Coup de Coeur pour le Film « BlueFin Tuna on a fly »

Indispensable intermède dans une saison qui commence à nous inquieter. Juillet et Aout me pousse à la rencontre de nouveau espace.

Comme d’habitude je ne  vais pas tarder d’échanger mes cannes rivières pour aller aux rendez-vous des plagistes. A la différence peut être que je laisserai à d’autres le plaisir d’une serviette pour m’amuser avec quelques mouches.

Ainsi quoi de mieux pour s’imprégner de cette  atmosphère que de visionner le  film « BlueFin Tuna on a fly» .

Découvrir le site BFT : https://bft-media.com/

Prétexte à ces lignes, je profite cher lecteur pour affirmer un coup de cœur pour ces images, la manière dont elles sont narrées, la passion de notre loisir commun qui transpire. Rareté dans un paysage français halieuticovisuel ou nous avons pas l’habitude de voir une telle qualité de réalisation , je reste persuadé que ce film fait sans contexte partie des must que l’on ne peut louper.

Occasion aussi de vous informer de la disponibilité du DVD au magasin Pacific pêche de Clermont Ferrand .Pas sûr qu’il y en ai pour tout le monde.

58 minutes d’un régal absolu qui nourrira sans contexte les heures qui arrivent .Comme une hâte à partager avec mes fils cette journée exceptionnelle qui s’annonce à bord du bateau de Benjamin (http://exotic-fishing.fr/)

Pour finir de vous convaincre .L’un des trailers que vous pouvez découvrir.

Trailer – Bluefin Tuna on the Fly from BFT MEDIA on Vimeo.

 

 

Balade dans le Haut-Quercy

C’est une petite escapade  familiale dans le lot qui me conduit à la découverte d’un nouveau parcours de pêche que je n’avais jamais fréquenté. Entre deux morceaux de foie gras, une partie de pêche en noyée et quelques ombres de la Dordogne, je profite pour m’échapper  au cœur du Haut Quercy.

Affluent de la Dordogne, la Bave  invite à sa rencontre dans la périphérie de Saint Cère ou les pêcheurs,  amateur de no kil pourront aller s’amuser sur le superbe parcours de Siramon

A cet endroit c’est une rivière d’une 10 aine de mètre qui alterne des gours assez profonds ou se perdent  des courants prometteurs .Des belles portions plus calme sont autant de rendez-vous pour la pêche en sèche.

Arrivée après quelques jours de pluie et une eau teinté, rapidement j’ai dû me rendre à l’évidence que les dames des lieux était  gavées à la vue de leurs ventres dodus. Mais la rencontre avec des truites d’une 20aine de centimètres m’a vite  convaincu du potentiel  de cette portion. Un territoire ou clairement le choix de l’AAPPMA locale passe par la sanctuarisation d’un politique patrimoniale, garantissant de trouver des truites sauvages.

Ainsi pour conclure ces lignes , je ne peux que vous encouragez à aller à decouverte du site internet de l’AAPPMA du Haut Quercy.

Site Internet : http://pechehautquercy.over-blog.com/

Au coeur d’un milieu conforme

C’est au cœur du pays des sauterelles, des agrions, des libellules que nous faisons une pause familiale.

Le temps des vacances. Le temps des premières truites au milieu de la prairie cantalienne. Le temps de constater que malgré une situation inquiétante sur beaucoup de bassin hydrographique et la vision alarmiste qui se dégage dans bien des endroits de France, nos rivières auvergnates s’en sortent plutôt bien.

Le temps  des leçons de la nature. Le temps de faire comprendre à mon fils que plus encore que les truites immenses, c’est notre capacité à ne pas accepter que nos rivières deviennent  des poubelles , conscient de la richesse qui coule à nos pieds

Ainsi de toutes les truites du monde, de toutes les robes, j’exprimerai à cet instant et sans concession  une préférence absolue à aller à la rencontre des écosystèmes préservés ou l’on n’admire pas la mort entre deux parties de pêche. Ainsi de toutes les truites du monde, j’exprimerai le plaisir qu’il me reste de fouler des rivières ou les mots « conforme, patrimoniale,contrat riviere ,etc  » ont un sens .

Ainsi de toutes les truites du monde, je m’engagerai pour avoir la chance de retourner quelques cailloux pour observer la rareté d’une larve d’éphémère.

Minuscule, insignifiante parcelle de vie que sera le prétexte à vous inviter cher lecteur pour conclure ces quelques lignes à la découverte d’un site internet :  Perla.developpement-durable.gouv.fr

L’eau en Auvergne ( FRANE)

Bassin Versant , SDAGE , SAGE….Des notions à comprendre .Voici une video de la FRANE ( Fédération de la Region Auvergne pour la Nature et l’Environnement ) qui nous invite à la reflexion

Découvrir la FRANE : http://frane-auvergne-environnement.fr/index.php

 

Des nouvelles de nos rivières avant les vacances

Bientôt les vacances.

L’arrivée du mois de juillet signe traditionnellement le début d’une séquence de pêche particulière ou pour beaucoup c’est l’occasion de venir à la découverte de nos contrées auvergnates. Je ne résiste pas à vous donner quelques nouvelles du front.

Après un période caniculaire très compliquée, la fraicheur de ces dernières jours nous redonne à penser que  les premières semaines qui arrivent devrait être très sympa à appréhender. Ainsi devient-il pertinent de courir chez son libraire pour aller acheter le dernier numéro de pêche mouche ou l’on retrouve un contenu dense qui nous invite à la découverte de quelques spots en Auvergne.

Parmi ceux-ci, nous sommes invités à partir à la découverte de la Dore. Terrain de jeu qui a vu le week-end dernier le déroulement d’une manche du championnat de France de pêche à la mouche de Première division

Occasion d’admirer les meilleurs pêcheurs de France et probablement du monde .Occasion aussi de mesurer à travers leur performance la capacité de nos cours d’eau à répondre aux attentes des pratiquants que nous sommes. J’en profiterai pour remercier les quelques compétiteurs avec lequel j’ai échangé.

L’administrateur de la  fédération de pêche du Puy de Dôme que je suis se montrant très attentif, convaincu que cette manière d’analyser les choses doit avoir autant de place dans la pertinence et  la lecture que nous faisons tous de nos rivières au-delà des simples valeurs que sont les résultats d’une pêche électrique  ou l’analyse des contextes biologiques.

Persuadé très certainement  que nous devons mesurer la difficulté de plus en plus grandissante de nos rivières à  satisfaire les plus débutants d’entre nous .Comment d’ailleurs ne pas corréler le niveau  de cette Elite ( les premiers) qui au final réalise des scores d’une 20aine de poissons sur 12 heures de pêche (3 secteurs/2Ance/1 Dore) soit un ration d’un 1.6poissons/heures/pêcheurs à la réalité d’une pratique pêche dont la capacité de renouvellement des pratiquants s’affaiblit depuis des années. Un vaste débat.

Vous l’aurez compris, je n’ai pu résister à ouvrir sur Auvergne Passion Mouche cette réflexion,.Constat d’un manque de confiance que l’on peut avoir de nos jours à la parole donnée par certains acteurs de la pêche  qui interviennent sur la Sioule. Amuser aussi  de lire à longueur d’internet  de la part  de quelques pratiquants forts présomptueux (il me semble) qu’il devient de plus en plus difficile d’admettre une simple réalité : Aujourd’hui je me suis ramassé.

Ainsi amis lecteur, tel un billet d’humeur, voyez dans les quelques lignes qui précédents , l’outil d’un propos qui vous invite à l’honnêteté.

Nul doute que certains me reprocheront cela ; nul doute qu’il eut été à cet instant du récit plus agréable de vous dire que tout est bien dans le meilleur des mondes. Nul doute que j’aurais pu espérer de vous la nécessité indispensable que vous soyez suffisamment crédule.

Mais à l’heure où certains viendront poser leur valise au bord de la belle des Combrailles, il me semble indispensable de faire un état des lieux le plus sincère possible et le plus humble qui soit.

De Sioule et de manière plus général dans le 63,  la pêche en ce moment se révèle compliquée. La réussite passe par un nombre d’heure  conséquent au bord de la rivière et la nécessité de maitriser un bon niveau technique.

Bizarement alors que nous avons aperçu tout au long de l’année une myriade de fourreau de trichoptère, les coups du soir se trouvent très instable. Rançon très certainement d’une année froide.

Il nous faut aussi  nous rendre à l’évidence, l’un des facteurs d’affaiblissement de la réussite passe  par un manque de diversité des stratégies de pêche mise en œuvre. Sur sollicité avec  les perdigones et autres nymphes secouées sous la canne dans les rares veines d’eau laissées  libres, les poissons et notamment les ombres ont appris à se méfier de ces adeptes qui ont fait de cette manière de pratiquer une forme de religion.

Loin de moi l’idée de vous inviter à laisser vos cannes dédiés à la Naf  mais je reste convaincu que d’autres voies sont possibles.

S’il est une période de l’année propice à la découverte, les mois qui arrivent vont être  l’occasion de retrouver quelques bonnes pratiques anciennes à l’image de la pêche en sèche sous les frondaisons en journée, la pêche en noyée aux heures les plus fraiches (pré coup du soir) .Des moments qui faute de prise en quantité offriront sans contexte un intérêt passionnant.

Nul doute aussi que  la réussite passera par un parfaite connaissance des secteurs de pêche, un savoir difficile à acquérir en quelques jours. Ainsi deviendra-t-il pertinent peut être de s’adjoindre le temps d’une matinée , d’une après-midi les services d’un guide de pêche à l’image d’Emmanuel Estival.

Un conseil qui prendra toute sa valeur avec un petit rosé  à la terrasse de son restaurant à Châteauneuf les bains :

L’escale.

Au milieu des herbiers

Il est des batailles dont on connait l’issue à la moindre minute où elles débutent.

Frêle présomptueux que je suis, pendant un instant j’ai cru combattre cet adversaire avec la modestie de ma petite mangrove soie de 7 a laquelle j’avais accroché un simple chiro en 28/100.

Frêle présomptueux que je suis, lorsque la soie s’est tendue, lorsque le combat s’est éternisé, lorsque derrière l’appareil j’ai entendu la voix du spécialiste qui m’annonça d’un regard enthousiaste le poids présumé de la bête.

Frêle présomptueux  que je suis, 15 kg de muscle, 40 minutes d’un combat acharné pour sentir ce brin de peau qui se déchire, ruinant les espoirs d’une rencontre improbable.

A la frustration immense, il me fallait chercher quelques réconforts pour accepter ce désagrément. Faire le deuil d’un instant si rare.

De tous les visages des rivières auvergnates, de toutes les saisons, il en est un auquel je voue une affection sans borne. C’est au pays des herbiers que j’allais me ressourcer.

De cet imbroglio végétal, Ils sont nombreux les  pêcheurs qui détestent ce moment de l’année.Leurriste, amateur de godille, pêcheur aux appâts naturels, bien peu se risquent  à faire vagabonder quelques bouchées appétissantes.

Comme le signe d’une liberté qui s’estompe. Comme le signe d’une nature qui  cherche à se préserver  d’une époque où même les amateurs de la canne à mouche souhaitent tout voir , tout savoir  , tout saisir à l’image de ces pêcheurs , excellent naveur  des rivieres franc-comtoise qui m’ont expliqué être tant perturbé lorsqu’ils viennent sur nos rivières. Il faut se rendre à l’évidence, Sioule a su fabriquer sans le vouloir d’immenses réserves.

Nul façon de chercher la tranquillité sans concéder à aller ou les autres ne vont pas. Ainsi il m’aura fallu des années pour apprendre à domestiquer ces interstices promotteurs.Percevoir que tout déplacement doit se faire à pas feutré. Comprendre que l’on ne pénètre pas au milieu des renoncules sans tenir compte de leur implantation, de la manière dont elles bougent. Maitriser ses déplacements tout en préservant de sa présence celles qui habitent les lieux.

J’aime pêcher ainsi. J’aime ne rien voir, tout deviner, retrouvant les réflexes d’une pêche pleine de mystère ou l’on se surprend à imaginer, à rêver.Une pratique tout en précision, tout en humilité ou parfois le simple fait de faire pénétrer une mouche  dans l’eau suffit à vous amener une fois encore à l’étau.

J’aime sentir le poids d’une modeste truite qui fait tendre mon nylon, se saisissant du gammare qui lui échappe. J’aime soutenir, conduire, faire passer une simple noyée à la mode « tout nylon » que je m’amuse à détourner. J’aime mesurer combien le sieur thymallus si farouche ne peut se risquer à laisser passer une tricofil que l’on vient d’animer à l’endroit précis ou se trouve son repère.

Pêcher au milieu des herbiers ne s’improvise pas .C’est une pêche qui se prépare , qui se repere.Une pêche ou chaque caillou , chaque rocher , chaque veine d’eau a fait œuvre d’un repérage durant les semaines ou la rivière  a accepté de se laisser regarder. Pêcher au milieu des herbiers reste à mon sens la meilleur expression du savoir que l’on a su accumuler au fil des années.Plus ils sont denses , plus je m’amuse.Plus ils sont denses , moins il y a de monde.

Pêcher au milieu des herbiers , c’est mon trip …..

Plus qu’un filet d’eau

Fin juin signe traditionnellement la fin de la période des grandes ephemeres.Petit à petit, la saison va se résumer à une poignée de minute ou entre chien et loup  ou nous chercherons à trouver le poisson d’un soir.

En amont de Sioule, le niveau haut du barrage laisse des sources de réconfort .Il suffit de croiser un magnifique barbeau pour mesurer combien les poissons semblent en bonne santé.

A moins peut être que le jour qui s’annonce .Ce 21 juin 2017.Premier jour de l’été nous fasse prendre conscience d’un avenir sans grand espoir.

Caniculaire, plus chaud depuis 1900, peu de qualificatif auront épargné ma conscience alors que je conduis mon fils à l’école.

Comme une inquiétude rémanente d’une vision devenue traditionnelle, je ne peux retenir mon désir d’aller à la rencontre d’un ruisseau qui coule au pied de la maison.

Improbable destin qui se joue là au milieu de ce filet d’eau, bien peu savent qu’ici, juste là, la nature avait fait de cet endroit la nursery de nombreuses truites.

Je ne peux éviter de repenser à ce spectacle de décembre ou je mettais émerveillé de l’accomplissement de la vie.

Les mois ont passé. Sous les cailloux les alevins ont pris leur quartier, espérant la quiétude d’un endroit qui leur offrira la chance de grandir.

Malheureusement pour la troisième année de suite il semble que l’artiere fasse route vers  le funeste assec, donnant à la mort d’une nouvelle génération l’absolu fragilité d’un avenir salmonicole précaire

Ainsi livrerai-je à travers ce constat, une réflexion qui me chagrine de plus en plus. Sentiment d’une ignorance collective d’un monde qui ne regarde jamais plus loin que le bout de son nez.Trop peu s’intéresse à ces  modestes tributaires ou l’avenir des grandes rivières se jouent pourtant.

De Sioule comme d’ailleurs, les lendemains heureux ne couleront pas à 12 m 3 d’une eau rafraichie par la fée électricité mais bien de l’état du Braynant, du Cube, du Coutariaux.

Alors s’il me fallait conclure, j’acterai comme seul regard, un étrange sentiment ….celui d’être intimement convaincu d’appartenir à une espèce en voie de disparition : les pêcheurs de truite …….

 

Evolution des mesures concernant la contamination des poissons sur la Sioule

Le 30 décembre 2009 fessait apparaitre un arrêté préfectoral de non consommation des poissons benthiques sur la Sioule.


Quelques années plus tard, près de 7 ans, la préfecture du Puy de Dôme revient sur cette décision et acte  une évolution des mesures de gestion concernant la contamination des poissons de rivières par les PCB.

L’AP_20170515_annulation_Sioule_interdiction-peche.

Pour certains ils y verront un scandale, d’autres ne comprendront pas cette décision enfin les plus nombreux peut être percevront  la pertinence d’un acte qui conduit à penser que la qualité de l’eau de cette rivière s’améliore. A méditer probablement….

L’un n’empêchant pas l’autre , à minima cela aura le mérite de donner aux pêcheurs la liberté de choisir.Un seul mot me viendra à l’esprit :Relâchons nos prises …..

Au coeur de mon Auvergne

De Sioule, il est une période où je peine à ne pas laisser ma place aux autres.

Comme la cohue d’un coup du soir ou le moindre recoin se voit pris d’assaut par une horde pêcheur qui ne font même pas l’effort de te laisser quelques dizaines de mètre. Comme une  après midi ou je le concède, la pêche se trouve maintenant très difficile à force de racler, harceler, prélever de manière trop importante .La dame des Combrailles est victime d’une sur pratique de la part de pêcheur qui ne connaissent  d’autres options.

Ainsi je m’amuse de regarder ces amateurs de la canne, déçus, aigris, agacés, frustrés  de voir leur journée de pêche se solder  par quelques déconvenues qu’ils  attribuent  à la rivière, à sa qualité, sans jamais se remettre en question. Ainsi de toutes ces palabres, de tous ces débats, le temps m’a permis d’acquérir la sagesse suffisante pour ne pas répondre et préférer m’isoler au cœur de mon auvergne.

Cette Auvergne si belle en juin .Cette Auvergne aux innombrables rivières dont la seule évocation du nom devrait faire briller les yeux des pêcheurs.

Oubliée Haute Tarentaine, Santoire, Burande, Chavanon, Pays de Couze et autres petites rivières de montagne qui  vous invitent  à la tranquillité.

Tous ces joyaux qui ne trouvent plus de place dans la culture d’une pêche mouche ou seul se résume la prétention d’attraper un poisson hors morne. Tous ces joyaux dont pour certains l’état écologique les placent  parmi des sites de référence et dont bien peu d’autres nous se préoccupent.

En ces lieux, vous ne trouverez guère de raison pour briller sur les médias sociaux .En ces lieux, il est peu probable que vous ne soyez en capacité d’attraper autres  choses qu’une poignée de truite de 25cm.Mais en ces lieux pourtant, c’est toute  une philosophie qui vous attend.En ces lieux la nature se montre généreuse avec celui qui prend le temps de l’aimer.

Au fond de vallée,que la vie est dure .Dame Fario et  Maitre thymallus doivent se contenter de peu. Au fond de la vallée, réside l’atmosphère d’un lieu granitique au passé volcanique ou chaque rocher, chaque retourne vous propose la dextérité de faire passer sa mouche au bon endroit.

Ici nul n’est question d’approximation, nul n’est question de lancer aveuglement. Tous se passe dans une poignée de centimètre.C’est le royaume de l’application. La pêche à la mouche retrouve des qualités souvent mise au placard lorsque l’on passe son temps dans les grandes rivières.

Une dimension minuscule ou peut être vous aurez la chance de croiser la beauté d’une vrai poisson sauvage que les pêcheurs ont oublié de domestiquer. Comme un coup de gueule,une critique,une interrogation envers une réalité qui me conduit de plus en plus en penser qu’il ne suffit pas de naitre pour être et que l’on ne peut affubler de « sauvage » des poissons qui ont tant appris à se méfier de nous à force de les deranger.

J’aime passer des heures au cœur de ces gorges, j’aime crapahuter de rocher en rocher. J’aime le parfum de ces eaux couleur de thé.J’aime aller ou les autres ne vont plus !!!!!

Comme le sentiment d’être à ma place. Ainsi se résume mon envie d’Auvergne…..