Apparu durant le printemps 2017, l’arrivée d’une nouvelle génération du célèbre compact baroudeur Olympus intéresse directement les pêcheurs en témoigne l’un des derniers articles de la revue pêche mouche.
Au fil de ces années, le panier a laissé place à la photo souvenir.
Même si quelques dérives peuvent mettre en danger la vie de nos partenaires, rien ne sera jamais comparable à une belle nuque brisé sur son linceul d’herbe. D’une nature morte, ma préférence ira à une belle image d’une truite auquelle la mort n’aura pas été l’unique réponse.
Ainsi c’est l’occasion de vous faire un retour de ces premières heures passées avec cette nouveauté : l’Olympus TG5.
Successeur de la version 4, la série TG est souvent considérée par l’assemble des comparatifs comme la série la plus abouties en terme de performance sur ce segment des APN étanches et antichocs. Le TG 5 reçoit un traitement lui permettant de résister à 15 m d’immersion et à 2.1m de chute. Une double fermeture par clapet des compartiments batterie et connectique conduisant à renforcer cette impression de résistance.
Pour ma part, fidèle à la série depuis maintenant 2012 et l’apparition du TG1, j’ai fait le choix de passer d’une version a l’autre en faisant un saut d’une évolution à chaque fois .Ce TG5 vient remplacer mon TG3 vieillissant mais dont je dois constater l’absence de problème malgré des milliers de photos réalisées .Un gage de confiance .
Autre atout qui pousse à la fidélité reste la construction identique au fil des versions qui permet de passer d’une monture vers l’autre sans avoir à changer les accessoires. A l’image d’un chargeur de batterie externe, d’un teleconvertisseur, d’une bague porte filtre, cette capacité à garder ces accessoires représente une vraie source d’économie et de confort .Un choix très pertinente de la marque
Coté évolution , nul doute que je ne peux être qu’enthousiaste devant ce nouveau jouet qui propose un processeur d’une rapidité sans comparaison avec mon ancien TG3.Atout important lorsqu’il s’agit de prendre en photo un poisson dont la vivacité peut être difficile à gérer.
Le TG5 n’est probablement pas un foudre de guerre et invite à la modestie lorsque l’on parle de qualité en matière de photo mais il ne faut jamais perdre de vue l’essentiel .Nous sommes en présence d’un simple compact, capable de subir les pires agressions comme un bain, une chute dans les rochers, et autres péripéties que l’on vit durant une saison de pêche.
Ma principale interrogation réside probablement dans les choix qui ont conduit la marque à préférer un capteur de 12 millions de pixel au lieu des 16 millions de son prédécesseur (tg4).Un nouveau capteur qui semble ne pas tenir ses promesses lorsqu’il s’agit de monter dans les iso et offre l’un des points noirs de cette version. Un souci lorsque l’on va manquer de luminosité à l’image des images au coup du soir.
Parmi les nouveautés photo, l’introduction d’un mode capture pro me semble être un point important.
Combien d’entre nous ont raté un instant pour n’avoir pas su anticipé les réactions de l’un de nos partenaires de jeu. Le mode capture pro permet sans nul doute de réparer cela par l’introduction d’un mode ou les prises de vues sont enregistrées dès la mise en action du déclencheur à mi-course. De quoi éviter de louper quelques moments précieux.
Autre nouveauté, l’arrivée du RAW offre de belle opportunité de post traitement. Un mode qui peut s’associer avec un Jpeg plus ou moins compressé. Attention malgré tout ce type de format se révèle très exigeant en termes d’espace sur les cartes mémoires.
L’autre point à noter réside dans l’introduction d’un mode log qui vient compléter l’interconnexion de cet appareil avec un smartphone. C’est à l’aide d’une connexion wifi et de deux applications que l’on pourra à loisir accéder aux informations de l’image que ce soit la température, les exils, l’altitude, les données GPS mais aussi récupérer ces photos ou même déclencher les prises de vues à distance.
Enfin difficile d’aborder ces Olympus sans parler des modes macros.
Véritable points forts de la renommée de cette série , le TG5 ne déroge pas aux qualités de ces ainés. Ce sont 4 modes macros spécifiques qui viennent combler nos attentes. Un mode microscope, un mode hyper focus, une mode cadrage de map et un mode commande microscope invite à répondre à toutes les situations rencontrées. D’un éphémère que l’on souhaite immortalité à son imitation derrière l’étau, cet APN représente le chainon parfait pour aller à la rencontre de cet infiniment petit si important pour les pêcheurs à la mouche.
Il est temps maintenant d’aborder le segment ou le TG5 apporte le plus grands nombres de nouveauté : La video.
Ce n’est ni plus ni moins que l’arrivée de la 4K, de la HD ultra rapide avec un format 1920 à 120fps auquel cette version invite. Dans l’air du temps, même si la encore nous serons loin des performances de certaines bêtes de course comme les derniers boitiers reflex ou le go pro héro 6, ce petit compact tente de faire bonne figure et propose des images de qualité très correcte.
Pour conclure, difficile de ne pas s’attacher à ce petit nouveau dans le segment des aventuriers. Le TG5 est clairement adapté pour les pêcheurs à la mouche qui souhaite garder un souvenir de leur séance de pèche sans forcément aspirer à un regard professionnel dont on sait clairement qu’il faut faire le choix à l’avance. Soit on pêche, soit on se concentre sur l’image. Le seul véritable bémol reste pour moi son prix.
Avec un tarif de 499€ au catalogue Olympus on aurait pu espérer des évolutions plus importantes entre le TG5 et le TG4mais une chose est sûre malgré tout ce compact reste dans les lignées de ces anciennes versions : Etre le meilleur face à la concurrence.