Mois : novembre 2017

Réussir le grand saut

De ces quelques lignes , aurais-je pu comme je le fais habituellement sur le blog vous faire un petit compte rendu de l’AG d’Automne de mon aappma  qui a eu lieu ce 25 novembre

Ainsi aurais-je pu  comme je le fais habituellement vous parler de la volonté de notre CA à mettre en place pour l’année qui arrive un no kill de 2700m.

Ainsi aurais-je pu vous  retranscrire  les discutions  autour de l’abaissement des prélèvements.

Mais de cette journée je dois bien avouer que je ne retiendrai rien de cela

Sous la pluie, dans le froid qui s’installe, pendant un instant amis lecteurs, je  vous  invite à admirer ce vivant sans qui rien ne serait possible.

Modeste truite continue inexorablement à prendre la mesure du saut qui l’attend.

Combien alors devrions-nous comprendre la fragilité d’un moment qui ne tient qu’au facétie d’un nuage.

Combien devrions-nous admirer cet acharnement à vouloir transmettre un patrimoine génétique qui est le seul garant de la survie en ces lieux.

Combien devrions nous  mesurer que chaque parcelle de vie que nous enlevons à la rivière par l’expression de notre loisir est le terreau d’une conscience qui  conduit bien d’autres à  détruire sans se poser de question.

C’est à tout cela qu’il nous faut répondre pour espérer transmettre la pêche à nos enfants mais pour moi il est temps de profiter …..

Olympus TG5 : Un baroudeur pour les pêcheurs ???

Apparu durant le printemps 2017, l’arrivée d’une nouvelle génération du célèbre compact baroudeur Olympus intéresse directement les pêcheurs en témoigne l’un des derniers articles de la revue pêche mouche.

Au fil de ces années, le panier a laissé place à la photo souvenir.

Même si quelques dérives peuvent mettre en danger la vie de nos partenaires, rien ne sera jamais comparable à une belle nuque brisé sur son linceul d’herbe. D’une nature morte, ma préférence ira à une belle image d’une truite  auquelle la mort n’aura pas été l’unique réponse.

Ainsi c’est l’occasion de vous faire un retour de ces premières  heures passées   avec cette nouveauté : l’Olympus TG5.

Successeur de la version 4, la série TG est souvent considérée par l’assemble des comparatifs comme la série la plus abouties en terme de performance sur ce segment des APN étanches et antichocs. Le TG 5 reçoit  un traitement lui permettant de résister  à 15 m d’immersion et à 2.1m de chute. Une double fermeture par clapet  des compartiments batterie et connectique conduisant à renforcer cette impression de résistance.

Pour ma part, fidèle à la série depuis maintenant 2012 et l’apparition du TG1, j’ai fait le choix de passer d’une version a l’autre en faisant un saut d’une évolution à chaque fois .Ce  TG5  vient  remplacer mon TG3 vieillissant mais dont je dois constater l’absence de problème malgré des milliers de photos réalisées .Un gage de confiance .

Autre atout qui pousse à la fidélité reste la construction identique au fil des versions qui permet de  passer d’une monture vers l’autre sans avoir à changer les accessoires. A l’image d’un chargeur de batterie externe, d’un teleconvertisseur, d’une bague porte filtre, cette capacité à garder ces accessoires représente une vraie source d’économie et de confort .Un choix très pertinente de la marque

Coté évolution , nul doute que je ne peux  être qu’enthousiaste devant ce  nouveau jouet qui propose un processeur d’une rapidité sans comparaison avec mon ancien TG3.Atout important lorsqu’il s’agit de prendre en photo un poisson dont la vivacité peut être difficile à gérer.

Le TG5 n’est probablement pas un foudre de guerre et invite à la modestie lorsque l’on parle de qualité  en matière de photo mais il ne faut jamais perdre de vue l’essentiel .Nous sommes  en présence d’un simple compact, capable de subir les pires agressions  comme un bain, une chute dans les rochers, et autres péripéties que l’on vit durant une saison de pêche.

Ma principale  interrogation réside probablement  dans les choix qui ont  conduit la marque à préférer  un capteur de 12 millions de pixel au lieu des 16 millions de son prédécesseur (tg4).Un nouveau  capteur qui semble ne pas tenir ses promesses lorsqu’il s’agit de monter dans les iso et offre l’un des points noirs de cette version. Un souci lorsque l’on va manquer de luminosité à l’image des images au coup du soir.

Parmi les  nouveautés photo, l’introduction d’un mode capture pro me semble être un point important.

Combien d’entre nous ont raté un instant pour n’avoir pas su anticipé les réactions de l’un de nos partenaires de jeu. Le mode capture pro  permet sans nul doute de réparer cela par l’introduction d’un mode ou les prises de vues sont  enregistrées dès la mise en action du déclencheur à mi-course. De quoi éviter de louper quelques moments précieux.

Autre nouveauté, l’arrivée du RAW offre  de belle opportunité de post traitement. Un  mode qui peut s’associer avec un Jpeg plus ou moins compressé. Attention malgré tout ce type de format se révèle très exigeant en termes d’espace sur les cartes mémoires.

L’autre point à noter réside dans l’introduction d’un mode log  qui vient compléter l’interconnexion de cet appareil avec un smartphone. C’est à l’aide d’une connexion wifi et de deux applications que l’on pourra à loisir accéder aux informations de l’image que ce soit la température, les exils, l’altitude, les données GPS mais aussi récupérer ces photos ou même déclencher les prises de vues à distance.

Enfin difficile d’aborder ces Olympus sans parler des modes macros.

Véritable points forts de la renommée de cette série , le TG5 ne déroge pas  aux qualités de ces ainés. Ce sont 4 modes macros spécifiques qui viennent  combler nos attentes. Un mode microscope, un mode hyper focus, une mode cadrage de map et un mode commande microscope invite à répondre à toutes les situations rencontrées. D’un éphémère que l’on souhaite immortalité à son imitation derrière l’étau, cet APN représente le chainon parfait pour aller à la rencontre de cet infiniment petit si important pour les pêcheurs à la mouche.

Il est temps maintenant d’aborder le segment ou le TG5 apporte le plus grands nombres de nouveauté : La video.

Ce n’est ni plus ni moins que l’arrivée de la 4K, de la HD ultra rapide avec un format 1920 à 120fps auquel cette version invite. Dans l’air du temps, même si la encore nous serons loin des performances de certaines bêtes de course comme les derniers boitiers reflex ou le go pro héro 6, ce petit compact tente de faire bonne figure et propose des images de qualité très correcte.

Pour conclure, difficile de ne pas s’attacher à ce petit nouveau dans le segment des aventuriers. Le TG5 est clairement adapté  pour les pêcheurs à la mouche qui souhaite garder un souvenir de leur séance de pèche sans forcément aspirer à un regard professionnel dont on sait clairement qu’il faut faire le choix à l’avance. Soit on pêche, soit on se concentre sur l’image. Le seul véritable bémol reste pour moi son prix.

Avec un tarif de 499€ au catalogue Olympus on aurait pu espérer des évolutions plus importantes entre le TG5 et le TG4mais une chose est sûre malgré tout ce compact reste  dans les lignées de ces anciennes versions : Etre le meilleur face à la concurrence.

En mode King Size

Le froid s’installe .

De nos rivières de premier cat, le spectacle de la vie commence à poindre le bout de son nez .De Sioule et d’ailleurs on observe les premiers poissons sur les zones de fraie. Comme un avenir que l’on souhaite radieux.

C’est aussi les prémices de la saison réservoir .Rarement début aura été aussi tardif .

De faible niveau d’eau  en seconde cat, une douceur qui aura duré .Tous les ingrédients pour rendre la pêche de l’ombre à son apogée mais pour impacter clairement l’une de mes traques favorites : la recherche des arcs trophées.

De pêche dans nos plans d’eaux, il fallait se contenter des bordures, de la nav, d’un sentiment un peu frustrant que certes le score avait un sens mais que je passais probablement à côté des choses essentielles.

Pour me satisfaire, j’avais choisi d’alterner, de revenir des années en arrière à l’époque ou je faisais quelques compet , me baladant avec un barda digne d’un trouffion du 92.Une canne en nav, une canne au streamer, une canne au chiro, une canne en 7, une canne en 6, une panoplie d’une efficacité sans égale, capable de répondre à chaque attente de la moindre de ses dames.

Mais je dois l’avouer, enfin les anneaux se sont mis à gelé, enfin la fraicheur glaciale du matin a saisi mes mains. Enfin j’ai pu passer en mode King size.

Une volonté, l’acceptation d’un nombre d’heure ou rien ne se passe, l’acceptation de toucher beaucoup moins de poissons que les voisins .Mais  on lance, on cherche, on relance, on doute, on s’enthousiasme, on comprend combien ces choix impactent la réussite d’une partie de pêche .Tout cela pour un poisson .Un unique graal.

Quel pied que de regarder cette immense dame se saisir de la bouchée offerte. Quel pied que de combattre au milieu d’un amas de branche l’infatigable  adversaire dont le poids suffit à faire plier le frêle carbone de ma canne.Quel pied d’hurler pour appeler Jérôme au secours incapable de faire rentrer un tel poisson dans ma modeste épuisette.

Ainsi ai-je gagné mon pari, toucher l’un des plus gros poissons du Domaine….

Assemblée d’Autonme 2017 de l’AAPPMA de Montfermy-Chapdes Beaufort

Ce dimanche avait lieu la traditionnelle assemblée générale d’automne de l’aappma de Montfermy-Chadpes Beaufort.

L’occasion de revenir sur l’année écoulée et d’entrevoir des projets pour l’avenir.

Parmi les bonnes nouvelles, nul doute qu’a l’image de plusieurs aappmas des secteurs Sioule, l’augmentation du nombre de carte vendue en 2017 aura fait démonstration de la confiance et du soutien des pêcheurs pour des politiques de gestion plus protectionnistes.Cette saison aura notamment permis de mettre en place la maille à 25 cm.

Une réflexion qui trouvera continuité dans les années à venir avec  une volonté affichée d’éduquer les pratiquants vers une baisse du quota journalier.2 poissons par jour sur l’ensemble de la Sioule semblant etre un seuil qui se dessine pour permettre de garder à l’activité pêche son attractivité sur les territoires.

L’autre moment fort  aura tourné autour de l’introduction des ombres dont le succès semble au rendez-vous .Plusieurs pêcheurs ayant fait retour d’individus pris sur des secteurs très vastes avec des poissons  qui ont bien grossi. Un programme qui cette année a été densifié avec l’apport de 5000 nouveaux ombrets.

Seul  bémol ou plutôt inquiétude, le risque de voir certains pêcheurs confondre ces poissons avec  de la blanchaille. Une vigilance importante de Philipe  (garde de l’aappma) permettra une fois encore de limiter ces risques.

Une discution nécessaire de ces missions de gardiennage, souvent ingrate qui malgré tout permettent d’aboutir à des sanctions à l’image du procès-verbal dressé sur le no kil  de Montfermy contre un pêcheur peu attentif aux préconisations. Une politique de collaboration entre les aappmas qui dans les années à venir devrait se densifier  et faire des secteurs Sioule des lieux ou le respect des règles aura valeur à être compris , entendu et punis pour ceux qui ne joueront pas le jeu.

Enfin pour conclure ces quelques lignes ,c’est bien un échange riche et plein de curiosité autour de l’étude génétique qui aura marqué une profonde fierté de l’ensemble des acteurs à être le moteur d’un état d’esprit plein d’humilité .

Conscient peut être que la Sioule n’est pas la plus belle rivière du monde , n’est pas la destination pêche la plus parfaite mais qu’a l’heure ou j’écris ces lignes nous sommes tous attaché à elle , à ces truites.

Pour les pêcheurs que nous sommes , aucun ailleurs si parfait soit il ne pourra la remplacer!!!!

Un nouveau no kill sur la Basse Sioule

Paru au sein de la newsletter  d’octobre  2017 de la fédération de pêche du Puy de Dôme, le projet  de création d’un nouveau linéaire de graciation sur la basse Sioule semble être sur le point d’aboutir.

Un parcours de 2700m « toutes techniques hameçon simple sans ardillon » qui s’étalera du seuil de moulin de la Fayolle au seuil du moulin de la Croix.

C’est grace à un travail collaboratif de l’ensemble des acteurs locaux : AAPPMA « la truite », riverains, commune de Châteauneuf les bains et de  Blot l’Eglise qu’il s’agit  de prendre la mesure de la fragilité de la rivière Sioule.

Faisant suite à plusieurs indicateurs dont nous devions mesurer l’urgence.

-Une pêche électrique alarmante.

-Une étude génétique qui démontre l’inefficacité des alevinages autour des considérations de pérennisation de l’espèce

-Une situation inquiétante des différents étiages subit par les tributaires au cours des étés  précédents.

-Une confiance importante des pratiquants sur la volonté de protection de notre AAPPMA  avec une croissance de plus de 25% du nombre de carte vendu  dans un contexte peu favorable

La mise en place de ce linéaire apparait comme l’unique rempart au maintien d’une activité pêche attractive  pour les années qui arrivent.

Ainsi voyons à travers cette volonté renouvelée , l’expression d’un espoir .

Celui d’essayer de  faire perdurer pour les générations futures   ce  que nous aimons  le plus  :

La pêche de la truite sur la Sioule

Pensons à nos enfants….

 

De la théorie à la pratique

Des  lignes écrites  dans « pêche mouche » à l’arrivée au bord du plan d’eau de gerris, il n’y a qu’un pas. Une occasion de passer de la théorie à la pratique

Sur la bordure , la demoiselle aux points rouges profite encore d’une eau à 12° pour continuer à parader . Observée depuis de semaines par les afficionados de la Nav, il n’est plus temps pour elle de jouer les amuseurs. Nous entrons  dans la période  des  amours et elle se doit de se faire belle pour séduire.

Une beauté qui ne tient qu’à un fil ou plutôt une bonne manipulation. Ainsi voudrais-je profiter de l’instant pour nous encourager tous à faire plus attention.

Avec le froid qui s’annonce, les berges du lac  vont devenir de plus en plus dures et abrasives. Je voudrais  insister sur l’évidente nécessité que nous avons à tous faire l’effort de décrocher nos poissons  dans nos épuisettes.

Même le temps d’une photo prendrai  alors  la valeur d’un presque rien. Un infime préjudice qui me conduit à valoriser à travers cet article, une  gamme d’épuisette de la marque PAFEX : La gamme Seanet

Découvrir l’univers des épuisettes pafex : http://www.pafex.fr/PAFEX-EPUISETTES.pdf

Initialement destiné à la mer, ce produit présente un encombrement correct avec l’ajout d’un manche télescopique, une bonne profondeur de filet pour le modele CR50 (70cm).Des atouts importants pour la traque des gros poissons qui hantent les lieux.

Mais surtout un filet « anti A » qui  permet d’éviter l’abrasion des mailles  qui fragilisent le mucus du poisson. Cerise sur le gâteau il empêche  l’accrochage des hameçons lorsque l’on pêche à plusieurs mouches.

Acheter l’epuisette Pafex : https://www.pecheur.com/achat-epuisette-pafex-seanet-97050.html

Un vrai coup de cœur pour débuter cette fin de saison réservoir.Mais surtout une réflexion nécessaire sur ces nouvelles épuisettes dont les gammes ne cessent de s’améliorer.Des produits dont la volonté des fabricants nous encourage à la vigilance.

En somme et en résumé , juste vous proposer amis lecteurs de réfléchir à cet outil qui fait partie intégrante de notre panoplie.

La Newsletter de la FDAAPPMA 63

Octobre signe traditionnellement une transition dans nos saisons de pêche.L’occasion  pour la FDAAPPMA 63 d’une nouveauté : la 1er Newletter .

Occasion de faire le bilan d’actions menées sur nos territoires à l’image de la renaturation de l’Artiere avec un travail souvent mal connu des personnels fédéraux .Occasion aussi de se projeter dans l’avenir avec la mise en place d’une reserve totale de ce même cours .

Télécharger la Newletter de la FDAAPPMA 63 :

http://www.peche63.com/sites/www.peche63.com/files/newsletter-fd63-octobre2017.pdf

 

 

 

 

Venti anni

A l’heure ou bien des débats animent parfois l’internet autour de la fiabilité de nos produits mouche, il est un anniversaire que je ne pouvais passer sous silence.

D’une simple sonnette de vélo, de l’imagination de l’un des meilleurs pêcheurs à la mouche de la Sioule, est né  quelques années plus tard en Italie, un moulinet semi-automatique dont la renommée n’a cessé de grandir :Le Vivarelli

Découvrir l’univers de Vivarelli : http://www.francovivarelli.com/

Pour ma part la saison qui s’achève  signera le 20 nième anniversaire  de celui qui m’accompagne à chaque sortie de pêche.

Que dire à  l’heure où chaque marque vous offre une nouveauté par an, qu’il n’est plus beau cadeau qu’un objet qui dure.

Un bruit typique, une rusticité à toute epreuve , ainsi pourrait se raconter la relation presque fusionnelle qu’entretienne bien des pêcheurs avec ce modeste moulinet qui n’a rien des canons de la mode.

Pas de large Arbor, pas de look dévastateur, pas de frein micromicrometique,pas de pacotille qui rendent la vie plus belle.Juste l’essentiel. Un mécanisme facile à réparer, facile à entretenir, et surtout infatigable, inusable.C’est cela le viva.

Une video pour  reparer et entrenir son moulinet :

Trouver des pieces detachées pour son moulinet : http://www.ardentflyfishing.com/CT-674-moulinets-vivarelli.aspx

Vous l’aurez compris, j’aime mon Vivarelli et vous ???

Ca me manque déja

Si comme moi , çà vous manque déjà , il reste la patiente et de temps en temps se perdre dans des images venues d’ailleurs .Un regret , une pensée pour mes amis les deux Vincent et Cédric.

Une bonne raison de retourner la bas.

The Green from Team Backcountry on Vimeo.