin, voici l’outil idéal pour le pêcheur du Puy de Dôme.

Mais Basse Sioule reste à part.Seule rivière aux dimensions plus larges, la dame des Combrailles oblige souvent à des dérives plus appliquées ou les distances de pêche se font plus grandes.

D’un tel constat, il me faut chercher un autre outil, un poil plus long mais en gardant toujours à l’esprit  cette extrême douceur propre à l’usage de billes dites légères (2.8 à 2 mm).

Comme un point de repère, je ne rate aucun comparatif sur l’excellent support « Truite et compagnie ».

Le magazine de la truite et des salmonidés : Truite & cie

Je profite de contact pour partir à la chasse aux informations .Je lis des tas d’essai tous plus élogieux les uns que les autres.

Finalement, une discussion avec Pierre et Frédéric sur Facebook, la disponibilité de Yann Caleri à travers son Fly shop (à recommander) et me voici heureux possesseur de la petite dernière de chez Maxia : La SX4.

Le fly shop de Yann Caleri : https://caleri-flyfishing.com/

Présenté comme le fer de lance de la marque, et connaissant la réputation dont bénéficie la série MX4,  Maxia a mis les petits plats dans les grands pour offrir aux pêcheurs un outil de très belle facture.

Une canne livrée dans un bel étui alu, recevant de simple liseré vert sur des ligatures noires. Une canne sombre dont j’apprécie le design.

Test de la Maxia SX4 10.8#2 :http://www.truites-et-cie.fr/index.php/article/materiel/mouche/test-maxia-sx4-108-2

En action de pêche, les premières minutes sont perturbantes. Peu habitué à des cannes si longues, il me faut éviter de glaner quelques noix .L’autre point qui peut surprendre est la présence d’un anneau très proche de la poignée  qui fixe définitivement la 10.8 comme une canne pour la nymphe.

Pourtant agrémenté d’une soie DT2 SYLK, le Maxia permet malgré tout de passer en sèche pour répondre à des poissons opportunistes même si on perçoit vite les limites de l’outil.

Parmi les points très positif et après de longues heures de pêche, c’est bien l’absence de fatigue que l’on rencontre souvent avec des cannes longues qui présente des équilibres très discutables. Recevant mon peux fulgor, c’est un ensemble d’à peine 250gr qui m’offre surtout un contact absolument génial avec des poissons de taille moyenne.

S’il me fallait conclure ces premiers instants avec cette nouvelle canne, loin de moi d’en prétendre être l’outil parfait mais plutôt un produit complémentaire .Associé à mes deux autres maxia, la SX 10.8 soie 2 vient compléter une gamme pour me permettre d’alterner les produits en fonction des conditions de pêche.

-Rivière type Haute Sioule et pêche polyvalente : Canne 10pied soie 2/3 (Maxia Mx4 10#2)

-Rivière type Basse Sioule et Débit inf. 10m3 :Canne 10.5 à 10.8 soie 2 (Maxia SX4 10.8#2)

-Rivière type Basse Sioule et Débit sup 10m3 :Canne 10.5 à 10.8 soie 3/4 (Maxia MX 10.5#3)

Un petit mensonge

D’un poisson, fut-il d’avril, nul doute que bien des pêcheurs n’aspirent qu’à la rencontre de ce partenaire sans lequel nous ne serions au final pas grand-chose .

Ainsi débute ces lignes par une photo, instantanée d’une rencontre avec une fille de la Sioule.

Prétexte je le crois à définir l’idée que je me fais de la pêche en cette nouvelle saison qui commence.

Moment de communion, plaisir d’une quiétude qui nous éloigne du brouhaha de quelques antispecistes, je dois avouer que j’aime la solitude, seule garantie de pouvoir se faire oublier au cœur des éléments.

Occasion de prendre le temps, d’éviter d’être aspirer par l’évolution d’un loisir ou tout ne se résume plus qu’à la performance. Occasion surtout de regarder l’eau qui coule sous les ponts en s’interrogeant sur l’évolution d’une rivière pour lequel je voue une affection particulière.

Ils seront nombreux cette année encore à commenter, à discuter, à palabrer des heures entières sur une époque qui emporte avec elle les derniers farios sauvages de bien des rivières.

Ils viendront sur les berges, pleurnicheront, feront d’innombrables théories mais au final combien accepteront de consacrer quelques heures  à son chevet.

Beaucoup d’ailleurs ne prendront même pas le temps d’observer la vie de la rivière, culture d’une pêche qui se veut aujourd’hui consommatrice d’un made in china  ou truite n’est plus que l’outil d’ambition commerciale dont la croissance exponentiel devrait nous alerter.

De cette réalité, permettez-moi amis lecteur de vous livrer une question le plus humblement qui soit .De cette réalité donc, elle est  manière à s’interroger sur la capacité de nos rivières  à répondre à nos attentes mais lesquelles ?

Celle de générer de la valeur ajoutée par l’engagement de bénévoles bien mal récompensés de leur effort .

Celle de fixer de manière irréversible un postulat ou toutes eaux de 1er catégorie doivent jusqu’à la fin des temps accueillir pêcheurs de truite « sauvage ».

Celle de donner audience à  tous ces techniciens de la canne qui défilent chaque année pour faire démonstration de leur science assumant avec beaucoup de convenance que chaque fois qu’un pécheur est en souffrance , c’est un billet qu’ils gagnent.

Celle de tous ces propriétaires de moulin à qui l’on expliquent que damnation leur est promise s’ils acceptent de céder à l’appel d’une énergie décarbonnée pour satisfaire des citadins avides d’un bio à la mode.

Celle de territoires ruraux dont l’une des ressources repose sur un pseudo tourisme vert totalement artificialisé asservis par des mégapoles urbaines qui concèdent de temps en temps à leur laisser une école ,un médecin , une poste.

Celle et encore celle ….

Comme toutes les plus belles, Riviere ne sait peut-être plus où donner de la tête.

Que d’ambition, que d’aspiration pour nourrir les destins d’une espèce qui au final n’arrivera probablement pas à choisir.

Voilà comment je raconte l’histoire de ma relation avec celles qui  partagent mes rêveries halieutiques depuis maintenant des dizaines d’années.

Le temps a passé, de mes ambitions de jeune homme désireux d’être le plus habile, le plus apte à faire le beau aux rendez-vous des pêcheurs, j’ai laissé place à une profonde affection qui me pousse plus encore aujourd’hui qu’hier à percevoir chaque rencontre comme une offrande dont je mesure l’absolu rareté.

J’accepte de sacrifier de longue minute à contempler plutôt qu’à pêcher. Mon regard se perd souvent au-delà de la surface pour comprendre ou plutôt observer l’empreinte de notre temps.

2019 me semble  source de bien des inquiétudes.

Des herbiers qui chaque automne se dégradent  et sont emportés, ce début de saison signale leur forte presence.Il y a fort à parier que bien des secteurs de la Basse Sioule seront quasiment impraticable autrement qu’en sêche très tôt dans la saison.

Plus grave encore, le niveau de la rivière qui ne connait plus guère de réelle crue conduit à l’accumulation de matière organique qui semble avoir colmaté une grosse partie des secteurs amont. De quoi s’interroger sur la réussite de la fraie.

Une fraie qui devrait s’exprimer majoritairement sur les petites tributaires mais eux aussi présentent  un faciès inquietant. On peut se demander comment va se passer les mois à venir si le soleil ne cède pas un peu terrain au profil de la pluie. De nombreux secteurs sont quasiment à l’étiage démontrant un manque d’eau important si tôt dans l’année.

D’un tel tableau, nous pouvons faire place à une forte de morosité, de lassitude .D’un tel tableau, nous pouvons nous interroger sur la pertinence de parcourir ces kilomètres qui nous éloigne de nos terrains de jeu .

Pourtant en amour comme en passion, l’aveuglement est souvent de rigueur et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ose vous écrire que la saison 2019 sera  exceptionnelle .

A moins peut être que j’ose un petit mensonge en ce jour de fête du poisson ….