Réflexions méditerranéennes

C’est enfin les vacances .Des bords de la méditerranée aux  balades dans l’arrière-pays nîmois, tout est prétexte  à travailler un art des plus séculaires : Savoir ne rien faire.

Assis sur quelques rochers, j’admire cette immensité bleutée  dont la ligne d’horizon me pousse à la réflexion.

Des heures à vagabonder, à plonger dans quelques lectures. Comme un  nouveau souffle lorsque l’on retrouve la surface. Inspiration profonde d’une apnée ou l’on avait oublié de respirer.Je repense aux mots de David  que j’avais lu il y a des années. Un texte en forme de plaidoyer ou la fatigue de l’engagement semblait inévitable

Dérisoire  combat dont je comprends qu’il est probablement perdu d’avance et dont je sais qu’il me faut rien attendre si ce n’est la critique de quelques-uns.Lassitude profonde envers ces adeptes de la canne qui ont un avis surtout et tout le temps sans jamais avoir  pris le risque d’aller se mesurer à ceux qu’ils insultent à longueur de journee.Comme un destin ou tout semble sellé sans que l’on puisse ne rien faire. Bien naïf est celui qui pense qu’ils influencent le destin de nos rivières. Hypocrisie d’une époque qui laisse aux plus faibles l’illusion d’être importants.

Peut-être est-il temps pour moi de passer à autre chose. Urgence à  mesurer combien chaque minute que je consacre à essayer de donner sans rien attendre, principe même du bénévolat, me conduit inexorablement vers le sacrifice d’instant que l’age rend de plus en plus court.

Des discutions interminables et inutiles sur les medias sociaux  ou il est bon d’avoir un maximum d’amitié, je n’ai plus mauvaise conscience à appuyer sur la touche delete, filant à toute berzingue sur un bateau à la recherche d’un nouveau partenaire de jeu.

Instant magique que celui de passer une partie de pêche au thon sur chasse avec mes fils .Je déguste, je me nourris, je me gave du bonheur de vivre ces moments.

Opportunités rares dont il me faut mettre à l’honneur Benjamin. Raison de l’existence de cet espace qu’est auvergne passion mouche, la mise en valeur d’exotic-fishing représente l’essence des heures que je passe derrière ce pc à faire vivre ce blog. Je profiterai de ces lignes pour le remercier de sa disponibilité, de sa patience. Hâte d’être en octobre.

Découvrir Exotic Fishing:https://exotic-fishing.fr/guide-peche-mediterranee-benjamin-jacquot/

Quel pied de regarder Antoine et Erwan ressentir ces émotions qui nous rapprochent. Quel pied de pouvoir discuter des heures entières sur la violence de l’attaque, la bonne stratégie,  le bon choix d’animation,  la bonne position du bateau,  la fatigue que l’on ressent.

Je sais maintenant que dans les mois à venir j’eprouverai l’envie de refaire de la compétition réservoir, retrouverai le besoin de voyager, passerai plus à pêcher qu’a être au chevet de quelques destinées.La pêche et rien que cela.

Indispensable changement de priorité resultat d’un voyage aux usa qui laissera des traces .

J’ai essayé la JMC PURE Equipe 10.6 soie 3/4

De Sioule, une fois n’est pas coutume, je profite d’une ballade sur les berges lorsqu’ au détour d’un chemin, je croise notre ami Manu avec un nouvel apprenant  assidu.

Très tentant pour l’occasion de lui emprunter dans les heures qui suivent, l’une  de ces partenaires qui l’accompagne depuis quelques semaines déjà dans ses péripétie halieutiques :

La JMC Pure equipe 10.6 soie 3/4

Nouveauté introduite  en cours de la saison au catalogue JMC, au tarif de 619€ Chez Pêcheur.com , la pure vient combler un espace et permet à la marque d’offrir une canne très technique dédié aux nouvelles tendances de pêche en nymphe au fil.

La canne chez Pêcheur.Com : Le lien

Construite sur un blank mat, la pure présente un ensemble de 11 anneaux mono pattes ( à l’exception de la pointe et l’anneau de départ/ total 13 anneaux ) assemblés à l’aide de ligatures noires qui apportent  à l’objet  une sobriété que la majorité des pêcheurs rechercheront dans les pratiques à courte distance. Seules quelques discrétions viennent apporter un peu de fantaisie à l’image du marquage originale « Equipe » au talon des brins qui aide à merveille à respecter l’alignement de l’ensemble .

Enfin comment passer à côté du drapeau français qui vient rappeler avec un chauvinisme bien franchouillard que nos équipes de France de pêche à la mouche retrouvent aujourd’hui des palmarès sans égal , faisant de notre nation l’une des meilleurs du monde .C’est pour ma part le vrai petit plus de cette canne en terme de design.

Transpirant à travers toute son apparence du monde de la compétition, la pure donne l’impression d’une recherche permanente de performance au point que chaque milligramme de trop aura été gommé à l’image de l’absence d’une accroche mouche. Une volonté qui s’affirme à travers le porte moulinet en aluminium et carbone tressé dont je dois bien l’avouer je ne suis pas forcement fan.

Nul doute que si je devais m’approcher de la  logique d’un compétiteur, mon analyse sur l’objet n’aurait de valeur à être pertinente qu’une fois au bord de l’eau et en action de pêche .Pourtant comme beaucoup de pratiquant,  je concède sans contexte que l’attrait d’une canne à pêche et d’autant d’une canne à mouche  passe par la passion du bel objet. Ainsi il m’aura fallu quelques minutes pour  m’imprégner  de cette architecture très austère, me donnant l’impression dès la prise en main d’être au volant d’une formule 1 plutôt que d’une Aston martin DB9GT intérieur cuir.

Me voici au bord de la Sioule pour tenter de me familiariser avec la Pure. Loin de moi l’idée de vous livrer la prétention d’une analyse très technique, démontrant l’usage d’un tel produit au maximum de ses capacités. Pour cela nul doute qu’il faille être parmi les meilleurs compétiteurs de France pour s’octroyer un tel diagnotic.Mais plutôt de donner un ressenti globale basé sur une expérience ou j’ai eu la chance de posséder parmi les quelques cannes comparatives à l’image de la Marryat Pro Nymph, des Castors ou même actuellement d’une Maxia MX4.

Rapidement et dès les premiers lancers dans une utilisation al Hilo, la pure m’a fait penser à ma Pro Nymph.Voici le genre de canne ou l’on se sent en confiance et où l’on perçoit que même l’usage de quelques billes de fort grammage ne saurait lui faire peur.

C’est la chance de croiser un thymallus qui viendra me conforter dans cette impression de puissance que l’objet renvoie. Comme  le sentiment d’être peut être un peu surdimensionné dans les conditions d’étiage actuels.

Aurait je préféré essayer  la canne dans une rivière plus forte à l’image de la Dordogne ou d’une Sioule à 10/20m3.

Pour le pêcheur passionné que je suis, plus encore que la performance intrinsèque de la canne,  je m’attache à poser un regard dont l’essence même réside à travers la recherche permanente d’un maximum de plaisir, une forme d’épicurisme halieutique. Des sensations durant les dérives, des sensations durant les phases de lancer, des sensations aussi et surtout durant le combat avec les poissons. A ce petit jeu la Pure m’aura surpris laissant tout à coup l’impression de rudesse au placard pour me donner un maximum de sensibilité  et m’offrant un régal lors du contact avec l’adversaire du jour. Sincèrement voici l’une des cannes  qui feraient le voyage si je devais repartir demain au usa pour affronter quelques arcs en ciel débridées.

Une rencontre avec la Pure  que j’aurais aimé plus longue mais au-delà  ce fut un bon moment et c’est peut-être l’essentiel. Pour continuer  à voir faire une idée des produits actuels autour de ces stratégies de pêche en nymphe au fil, je ne peux que vous invitez à relire le très bon article signé de Thierry Maillot dans le Numéro 119  de Pêche Mouche autour des cannes longues.

Ainsi pour conclure , sautant du coq à l’âne mais restant toujours sur les berges de la Sioule , je voudrais profiter de l’instant pour saluer le travail de l’AAPPMA  la gibaldipotine de Pontgibaud qui ne cesse de tenter d’améliorer la qualité de son territoire tant à travers une politique halieutique ambitieuse comme l’introduction d’ombre qu’à travers une volonté de communication pertinente et efficace .Raison pour laquelle je vous invite à poursuivre la lecture à travers le site internet de l’AAPPMA.

Pour visiter le site : http://aappmapontgibaud.wixsite.com/lagibaldipontine

Eloge aux petits coins perdus

De pêcheur de Sioule, rarement les mois les plus chauds de l’année restent dans les annales. Il nous faut nous rendre à l’évidence, nous entrons dans la période la plus complexe.

Certes il est des heures entre chien et loup ou tout nous semble  simple, ou la moindre sedge virevoltant au-dessus de l’ode se voit happer par un museau glouton. Instant magique comme suspendu ou l’on espère la déconvenue d’une minuscule fourmi pour trahir la présence d’une belle.

Pourtant ces moments si fugaces ne pourront faire oublier ces heures de pleine journée ou la chaleur, les canoés, le bruit de quelques baigneurs aura raison de l’enthousiasme de nos truites.

Des partenaires , habitants des Combrailles qui commencent  à saturer du manège des adeptes de la gaule. Fatiguées, sur sollicitées, épuisées  par une foule de plus en plus présente en cette année 2017.

Une foule dont la technicité ne cesse de s’affiner conduisant notre rivière à devenir un lieu où la pêche trouve un terrain d’excellence ,inaccessible souvent au plus débutant d’entre nous. Une foule de visiteurs, touristes pêcheurs dont l’été et les vacances sert de  prétexte à venir à la découverte de notre chère rivière.
Rançon d’un succès qui ne se dément pas .Rançon d’un succès qui conduit l’aappma de Châteauneuf les bains à connaitre une expansion de son nombre d’adhèrent sans égal. Rançon d’un succès qui tranche avec certains endroits que  les pêcheurs semblent avoir déserté.

Comme une mode ou l’on se persuade que le monde est la seule garantie d’être au bon endroit. Comme  une tendance ou l’on préfère la simplicité d’un rendez-vous connu de tous que de partir à la découverte de quelques lieux secrets.

Rare joyau qui abrite de modestes  truites sauvages au cœur de vallées préservées .

Comme une porte ouverte, une invitation à oublier pour un moment les plats bondées du bout du monde pour se laisser emporter par le bruit de la Dore qui s’amuse au milieu des rochers.

Comme une volonté d’aller se rassurer au cœur de la haute Dordogne qui a tant souffert. Comme le chant d’une Couze portant l’odeur de la gentiane et des fleurs de nos montages.

De Sioule, je vous fais le temps de ces quelques mots, une partenaire qui saura sans nul doute vous montrer la richesse de nos autres rivières .Comme un chemin qui doit vous conduire au-delà, plus loin à la rencontre de ces innombrables visages.

Ainsi s’il me fallait conclure, de ces heures difficiles je vous invite à voyager plutôt que de vous agglutiner …..

Septembre 2017 , A vos agendas

Avec l’arrivée du mois de septembre et le retour de la saison lac, quelques réservoirs nous invitent à venir à leur rencontre à travers des évènements dont je me fais le relai aujourd’hui.

Premier en date, le lac de Malaguet organise cette année encore son criterium. L’occasion de passer une belle journée sur l’un de nos plus beaux lacs auvergnats.

Poursuivant  notre périple, il ne faudra attendre qu’une semaine de plus pour participer à un  moment sympa avec la 12eme Edition de la fête  du lac du Bouchet.

En float tube, en barque, du bord, les pêcheurs auront rendez-vous ce 23 septembre 2017 pour se mesurer avec ce site juste superbe.

Parmi les autres nouvelles fraiches, nous pouvons  anticiper les dates d’ouverture annoncées  des différents lacs puisque le lac de Malaguet devrait ré ouvrir ses portes dès le début de septembre .Le lac du Bouchet verra sa traditionnelle saison mouche débuter elle aussi le 1er septembre.

Règlement de la saison 2017 au Lac du Bouchet : http://www.pechehauteloire.fr/LacDuBouchet.php

Il faudra attendre le début octobre pour retrouver le lac de Gerris ou l’on annonce déjà des poissons à couper le souffle. Le lac de Banson quand à lui devrait  s’habiller de nouveauté très intéressante.

Passant du coq à l’âne, je ne peux conclure ces lignes sans me faire l’écho d’une pétition qui circule sur le net. Après d’innombrables images qui ont alerté la conscience des pêcheurs, montrant la fragilité des espaces halieutiques du jura, il se développe une voix  pour mettre en no kil ces lineaires.Un choix qui ne sauvera peut être pas mais qui démontrera sans nul doute la responsabilité et l’inquiétude des adeptes de la gaule que nous sommes. Soyons solidaire avec ces rivières

Signez la petition :C’est ici

La Sioule à 3.25 m3/s

Les mois et les semaines ont passées très vite. Déjà la fin juillet. Il est temps de faire un état des lieux.Comme tous les ans la sécheresse devient  la normalité.

Source Image : Article Le figaro

A l’image des dernières documents sur l’évolution climatique  que je m’étais amusé à lire, il semble évident que les années qui arrivent vont nous pousser vers des cycles inconnus. Pourtant permettez-moi de faire preuve d’un optimisme digne d’une blague de mauvais gout. Parlant d’un homme  qui sautait  d’un immeuble, passant sous la fenêtre d’un badeau, une seule idée lui venait en tête « Jusque-là çà va »

Situation pluviométrique en juin 2017 – AUVERGNE : Bulletin de Juin 2017

De l’artière qui coule au pied de la maison et que je ne cesse de regarder,  à la Sioule quelque kilomètre plus loin, nous devons admettre que la situation dans notre département et plus globalement sur une bonne partie de l’Auvergne reste tout à fait acceptable.

Pourtant je profiterai de l’instant pour afficher une certaine inquiétude à l’égard d’un comportement des admirateurs de la gaule qui me semble de plus en plus tendancieux. Le moindre évènement sert de prétexte  notamment sur Facebook à mettre en cause l’engagement de nos aappmas.Dernière en date, le passage de la Sioule en dessous de la barre des 4m3.

Lorsque l’on parle du débit de la Sioule, deux contraintes doivent être précisées.

  • La première : dont on visualisera directement l’effet au l’aval des barrages puisqu’elle constituera le débit à l’instant T. Une contrainte fixée  autour de notion comme le débit réservé et le débit minimal dans le cas de la Sioule.

Comprendre le débit réservé : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/IMG/pdf/130517_plaquette__debit_reserve_version_imprimerie.pdf

De manière concrète, on obtient  un cahier des charges définis :

« A l’aval, les débits d’étiage de la Sioule sont garantis par le soutien des retenues de Fades-Besserve et Queuille. Le nouveau cahier des charges de la chute de Queuille intègre un débit garanti de 2,5 m³/s, un débit réservé de 4m3/s d’avril à octobre et un débit réservé de 5 m3/s d’octobre à avril .»

Dérogation possible : Si le débit entrant devient inférieur à ces valeurs, ils restituent le débit entrant et peuvent descendre jusqu’au débit garanti à 2,50 m3/s.

Source : Diagnostic de la ressource en eau -SAGE Sioule

  • La deuxième :  réside autour de la régulation des éclusées.J’en profiterai d’être amuser de ces quelques réflexions de la part des pratiquants qui s’offusquent des variations de débits de la rivière. Auraient-ils oublié qu’ils pratiquent à l’aval d’une unité de production énergétique ?

Règlement d’eau du Barrage de Queuille : Consultation arrêté préfectoral

Au-delà d’un débat inutile avec des gens dont l’engagement pour la défense la rivière se situe à un niveau si faible qu’ils ne font même pas l’effort de prendre leur cotisation au sein de nos aappmas , il s’agit de mesurer la chance qui est la nôtre de voir prendre en compte des contraintes écologiques comme la création d’assecs pour définir les variations de charge et de decharge.Bien des territoires serait probablement jaloux de cela.

Loin de moi l’idée de ne pas me retrouver dans l’inquiétude à voir un tel débit dont le risque principal reste l’augmentation importante de la température notamment sur les parties les plus aval.

Simplement il me semble indispensable de remettre l’église au milieu du village .Accabler la mauvaise gestion,sous-entendre que nos aappmas ne sont pas en capacité de faire un lobbysme suffisant n’est que l’expression d’une volonté à  ne pas regarder la réalité en face.

Au fil du temps, le niveau global de nos cours d’eau ne cesse de  se fragiliser .Parfois accroché à des espoirs, quelques-uns d’entre nous sont prêts à jouer les mendiants pour espérer quelques mètres cubes d’eau que la fée électricité a choisi de retenir. Mais  lorsque la basse Sioule coule à 3.25m3, ce n’est pas de la faute du barrage mais juste l’expression d’un niveau très faible du Sioulet et la Haute Sioule.

L’expression d’une époque qui semble comme suspendu à un avenir incertain.

 

Enfin pour conclure ces quelques lignes , je terminerai sur une note optimiste , me permettant de vous livrer ici une impression écran d’une  application pour smartphone dont je n’avais pas eu encore le temps de parler.Les agences de l’eau propose un service intitulé : Qualité Rivière.Un outil indispensable pour se faire une idée de  l’état écologique de l’ensemble des cours d’eau français.

Qualité riviere sur Android : Le lien

Jusque là çà va …….

 

 

Coup de Coeur pour le Film « BlueFin Tuna on a fly »

Indispensable intermède dans une saison qui commence à nous inquieter. Juillet et Aout me pousse à la rencontre de nouveau espace.

Comme d’habitude je ne  vais pas tarder d’échanger mes cannes rivières pour aller aux rendez-vous des plagistes. A la différence peut être que je laisserai à d’autres le plaisir d’une serviette pour m’amuser avec quelques mouches.

Ainsi quoi de mieux pour s’imprégner de cette  atmosphère que de visionner le  film « BlueFin Tuna on a fly» .

Découvrir le site BFT : https://bft-media.com/

Prétexte à ces lignes, je profite cher lecteur pour affirmer un coup de cœur pour ces images, la manière dont elles sont narrées, la passion de notre loisir commun qui transpire. Rareté dans un paysage français halieuticovisuel ou nous avons pas l’habitude de voir une telle qualité de réalisation , je reste persuadé que ce film fait sans contexte partie des must que l’on ne peut louper.

Occasion aussi de vous informer de la disponibilité du DVD au magasin Pacific pêche de Clermont Ferrand .Pas sûr qu’il y en ai pour tout le monde.

58 minutes d’un régal absolu qui nourrira sans contexte les heures qui arrivent .Comme une hâte à partager avec mes fils cette journée exceptionnelle qui s’annonce à bord du bateau de Benjamin (http://exotic-fishing.fr/)

Pour finir de vous convaincre .L’un des trailers que vous pouvez découvrir.

Trailer – Bluefin Tuna on the Fly from BFT MEDIA on Vimeo.

 

 

Balade dans le Haut-Quercy

C’est une petite escapade  familiale dans le lot qui me conduit à la découverte d’un nouveau parcours de pêche que je n’avais jamais fréquenté. Entre deux morceaux de foie gras, une partie de pêche en noyée et quelques ombres de la Dordogne, je profite pour m’échapper  au cœur du Haut Quercy.

Affluent de la Dordogne, la Bave  invite à sa rencontre dans la périphérie de Saint Cère ou les pêcheurs,  amateur de no kil pourront aller s’amuser sur le superbe parcours de Siramon

A cet endroit c’est une rivière d’une 10 aine de mètre qui alterne des gours assez profonds ou se perdent  des courants prometteurs .Des belles portions plus calme sont autant de rendez-vous pour la pêche en sèche.

Arrivée après quelques jours de pluie et une eau teinté, rapidement j’ai dû me rendre à l’évidence que les dames des lieux était  gavées à la vue de leurs ventres dodus. Mais la rencontre avec des truites d’une 20aine de centimètres m’a vite  convaincu du potentiel  de cette portion. Un territoire ou clairement le choix de l’AAPPMA locale passe par la sanctuarisation d’un politique patrimoniale, garantissant de trouver des truites sauvages.

Ainsi pour conclure ces lignes , je ne peux que vous encouragez à aller à decouverte du site internet de l’AAPPMA du Haut Quercy.

Site Internet : http://pechehautquercy.over-blog.com/

Au coeur d’un milieu conforme

C’est au cœur du pays des sauterelles, des agrions, des libellules que nous faisons une pause familiale.

Le temps des vacances. Le temps des premières truites au milieu de la prairie cantalienne. Le temps de constater que malgré une situation inquiétante sur beaucoup de bassin hydrographique et la vision alarmiste qui se dégage dans bien des endroits de France, nos rivières auvergnates s’en sortent plutôt bien.

Le temps  des leçons de la nature. Le temps de faire comprendre à mon fils que plus encore que les truites immenses, c’est notre capacité à ne pas accepter que nos rivières deviennent  des poubelles , conscient de la richesse qui coule à nos pieds

Ainsi de toutes les truites du monde, de toutes les robes, j’exprimerai à cet instant et sans concession  une préférence absolue à aller à la rencontre des écosystèmes préservés ou l’on n’admire pas la mort entre deux parties de pêche. Ainsi de toutes les truites du monde, j’exprimerai le plaisir qu’il me reste de fouler des rivières ou les mots « conforme, patrimoniale,contrat riviere ,etc  » ont un sens .

Ainsi de toutes les truites du monde, je m’engagerai pour avoir la chance de retourner quelques cailloux pour observer la rareté d’une larve d’éphémère.

Minuscule, insignifiante parcelle de vie que sera le prétexte à vous inviter cher lecteur pour conclure ces quelques lignes à la découverte d’un site internet :  Perla.developpement-durable.gouv.fr

L’eau en Auvergne ( FRANE)

Bassin Versant , SDAGE , SAGE….Des notions à comprendre .Voici une video de la FRANE ( Fédération de la Region Auvergne pour la Nature et l’Environnement ) qui nous invite à la reflexion

Découvrir la FRANE : http://frane-auvergne-environnement.fr/index.php

 

Des nouvelles de nos rivières avant les vacances

Bientôt les vacances.

L’arrivée du mois de juillet signe traditionnellement le début d’une séquence de pêche particulière ou pour beaucoup c’est l’occasion de venir à la découverte de nos contrées auvergnates. Je ne résiste pas à vous donner quelques nouvelles du front.

Après un période caniculaire très compliquée, la fraicheur de ces dernières jours nous redonne à penser que  les premières semaines qui arrivent devrait être très sympa à appréhender. Ainsi devient-il pertinent de courir chez son libraire pour aller acheter le dernier numéro de pêche mouche ou l’on retrouve un contenu dense qui nous invite à la découverte de quelques spots en Auvergne.

Parmi ceux-ci, nous sommes invités à partir à la découverte de la Dore. Terrain de jeu qui a vu le week-end dernier le déroulement d’une manche du championnat de France de pêche à la mouche de Première division

Occasion d’admirer les meilleurs pêcheurs de France et probablement du monde .Occasion aussi de mesurer à travers leur performance la capacité de nos cours d’eau à répondre aux attentes des pratiquants que nous sommes. J’en profiterai pour remercier les quelques compétiteurs avec lequel j’ai échangé.

L’administrateur de la  fédération de pêche du Puy de Dôme que je suis se montrant très attentif, convaincu que cette manière d’analyser les choses doit avoir autant de place dans la pertinence et  la lecture que nous faisons tous de nos rivières au-delà des simples valeurs que sont les résultats d’une pêche électrique  ou l’analyse des contextes biologiques.

Persuadé très certainement  que nous devons mesurer la difficulté de plus en plus grandissante de nos rivières à  satisfaire les plus débutants d’entre nous .Comment d’ailleurs ne pas corréler le niveau  de cette Elite ( les premiers) qui au final réalise des scores d’une 20aine de poissons sur 12 heures de pêche (3 secteurs/2Ance/1 Dore) soit un ration d’un 1.6poissons/heures/pêcheurs à la réalité d’une pratique pêche dont la capacité de renouvellement des pratiquants s’affaiblit depuis des années. Un vaste débat.

Vous l’aurez compris, je n’ai pu résister à ouvrir sur Auvergne Passion Mouche cette réflexion,.Constat d’un manque de confiance que l’on peut avoir de nos jours à la parole donnée par certains acteurs de la pêche  qui interviennent sur la Sioule. Amuser aussi  de lire à longueur d’internet  de la part  de quelques pratiquants forts présomptueux (il me semble) qu’il devient de plus en plus difficile d’admettre une simple réalité : Aujourd’hui je me suis ramassé.

Ainsi amis lecteur, tel un billet d’humeur, voyez dans les quelques lignes qui précédents , l’outil d’un propos qui vous invite à l’honnêteté.

Nul doute que certains me reprocheront cela ; nul doute qu’il eut été à cet instant du récit plus agréable de vous dire que tout est bien dans le meilleur des mondes. Nul doute que j’aurais pu espérer de vous la nécessité indispensable que vous soyez suffisamment crédule.

Mais à l’heure où certains viendront poser leur valise au bord de la belle des Combrailles, il me semble indispensable de faire un état des lieux le plus sincère possible et le plus humble qui soit.

De Sioule et de manière plus général dans le 63,  la pêche en ce moment se révèle compliquée. La réussite passe par un nombre d’heure  conséquent au bord de la rivière et la nécessité de maitriser un bon niveau technique.

Bizarement alors que nous avons aperçu tout au long de l’année une myriade de fourreau de trichoptère, les coups du soir se trouvent très instable. Rançon très certainement d’une année froide.

Il nous faut aussi  nous rendre à l’évidence, l’un des facteurs d’affaiblissement de la réussite passe  par un manque de diversité des stratégies de pêche mise en œuvre. Sur sollicité avec  les perdigones et autres nymphes secouées sous la canne dans les rares veines d’eau laissées  libres, les poissons et notamment les ombres ont appris à se méfier de ces adeptes qui ont fait de cette manière de pratiquer une forme de religion.

Loin de moi l’idée de vous inviter à laisser vos cannes dédiés à la Naf  mais je reste convaincu que d’autres voies sont possibles.

S’il est une période de l’année propice à la découverte, les mois qui arrivent vont être  l’occasion de retrouver quelques bonnes pratiques anciennes à l’image de la pêche en sèche sous les frondaisons en journée, la pêche en noyée aux heures les plus fraiches (pré coup du soir) .Des moments qui faute de prise en quantité offriront sans contexte un intérêt passionnant.

Nul doute aussi que  la réussite passera par un parfaite connaissance des secteurs de pêche, un savoir difficile à acquérir en quelques jours. Ainsi deviendra-t-il pertinent peut être de s’adjoindre le temps d’une matinée , d’une après-midi les services d’un guide de pêche à l’image d’Emmanuel Estival.

Un conseil qui prendra toute sa valeur avec un petit rosé  à la terrasse de son restaurant à Châteauneuf les bains :

L’escale.