Catégorie : Sortie de Pêche

48 minutes !!!!!!!

L’époque est à la fleur

De Sioule, comme tous les ans, la dame des Combrailles s’habillent d’innombrables couleurs.

C’est un printemps bien frais qui accompagne nos parties de pêche. Des matins timides aux après-midi qui semblent en permanence bercés par le vent , bien compliqué de trouver des conditions de pêche idéale.

De Sioule, comme d’ailleurs il faut se rendre à l’évidence ce sont les pêches fines qui donnent les meilleurs résultats.

Situation que l’on doit à une année ou  les débits n’ont pour l’heure que trop rarement dépassé les 6m3/s.Inquiétude  évidente qui nous laisse entrevoir un été bien compliqué.

Manque d’eau chronique qui donne au ruisseau de Cube un visage peu racoleur pour dame Fario.

Un ruisseau qui a lui seul résume probablement une forme d’échec.

6 ans que nous tergiversons, 6 ans de palabre, 6 ans de blablas pour arriver à rendre accessible des zones fraies.

6 ans que des travaux doivent être effectué venant faire suite à la création d’un nouveau lineaire.200 000€ dont plus de 10000 € à la charge des pêcheurs du Puy de dôme, tout cela pour qu’au final il ne se passe rien.

Rançon d’une continuité écologique qui ménage en permanence quelques intérêts mercantiles au détriment d’une nature dont on ne comprend pas l’état d’urgence. Fonctionnement grave d’un système qui se nourrit d’expertise, d’étude  sans aucune forme concrète.

Nécessité permanente de mesurer le rôle anodin de nos aappmas dont on comprend qu’aujourd’hui notre unique mode d’action réelle reste la capacité que nous avons à économiser la ressource salmonicole au cœur de notre pratique.

Clin d’œil un peu provocateur d’un avenir ou Combrailles ne sera plus que le terrain des ambitions d’ailleurs au détriment de la beauté de sa nature.

D’une déchèterie sur les hauteurs de Queuille à quelques microcentrales, urbain pourra dormir sur ces deux oreilles, il aura de l’électricité pour ses batteries et des poubelles pour ses déchets.

Pourtant que Sioule reste belle et combien pêcheur habille à la perfection ce paysage.

Longues minutes de contemplation, longues minutes d’émotion, 48 minutes d’un combat intense avec l’un des habitats des lieux.

Certitude d’avoir fait le bon choix lorsque fulgor se dechaine. Une maxia soie de 2, une pointe en 10%, le sieur barbeau ne vend sa peau que chèrement.

De Sioule, ainsi se déroule le mois de mai, entre inquiétude pour les mois à venir ou la sècheresse semble sonner à la porte et plaisir d’un museau que l’on aime à séduire.

De Sioule donc, si l’on me cherche, je suis à la pèche …

Retour sur le 11 mai à Banson

Retour en image sur l’animation du 11 mai à Banson

Une animation placée sous le signe de la convivialité ou la matinée était consacrée à un atelier «  découverte et perfectionnement » avec la présence exclusive de l’un de nos meilleurs pêcheurs français : Grégoire Juglaret.

Séance de transmission et de découverte de la gamme de canne JMC, c’est un public assidu qui écoute avec attention les conseils de Greg.

Occasion pour moi d’un billet d’humeur ou plutôt d’ une reflexion.

Des plus jeunes ou plus anciens, d’un supporter au fond d’une tribune, tous adeptes de quelques activitées  n’hésitent  pas à afficher avec force son admiration pour ses champions. Pourquoi sommes-nous si timide à l’égard de notre EDF de pêche à la mouche.

Comme un constat que je trouve trop souvent déplacé lorsqu’il s’agit d’user de quelques prétextes pour critiquer à longueur de journée les gens qui tentent de continuer une aventure qui nous a conduits vers autant de titre.

Comme l’idée simple que sans eux, sans la dextérité des meilleurs d’entre nous, bien de ce que nous sommes aujourd’hui, bien de la richesse de la pêche à la mouche se verrait réduite comme peau de chagrin.

Vous l’aurez compris, je ne supporte pas le Real de Madrid ou le PSG mais bien l’équipe de France de pêche à la mouche, admiratif de ces pêcheurs que je considère comme l’Elite d’un art qui me passionne.

Ainsi profiterai-je de l’instant pour vous conduire vers une tombola qui doit aider l’équipe de France Senior A à partir en Tasmanie pour les championnats du monde.

Lien vers la tombola : https://www.billetweb.fr/TOMBOLA-GO-WFFC2019-TASMANIA?fbclid=IwAR0VNFoYj-qZOcZ4bDi41BVnQC2kEHtS7V2405S4IrUpPeQXKOG8kcOyLfg

Il me semble essentiel de comprendre que le monde de la pêche à la mouche ne peut , ne doit , se priver d’exister au cœur de ces événements et que nous devons tous être solidaire et fier de nos champions.

Un 11 mai ou l’on aura aussi  pu parcourir la nouveauté de Fly concept .Vincent essayant en permanence de trouver le meilleur et de proposer un offre globale de grande qualité à l’image des aménagements réalisée sur le réservoir et qui offre un avre de paix pour les pêcheurs.

Une journée alternée par quelques averses ou nous avons retrouvé notre jéjé derrière un étau

Une journée ou Stéphane Voissier, guide de pèche et propriétaire d’une chambre d’hôte à Pontgibaud nous a présenté son activité. Nous en reparlerons très bientôt je l’espère sur Auvergne Passion Mouche.

De Stéphane à Pontgibaud, de Vincent à Monfermy, de Moi-même pour la Basse Sioule, ces rencontres sont l’occasion d’échanger des point de  vue, de réflechir à la  cohérence de l’offre pêche sur l’ensemble du bassin.

Occasion d’un second billet d’humeur ou je regretterai l’évolution de certains qui pensent parler au nom de la Sioule alors qu’ils résument leur intérêt à quelques km. Peut être l’ une des explications qui justifiera demain certains évolutions pas forcement joyeuses.

De Banson, de Vincent  et Cédric qui sans cesse œuvrent  à son développement, j’ai aussi l’honneur de vous annoncer que nous allons vous proposer la première coupe d’automne.

Un format amical qui devrait être planifié le samedi 26 octobre 2019.Une compétition par équipe de 2, toujours dans l’esprit made in Banson  ou regne convivialité , humilité et aspiration profonde à la nature.

En sêche , rien qu’en sêche

De mai qui nous invite à faire ce qu’il nous plait, 2019 nous laisse quelques hésitations.

Quelques centimètres de neige sur les hauteurs, un temps plus frais, Printemps se montre timide .Occasion de faire durer  l’arrivée de quelques grandes.

Prémices des meilleurs moments  de l’année ou pêcheur à la mouche consacre de longue minute à scruter chaque parcelle de vie.

Une observation indispensable pour déceler le museau d’un magnifique poisson.

Un combat plus tard, voici devant nos yeux la superbe truite à Jéjé.

Ainsi continue à se raconter la pêche à la mouche sur auvergne passion mouche …..

Le temps des olives

C’était l’histoire d’une modeste, d’une minuscule éphémère .De nos rivières d’Auvergne ou les belles olives accompagnent les premières pluies de printemps.

D’un pêcheur à la mouche qui tout au long de l’hiver passe des heures à l’étau pour trouver la bonne tonalité, cherchant sans relâche l’ensemble qui va bien.

D’un pêcheur à la mouche qui s’inquiète de ces statistiques qui annoncent que 85% des insectes ont disparu.

Lien : https://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/10/18/en-trente-ans-pres-de-80-des-insectes-auraient-disparu-en-europe_5202939_1652692.html

D’un pêcheur à la mouche qui contre mauvaise fortune préfère se concentrer sur l’essentiel.

L’histoire que ces museaux qui transpercent la pellicule. De cette satanée truite dépassant les 55cm et qui a l’indélicatesse de rater l’épuisette, filant entre mes jambes.

L’histoire d’une  belle  qui croyait être passée inaperçu. Magnifique truite de Vincent. Superbe poisson qui restera comme un souvenir indélébile.

L’histoire d’un moment où l’on regarde émerveillé ce que la nature est encore capable de realiser. Beauté absolu d’un animal dont seule  la pêche permet de croiser le chemin.

Ainsi se raconte la pêche à la mouche en avril 2019……

Soies ; Retour aux sources

De Lozère, c’est avant tout autre chose, le plaisir de discuter avec Michel au détour d’un salon. Rencontre avec les soies sources de la lozere.Fidelité absolu pour ces soies qui habitent la majorité de mes parties de pêche.

De Lozère c’est aussi quelques escapades qui me conduisent tour à tour sur les berges du Lot, de la Colagne  ou du Tarn

Nous retrouvons avec Jérôme le temps de quelques heures le Lot.

C’est une rivière bien fraiche mais surtout qui ressemble à nombre de cours d’eau actuellement en Auvergne .

Un débit  assez bas qui se confirme à la lecture de l’application River App en date du 18/04. Un débit qui nous replonge dans les conditions de pêche de 2017.

Démonstration que parfois notre mémoire nous pousse à croire que tout va mal .Pourtant il suffit de se regarder en arrière pour mesurer que le manque d’eau actuel dessine de plus en plus une généralité en ces premiers mois de l’année.

Espérons juste que la pluie viendra comme souvent en mai.

De quoi encore pousser une colère envers dame nature qui engloutira dans les flots l’espoir des premiers coups du soir. De quoi affirmer avec certitude que laisser à chacun le loisir de faire la pluie et le beau temps serait source de bien des problèmes. Clin d’œil à une discussion avec l’un des représentants de la DDT qui a eu  bien du mérite à affronter la vindicte d’homo halieuticus  lors de l’ag fd63 dont la pertinence se résume souvent à tirer la couverture à soi comme d’autres d’ailleurs.

De pluie, de pluie fine qui transperce la veste, c’est bien ces conditions que nous sommes venus chercher. De bruine, de belle éclosion d’olive, Lot m’offre chaque année le spectacle majestueux d’une rivière qui prend vie en quelques secondes.

Là dans une bordure un museau se dessine, cherchant pitance. Dans un recoin ou la belle éphémère se retrouve prisonnieire. Là ou Jérôme arrive à me convaincre que les imitations d’olive que j’avais monté pour les us sont assez redoutables.Hastag Snow shoes Rabbit pour être à la mode

Pourtant force est au constat que pour la première fois depuis longtemps malgré une éclosion assez intense, le Lot ne nous a livré que le minimum syndical.

Confirmation d’une pêche compliquée par la rencontre d’un garde fédéral du 48 .

Celui ci nous dit avoir vu peu de pêcheur depuis le début de l’année. Confirmation aussi qu’il est possible d’être contrôler autrement que par un bénévole d’une aappma .Voici bien une réalité que nous ne connaitrons jamais sur la Sioule !!!!

 

Ainsi s’achève ce périple par la rencontre de quelques belles lozériennes .

Le temps des retrouvailles

J+8, le temps des retrouvailles.

Nous voici de retour à la rivière. Alagnon, Dore, Sioule et les autres ont retrouvé le flot des pêcheurs. L’eau est de retour aussi avec des débits à la hausse enfin !!!!!

L’occasion pour moi de revenir en premier lieu sur les quelques mots partagés avec un journaliste de la Montagne. D’ici, d’ailleurs, des mots d’un élu de la haute rivière d’Ain à l’alerte lancé par les acteurs de la Touvre, d’une maladie ariègeoise au lobby de quelques amateurs de turbine, l’avenir semble si incertain. Opportunité  d’insister sur la nécessité de prendre de plus en plus acte de la fragilité de nos écosystèmes

L’article de la montagne : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand/loisirs/chasse-peche/2019/03/10/puy-de-dome-de-plus-en-plus-de-pecheurs-pronent-une-peche-recreative-plutot-que-predatrice_13513502.html?fbclid=IwAR20DwtYzZYjDPrZAcZCpr_ouiQl_GLrqn_IB2OvGqOwHVzAYWFTxkmdLBU

Nécessité d’une évolution de notre pratique vers un nouvel état   qui me semble aujourd’hui indispensable. Direction vers une pêche récréative et non prédatrice qui nous permettra peut-être de recruter de nouvelles générations capable d’entrevoir les risques de regarder dame nature comme un puits sans fond.

Image d’Epinal certes mais comportement dont nous commençons juste à mesurer les conséquences.

10 ans, 20 ans, 100ans, 1000 ans, j’avoue comme tous les autres appartenir à une génération qui n’a su où voulu anticiper les grands bouleversements écologiques qui nous touchent.

S’il me faut partager avec vous la conviction profonde qui est la mienne, je vous encourage cher amis lecteur non pas à m’écouter mais juste à prendre quelques instants pour observer les premières truites de l’année.

Rappelez-vous  des récits de vos parents, de vos grands parents, de ce qu’était nos rivières il y a 50 ans. On mesure alors ou nous en sommes aujourd’hui !!!!!

Une vie animal modeste, sans importance, qui ne sauvera peut être pas une réalité accablante mais un simple moment où l’on prend le temps de reflechir.Le no kil  n’est ni plus, ni moins que la captation d’une idée.

Nul d’entre nous ne peut se prévaloir d’être parfait, nul d’entre nous n’a le droit de stigmatiser son voisin.Faut-il être irréprochable pour cela, mais nous pouvons tous trouver un moyen vers notre volonté à changer.

Voilà ce qui m’anime depuis plus de 20 ans en essayant sans cesse de partager cette idée :

Chaque fois qu’une truite  repart au fond de la rivière, il est le moyen d’interpeller ce que je suis, la manière dont je transmets à mes fils notre Terre. Rien de plus, rien de moins  qu’ un chemin tortueux qui souvent me dérange par la nécessité à changer ma manière de vivre.

Comment pourrait-on changer d’avenir si un simple loisir conduit à la mort de l’animal ???

Ode à la vie, ainsi commence les premières heures d’auvergne passion mouche. Modeste truite, modeste récompense de quelques heures à pêcher. Cela suffit à mon bonheur.

Là assis dans la fraicheur de mars, je contemple la rivière, cherche du regard les premiers éphémères.

Un peu de bleu, nouveau partenaire qui aura mis à la retraite mon vivarelli.Belle mécanique dont l’unique inconvénient réside dans la peur de laisser quelques stigmates d’une chute, d’un gadin dans les rochers .Je dois  avouer sans détour mon enthousiasme à passer ces premières de l’année avec ce moulinet dont je rêve depuis plusieurs années.

Une construction qui respire la qualité .L’avantage de proposer l’unique semi-automatique qui offre une manivelle aux pêcheurs gauchers. Des personnalisations très sympathiques à l’image des bobines de couleurs ou de la possibilité de graver le pied du moulinet. Tous cela fait du travail de Valentin Daubré l’un des produits les plus aboutis que je connaisse.

De mars nous alternerons les terrains de jeu, histoire de faire de ces retrouvailles un parcours initiatique qui nous fait aller d’un bassin à un autre.D’une basse Sioule avec des fonds déjà  très sale à la haute ou l’espoir des ombres canalyse des attentions mérités.De la couze pavin bien fraiche mais qui aura permis de realiser quelques coups de lignes à la dore ou il aura fallu faire preuve de patiente.Ces parties de pêche ont eu l’allure d’une porte d’entrée  vers des pièces différentes ou nous attendent je l’espère d’innombrables aventures à l’image d’un film que la fédération de pêche du puy de dôme va réaliser.

Pour clore ce chapitre je cède quelques cannes d’occasion pour faire un peu de place. Des cannes qui pour certaines sont quasiment neuve à l’image d’une JMC Trimph. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous êtes intéressé

-Jmc Trimph SPM 9 soie 12 quasiment neuve 180€ (avec port)
-Airflo bluetooth nano 9 soie 8/9  110€

-Loomis glx distance 10 soie de 7  215€

-Orvis Clearwater II 10 soie 7 130€

Ainsi débute la saison 2019, par ce billet d’humeur ….

Un plan qui se deroule sans accroc

8 h du matin, aujourd’hui je pêche…

Ainsi peut débuter cette journée de pêche en réservoir ou la décision est prise de tout faire pour croiser la dame du lac.

Une vieille dame, d’un âge canonique, rareté de plus de 8ans qui se positionne probablement parmi les plus gros  poissons introduits dans l’ensemble des  réservoir français. Un défi de 12 kg qui ne peut être qu’une traque évidente pour le pêcheur que je suis et qui aime plus encore que tout le reste chercher ces poissons trophées de réservoir

De gerris , de ces 5 hectares d’eau , je dois me résoudre à choisir  soit une pêche en aveugle lançant inexorablement mes streamers et attendant le secret espoir d’enfin réussir à tromper la belle , soit une philosophie plus tranquille ou je fais le pari d’une rencontre qui n’a rien d’improviser.

Aujourd’hui je pêche, ou plutôt devrais-je écrire, j’attends le moment précis, conscient que cette journée me vaudra probablement une belle déconvenue.

J’attends dans un secteur choisi grâce à la connaissance des lieux où il me faut regrouper les infos ou plutôt espérer que les acquis des heures passées sauront rendre à la chance une destinée prévisible.

Le vent, les infos que me livre Laeticia, les positions de quelques autres aquabonitas qui maraudent, la patiente indispensable à ce genre d’exercice sont l’unique ressource que je possède pour accomplir ce defis

9h…A l’autre bout du lac, pêcheurs du jour semblent  connaitre de belles séquences de pêche et les  prises s’enchainent.

Il me faut éviter absolument d’être absorber par cette envie de plier du carbone. A l’image d’un pêcheur à vue qui oublie tout le reste pour une proie, je dois me comporter de la même manière et aucune perturbation ne doit venir contrarier cette séquence.

10 h , je profite d’un petit rayon de soleil pour m’amuser avec une fario qui traine dans les parages .Une petite Montana lesté en guide d’amuse-gueule , je tente ma chance alors qu’arrive devant moi un groupe de jaune .

Du regard je cherche ma canne à stream , conscient que tout à long de la journée je devrais là garder à portée de fusil.

Une canne soie de 7 ou je n’ai rien laisser au hasard , un gros bunny Lake en 2 , 5 mètre de pointe  en 20/100 pour me garantir suffisamment de discrétion  et enfin des nœuds sur lesquels j’ai accordé plus d’attention qu’a l’habitude.

10h…et quelques minutes …..Dans l’eau verdâtre, juste là sous une jaune, une grosse masse se dessine …elle est là, juste là, se baladant tranquillement avec quelques copines et profitant d’une conversation que je compte bien perturber. De vieux poissons j’ai appris que nous avons le temps.Leur manière de vivre laisse place à une forme de quiétude ou toute précipitation peut conduire  à créer les conditions de l’échec.

A Vue, au Stream à vue, ma pêche de prédilection lorsque je traque les belles mémères, c’est sûr, je m’apprête à avoir une chance d’accomplir cette envie.

Instant T d’un streamer qui s’enfonce dans l’eau.Un mouvement de scion juste pour ralentir l’immersion lorsque le museau vient se coller à la mouche. La gueule qui s’ouvre, le poids qui plie le carbone, un combat tout en force sans aucune forme de violence .J‘ai au bout de la ligne ce qui je suis venu chercher : la 12kg de Gerris.

Instant T+1 …J’avais tout prévu sauf l’épuisette.

Comment la faire rentrer. Par la tête au risque d’arracher le stream du coin de la bouche, par la queue au risque d’un mauvais coup. Sincèrement de toute cette histoire, je crois que la belle dame a du bien s’amuser de me voir aussi penaud.

Instant T+2, la voici à mes pieds .Admiration d’une truite de réservoir hors norme.

D’un animal qui a passé sa vie, peinard, tranquille à manger pour devenir l’objet de mon envie du jour. Truite  qui est probablement bien moins eduquée que nombre de farios de nos rivières , vivant dans un lieu où ses nageoires impeccables démontre combien elle a dû rester heureuse.

D’un animal née de l’homme mais qui pour moi est tout aussi respectable que bien d’autres, ne faisant guère de différence sur la manière dont s’exprime la vie.

D’un animal, d’une truite dont ma seule préoccupation sera de passer un moment avec  et de prendre un maximum de précaution pour lui offrir la chance de repartir dans les meilleurs conditions.

Instant T….terminé d’une rencontre  dont mon unique orgueil sera d’avoir réussir à accomplir une stratégie définis à l’avance…

Fishing ( Vidéo pêche réservoir )

Nous sommes au cœur de la saison réservoir .

L’occasion de partager sur Auvergne passion mouche un  article autour de l’un de nos réservoirs du 63 : Le Domaine des Gerris

Le lien : https://www.gobages.com/voyages/video-presentation-du-domaine-des-gerris-63730-les-martres-de-veyre

L’occasion pour moi de trier la go pro et monter quelques images.

L’occasion aussi de vous annoncer que Jéjé dit « Snowshoes Killer » vous invitera à la découverte de ce matériau lors du Sanama. Présent sur le stand Fly concept , vous pourrez notamment découvrir la gamme des pattes disponibles dans la boutique de Vincent.

Le retour du club des 5

De pêche en réservoir, il s’en exprime différents visages

Du plus actif arpentant les bordures à la recherche d’une ombre qui se dessine. Naveurs qui prend plaisir à chercher un indice pour lancer son imitation. Nympheur au fil dont j’admire la maitrise lorsque le moindre tressautement de son nylon se voit sanctionner d’une touche.

A l’aficionados  de la pêche au streamer, chest pack en bandoulière, panier à soie prêt à déployer dans les airs l’arme de sa quête. Rançon d’un succès dont il mise la réussite sur la connaissance des lieux, conscient d’être à la recherche de la dame du lac.

De notre humeur du jour, du moment, cet univers ou poisson n’est là que pour le plaisir .décline chaque personnalité, chaque identité.

Ainsi ai-je consacré nombre de l’heure à voyager le plus légèrement possible. Une canne, un moulinet et  une mouche, rien de plus. Période ultra light.

Mais le temps passe  et  inconsciemment aurais- je pris le risque de m’enfermer  dans mes certitudes, dans mes stratégies oubliant que mon envie de réservoir  est souvent question de diversité.

Par fainéantise, par économie, par désir d’ aller au plus simple , il est un profil de pêcheur que l’on ne voit plus guère.

D’un moulinet à cassette ou l’on essaye de se convaincre que l’on a tout compris, tout assimilé, nul doute qu’il suffit d’observer pour comprendre que le changement se fait plus laborieux .Pour ma part il est temps de revenir à mon club des 5

Retour à la période « bourricot ».

5 cannes, 5 approches, 5 façons d’être. Éloge absolu d’une philosophie ou l’on tente de passer en un clin d’œil d’une stratégie à l’autre.

5 cannes comme la déclinaison d’envies ou l’on mesure que chaque pratique possède des spécificités propres.

Prise de conscience de la maitrise et de l’expérience nécessaire pour comprendre chaque subtilité d’une pêche en noyée, au chironome, en corde à linge (etc….).

Occasion surtout de donner du temps à la pratique plus qu’à la théorie.

5 cannes  qui se déclinent  en fonction des saisons et des plans d’eau.

Des essentielles qui sont là à chaque sortie  comme une soie de 5 équipé d’un long bas de ligne qui me conduit vers les pêches dites légères .D’une soie de 6 indispensable à la mise en œuvre des pratiques ou la distance reste un paramètre indispensable. Enfin d’une soie de 7equipé d’une S3 qui me permet d’exploiter les couches plus profondes.

De ce  tryptique de base, vient alors se marier des ensembles moins neutre à l’image d’une soie S7 qui colle à l’hiver et à ces eaux froides .

De cette soie intermédiaire dont je raffole lorsque vient le temps de la noyée. D’une autre soie de 6 ou kiki  devient l’arme de prédilection lorsque truite s’amuse dans la vague.

5 cannes surtout qui soignent mon plus grand défaut : l’ennui.

Témoignage d’un intérêt qui malgré plus de 20ans ne m’a jamais éloigné de la pêche en réservoir et pour laquel je la préfère à bien des sorties rivières ou l’on persuade que la mode al Hilo fait encore de nous des pêcheurs à la mouche.

Témoignage d’une lassitude qui ne sait jamais installer et dont l’unique but se résume peut être à vous encourager en ces périodes pauvres  (hiver) à découvrir cet univers pas aussi facile qu’on le pense.

Témoignage d’un savoir si modeste soit-il ou chaque déclinaison  est l’occasion de gouter à plein poumon cette passion commune qui nous anime.

Témoignage  surtout …dont l’unique conclusion amis lecteurs est de vous convaincre de regarder le réservoir autrement qu’un simple outil de remplacement.

 

 

 

L’importance du détail : Costa Del Mar Sunrise silver mirror

De la panoplie d’un pêcheur à la mouche, nul objet ne doit être laissé au hasard .Ainsi débuterai je les lignes qui vont suivre.

Pour appréhender nos séances de pêche  le plus efficacement possible, les lunettes font partie intégrante des choses essentielles.

Confort visuel, efficacité de la polarisation, maintien des couleurs  sont autant de détail qui ont propulsé des marques comme Maui Jim, Serengeti à gagner renommée dans l’univers des pêcheurs à la mouche.

Pourtant depuis un moment j’ai porté ma curiosité sur une autre marque dont je trouve le look intéressant et dont je  dois remercier Alexandre pour ces conseils.

Des montures adaptées à chaque forme de visage , une gamme de verre 580 aux couleurs trés diverses , Costa del Mar a de quoi seduire.

Découvrir l’univers Costa del mar : https://www.costadelmar.com

Une marque dont il me faut avouer que le nombre de boutique autour de Clermont-ferrand en capacité de vous faire essayer quelques montures est juste très faible.

Une marque qui me donne aussi l’occasion d’insister sur la nécessité de retrouver une forme de commerce de proximité ou l’on vous offre la chance d’essayer , d’être conseiller ,chouchouter dans un univers de plus en plus absorbé par l’ecommerce.Une évidence qui me semble totalement inadapté lorsqu’il s’agit d’acheter de tel produit.

Clin d’œil à tous ceux qui liront ces lignes et habitent dans le 63, allez faire un petit tour dans la boutique Optique Neyrat qui distribue aussi bien Maui Jim que Costa. Une boutique tenue par un pêcheur à la mouche dont l’expérience sera sans nul doute un atout lorsqu’il s’agira de faire votre choix.

Découvrir « Optique Neyrat » :http://optiqueneyrat.fr/

Ainsi me voici à bord de l’eau à côté de Jérôme, introduisant cette fameuse question.

-Regarde sur ta gauche, tu vois là truite

-Ou

-Sur ta gauche

– Non.

Faible partie d’une conversation dont la richesse ne peut cacher la pression d’un acte qui se résume à une idée simple : Pas vu, pas pris.

De Costa Del Mar, j’en ai choisi un verre Sunrise silver mirror .Un verre clair, légèrement fumé   qui semble vous permettre quelques curiosités , offrant la chance d’apercevoir les poissons même dans des conditions de luminosité difficile.

Un verre surtout qui me conduit à mettre l’accent sur le sens de ces lignes ou la reussite d’une partie de pêche ne peut se resumer à un detail mais à un ensemble de parametre tous plus important les uns que les autres.

Un verre haut de gamme qui même après de longue heure de pêche à vue ne produit que très peu de fatigue visuel.

Un coup de cœur pour finir cette année 2018 dont je prepare déjà le resumé pour Auvergne passion mouche …..