Rendez vous le 3 Mars 2022 au cinema ( Rise Festival)

Quelques images…

20 secondes à peine pour vous conduire dans un univers ou la pêche à la mouche se déclinent sur petit et grand écran

Des images d’ici, des images d’ailleurs

C’est au fond d’une salle noir que pour la première fois de ma vie, j’ai mesuré la puissance médiatique de notre loisir. L’émotion des mots de Norman Mc Lean, la manière de filmer de Robert Redort.

« Et au milieu coule une rivière » reste encore aujourd’hui ce trait d’union indispensable entre ces 2 passions que sont l’image et la pêche.

Au cœur de tout cela, le festival international de la pêche à la mouche nous rappel chaque fois combien le dessin d’une arabesque dans le ciel dessine à merveille l’élégance d’un instant. Rare geste lié aux plaisirs des amateurs de la gaule ne semble pouvoir obtenir un tel envoutement de nos regards.

Serions-nous  des artistiques ?

Voilà bien une question au quelle le RISE tentera de répondre  durant sa tournée 2022.

Moment privilégié, une halte nous conduira le jeudi 3 mars 2022 à 20h au cinéma Capitole de Clermont Ferrand

Le cinéma Le capitole : https://www.cinecapitole.fr/

La billetterie du RISE : https://www.billetweb.fr/shop.php?event=503119&color=no&step=1&session=3843872.

De film en film comme les années précédentes, nous pourrons voyager, interpeller nos consciences autour des enjeux écologiques qui touchent nos écosystèmes, ressentir l’émotion de ce moment très particulier ou la soie se tend.

Le temps d’une pause, nous serons spectateur de ces sentiments si particulier qui anime les pêcheurs et dont il nous est parfois si difficile de parler.

Le poids des mots, le choc des images comme réponse aux innombrables débats  à l’égard d’une passion dévorante qui conduit ces adeptes vers un chemin sans limite.

La pêche à la mouche est belle, magique, sublime,envontante, exaltante ….et le Rise ne vient que sublimer tout cela ……

 

2022….c’est parti

2022 est là, occasion pour moi de commencer ces quelques mots en vous souhaitant une année pleine d’aventure halieutique.

Des truites qui gobent, d’ombres taquins, de brochets affamés, de toutes ces émotions que seul les adeptes de la canne rêvent chaque nuit, rendant la vie qui est là notre la plus agréable qui soit.

2022 sera placé sous le signe du partage, de l’image, de la photo, de l’éloge  à la pêche, revenant à l’essence d’auvergne passion mouche, journal d’un passionné de pêche et de nature.

Parmi les évènements qui animeront ce début d’année, difficile de passer sous silence l’arrivée prochaine du Tome 3 des carnets de pêche d’Hervé Thomas.

Pre-commande : https://www.fildepeche.fr/catalogue/precommande-mes-carnets-de-peche-a-la-mouche-tome-3/

Pour avoir eu l’occasion d’une mise en bouche avec la lecture des 33 premières pages reçues lors de pré commande de l’ouvrage, je ne pourrais qu’affirmer la promesse .On salive d’une lecture qui s’annonce être un régal.

Poursuivant l’envie d’en prendre plein les mirettes, la tournée 2022 du RISE annonce ces jours ci les dates à retenir.

La tournée 2022 : https://rise-festival.fr/les-villes-etapes-rise-festival-2022/

Bien plus qu’un festival, le Rise nous invite à dépasser  notre passion au-delà du simple regard de pêcheur pour aller vers une prise de conscience.

Pourrais-je  vous pousser à réfléchir à travers ces lignes .Tant derrière le monde qui nous entoure les choses semblent parfois si precaire.

Notre identité de pêcheur pouvant être la source à construire l’admiration indispensable à toute envie de protéger.

Bien plus que de vous noyer dans l’immensité de quelques études , de vous faire retour d’une ou de pêches électriques ; bien plus que de promouvoir  des fédérations de pêche qui sont parfois devenu  si comparable à des cabinets d’audits , je commencerai l’année en portant un message de résilience ou  nul inventaire  n’a de pertinence sans l’émotion et la bienveillance qu’il nous faut acquérir.

Chemin bien tortueux que nul science ne peut aider.C’est en nous que ce parcours doit s’accomplir.

Nous ne  protégeons que ce que nous avons appris à admirer.

Message mainte fois énoncé sur Auvergne passion mouche. Message que je répèterai une fois encore en ce début 2022

La pêche comme un prétexte, comme un support, comme un trait d’union .

Bref moment de partage entre pote pour conclure ces premiers mots de l’année. Bref moment pour résumer une sortie de pêche dans l’atmosphère si calme de Banson.

Préambule à l’espoir de nous retrouver dans l’atmosphère de ces salons « mouche » ou l’on parle de plume,de poils, de canne, de chose si futiles ,si inutile et pourtant point de départ de ce chemin qui nous conduit à la nature.

Prochain salon :

Le Salon du Muret : 12 et 13 fevier 2022 / http://salonmoucheoccitanie.wpweb.fr/

Le Salon d’Isle sur la Sorgue : 19 et 20 février 2022

 

Enfin le SANAMA

Cela faisait longtemps.

Un moment que je n’avais pas repris le clavier pour écrire quelques mots sur le blog.

Comme un retour à la source que je dois aux nombreuses questions que l’on m’a posé au Sanama dont la plus évidente……. Pourquoi ?

Difficile d’en extraire les raisons si ce n’est juste une manière de faire une pause, de réfléchir à l’avenir d’un support  dont l’usage principal a été de mettre en évidence la pêche et ces acteurs  au sein de mon département : le puy de dôme.

Oubliant souvent les heures et l’investissement passé pour faire vivre un espace qui a compté jusqu’à 4 millions de pages et près de 100 articles par an ; tout cela sans aucune ambition commerciale. L’audience reçue servant  plus à d’autres qu’a moi.

Prétexte surtout à rendre hommage au  vivant qui nous entoure, convaincu peut être,  un peu trop surement  que notre identité de pêcheur devait être le moteur d’une sensibilité exacerbée  aux enjeux écologiques du monde.

Mais le temps  a passé et je dois vous confesser qu’aujourd’hui ,je revendique avec force mon identité de pêcheur .Je ne pense qu’à cela, pêcher, pêcher encore, pêcher toujours plus.

Etrange mécanisme que cette impression d’urgence. Comme s’il me fallait toute proportion gardée comprendre ceux  que je croise  atteint par la maladie refusant  de faire les sacrifices indispensables.

Cessons quelques instants d’être naïf .

La pêche nous conduit sur les routes,  les autoroutes, dans les avions, sur des bateaux qui filent à grand coup de carbone , tout cela pour remettre à l’eau des poissons.

Quoi  de plus inutile, quoi de plus futile, quoi de plus irresponsable et pourtant quoi de plus passionnant.

Ai-je la même arrogance que celle que l’on perçoit dans nos instances  à faire leçon pour ne pas comprendre qu’avant de parler des autres, il me faudrait interroger cette identité.

Plus de 10 ans de participation n’auront cessé de me convaincre que nous sommes en train de confier la mission de protection des milieux aquatiques aux mêmes mécanismes intellectuels que celui qui nous a fait entrevoir à l’aube  2020 la force de la crise qui allait nous atteindre.Un profond manque d’humilité.

Résultat de la production d’expert en tout genre et de tout poil dont malheureusement la capacité d’intervention se résume  trop souvent à engloutir l’argent de nos cartes dans des études et des audits bien inutiles. Absolu nécessité d’un univers dont la gouvernance vieillissante ne peut accepter de faire deuil.

Et pourtant combien d’histoire de pêche se seront jouer dans les salons feutrés de glasgow.Que restera-t-il de ces illusions lorsque nous serons à +2.7°.Faute de se projeter, de s’adapter nous allons disparaitre sans avoir besoin de quelques animalistes.

Introduction probable à cette furieuse envie de fouler  les allées du Sanama.

Retrouver l’atmosphère de ces salons ou au détour d’une allée on vous parle d’un croupion canard qui fait fureur chez thymallus, de cette résine trop liquide pour avoir l’indélicatesse de vous laisser en plan au moment de terminer votre mouche.

De cette canne qui alimente une discussion d’une profondeur sans égal.Medium fast ou fast medium ???Prochaine question d’un sujet de philosophie pour le bac 2030.

Je goute  à plein poumon ce moment, oubliant peut être de suivre l’actu d’une cop 26 qui scellera  le destin de nombreuse rivière.

Je confesse volontiers que je me suis plus préoccupé à découvrir la dernière nouveauté de pêche à soie. Une naturelle au profil DT-CL dont l’allongement du cône permet de conserver un posé  doux même à distance.

Les soies naturelles pêche à soie : https://www.pecheasoie.com/

Je me suis régalé à accompagner Philipe et la marque HOH, retrouvant à ces côtés, ces discutions de saumoniers qui ont alimenté ma jeunesse d’enfant .Trait d’union que  réalise à la perfection sa marque, offrant à la fois des cannes spey et des cannes à une main. Une marque qui ne demande qu’a grandir.

Les cannes HOH : https://www.hohflyfish.com/

Je n’ai pu résister à donner à ces bijoux que sont mes Peux le plus beaux des écrins.

Les moulinets Peux : https://www.peuxflyfishing.com/

J’ai kiffé, recherchant un dubbing, un bouquet de pardon, une pelle de limousin.

La marque Dutch Fly Desing : https://dutch-fly-design.com/

Les plumes de coq limousin de Francois Laval : http://www.ducoqalariviere.com/

Les plumes de coq pardo de Robert Brunetaud :http://plumespardo.com/index.php

Oui , encore oui, toujours oui, je suis au milieu de l’eau, attendant que le plus beaux des partenaires pointent le museau. Rien d’autre ne compte.

Voilà probablement la  raison qui fait qu’aujourd’hui Auvergne passion mouche se trouve  en suspens.

Mon temps est-il devenu à ce point precieux ?  qu’il me parait si dur parfois de trouver l’énergie de toutes ces palabres.

Printemps 2021, poursuivre en eaux closes …

Avril invite à poursuivre en eaux closes.

De pêche en lac, le début du printemps est synonyme de  belles séquences dont il faut savoir profiter.

Loin, très loin des clichés et des idées reçues, la pêche en réservoir peut se décliner tout au long de l’année, offrant à chaque période des visages bien différents.

Une réalité d’autant plus importante lorsque l’on a la chance d’habiter en auvergne avec des sites d’altitude.

Occasion de vous glisser quelques mots sur l’arrivée d’un nouveau lieu en 2021 dans le département du Puy de Dôme : le lac Serviere.

Accessible à l’aide d’une carte à la journée, vous avez été un certain nombre à me demander mon sentiment au sujet de la pratique mouche sur ce lac.

Pour être assez clair, la topographie de nombreuses zones en pente  douce associé à une interdiction d’entrer dans l’eau me pousse au sentiment d’un intérêt très minimal pour le pêcheur à la mouche.

Mais soyez sur que je ne manquerai pas en tant qu’adepte assidu des eaux closes de vous faire un petit compte rendu d’une sortie post confinement.

Après l’hiver et ses eaux froides conduisant les truites vers les zones profondes, le retour de quelques belles proies annoncent des jours meilleurs. Bibio marci, Sialis et autres chironomes invitent à multiplier les options.

Face à des poissons qui ont déjà retenu de nombreuses leçons, la pêche se fait plus fine, plus technique, plus intéressante.

Les mois qui arrivent nous confrontent  régulièrement à un stock de poisson très éduqué, Il faut faire preuve d’application  pour réussir à cette période de l’année.

Des stratégies qui conduisent souvent à chercher des poissons pleine eau en recherche de nourriture. On  retrouve de la longueur et du cast, éloge à la double traction et à la maitrise de distance de pêche importante.

Clin d’œil à revendiquer avec force l’importance du  geste : celui du « lancer mouche ».Loin, très loin d’une pratique rivière qui s’en éloigne chaque jour un peu plus.

Serai-je étonné de ce sentiment à  se croire encore  pêcheur à la mouche de la part de  certains  qui ne font plus que pratiquer « Al Hilo ».

De gens qui regardent souvent  avec mépris les adeptes des natives et autres cannes destinés à l’usage du toc à la nymphe. Pourtant que de similitude, que de question en suspens sur une évolution qui semble nous priver de ces arabesques si fondamentales à notre art.

Un constat  qui ne laisse guère place au manque de maitrise du lancer. Faut-il savoir faire usage d’une soie pour aimer pratiquer en lac et réservoir en ces heures printanières.

Ces soies et leur maitrise, tant à travers le geste que la compréhension de leur usage. Nuance qui place chaque déclinaison qui sépare une flottante d’une inter-rapide comme des choix essentiels à un moment où l’on prendra plaisir à retrouver des poissons dans les couches proches de la surface.

Sêche, sêche/nymphe, noyée, washing line et bien d’autres pour permettre la reussite.Alterance de déclinaison autour d’un ensemble de plusieurs cannes permettant de passer en un clin d’œil d’un choix à un autre.

-Canne 1- Canne type rivière  9 pied soie de 5 flottante destinée à la pêche en sêche ou nav

-Canne 2- Canne 9.6/10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche en sêche/nymphe

-Canne 3- Canne 10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche au chiro

-Canne 4 –Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire lente ou Hoover destinée à la pêche en washing line

-Canne 5-Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire rapide destinée à la pêche streamer et noyée

plus une parfois destiné à la pêche au streamer.

Prétexte à mettre en avant une des stratégies de pêche les plus agréables qui soit : la pêche au chiro.

Occasion d’un bavadarge autour de cette pratique à travers un article écrit il y a déjà quelques temps.

Discution autour de la pêche au chiro : Appréhender la pêche au chironome en lac

Continuité d’instant qui  m’invite à poursuivre tout au long de l’année à la recherche de partenaire diffèrent.

Convaincu à tort ou à raison que les années qui arrivent, sonneront avec intensité l’extrême fragilité de la pêche de la truite ou la thermie de nombreux cours d’eau se fragilisent.

Présentation du projet Tigre : https://thermie-rivieres.inrae.fr/?fbclid=IwAR14A4NR22HiNxeurzcgLBfBuiy4ZU6m0xRxhLiBRMqKfPSMRPOqYRzCn1s

Les eaux closes comme un pare feu, une sécurité d’une année 2021 qui semble d’ores et déjà très sêche et qui me pousse à penser que  nous serons très rapidement vers des seuils d’inconforts pour nos salmonidés.De quoi interroger le sens d’une pratique dont bon nombre ne cesse de nous expliquer qu’ils sont des protecteurs du vivant.

Les eaux closes comme le moyen de rester pêcheur à la mouche , de s’adresser à des espèces plus aptes à accepter l’évolution de nos espaces halieutiques.Carpe , Black Bass ,Carnassier , Koi , autant de rendez vous à ne pas louper.

Et en même temps

L’heure est à la fraicheur matinale

Et en même temps, est-il si étonnant qu’avril nous invite à rester couvert d’un fil.

Entre deux confinements, je profite d’une pause pour vous conduire en image  sur les semaines écoulées depuis l’ouverture.

Petit ruisseau qui s’écoule dans les près d’Olby  me conduit à la pêche.

Berceau tout riquiqui que j’aime parcourir l’été avec une 7pied et des sêches venues d’une autre époque.

Une haute qui s’amuse à vagabonder dans les prés pour s’en aller vers Montfermy.Sioule bien froide qui roule au début de l’aventure des eaux teintées de neige.

Une situation qui concentre l’activité sur les heures les plus chaudes , offrant  des séquences intéressantes même si je confesse volontiers certaines interrogations à utiliser encore une canne à mouche.

Prétexte à un clin d’œil nécessaire pour un évènement probablement passé  inaperçu .Une simple publication sur Facebook annonçant la fin de l’aappma de Montfermy.Une simple publication qui n’a reçu que peu de commentaire.

Que de  travail accompli ces dernières années avec comme point d’orgue l’union d’un immense bassin. Naissance d’une aappma qui va gérer  dans les années à venir l’ensemble du linéaire. Bravo.

Et en même temps, comme un regret à ce moment de l’histoire.

Comment ne pas garder à  l’esprit l’opportunité qui fut celle de mon aappma d’unifier les territoires de Châteauneuf à Saint Quintin. Un échec de plus sur ces années dont le bilan me semble de plus en plus discutable.

A regarder de plus près, à force d’heure de pêche en 2021, rarement basse Sioule m’a semblé changer autant de visage  en quelques kilomètres.

Quelques kms  supplémentaires  qui changent  tout dans une époque ou le moindre déplacement nous est compté.

Halte photographique bien triste des secteurs amont qui respirent la maladie.

Passage d’un profil  ou trône une microcentrale, des tributaires à l’abandon et surtout des fonds à l’apparence nauséabonds , putréfiés d’herbier qui n’arrive plus à s’éliminer.

Et en même temps , comment  vous faire rêver et vous conduire à venir en ces lieux.Faut il avoir appris à faire grand deuil pour s’accommoder sans dire mot de tous ces maux.

Suffit-il  alors de faire périple vers l’Allier pour retrouver l’eau claire et des fonds agréable.

Un voyage vers des eaux plus chaudes, promesse des premières éclosions de l’année.

Terrain de jeu idéal pour tester un nouvel outil, une version amélioré du chest pack Devaux Kowa DVX

Une belle réussite  avec l’introduction de nouvelle attache  pour amener avec soi une deuxième canne.

Une évolution qui a guidé mon choix ; d’autant que je n’apprécie que peu , voire très peu les modeles de chest pack avec poche centrale. Noterai je peut être comme un point faible l’impression de fragilité qui se degage de la fixation centrale.

Ainsi résumerai je ce mois de mars, prémices à débuter la saison, prétexte à chercher les repères, à retrouver les automatismes.

 

 

Ouverture 2021 , EDF fixe les règles du jeu

A l’heure de l’ouverture, que d’enthousiasme à retrouver la Basse Sioule des grands jours


Pari osé mais pari réussi d’une rivière réduite  à quelques m3 , offrant dans le brouhaha des gaules , la quiétude de poisson très vite en alerte.Edf , jouant au yoyo , fixe les règles du jeu.

5 rien que 5m3/s le temps d’un week end, histoire de garantir à chaque frayère le danger de quelques pieds indélicats d’une foule qui se presse dans l’espoir de rencontrer dame fario.

Des frayères de plus en plus rares, résultat d’une granulométrie fine  trop absente ( à peine 1.1% de la surface mouillée) que les grands barrages ne laissent malheureusement plus voyager en paix.

Document issus du Sage Sioule (doc 2018/19) qui acte notamment la présence de ces zones en bordure de rivière , encourageant chacun d’entre nous à l’extrême vigilance qui doit être la nôtre à l’aube de cette nouvelle saison qui démarre.

Occasion peut être d’un billet d’humeur qui se compose d’un peu  de gris, d’une nuance, d’un brin d’optimiste à l’observation de ces centaines de tricho posés sur le fond

Mais d’inquiétude aussi  à jouer les ballerines sur des cailloux englués d’une substance visqueuse .Combien des mètres, de zones, de secteurs sont aujourd’hui totalement colmaté.

Pourtant saison a démarré sur les chapeaux de roue avec un magnifique poisson pris au streamer mais aussi une très belle séquence de pêche en noyée. Opportunité de gouter la polyvalence de la HOH clan 9soie6.Un format de canne qui m’éloigne de ces outils qui ne ressemblent plus guère à des cannes à mouche et dont le destin nous conduit à n’avoir plus que du nylon sur nos moulinets.

Loin de moi l’idée  de critiquer cela mais, j’avoue volontiers mon désir de laisser Sioule pour aller vers d’autres contrées, cherchant du coin de l’œil, l’indice nécessaire.

Première truite de l’année qui perce de son museau la surface. Modeste mais nul spectacle de nature ne laisse autant de plaisir. Je m’accommode avec cette idée que la manière prime parfois sur le résultat.

Plus encore que de passer des heures à rouler du tungstène dans une froide ou pêche ressemble à du harcèlement , je joue de mars et avril comme d’une période d’alternance, jonglant entre le réservoir et la riviere.

Satané couvre-feu qui m’empêche de partir  vers quelques péripéties lozériennes.

Journée de pêche bien courte, je profite malgré tout de l’arrivée d’émergence massive de chironome sur Gerris et Banon.

Après des semaines ou nos lacs sont restés bien léthargique, l’heure est à la richesse des approches, à la diversification des stratégies.

Chiro au fil, washing-line, shipmann buzzer, autant de mot qui sont d’actualité et représente à mon gout l’une des périodes les plus agréables de l’année pour la pêche en eaux closes.

Alors pourquoi ne pas en profiter !!!!!!!!!!!!!!

 

 

De la théorie à la pratique : « Confessions d’un pêcheur à la mouche sur la truite arc en ciel en lacs et réservoirs »

Thème du jour :

Une petite visite à Banson, prétexte à partager avec vous la présentation d’un nouveau livre autour de la pêche en réservoir : Confessions d’un pêcheur à la mouche sur la truite arc en ciel en lacs et réservoirs.

Difficile pourtant de commencer cette journée sans prendre le temps d’un arrêt sur la Miouze.Le niveau d’eau assez bas promet de trouver rapidement des conditions parfaites pour l’ouverture qui s’annonce.

Mais aujourd’hui c’est réservoir.

Un espace de pratique dont il suffit de suivre régulièrement Auvergne passion mouche pour mesurer l’intérêt que je porte à ces lieux.

Impossible  de faire l’impasse sur l’arrivée  du  livre de Christophe qui reste à ma connaissance l’un des très rares ouvrages en langue française qui tente d’aborder avec beaucoup de précisions ces milieux et leurs habitants.

Se procurer le livre : https://confessions-palm.jimdo.com/d%C3%A9couvrir-le-livre-confessions-d-un-pecheur-a-la-mouche-sur-la-truite-arc-en-ciel-en-lacs-et-r%C3%A9servoirs/pourquoi-ce-livre/

Reprenant l’apparence de ces livres  précédents à une nuance de bleus prés, Christophe nous emmène dans cet univers à travers 4 grands thèmes découpés en plusieurs paragraphes.

  1. La connaissance de l’adversaire : connaissance et alimentation de la truite
  2. La connaissance des lieux.
  3. L’approche technique : lancer, mouche, technique
  4. la mise en pratique.

Ne voulant surtout pas brisé la magie d’une lecture, je ne viendrai pas spoiler le contenu.

Plusieurs points me semblent extrêmement intéressants d’autant que l’architecture construite autour de nombreuses photos permet de mettre en avant des éléments clés sous la rubrique «  A ne pas oublier »

Des essentiels, des indispensables qui facilitent  grandement la mémorisation de facteurs invitants les plus débutants  à ne pas se perdre .Un détail certes mais face à un livre aussi riche, le danger pourrait être présent.

Un ouvrage très aéré, réussissant à mon sens le pari de rendre accessible un univers parfois bien complexe.

Occasion aussi pour les plus aguerris de trouver  quelques sources de réflexion à travers des pages comme un inventaire très complet des différents usages de chaque modèle de mouche.

Bien évidemment, inévitable me semble être le terme le plus adapté pour penser que Christophe ne pourra éviter quelques critiques.

Comment pourrait-il en être autrement lorsque dans une société de l’assistanat constat ou à longueur de réseaux sociaux on vous explique qu’il devient aujourd’hui quasiment impossible de construire un parcours de pêche à la mouche de manière autodidacte.

Un tel ouvrage a de quoi faire naitre de nombreuses jalousies auprès d’esprits chagrins  qui pensent souvent détenir un savoir commercialisable et perçoivent toute initiative différente comme une forme de concurrence inacceptable

S’il me fallait  préciser un point important de mes années de pêche au bord des lacs ,la principale leçon retenue serait qu’en matière de réservoir , plus encore que la maitrise technique pure qui vous pousse à savoir lancer à 30 m , la réussite de nos parties de pêche repose souvent sur notre capacité à comprendre la vie de nos plans d’eau et la manière dont l’animal que nous avons face à nous se comporte.

Point fort de l’ouvrage qui consacre de nombreuses lignes à cette philosophie nécessaire, j’apprécie l’éloge qui est faite à la réflexion, à la maturation, à cette nécessite de se construire, de prendre le temps d’analyser.

Quoi de plus importante de que d’imaginer qu’après chaque partie de pêche on revient à la bibliothèque pour rechercher dans ces  262 pages, les supports à la  réflexion.

Démarche mille fois plus valorisante il me semble que de digérer un contenu prémâché dont le danger serait la fabrication d’une forme d’approche stéréotypé , bien préjudiciable aux succès de demain.

J’aime la lecture et la beauté d’un livre qui reste pour moi le support pédagogique le plus aboutis dans une société de l’instant où l’on pense tous savoir , tous comprendre en un clin d’œil.

Ainsi peut être que le but ultime d’un livre n’est pas de nous fournir des informations toutes plus denses les unes que les autres mais d’aider à trouver  les clés nécessaires à la maturation de connaissances minimales.

Conclusion d’un billet d’humeur ou je ne peux que vous invitez à découvrir ce livre , reprenant à mon compte l’une des citations.

« On dis communément qu’il suffit d’une douzaine de leçons pour apprendre à lancer

et qu’il ne faut pas moins d’une douzaine d’année pour apprendre à pêcher ».

Raymond Rocher.

Retour à Banson avec le 3rd hand rod holder

Après un hiver où je me suis focalisé sur la recherche des beaux poissons du Domaine de  gerris, changement d’horizon pour aller à la rencontre d’une pêche plus diversifiée.

Pêcher le même plan d’eau régulièrement est loin d’être rébarbatif d’autant lorsque l’on a la chance de pouvoir pratiquer sur un reversoir comme celui de Stéphane et Laeticia.

Simplement à l’image d’une rivière ou l’alternance des postes vous oblige à changer d’approche, il en va de même pour la pêche en réservoir , chaque lieu possède ces codes , ces zones propices.

Remise en question nécessaire  qui pousse à échouer parfois , à réussir de temps en temps , à progresser tout le temps.

Ainsi avec l’arrivée de premier fleur de printemps, Banson invite souvent à la maitrise des pêches fines .Sèche, nymphe, noyée en sont des outils indispensables pour réussir.

Occasion d’un clin d’œil à mon ami Vincent qui maintenant depuis quelques années fait un travail important pour donner à ce site l’apparence d’un petit paradis à la quiétude bien auvergnate.

Bilan d’une journée ou il a fallu chercher les poissons avec beaucoup d’application.Des prises régulieres avec des poissons combattifs , venant récompenser une lecture rapide du changement d’activité de ces dames qui tout au long de la journée auront su plier du carbone.

Quelques heures de pêche pour tester un nouvel outil venant compléter une approche en mouvement : Le 3RD hand Rod Hodler

État d’esprit très USA  de ma pratique réservoir, associé à mon collier et  à un sac à dos, le 3 RD hand rod holder permet d’avoir à porter de main rapidement une deuxième canne.

ll me faut pourtant doucher très vite mon enthousiasme puisqu’après de nombreux essais sur plusieurs cannes, l’usage des poignées fines très courant sur les cannes en Europe conduit à remiser cet objet au placard.

Nulle question de prendre le 3 rd hand rod hodler pour la saison rivière qui s’apprête à débuter.

Une saison rivière sur lequel je mettrais l’accent très tardivement cette année.

Certe je ne raterai probablement pas l’ouverture ni même quelques heures supplémentaire mais j’avoue  ma lassitude à conduire une pratique qui se résume dans ces heures d’eau fraiche à rouler , rouler encore des billes tungstènes lourdes.

Sentiment qui me pousse inexorablement à interroger de plus en plus la pertinence de prendre une canne à mouche. Ne serait-il pas plus  cohérent de passer vers des outils plus aboutis à ce genre de pratique. Voilà peut-être une interrogation pour les années à venir.

Une question , prétexte  à la veille de l’ouverture à faire un clin d’œil à Stephane Voissier.Guide  de pêche sur la  haute Sioule , il est sans contexte avec Emmanuel Estival , l’un des deux guides que je ne saurais vous conseiller le jour ou vous aurez envie de venir à la rencontre de la fille des Combrailles .

Le site de Stephane Voissier : https://www.guide-peche-sioule.fr/

Parti pris volontairement osé qui me conduira peut être à certaine critique , mais à l’image de l’apologie d’un esprit terroir de notre consommation , il me semble tout aussi pertinent d’user d’un produit local que d’aller chercher les conseils d’un professionnel qui ne vit pas au bord de la rivière.

Mais revenons à nos moutons pour conclure ces quelques lignes qui sont surtout prétexte à partager avec vous les impressions laissées par le 3rd hand rod holder.

Vous l’aurez compris , je suis très partagé , pour ne pas dire plus.

A la fois intrigués par les possibilités que peut offrir l’objet lorsqu’il est utilisé avec des cannes adaptées mais affichant une forme de déception ( usage riviere) qui me pousse à éviter de vous donner un avis très positif.

Signe peut être d’une forme d’indépendance que j’aime à cultiver sur Auvergne passion mouche.

Loin, très loin du regard souvent aseptisé auquel nous invite aujourd’hui de nombreux partenaires sponsorisés et autres revues ou tout regard critique devient impossible.

 

 

 

Les premiers repérages

Des premiers jours de mars , l’heure est à la balade.

De ces sorties de pêche en réservoir qui réservent  de nombreuses surprises à l’image de cette koi prise sur canne soie de 5.

Parties de pêche qui nous proposent  de plus en plus souvent la recherche des poissons sur les couches d’eau les plus hautes. Invitation a passé  tantôt en sêche tantôt en corde à linge.

Alternance indispensable pour apporter un peu de nouveauté et de diversité.

Occasion pour moi d’un clin d’œil vers un ouvrage qui vient juste de sortir , support à mieux comprendre , à mieux lire un lac pour des pêcheurs qui peuvent se sentir démuni devant l’étendu d’une eau calme.

Un ouvrage dont nous parlerons plus en détail sur Auvergne passion mouche très bientôt.

Découvrir le livre « CONFESSIONS D’UN PECHEUR A LA MOUCHE sur la truite Arc en Ciel en lacs et réservoirs : https://confessions-palm.jimdo.com/d%C3%A9couvrir-le-livre-confessions-d-un-pecheur-a-la-mouche-sur-la-truite-arc-en-ciel-en-lacs-et-r%C3%A9servoirs/

Des premiers repérages ou l’arrivée de l’ouverture me pousse inexorablement sur les berges de la Sioule

Un temps de préparation que je consacre comme chaque année à observer les moindres évolutions de mes secteurs de pêche.

Thermie, modification des postes , nouvelle embâcle , j’aime parcourir la riviere , profitant de ces longues minutes de solitude avant l’arrivée de la foule des pratiquants.

Sioule ne démentira pas cette année encore sa renommée, attirant de nombreuses animations à l’image de l’académie Devaux  ou de la venue de Laurent Jauffret.

L’académie Devaux : https://www.mouchesdevaux.com/academie-internationale-mouches-devaux/

Nombreuses sollicitations qui se multiplient chaque année et démontre la forte attractivité du travail réalisé tout au long de ces années par l’aappma de Châteauneuf les bains.

Preuve s’il en faut qu’il n’y a pas besoin de se faire le relai de  quelques bons d’achat dans un magasin de pêche pour arriver à maintenir un haut niveau de recrutement.Performance d’autant plus exceptionnelle au sein d’une fédération qui ne semble plus guère capable de vendre autre chose que des cartes journalières et autre promotion en cours.Pathétique déclin d’une structure qui a perdu prés de 2000/12500 cartes fédérales et interfédérales en 3 ans .

Un poil provocateur , je taquine le goujon et l’espérance que rien ne change à l’aune d’une saison élective car n’y aurait il rien de plus dangereux pour la tranquillité de ceux qui reste que le retour d’une dynamique positive.

Preuve surtout que malgré des problèmes  qui ne trouvent guère  de solution,au pays des agneaux les loups sont rois ,  la Sioule reste dans l’esprit des pêcheurs un rivière qui compte, motrice sans contexte de l’activité salmonicole du département du Puy de Dôme.

Des inquiétudes qui se multiplient à l’image de nouveau projet de micro centrale sur l’aval ou de la création d’un complexe de géothermie profonde sur le secteur de saint pierre roche.

La montagne parle du projet : https://www.mouchesdevaux.com/academie-internationale-mouches-devaux/

Ainsi se prépare l’arrivée de ce moment phare , même si je dois avouer qu’il me semble de plus en plus probable que la pression du  virus covid sur nos hôpitaux puisse encore une fois mettre à mal nos projets.

Pourtant je ne peux m’empêcher d’imaginer dans la lueur du matin le plaisir retrouver la violence d’un coup de tête sur un train de noyée d’autant que Sioule se présente pour l’heure sous les meilleurs hospices.

 

Des artisans pour nourrir notre passion

De pêche à la mouche, chacun d’entre nous tente de comprendre  les raisons qui nous poussent vers cette passion.

La mienne tente de se nourrir  du beau.

D’une truite dont la robe vous porte à l’émerveillement  et au respect du vivant. D’un paysage qui vous transporte, conduisant un court instant votre esprit vers l’évasion du quotidien

De mon admiration pour le travail de ces artisans qui rendent tout cela possible.

Mise en lumière de ces talents à l’image de Benoit et de ces colliers dont une variante  de son modèle Aude m’invite à attendre avec beaucoup d’impatience la saison de 1ère catégorie.

Dans l’univers des colliers GBTX : https://www.gabatx-flyfishing.com/

Benoit parle de son univers chez truite et compagnie : https://www.truites-et-cie.fr/article/materiel/leurre-mouche-toc/made-france-les-colliers-de-peche-gabatx-fly-fishing

Melange de lien entre Aude et lladure que vient compléter à merveille le patch et accessoires de Joël.

Perspective alléchante de quelques randonnées ou une HOH overseas partira en ballade avec un Peux Fulgor et une soie naturelle .

Les patchs de Joel :http://jspatch.fr/

L’univers Hoh : http://www.hohflyfish.com/

L’univers de Peux : https://www.peuxflyfishing.com/

Ainsi se résume peut être les raisons de tout cela…

Rêver derrière des objets en attendant le moment venu …