Catégorie : Sortie de Pêche

2022….c’est parti

2022 est là, occasion pour moi de commencer ces quelques mots en vous souhaitant une année pleine d’aventure halieutique.

Des truites qui gobent, d’ombres taquins, de brochets affamés, de toutes ces émotions que seul les adeptes de la canne rêvent chaque nuit, rendant la vie qui est là notre la plus agréable qui soit.

2022 sera placé sous le signe du partage, de l’image, de la photo, de l’éloge  à la pêche, revenant à l’essence d’auvergne passion mouche, journal d’un passionné de pêche et de nature.

Parmi les évènements qui animeront ce début d’année, difficile de passer sous silence l’arrivée prochaine du Tome 3 des carnets de pêche d’Hervé Thomas.

Pre-commande : https://www.fildepeche.fr/catalogue/precommande-mes-carnets-de-peche-a-la-mouche-tome-3/

Pour avoir eu l’occasion d’une mise en bouche avec la lecture des 33 premières pages reçues lors de pré commande de l’ouvrage, je ne pourrais qu’affirmer la promesse .On salive d’une lecture qui s’annonce être un régal.

Poursuivant l’envie d’en prendre plein les mirettes, la tournée 2022 du RISE annonce ces jours ci les dates à retenir.

La tournée 2022 : https://rise-festival.fr/les-villes-etapes-rise-festival-2022/

Bien plus qu’un festival, le Rise nous invite à dépasser  notre passion au-delà du simple regard de pêcheur pour aller vers une prise de conscience.

Pourrais-je  vous pousser à réfléchir à travers ces lignes .Tant derrière le monde qui nous entoure les choses semblent parfois si precaire.

Notre identité de pêcheur pouvant être la source à construire l’admiration indispensable à toute envie de protéger.

Bien plus que de vous noyer dans l’immensité de quelques études , de vous faire retour d’une ou de pêches électriques ; bien plus que de promouvoir  des fédérations de pêche qui sont parfois devenu  si comparable à des cabinets d’audits , je commencerai l’année en portant un message de résilience ou  nul inventaire  n’a de pertinence sans l’émotion et la bienveillance qu’il nous faut acquérir.

Chemin bien tortueux que nul science ne peut aider.C’est en nous que ce parcours doit s’accomplir.

Nous ne  protégeons que ce que nous avons appris à admirer.

Message mainte fois énoncé sur Auvergne passion mouche. Message que je répèterai une fois encore en ce début 2022

La pêche comme un prétexte, comme un support, comme un trait d’union .

Bref moment de partage entre pote pour conclure ces premiers mots de l’année. Bref moment pour résumer une sortie de pêche dans l’atmosphère si calme de Banson.

Préambule à l’espoir de nous retrouver dans l’atmosphère de ces salons « mouche » ou l’on parle de plume,de poils, de canne, de chose si futiles ,si inutile et pourtant point de départ de ce chemin qui nous conduit à la nature.

Prochain salon :

Le Salon du Muret : 12 et 13 fevier 2022 / http://salonmoucheoccitanie.wpweb.fr/

Le Salon d’Isle sur la Sorgue : 19 et 20 février 2022

 

Printemps 2021, poursuivre en eaux closes …

Avril invite à poursuivre en eaux closes.

De pêche en lac, le début du printemps est synonyme de  belles séquences dont il faut savoir profiter.

Loin, très loin des clichés et des idées reçues, la pêche en réservoir peut se décliner tout au long de l’année, offrant à chaque période des visages bien différents.

Une réalité d’autant plus importante lorsque l’on a la chance d’habiter en auvergne avec des sites d’altitude.

Occasion de vous glisser quelques mots sur l’arrivée d’un nouveau lieu en 2021 dans le département du Puy de Dôme : le lac Serviere.

Accessible à l’aide d’une carte à la journée, vous avez été un certain nombre à me demander mon sentiment au sujet de la pratique mouche sur ce lac.

Pour être assez clair, la topographie de nombreuses zones en pente  douce associé à une interdiction d’entrer dans l’eau me pousse au sentiment d’un intérêt très minimal pour le pêcheur à la mouche.

Mais soyez sur que je ne manquerai pas en tant qu’adepte assidu des eaux closes de vous faire un petit compte rendu d’une sortie post confinement.

Après l’hiver et ses eaux froides conduisant les truites vers les zones profondes, le retour de quelques belles proies annoncent des jours meilleurs. Bibio marci, Sialis et autres chironomes invitent à multiplier les options.

Face à des poissons qui ont déjà retenu de nombreuses leçons, la pêche se fait plus fine, plus technique, plus intéressante.

Les mois qui arrivent nous confrontent  régulièrement à un stock de poisson très éduqué, Il faut faire preuve d’application  pour réussir à cette période de l’année.

Des stratégies qui conduisent souvent à chercher des poissons pleine eau en recherche de nourriture. On  retrouve de la longueur et du cast, éloge à la double traction et à la maitrise de distance de pêche importante.

Clin d’œil à revendiquer avec force l’importance du  geste : celui du « lancer mouche ».Loin, très loin d’une pratique rivière qui s’en éloigne chaque jour un peu plus.

Serai-je étonné de ce sentiment à  se croire encore  pêcheur à la mouche de la part de  certains  qui ne font plus que pratiquer « Al Hilo ».

De gens qui regardent souvent  avec mépris les adeptes des natives et autres cannes destinés à l’usage du toc à la nymphe. Pourtant que de similitude, que de question en suspens sur une évolution qui semble nous priver de ces arabesques si fondamentales à notre art.

Un constat  qui ne laisse guère place au manque de maitrise du lancer. Faut-il savoir faire usage d’une soie pour aimer pratiquer en lac et réservoir en ces heures printanières.

Ces soies et leur maitrise, tant à travers le geste que la compréhension de leur usage. Nuance qui place chaque déclinaison qui sépare une flottante d’une inter-rapide comme des choix essentiels à un moment où l’on prendra plaisir à retrouver des poissons dans les couches proches de la surface.

Sêche, sêche/nymphe, noyée, washing line et bien d’autres pour permettre la reussite.Alterance de déclinaison autour d’un ensemble de plusieurs cannes permettant de passer en un clin d’œil d’un choix à un autre.

-Canne 1- Canne type rivière  9 pied soie de 5 flottante destinée à la pêche en sêche ou nav

-Canne 2- Canne 9.6/10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche en sêche/nymphe

-Canne 3- Canne 10 pied soie de 6 flottante destinée à la pêche au chiro

-Canne 4 –Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire lente ou Hoover destinée à la pêche en washing line

-Canne 5-Canne 10 pied soie de 7 soie intermédiaire rapide destinée à la pêche streamer et noyée

plus une parfois destiné à la pêche au streamer.

Prétexte à mettre en avant une des stratégies de pêche les plus agréables qui soit : la pêche au chiro.

Occasion d’un bavadarge autour de cette pratique à travers un article écrit il y a déjà quelques temps.

Discution autour de la pêche au chiro : Appréhender la pêche au chironome en lac

Continuité d’instant qui  m’invite à poursuivre tout au long de l’année à la recherche de partenaire diffèrent.

Convaincu à tort ou à raison que les années qui arrivent, sonneront avec intensité l’extrême fragilité de la pêche de la truite ou la thermie de nombreux cours d’eau se fragilisent.

Présentation du projet Tigre : https://thermie-rivieres.inrae.fr/?fbclid=IwAR14A4NR22HiNxeurzcgLBfBuiy4ZU6m0xRxhLiBRMqKfPSMRPOqYRzCn1s

Les eaux closes comme un pare feu, une sécurité d’une année 2021 qui semble d’ores et déjà très sêche et qui me pousse à penser que  nous serons très rapidement vers des seuils d’inconforts pour nos salmonidés.De quoi interroger le sens d’une pratique dont bon nombre ne cesse de nous expliquer qu’ils sont des protecteurs du vivant.

Les eaux closes comme le moyen de rester pêcheur à la mouche , de s’adresser à des espèces plus aptes à accepter l’évolution de nos espaces halieutiques.Carpe , Black Bass ,Carnassier , Koi , autant de rendez vous à ne pas louper.

Et en même temps

L’heure est à la fraicheur matinale

Et en même temps, est-il si étonnant qu’avril nous invite à rester couvert d’un fil.

Entre deux confinements, je profite d’une pause pour vous conduire en image  sur les semaines écoulées depuis l’ouverture.

Petit ruisseau qui s’écoule dans les près d’Olby  me conduit à la pêche.

Berceau tout riquiqui que j’aime parcourir l’été avec une 7pied et des sêches venues d’une autre époque.

Une haute qui s’amuse à vagabonder dans les prés pour s’en aller vers Montfermy.Sioule bien froide qui roule au début de l’aventure des eaux teintées de neige.

Une situation qui concentre l’activité sur les heures les plus chaudes , offrant  des séquences intéressantes même si je confesse volontiers certaines interrogations à utiliser encore une canne à mouche.

Prétexte à un clin d’œil nécessaire pour un évènement probablement passé  inaperçu .Une simple publication sur Facebook annonçant la fin de l’aappma de Montfermy.Une simple publication qui n’a reçu que peu de commentaire.

Que de  travail accompli ces dernières années avec comme point d’orgue l’union d’un immense bassin. Naissance d’une aappma qui va gérer  dans les années à venir l’ensemble du linéaire. Bravo.

Et en même temps, comme un regret à ce moment de l’histoire.

Comment ne pas garder à  l’esprit l’opportunité qui fut celle de mon aappma d’unifier les territoires de Châteauneuf à Saint Quintin. Un échec de plus sur ces années dont le bilan me semble de plus en plus discutable.

A regarder de plus près, à force d’heure de pêche en 2021, rarement basse Sioule m’a semblé changer autant de visage  en quelques kilomètres.

Quelques kms  supplémentaires  qui changent  tout dans une époque ou le moindre déplacement nous est compté.

Halte photographique bien triste des secteurs amont qui respirent la maladie.

Passage d’un profil  ou trône une microcentrale, des tributaires à l’abandon et surtout des fonds à l’apparence nauséabonds , putréfiés d’herbier qui n’arrive plus à s’éliminer.

Et en même temps , comment  vous faire rêver et vous conduire à venir en ces lieux.Faut il avoir appris à faire grand deuil pour s’accommoder sans dire mot de tous ces maux.

Suffit-il  alors de faire périple vers l’Allier pour retrouver l’eau claire et des fonds agréable.

Un voyage vers des eaux plus chaudes, promesse des premières éclosions de l’année.

Terrain de jeu idéal pour tester un nouvel outil, une version amélioré du chest pack Devaux Kowa DVX

Une belle réussite  avec l’introduction de nouvelle attache  pour amener avec soi une deuxième canne.

Une évolution qui a guidé mon choix ; d’autant que je n’apprécie que peu , voire très peu les modeles de chest pack avec poche centrale. Noterai je peut être comme un point faible l’impression de fragilité qui se degage de la fixation centrale.

Ainsi résumerai je ce mois de mars, prémices à débuter la saison, prétexte à chercher les repères, à retrouver les automatismes.

 

 

Ouverture 2021 , EDF fixe les règles du jeu

A l’heure de l’ouverture, que d’enthousiasme à retrouver la Basse Sioule des grands jours


Pari osé mais pari réussi d’une rivière réduite  à quelques m3 , offrant dans le brouhaha des gaules , la quiétude de poisson très vite en alerte.Edf , jouant au yoyo , fixe les règles du jeu.

5 rien que 5m3/s le temps d’un week end, histoire de garantir à chaque frayère le danger de quelques pieds indélicats d’une foule qui se presse dans l’espoir de rencontrer dame fario.

Des frayères de plus en plus rares, résultat d’une granulométrie fine  trop absente ( à peine 1.1% de la surface mouillée) que les grands barrages ne laissent malheureusement plus voyager en paix.

Document issus du Sage Sioule (doc 2018/19) qui acte notamment la présence de ces zones en bordure de rivière , encourageant chacun d’entre nous à l’extrême vigilance qui doit être la nôtre à l’aube de cette nouvelle saison qui démarre.

Occasion peut être d’un billet d’humeur qui se compose d’un peu  de gris, d’une nuance, d’un brin d’optimiste à l’observation de ces centaines de tricho posés sur le fond

Mais d’inquiétude aussi  à jouer les ballerines sur des cailloux englués d’une substance visqueuse .Combien des mètres, de zones, de secteurs sont aujourd’hui totalement colmaté.

Pourtant saison a démarré sur les chapeaux de roue avec un magnifique poisson pris au streamer mais aussi une très belle séquence de pêche en noyée. Opportunité de gouter la polyvalence de la HOH clan 9soie6.Un format de canne qui m’éloigne de ces outils qui ne ressemblent plus guère à des cannes à mouche et dont le destin nous conduit à n’avoir plus que du nylon sur nos moulinets.

Loin de moi l’idée  de critiquer cela mais, j’avoue volontiers mon désir de laisser Sioule pour aller vers d’autres contrées, cherchant du coin de l’œil, l’indice nécessaire.

Première truite de l’année qui perce de son museau la surface. Modeste mais nul spectacle de nature ne laisse autant de plaisir. Je m’accommode avec cette idée que la manière prime parfois sur le résultat.

Plus encore que de passer des heures à rouler du tungstène dans une froide ou pêche ressemble à du harcèlement , je joue de mars et avril comme d’une période d’alternance, jonglant entre le réservoir et la riviere.

Satané couvre-feu qui m’empêche de partir  vers quelques péripéties lozériennes.

Journée de pêche bien courte, je profite malgré tout de l’arrivée d’émergence massive de chironome sur Gerris et Banon.

Après des semaines ou nos lacs sont restés bien léthargique, l’heure est à la richesse des approches, à la diversification des stratégies.

Chiro au fil, washing-line, shipmann buzzer, autant de mot qui sont d’actualité et représente à mon gout l’une des périodes les plus agréables de l’année pour la pêche en eaux closes.

Alors pourquoi ne pas en profiter !!!!!!!!!!!!!!

 

 

Retour à Banson avec le 3rd hand rod holder

Après un hiver où je me suis focalisé sur la recherche des beaux poissons du Domaine de  gerris, changement d’horizon pour aller à la rencontre d’une pêche plus diversifiée.

Pêcher le même plan d’eau régulièrement est loin d’être rébarbatif d’autant lorsque l’on a la chance de pouvoir pratiquer sur un reversoir comme celui de Stéphane et Laeticia.

Simplement à l’image d’une rivière ou l’alternance des postes vous oblige à changer d’approche, il en va de même pour la pêche en réservoir , chaque lieu possède ces codes , ces zones propices.

Remise en question nécessaire  qui pousse à échouer parfois , à réussir de temps en temps , à progresser tout le temps.

Ainsi avec l’arrivée de premier fleur de printemps, Banson invite souvent à la maitrise des pêches fines .Sèche, nymphe, noyée en sont des outils indispensables pour réussir.

Occasion d’un clin d’œil à mon ami Vincent qui maintenant depuis quelques années fait un travail important pour donner à ce site l’apparence d’un petit paradis à la quiétude bien auvergnate.

Bilan d’une journée ou il a fallu chercher les poissons avec beaucoup d’application.Des prises régulieres avec des poissons combattifs , venant récompenser une lecture rapide du changement d’activité de ces dames qui tout au long de la journée auront su plier du carbone.

Quelques heures de pêche pour tester un nouvel outil venant compléter une approche en mouvement : Le 3RD hand Rod Hodler

État d’esprit très USA  de ma pratique réservoir, associé à mon collier et  à un sac à dos, le 3 RD hand rod holder permet d’avoir à porter de main rapidement une deuxième canne.

ll me faut pourtant doucher très vite mon enthousiasme puisqu’après de nombreux essais sur plusieurs cannes, l’usage des poignées fines très courant sur les cannes en Europe conduit à remiser cet objet au placard.

Nulle question de prendre le 3 rd hand rod hodler pour la saison rivière qui s’apprête à débuter.

Une saison rivière sur lequel je mettrais l’accent très tardivement cette année.

Certe je ne raterai probablement pas l’ouverture ni même quelques heures supplémentaire mais j’avoue  ma lassitude à conduire une pratique qui se résume dans ces heures d’eau fraiche à rouler , rouler encore des billes tungstènes lourdes.

Sentiment qui me pousse inexorablement à interroger de plus en plus la pertinence de prendre une canne à mouche. Ne serait-il pas plus  cohérent de passer vers des outils plus aboutis à ce genre de pratique. Voilà peut-être une interrogation pour les années à venir.

Une question , prétexte  à la veille de l’ouverture à faire un clin d’œil à Stephane Voissier.Guide  de pêche sur la  haute Sioule , il est sans contexte avec Emmanuel Estival , l’un des deux guides que je ne saurais vous conseiller le jour ou vous aurez envie de venir à la rencontre de la fille des Combrailles .

Le site de Stephane Voissier : https://www.guide-peche-sioule.fr/

Parti pris volontairement osé qui me conduira peut être à certaine critique , mais à l’image de l’apologie d’un esprit terroir de notre consommation , il me semble tout aussi pertinent d’user d’un produit local que d’aller chercher les conseils d’un professionnel qui ne vit pas au bord de la rivière.

Mais revenons à nos moutons pour conclure ces quelques lignes qui sont surtout prétexte à partager avec vous les impressions laissées par le 3rd hand rod holder.

Vous l’aurez compris , je suis très partagé , pour ne pas dire plus.

A la fois intrigués par les possibilités que peut offrir l’objet lorsqu’il est utilisé avec des cannes adaptées mais affichant une forme de déception ( usage riviere) qui me pousse à éviter de vous donner un avis très positif.

Signe peut être d’une forme d’indépendance que j’aime à cultiver sur Auvergne passion mouche.

Loin, très loin du regard souvent aseptisé auquel nous invite aujourd’hui de nombreux partenaires sponsorisés et autres revues ou tout regard critique devient impossible.

 

 

 

Bientôt les retrouvailles

Le parfum de la rivière se rapproche

Quelques semaines encore et j’espère retrouver rapidement le bruit de l’eau sur les rochers de la Sioule

Difficile tout d’abord d’écrire aujourd’hui sans porter le regard sur l’évènement  qui anime les réseaux sociaux depuis quelques jours : Les animalistes

Vaste sujet qui a donné lieu à d’innombrables palabres.

Vaste sujet qui résume probablement à lui seul le sentiment qui est le mien depuis quelques années maintenant : l’extrême fragilité de notre activité.

Préfère-je  alors me focaliser sur mes envies halieutiques du moment que d’entrer dans ce jeu de dupe , livrant en pâture le risque d’un manque de contrôle qui nourrit toujours ton ennemi.

Conscient que je n’arriverai  jamais à être  un #jesuis . Apologie d’un mode uniforme et conservateur  ou  je crains l’ entre-soi  , trop attaché à mon indépendance  pour prendre le risque de sombrer dans l’atmosphère d’un univers pêche qui a tant d’autres défis , tant d’autres combat à mener.

En somme ne pouvant faire deux chose à la fois , des anti-tout-tout et autres adeptes du paz de Paris, je n’ai guère de temps à consacrer à leurs préoccupations , trop occupé à partager avec vous la passion qui nous anime

Des envies qui en ce mois de février alterne entre sorties de pêche en réservoir et préparatif de la saison qui s’annonce.

Contexte d’un premier  retour sur une partenaire de jeu qui m’accompagne dans mes séances les plus légères au domaine de gerris : La hoh clan 9 soie de 5

Les test de la canne HOH Clan sur truite et cie : https://www.truites-et-cie.fr/article/materiel/mouche/comparatif-cannes-mouche-9-5-moins-de-300-euros

La canne hoh chez plc pêche : https://www.plc-peche.fr/cannes-hoh/4235-canne-hoh-clan-9-soie-5-8158189005027.html#link-image

Une canne étonnante qui se montre capable de maitriser les adversaires puissants que sont les magnifiques arcs du domaine. Des poissons qui vous donnent confiance dans l’outil et surtout invitent à faire de cette canne un allié de choix pour aborder les coups du soir sur les grandes rivieres.Un trait d’union entre la rivière et le réservoir.

Une halte à l’étau plus tard, j’organise les montages qui serviront ces premières heures au sein d’un patch réalisé par Joel.

Réalisation d’un kit 4 pièces qui marque le travail superbe d’un artisan au service de notre passion.

L’univers de Joel : http://jspatch.fr/

L’heure est donc au préparatif .Revue de matériel ou l’on retrouve des repères à travers des objets qui raconte l’histoire de mes sorties de pêche.

Fidélité annoncé à mon nylon de prédilection, le Milo krepton disponible chez mon ami Vincent.

Le milo krepton chez Fly concept : http://www.fly-concept.fr/produit/fil-milo-krepton/

Fidélité à ces chaussures Andrew dont je mesure le peu  d’usure malgré les années qui passent. Seul un passage par an chez le cordonnier pour refaire la cerise aux feutres et me voilà reparti pour courir les gravières.

Les chaussures Andrews : https://www.river-shoes.com/

Continuité en somme de certitudes acquises au fil de temps et qui donne à chaque sortie de pêche des points de repère  à l’image d’un gilet dont chaque élément retrouve de manière immuable sa place.

Ainsi pour conclure ce moment, me faudrait il vous encourager à l’aube d’une saison 2021 qui s’annonce de vous construire ces fondamentaux qui racontent votre manière de pratiquer. Des indispensables propres à chacun à l’image de cet élément qui fait si souvent débat : le bas de ligne.

Discution autour du bas de ligne : http://auvergnepassionmouche.fr/pratique-de-la-peche/apprehender-le-bas-de-ligne/

Du vent , de la pluie et des poissons léthargiques

De pêche en réservoir, il  existe de nombreux visages.

Adaptation nécessaire aux  conditions du moment, c’est une eau bien fraiche qui m’accueille pour ces quelques heures passées à gerris.

3.5° à la surface ,  de quoi glacer les ardeurs des truites  qui maraudent lentement, limitant leur mouvement au simple nécessaire.

Il faut choisir des stratégies de pêche qui vont à l’essentiel , exploitant les colonnes d’eau les plus profondes.

Autodidacte complet, je passe de long moment à lire sur quelques forums anglais les conseils de pêcheurs qui font de l’échange sur le web  un outil pour que chacun d’entre nous progresse.

Etrange d’ailleurs d’imaginer cette différence culturelle  ou l’on peut trouver à l’étranger  des dizaines et des dizaines de contenu, parfois issus des meilleurs compétiteurs alors qu’en France s’il fallait résumer les choses, on pourrait oser une expression : un vide préoccupant

Occasion peut être d’interroger la transmission du savoir dans un univers mouche qui semble de plus en plus enclin à monétiser la moindre parcelle exploitable au détriment du partage. Déclin évident d’une pratique ou l’on peine à trouver quelques jeunes moucheurs  au bord de nos rivières et de nos lacs.

Reprendrai-je alors  les mots de l’écrivain Milan Kundera pour qualifier l’espérance  qui est la mienne

« Ce qui distingue l’autodidacte de celui qui a fait des études, ce n’est pas l’ampleur des connaissances ,mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi. »

Il faut y croire sacrement lorsque le vent, le froid envahis l’atmosphère , y croire lorsque les touches se font rare .

Croire sans cesse pour s’interroger sur les possibilités non pas de réaliser des scores d’ampleur mais bien pour sauver la mise.

Les pêches hivernales de réservoir nous confrontent souvent à une réalité délicate ou les techniques les plus lentes payent à force d’insistance.

L’époque n’est plus au rolly polly et aux animations endiablées. Chaque poisson se montre souvent léthargique au point de ralentir son métabolisme alimentaire.

A ce jeu, stabiliser une grosse bouchée dans les colonnes d’eau profonde  est une réponse capable de séduire les plus réfractaires. A ce jeu, s’il faut éviter d’employer un bob pour obtenir les résultats attendus,  je trouve quelques idées de prospection autour d’un outil : le bung

Reprenant la philosophie d’une pêche en soutenir comme on le ferait en sèche nymphe, le principe est assez simple : trouver un support capable  de stabiliser  des mouches tout en garantissant une visibilité suffisante à distance  malgré les vagues, la pluie, la neige et bien d’autres joyeuseries que dame nature garde en réserve

D’un simple petit bout de mousse à la mode tabur aux plus gros des paquebots insubmersibles, il existe d’innombrables formes de bung.Pourtant mon expérience me pousse à penser que le choix du modèle dépend  clairement du lestage des mouches qui sont utilisées en dessous.

Une gestion du poids dont la finalité  reste de garantir à la mouche d’atteindre le plus rapidement la profondeur mais aussi et surtout de rester dans la zone recherchée malgré les perturbations de la surface.

Nul question de parler d’une technique très fine ou d’en éviter les controverses de certains qui verront dans ce genre d’outil l’occasion de débat bien utile.

Arriver à lancer tout cela à quelques dizaines de mètre suffit très rapidement à remettre tout le monde d’accord .La pêche à la mouche étant pour ma part avant tout question de  geste. Celui de pousser de la soie en l’air quel que soit ce qui est au bout.

L’état d’esprit qui guide l’emploi d’un bung  me semble être dicté par un pragmatisme nécessaire.

Face à des conditions météos compliquées, il devient un allié dont il faut surtout mesurer la nécessité de s’en défaire lorsque le temps redevient clément, faute de se montrer peu discret.

Ainsi pour conclure, je partagerai avec vous le montage d’une mouche que j’utilise très régulièrement en hiver.Sous un bung ou en lancer/ramener , son poids ( bille 3.5mm tungs) garantit d’atteindre les poissons collés sur le fond.

Un combat Clan…esque dont je me souviendrai !!!!

Nous sommes déconfinés.N’en fallait-il pas plus pour retrouver le plaisir d’aller à la pêche.

Des journées entières à chercher les bonnes stratégies, à multiplier les approches, à changer d’horizon.

De Noirétable et de cette journée du 15 décembre qui restera mémorable. Mais aussi et surtout d’un évènement que j’attends chaque fois  avec impatience : l’arrivée de quelques gros poissons à Gerris.

La traque des gros poissons en réservoir répond à certaines obligations :

Leur nombre.

L’arc est un poisson  qui a besoin de convivialité. Les grosses truites s’associent  souvent à quelques individus qui partent en maraude le long des berges. Une ou deux qui se partage une  balade , tranquillement , lentement , à la » cool Raoul  »

La stratégie de pêche.

J’avais eu la chance d’aborder cela sur un article de pêche mouche et je reste convaincu que l’on ne peut envisager le « nombre »  signe d’une bonne journée  et la traque de ces individus.

Par accident, il peut arriver que l’on obtienne une belle rencontre mais au-delà , ces gros poissons nécessitent une approche particulière.Concrétiser l’opportunité de plusieurs rencontres dans la même journée reste une chose relativement compliqué.

Le streamer est sans hésiter le Graal.Il faut insister, insister encore, être en mouvement permanent , choisir des mouches dont la taille éloigne l’envie des plus petites audacieuses.

Mais à ce jeu, je m’amuse surtout à sortir des sentiers battus et m’adonne à un technique dont nous avons déjà parlé dans l’article précèdent. La nymphe au fil en aveugle, ciblant exclusivement ces poissons.

Précise, propre, la pêche en nymphe au fil en aveugle résume la réussite d’une partie de pêche à votre concentration , à voir capacité à faire abstraction de la moindre perturbation , à votre dose de confiance dans l’ensemble des éléments qui compose votre panoplie , à choisir des mouches qui répondent aux comportements de ces poissons spécifiques.

Ne nous parlons pas de combattre une demoiselle emplie de douceur .Comme dirait Blier , ici c’est du brutal.

La canne ramasse  sévère .Le carbone plie sous les assauts d’une combattante qui fait rarement dans la courtoisie.Un test matériel,grandeur nature qui en dis long sur la capacité d’une canne à répondre à nos attentes.Il faut savoir accepter que celle-ci fasse parfois  entendre le bruit d’un élément qui rend l’âme.

Combattre une mémère sur une soie de 5 n’a juste rien à voir avec le confort que nous propose nombre d’outil plus puissant .Il faut être patient, repérer chaque parcelle d’un lac  qui dresse devant vous d’innombrables destins funestes à ce moment.

Une branche immergée que la dame prend comme allié , un ponton sous lequel elle tente de vous échapper , l’inertie d’une soie partie au large et dont le poids suffit à faire céder le nylon qui vous unis à elle.

De longues minutes d’adrénaline pour enfin apercevoir l’adversaire.

Il est des truites que l’on combat, d’autres que l ‘on se souvient.

Nul doute que le moment partagé avec la dame « tout en gueule » restera l’un de instant phare de l’arrière saison 2020 à gerris avec une pensée pour cette modeste 9soie5 Clan qui a sacrement souffert.

Un combat Clan…esque qui me donne  l’occasion de rebondir et de finir ces lignes avec la présentation en vidéo des nouvelles cannes HOH.

 

 

 

Rester dans le cercle

De toutes les stratégies de pêche en réservoir, il en a une que j’affectionne plus particulièrement et dont je vous parle souvent.

Au fil, un simple brin de nylon coloré comme source d’espoir.

Au fil, rien qu’au fil ou l’on dessine à chaque lancer la courbe d’une immersion la plus lente possible.

Destin d’une nymphe qui se doit de plonger tout en douceur en restant dans le cercle

Une stratégie souvent délaissée au profil de méthode à la maitrise plus rapide.

Nul question d’animation. Nul question de miser sur la vue.

La pêche au fil nécessite un temps long pour comprendre la vie de chaque plan d’eau, les zones de  passage des poissons, leur zone de repos  et d’alimentation.

Nous parlons de sensation, d’impression qui trahissent le moindre indice .Nous nous éloignons petit à petit des approches pantagruéliques  ou l’on construit sa journée autour de plusieurs cannes. Nous résumons notre traque à son expression la plus simple.

Notre matériel rivière devient un parfait allié pour accomplir la tâche du jour.

S’il me fallait résumer ces heures passées à croiser le fer, canne en main avec les habitantes de gerris, point de doute pour prétendre à la pertinence de l’expression «  tout ou rien ».

La pêche au fil se résume à cela .De longues minutes ou guère de chose viennent  bouleverser le paysage. Puis sans tout à coup la soie se tend, le combat se fait plus lourd et l’on a la chance de se mesurer à une belle mémère.

Quel pied d’affronter un tel adversaire à une soie de 5.Tout est là, dans cette réalité.Ce choix d’aller à la rencontre d’un partenaire puissant avec un outil le plus léger possible

N’est-ce pas le sens de ma venue dans ces lieux ; l’adrénaline de ces rencontres, l’incertitude de l’issue.

Trop facile de se vanter à mon gout de la réussite d’un coup de ligne si celui-ci n’a laissé guère d’opportunité à notre soldat de se défaire de notre emprise.

Il n’est pas question de vous faire l’apologie d’une pratique ou l’on voudrait fatiguer à outrance sa partenaire au point de mettre sa survie en parenthèse.

Bien au contraire, j’ai pour ma part trop de respect pour ses poissons de nos réservoirs dont il nous faut mesurer que leur existence réside dans notre besoin égoïste de nous divertir.

Dois-je confesser ici mon inquiétude à imaginer que les truites, les ombres, tout ce qui nage m’amuse bien plus que  certains bipedes.Est ce peut être la raison profonde de ma passion pour la pêche. Fuir comme la peste l’ennui.

Comme un rituel, j’aime ces courts instants ou le contact s’établit .Je prend le temps d’admirer  l’animal au fond de l’épuisette.

Quelques secondes encore.

Il ne me dérange guère d’entrer dans l’eau glaciale pour immortaliser une scène.

Une photo comme le témoignage de ce moment. Une photo, prétexte surtout à prolonger l’instant.Une photo qui se doit d’être la plus attentionnée possible.

Quelle étrange idée de présenter un poisson suspendu par la bouche à l’image de ces photos d’une caste leuriste .

S’il me fallait donner un avis sur la question , j’oserai prétendre avec un peu d’expérience au fil des années que le fait de sortir un poisson de l’eau quelques secondes ne le conduit pas forcement à la mort , faut-il simplement le faire avec douceur , en prenant soin de soutenir celui-ci.

Une main sur la caudale , un simple appui sous le ventre , tout cela fait au dessus de l’eau. Une option qui me semble être la moins préjudiciable si l’on veut se fabriquer un souvenir.

Mais une fois de plus je me fais ici défenseur de ce désir de graver l’image.De cette volonté de prendre ces instants nécessaires à la photo.

Non que je les juge indispensable mais qu’ils sont à mon sens le témoignage d’un état d’esprit ou un poisson cesse d’être un outil de performance pour devenir un support d’admiration.

Voilà ce que j’aime dans la pêche au fil en réservoir , son inefficacité parfois , ses contraintes , ses déceptions , son impertinence à être la meilleur façon de pratiquer.

Pourtant elle est pour moi l’éloge d’une approche ou chacune de nos sorties se transforment à une communion avec nos lacs et leurs habitants.

Des rencontres dont on se nourrit ,qui alimentent  nos rêveries halieutiques.Des rencontres parfois si rares à l’image de cette superbe koi prise par Armand.

Baptême reussi d’un HOH Clan 9 soie 6 qui a tenue toutes ses promesses…

 

 

 

Des nouveautés chez HOH.Occasion de découvrir la naissance d’une canne

Il y a quelques jours, je vous avais conduit à la découverte d’une marque de canne :HOH à la croisée des chemins entre une rivière de la cote ouest américaine et un pêcheur passionné de Colmar.

Relire l’article précédent : https://auvergnepassionmouche.fr/dans-lunivers-d-hoh-createurs-de-cannes-pour-pecheurs-voyageurs/

Quoi de plus normal  de donner la parole à Philipe Koehler, le temps de quelques questions autour de l’arrivée de plusieurs nouveaux modèles et en particulier une canne qui m’a intéressé pour le pratique réservoir : la HOH CLAN 10soie7

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Bonjour Mr Koehler, novembre 2020 devrait être un grand moment pour la marque HOH avec l’arrivée de plusieurs nouveautés, comment a été élaborée votre gamme ?

« À la création de notre marque, nous avions imaginé une gamme très complète mais l’importance des budgets nous a ramené à la réalité.

A notre niveau, nouvelle marque sur le marché,  (petite marque à petit budget pour l’instant) nous souhaitions malgré tout  construire une première gamme de canne cohérente tant  pour leur utilisation que leur prix final.

J’aime toujours me rappeler comment est née notre marque avant de faire un produit.

Elle est née grâce à mes passions ; celle de la pêche et du lancer mouche que je pratique depuis très longtemps.

Pour se faire plaisir a la pêche comme au lancer il faut une bonne canne

J’en veux pour preuve la toute première canne HOH Overseas Spey 13’3  #7/8 en 6 brins qui est à mon avis un excellent rapport qualité-plaisir/prix.

Les utilisateurs de ce modèle, le plus vendu à ce jour,  sont unanimes et les retours que je reçois me font toujours énormément plaisir.

Nous avons  fait l’impasse sur certains modèles pour réaliser une gamme plus petite  mais relativement complète finalement.

14 Modèles d’ici fin novembre (les 6 derniers modèles viendront compléter la gamme Clan et Overseas). »

                   La naissance d’une reference est un évènement importante pour une marque, pourriez-vous expliquer au lecteur d’APM, le cheminement  qui permet de voir naitre une canne HOH ? 

« On part avec des idées de départ quand nous avons « conçu théoriquement » notre gamme.

On prend une référence , 10soie7, 9soie4,..etc..

On s’inspire de ce qui se fait sur le marché. On sélectionne ce que l’on pense être la meilleure canne à l’instant T  et on essaye de construire le  meilleur produit en restant dans le budget que l’on souhaite.

On mélange les ingrédients, blank, équipement, peinture, design, poids, action, et au final le coût par canne. On obtient un premier résultat.

Après la conception de quelques cannes les premiers protos sont déjà bien aboutis.

Ce sont  les 2/3 premières cannes qui sont très difficile à réaliser, il faut trouver nos accords avec la fabrication.

Ensuite on test les cannes de toutes les manières possibles. »

Par exemple, les premières cannes la HOH Overseas Spey 13’3 ont pêché un an et demi intensivement tout autour de la planète, par 8 pêcheurs de bon à très bon niveau, avant d’être fabriquées en nombre.

                       Suite à l’article « Dans l’univers d’HOH » de  nombreux lecteurs m’ont interrogé sur l’origine des blanks .Sans divulguer de secret, pourriez-vous  nous donner quelques pistes ? 

« Après une prise de contact auprès de différents fabricants coréens et chinois, nous avons réalisé un comparatif approfondi de ce que chacun était en mesure de nous fournir avec les garanties de qualité que nous exigions.

Nous avons opté pour un excellent fabriquant en chine, qui respecte nos cahiers des charges. À ce jour, notre choix se révèle avoir été le bon.Nos blanks et leurs accessoires sont à la hauteur souhaité en termes de qualité/prix et de durabilité pour le pêcheur. »

                        Pour  les plus novices d’entre nous, l’action de la gamme HOH se fait autour d’une description medium fast, vous serait-il possible d’apporter des précisions autour de  cette notion ? 

« Nous avons nommé l’action de nos cannes « Médium Fast » parce-que nous estimons que nos cannes sont assez rapides mais pas dures.

Pour des raisons techniques/prix du blank en carbone, nous souhaitions proposer des cannes confortables et faciles d’utilisation pour que le lancer soit plaisant pour tous les pêcheurs. »

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Parmi ces nouvelles venues, j’ai eu la chance de découvrir  en avant première plusieurs prototypes à l’image de la 10soie de 7 dont je choisi de vous parler maintenant

Un format de canne qui ne peut qu’activer ma curiosité de pêcheur en réservoir

Un retour que je vous fais sur le blog qui n’est pas de nature à vous envahir de données techniques mais plutôt de partager avec vous les impressions laissées. Occasion de parler ici de passions ,de sensations éprouvées notamment lors d’une sortie test avec Olivier , compétiteur de D1 , dont l’expérience ne laisse guère place à l’approximation.

S’il  est une vraie tendance qui se dessine de ces cannes , c’est bien leur  douceur. Une idée dont je vous avez déjà parler au sujet de la 9soie5

La HOH clan 10soie de 7 se révèle très agréable avec des soies flottantes et intermédiaires.

Celle-ci devenant  polyvalente si l’on fait le choix de descendre d’un numéro pour les soies les plus lourdes à l’image des forty plus qui sont des outils employés  pour gagner en distance mais qui ont tendance à rapidement surcharger les cannes.

S’il me fallait définir un usage à privilégier pour ce modèle , nul doute que je vous parlerai de la pêche en noyée. Un sentiment partagé par Olivier qui m’a témoigné le même regard en particulier autour de la pêche en barque comme il a eu l’occasion de le faire lors d’un tournoi des 5 nations en Angleterre.

Associé à sa petite sœur ,la HOH clan 9soie de 5 , on peut construire un ensemble parfait pour appréhender l’ensemble des techniques réservoirs (des plus fines aux pêches dite lourdes ).

Au-delà pour ceux qui voudront se limiter à une approche minimaliste autour d’une canne unique , la 10soie 7 correspond à ces cannes capables de répondre à un maximum de situation dès lors que l’on fera l’effort de posséder plusieurs types de soie.

Une canne qui  conduira à quelques concessions notamment en terme de distance de lancer lorsqu’il s’agira de sortir l’artillerie des gros streamers mais il ne faut jamais perdre de vue l’une des qualités majeures de ce produit : son rapport qualité/prix.

Nous parlons  d’une canne en dessous de 300€. Une logique revendiquée par la marque à l’aune d’une époque qui n’arrive que trop rarement à construire des produits dans des budgets retenus.Cela démontre une volonté de proposer un produit de qualité mais surtout accessible à plus grand nombre.

Cerise sur le gâteau , le simple fait que Mr Koehler est imaginé cette canne non pas pour parcourir nos réservoirs mais pour aller à la rencontre des saumons et autres steelheads à partir d’une canne légère  donne bien des raisons à penser que la HOH clan 10 soie 7 peut répondre à bien des attentes.

Laissons libre cours à notre imagination d’autant que les Clan sont saltwater.

De quoi animer l’intérêt des  pécheurs de petits carnassiers,même  si je dois avouer que pour traquer la perche je serai plutôt enclin à m’amuser avec une autre de ces sœurs : la HOH clan 9soie de 6 .

Des cannes que je pourrais vous faire découvrir tout au long de l’année 2021 …