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Du vent , de la pluie et des poissons léthargiques

De pêche en réservoir, il  existe de nombreux visages.

Adaptation nécessaire aux  conditions du moment, c’est une eau bien fraiche qui m’accueille pour ces quelques heures passées à gerris.

3.5° à la surface ,  de quoi glacer les ardeurs des truites  qui maraudent lentement, limitant leur mouvement au simple nécessaire.

Il faut choisir des stratégies de pêche qui vont à l’essentiel , exploitant les colonnes d’eau les plus profondes.

Autodidacte complet, je passe de long moment à lire sur quelques forums anglais les conseils de pêcheurs qui font de l’échange sur le web  un outil pour que chacun d’entre nous progresse.

Etrange d’ailleurs d’imaginer cette différence culturelle  ou l’on peut trouver à l’étranger  des dizaines et des dizaines de contenu, parfois issus des meilleurs compétiteurs alors qu’en France s’il fallait résumer les choses, on pourrait oser une expression : un vide préoccupant

Occasion peut être d’interroger la transmission du savoir dans un univers mouche qui semble de plus en plus enclin à monétiser la moindre parcelle exploitable au détriment du partage. Déclin évident d’une pratique ou l’on peine à trouver quelques jeunes moucheurs  au bord de nos rivières et de nos lacs.

Reprendrai-je alors  les mots de l’écrivain Milan Kundera pour qualifier l’espérance  qui est la mienne

« Ce qui distingue l’autodidacte de celui qui a fait des études, ce n’est pas l’ampleur des connaissances ,mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi. »

Il faut y croire sacrement lorsque le vent, le froid envahis l’atmosphère , y croire lorsque les touches se font rare .

Croire sans cesse pour s’interroger sur les possibilités non pas de réaliser des scores d’ampleur mais bien pour sauver la mise.

Les pêches hivernales de réservoir nous confrontent souvent à une réalité délicate ou les techniques les plus lentes payent à force d’insistance.

L’époque n’est plus au rolly polly et aux animations endiablées. Chaque poisson se montre souvent léthargique au point de ralentir son métabolisme alimentaire.

A ce jeu, stabiliser une grosse bouchée dans les colonnes d’eau profonde  est une réponse capable de séduire les plus réfractaires. A ce jeu, s’il faut éviter d’employer un bob pour obtenir les résultats attendus,  je trouve quelques idées de prospection autour d’un outil : le bung

Reprenant la philosophie d’une pêche en soutenir comme on le ferait en sèche nymphe, le principe est assez simple : trouver un support capable  de stabiliser  des mouches tout en garantissant une visibilité suffisante à distance  malgré les vagues, la pluie, la neige et bien d’autres joyeuseries que dame nature garde en réserve

D’un simple petit bout de mousse à la mode tabur aux plus gros des paquebots insubmersibles, il existe d’innombrables formes de bung.Pourtant mon expérience me pousse à penser que le choix du modèle dépend  clairement du lestage des mouches qui sont utilisées en dessous.

Une gestion du poids dont la finalité  reste de garantir à la mouche d’atteindre le plus rapidement la profondeur mais aussi et surtout de rester dans la zone recherchée malgré les perturbations de la surface.

Nul question de parler d’une technique très fine ou d’en éviter les controverses de certains qui verront dans ce genre d’outil l’occasion de débat bien utile.

Arriver à lancer tout cela à quelques dizaines de mètre suffit très rapidement à remettre tout le monde d’accord .La pêche à la mouche étant pour ma part avant tout question de  geste. Celui de pousser de la soie en l’air quel que soit ce qui est au bout.

L’état d’esprit qui guide l’emploi d’un bung  me semble être dicté par un pragmatisme nécessaire.

Face à des conditions météos compliquées, il devient un allié dont il faut surtout mesurer la nécessité de s’en défaire lorsque le temps redevient clément, faute de se montrer peu discret.

Ainsi pour conclure, je partagerai avec vous le montage d’une mouche que j’utilise très régulièrement en hiver.Sous un bung ou en lancer/ramener , son poids ( bille 3.5mm tungs) garantit d’atteindre les poissons collés sur le fond.

Premières lignes pour 2021

L’hiver s’est installé.

Il faut se rendre à l’évidence,  peu d’option s’offre à nous.

Sur la montagne ,les nombreux réservoirs et autres lacs sont gelés .

Ailleurs la pêche subit de plein fouet la léthargie des poissons après des semaines de vacances qui ont vu défilé de nombreux pratiquants.Il fait froid

Ce début de janv. 2021 marque une pause ou plutôt une diminution des parties de pêche .

Je me plonge dans quelques lectures. Occasion de relire en profondeur les ouvrages de Jacky ROEHRIG.20 ans qui sépare ces deux ouvrages .20 ans passage d’une pratique anecdotique  à une réalité qui recrute aujourd’hui de nouveau pratiquant , découvrant la pêche à la mouche à travers la recherche des carnassiers.

Muni du précieux sésame, la carte de pêche 2021, je compte profiter de quelques sorties hivernales sur les bords de l’allier  et de la dore, tentant ma chance avec  la HOH Clan 9 soie de 9.

Opportunité que je saisi pour vous donner quelques informations sur les nouveautés 2021 dans le département du Puy de Dôme.

Réglementation peche 2021 : http://www.puy-de-dome.gouv.fr/IMG/pdf/20201221_ap-peche-2021_dep63-2.pdf

Comme une évidence, difficile tout d’abord de ne pas parler du lac Serviere.

A partir d’Avril 2021 ce magnifique lac d’altitude perché à 1200 sera accessible  à la pêche, moyennant l’achat d’un ticket journalier de 7.5€ ou annuel de 53€.

C’est une règlementation permettant la pratique aux leurres et à la mouche qui a été retenu autour du prélèvement d’un  poisson/jour

Perçu comme une vrai opportunité au développement de l’activité pêche , je serai pour ma part bien plus modéré à la lecture des choix conduits.

L’interdiction d’entrer dans l’eau signe clairement  un intérêt très minimal pour les pêcheurs  à la mouche.

L’avenir nous dira mais je doute sérieusement de l’attractivité d’un site  qui aurait pu être une réponse pertinente à l’absence d’offre pêche « mouche » de qualité dans un département qui manque cruellement d’option publique une fois la saison de 1er catégorie terminée.

Question posée probablement aux gestionnaires de demain ou de nombreux pêcheurs à la mouche semblent se tourner vers d’autres départements qui multiplient les initiatives à l’image de la création de parcours halieutique de 2eme catégorie.

Question posée sur la mobilisation de moyen , plus encore qu’un engagement parfois difficile , l’achat de votre carte de pêche peut être l’occasion de soutenir financièrement ( point essentiel) les fédérations les plus volontaristes.

Malgré tout s’il fallait vraiment retenir une initiative pour 2021 , sans contexte l’allongement du parcours no kill sur la Couze Pavin reste le point positif. Une  porte d’entrée idéale  pour découvrir l’une des plus belles rivières de notre département.

La saison de 1er cat se profile déjà à l’horizon pourtant je dois avouer que mon esprit reste concentré sur les prochaines sorties en réservoir. Occasion de revenir à des mouches qui ne se démode pas .

Une version  de la célèbre Moustache de Chat.

Inventé en 1985 par David Train , cette mouche reste un classique parmi les classiques .

2020 , Il est temps de conclure

Il est temps de conclure

Dernière photo, dernier mot d’une année bien particulière. Occasion de quelques retours en arrière

2 janvier 2020, rêvons un peu : http://auvergnepassionmouche.fr/en-2020-revons/

D’auvergne passion mouche ,de votre fidélité, de l’indispensable moment où il me faut vous remercier cher lecteur .

2020 ne sera pas venu contrarier la fréquentation du blog même si les articles auront malheureusement été moins nombreux, faute de quelques confinements.

2020, étrange impression que celle du soignant que je suis, prisonnier d’une passion dévorante ,  conscient de l’absolu nécessité, je ne peux m’empêcher d’imaginer tous ces instants volées d’une saison tronquée.

25 mai 2020, le retour à la rivière : http://auvergnepassionmouche.fr/post-confinement-le-retour-a-la-riviere/

2020 s’achève ,des regrets mais aussi des souvenirs.

De ces truites de la Sioule, de ces museaux qui percent la surface dans le crépuscule d’une vallée au cœur des Combrailles .Rien au monde ne me semble plus beau.

Des ombres d’ici ou d’ailleurs, de ces journées exceptionnelles que nous avons passé au bord de l’allier. Rarement saison n’aura été aussi intense.

De ces rencontres et ces moments partagés avec d’autres. Trait d’union d’une passion qui nous pousse à parler le même langage.

D’une balade sur la Tarentaine avec Frank au bord de la Loire avec Steeve. D’une journée de pêche trop rare avec Vince à la joie d’Armand de croiser un ombre.

25 septembre 2020, le bilan de la première partie de l’année : http://auvergnepassionmouche.fr/un-premier-bilan-1er-cat-et-le-resultat-de-la-journee-a-banson/

La pêche ne m’a jamais semblé si importante, si indispensable. Levier d’évasion, levier pour laisser vagabonder l’esprit vers des préoccupations bien futile.

Compulsif, dévoreur de nouveauté, enthousiaste de chaque parcelle d’expression de la pêche à la mouche. D’une canne  JMC performer 10.6 soie de 3 qui a été le coup de cœur de la saison rivière  pour la pêche all Hilo  à ce collier mis au point par Benoit  qui résume ma traque au fil

D’une nouvelle aventure pour 2021.Celle d’HOH et de la confiance que m’accorde Philipe Koehler.De cette chance qui est la mienne de vous proposer cher lecteur et fidèle d’auvergne passion mouche à la rencontre d’une marque qui invite à l’évasion.

18 octobre 2020 dans l’univers d’HOH : http://auvergnepassionmouche.fr/dans-lunivers-d-hoh-createurs-de-cannes-pour-pecheurs-voyageurs/

Une nouvelle aventure qui s’annonce, une nouvelle année qui pointe le bout de son nez.

Opportunité pour moi  de vous souhaiter le meilleur pour l’année qui arrive en attendant les 12 coups de minuit.

 

La pêche aurait elle son covid ????

L’heure est heureuse et semble propice à la discussion, au partage des convictions.

 

Occasion de rebondir sur les nombreuses participations comme celle de  la vision idéaliste d’un article de Truites et compagnies .

 

Un bien triste chapitre pour la pêche associative en France :http://www.truites-et-cie.fr/article/billet-humeur/leurre-mouche-toc/un-bien-triste-chapitre-pour-la-peche-associative-en-france

De ces mots nombreux , denses et utiles.

Pendant ce temps là : http://www.nicolas39-peche-mouche.com/index.php?post/Pendant-ce-temps-la

Des mots  ou  je retiendrai surtout ceux de Nicolas Germain qui raisonne et me pousse à donner mon sentiment après plus de 10 ans de participation à nos instances.

« Il est trop tard »

Conclusion qui  pourrait être perçu  comme un immense aveu d’échec de notre mission de PMA de la part d’instance de la pêche qu’elle soit locale ou d’une envergure plus importante.

Un échec qui aujourd’hui fragilise le système par une profonde crise de confiance non par le fait d’avoir pas réussi mais par la volonté permanente à faire croire.

En tant que soignant , pourrais-je alors témoigner de l’évident parallèle que nous pourrions faire entre notre système sanitaire à la veille du Covid et une partie de nos instances de la pêche.

Les mêmes réflexes, les mêmes illusions, la même persuasion de pourvoir faire de la part d’un monde qui n’accepte plus guère  le doute.

Le plus flagrant des symptômes reste celui de ces élus qui balayent d’un revers de la main une discussion autour du prix de la carte de pêche.

100€, rien, une simple division que l’on ramene à la journée, une simple division pour  faire preuve d’arrogance à l’égard de l’autre.

Parfois serait-il bon que ces élus évitent d’apparaitre pour  la petite bourgeoisie d’une activité de pleine nature qui se veut populaire et  accessible à tous.

Nombres d’entre eux devrait aller  faire un tour dans nos services d’urgence à la rencontre de la misère social qui envahit notre pays .Peut être serait-il sage qu’ils viennent assister au défilé de ces jeunes qui envahissent le resto du cœur.

100€, c’est à la fois pas grand-chose et beaucoup souvent

Nous mesurons simplement les effets pervers de notre fonctionnement. Son encouragement  permanent à fabriquer des consommateurs. Sa volonté  à réduire la prise d’une carte de pêche à un simple produit que l’on brade.

De promo en promo, de carte d’automne à la grande braderie 2021 ou pour une carte achetée, la carte enfant sera offerte.

Une évolution inquiétante ou aujourd’hui dans un département comme le mien la part des  cartes journalières explosent, représentant plus de 20% de volume annuel.

Alors ils en veulent pour leur argent, les bougres. lls demandent des comptes.

Génération 2.0 qui analyse le moindre détail, assassine sur les réseaux sociaux.

Génération à qui l’on explique l’exigence de la qualité.Si l’on dépense 25€ dans un leurre il faut que celui-ci soit bien plus performant et offre de meilleur résultat qu’une chinoiserie acheté sur Ali express.

Des monstres qui font tremblé la grande maison, une saloperie de virus qui a l’indélicatesse de discuter les résultats obtenus.

-La promotion et le développement de l’activité pèche en France .Oups !!!!Le moins que l’on puisse écrire, c’est que la pratique ne cesse de perdre des adhérents en France.

-La protection de nos milieux aquatiques Oups !!!!!!Re oups, la liste des rivières à l’agonie s’allonge

Bien évidement et en cherchant dans quelques recoins, nous pourrons citer en référence telle ou telle réussite .Valeur d’exemple que l’on hyper médiatise pour déplacer notre regard. Une simple truite de 50 prise au cœur d’une poubelle devient un objet de fantasme

Pourtant n’ayant pas pour habitude de cacher mes convictions.

Malgré tous les efforts du monde ,  je ne pourrais qu’acter mon incompréhension à vouloir se dédouaner d’acheter sa carte de pêche.

Je ne pourrais surtout comprendre le manque d’implication d’une partie des adhérents qui hurle à longueur de journée sur leur canapé plutôt que d’essayer de changer les choses.

Certes  et je suis le premier à l’écrire, notre système me semble imparfait .Je le critique souvent autour de considération comme la perte de gouvernance des élus mais aussi et surtout ce dogme qu’est devenu la gestion patrimoniale.

Cette certitude constance et bien franchouillarde que nous sommes seul à décider du destin de nos rivières.

Comme si l’aspiration de l’humanité à grandir, à croire, à s’étendre au profil du vivant ne devait avoir aucune conséquence sur notre pratique. Comme si nous pouvions être les grands vainqueurs, l’alpha et oméga d’enjeu qui nous dépasse.-

Suffirai-t-il d’avoir densifié nos compétences, de construire de pole de sachant, de souffrir de quelques reunionites pour avoir la garantie du résultat

Culture Buzin/Pelloux/Cymens qui vous explique que tout va bien jusqu’au moment où ou vous vous rendez compte que tout va mal.

Un décalage hors sol, un manque d’anticipation, une farouche certitude à faire des acteurs de terrain, des imbéciles qui n’ont rien compris. Une réalité qui se dédouane de manière constante d’avoir des comptes à rendre aux pêcheurs lambda.

Alors s’il me fallait partager qu’une idée au travers ces lignes, ce serait la nécessité absolu de ne jamais dédouaner  les élus de leur bilan.

Prenez votre carte, faites en un acte militant à destination d’aappmas qui vous parle de pêche.

Retrouvons la pertinence de ces échanges ou l’on ne débat plus sur des illusions mais bien sur la manière et la façon dont nous devons construire l’avenir.

Apprenons à faire deuil du passé et regardons demain en acceptant que la pêche d’hier est devenue caduque.

Réfléchissons ensemble, discutons , partageons des points de vue comme l’article de Simon.Une introduction peut etre

Collapsologie halieutique :http://www.truites-et-cie.fr/edito/2020-11/collapsologie-halieutique?fbclid=IwAR2AeZZeif7eohn_bOUL207u4XrXrX9PvtztViCarL4dn2xFSJ5OOE_mrvw

Arrêtons de nous insulter, dotons souvent, commettons parfois des erreurs

Mais a la veille des prochaines élections, ne votons  jamais pour des gens dont l’unique but est de participer. Notre univers n’a pas besoin de spectateur , il a besoin d’acteur.

Et surtout ne sacrifions jamais l’un d’entre nous  comme cela vient d’être fait depuis 10ans en France…..

 

Des nouveautés chez HOH.Occasion de découvrir la naissance d’une canne

Il y a quelques jours, je vous avais conduit à la découverte d’une marque de canne :HOH à la croisée des chemins entre une rivière de la cote ouest américaine et un pêcheur passionné de Colmar.

Relire l’article précédent : https://auvergnepassionmouche.fr/dans-lunivers-d-hoh-createurs-de-cannes-pour-pecheurs-voyageurs/

Quoi de plus normal  de donner la parole à Philipe Koehler, le temps de quelques questions autour de l’arrivée de plusieurs nouveaux modèles et en particulier une canne qui m’a intéressé pour le pratique réservoir : la HOH CLAN 10soie7

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Bonjour Mr Koehler, novembre 2020 devrait être un grand moment pour la marque HOH avec l’arrivée de plusieurs nouveautés, comment a été élaborée votre gamme ?

« À la création de notre marque, nous avions imaginé une gamme très complète mais l’importance des budgets nous a ramené à la réalité.

A notre niveau, nouvelle marque sur le marché,  (petite marque à petit budget pour l’instant) nous souhaitions malgré tout  construire une première gamme de canne cohérente tant  pour leur utilisation que leur prix final.

J’aime toujours me rappeler comment est née notre marque avant de faire un produit.

Elle est née grâce à mes passions ; celle de la pêche et du lancer mouche que je pratique depuis très longtemps.

Pour se faire plaisir a la pêche comme au lancer il faut une bonne canne

J’en veux pour preuve la toute première canne HOH Overseas Spey 13’3  #7/8 en 6 brins qui est à mon avis un excellent rapport qualité-plaisir/prix.

Les utilisateurs de ce modèle, le plus vendu à ce jour,  sont unanimes et les retours que je reçois me font toujours énormément plaisir.

Nous avons  fait l’impasse sur certains modèles pour réaliser une gamme plus petite  mais relativement complète finalement.

14 Modèles d’ici fin novembre (les 6 derniers modèles viendront compléter la gamme Clan et Overseas). »

                   La naissance d’une reference est un évènement importante pour une marque, pourriez-vous expliquer au lecteur d’APM, le cheminement  qui permet de voir naitre une canne HOH ? 

« On part avec des idées de départ quand nous avons « conçu théoriquement » notre gamme.

On prend une référence , 10soie7, 9soie4,..etc..

On s’inspire de ce qui se fait sur le marché. On sélectionne ce que l’on pense être la meilleure canne à l’instant T  et on essaye de construire le  meilleur produit en restant dans le budget que l’on souhaite.

On mélange les ingrédients, blank, équipement, peinture, design, poids, action, et au final le coût par canne. On obtient un premier résultat.

Après la conception de quelques cannes les premiers protos sont déjà bien aboutis.

Ce sont  les 2/3 premières cannes qui sont très difficile à réaliser, il faut trouver nos accords avec la fabrication.

Ensuite on test les cannes de toutes les manières possibles. »

Par exemple, les premières cannes la HOH Overseas Spey 13’3 ont pêché un an et demi intensivement tout autour de la planète, par 8 pêcheurs de bon à très bon niveau, avant d’être fabriquées en nombre.

                       Suite à l’article « Dans l’univers d’HOH » de  nombreux lecteurs m’ont interrogé sur l’origine des blanks .Sans divulguer de secret, pourriez-vous  nous donner quelques pistes ? 

« Après une prise de contact auprès de différents fabricants coréens et chinois, nous avons réalisé un comparatif approfondi de ce que chacun était en mesure de nous fournir avec les garanties de qualité que nous exigions.

Nous avons opté pour un excellent fabriquant en chine, qui respecte nos cahiers des charges. À ce jour, notre choix se révèle avoir été le bon.Nos blanks et leurs accessoires sont à la hauteur souhaité en termes de qualité/prix et de durabilité pour le pêcheur. »

                        Pour  les plus novices d’entre nous, l’action de la gamme HOH se fait autour d’une description medium fast, vous serait-il possible d’apporter des précisions autour de  cette notion ? 

« Nous avons nommé l’action de nos cannes « Médium Fast » parce-que nous estimons que nos cannes sont assez rapides mais pas dures.

Pour des raisons techniques/prix du blank en carbone, nous souhaitions proposer des cannes confortables et faciles d’utilisation pour que le lancer soit plaisant pour tous les pêcheurs. »

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Parmi ces nouvelles venues, j’ai eu la chance de découvrir  en avant première plusieurs prototypes à l’image de la 10soie de 7 dont je choisi de vous parler maintenant

Un format de canne qui ne peut qu’activer ma curiosité de pêcheur en réservoir

Un retour que je vous fais sur le blog qui n’est pas de nature à vous envahir de données techniques mais plutôt de partager avec vous les impressions laissées. Occasion de parler ici de passions ,de sensations éprouvées notamment lors d’une sortie test avec Olivier , compétiteur de D1 , dont l’expérience ne laisse guère place à l’approximation.

S’il  est une vraie tendance qui se dessine de ces cannes , c’est bien leur  douceur. Une idée dont je vous avez déjà parler au sujet de la 9soie5

La HOH clan 10soie de 7 se révèle très agréable avec des soies flottantes et intermédiaires.

Celle-ci devenant  polyvalente si l’on fait le choix de descendre d’un numéro pour les soies les plus lourdes à l’image des forty plus qui sont des outils employés  pour gagner en distance mais qui ont tendance à rapidement surcharger les cannes.

S’il me fallait définir un usage à privilégier pour ce modèle , nul doute que je vous parlerai de la pêche en noyée. Un sentiment partagé par Olivier qui m’a témoigné le même regard en particulier autour de la pêche en barque comme il a eu l’occasion de le faire lors d’un tournoi des 5 nations en Angleterre.

Associé à sa petite sœur ,la HOH clan 9soie de 5 , on peut construire un ensemble parfait pour appréhender l’ensemble des techniques réservoirs (des plus fines aux pêches dite lourdes ).

Au-delà pour ceux qui voudront se limiter à une approche minimaliste autour d’une canne unique , la 10soie 7 correspond à ces cannes capables de répondre à un maximum de situation dès lors que l’on fera l’effort de posséder plusieurs types de soie.

Une canne qui  conduira à quelques concessions notamment en terme de distance de lancer lorsqu’il s’agira de sortir l’artillerie des gros streamers mais il ne faut jamais perdre de vue l’une des qualités majeures de ce produit : son rapport qualité/prix.

Nous parlons  d’une canne en dessous de 300€. Une logique revendiquée par la marque à l’aune d’une époque qui n’arrive que trop rarement à construire des produits dans des budgets retenus.Cela démontre une volonté de proposer un produit de qualité mais surtout accessible à plus grand nombre.

Cerise sur le gâteau , le simple fait que Mr Koehler est imaginé cette canne non pas pour parcourir nos réservoirs mais pour aller à la rencontre des saumons et autres steelheads à partir d’une canne légère  donne bien des raisons à penser que la HOH clan 10 soie 7 peut répondre à bien des attentes.

Laissons libre cours à notre imagination d’autant que les Clan sont saltwater.

De quoi animer l’intérêt des  pécheurs de petits carnassiers,même  si je dois avouer que pour traquer la perche je serai plutôt enclin à m’amuser avec une autre de ces sœurs : la HOH clan 9soie de 6 .

Des cannes que je pourrais vous faire découvrir tout au long de l’année 2021 …

Dans l’univers d ‘HOH « créateurs de cannes pour pêcheurs voyageurs »

Je vous emmène aujourd’hui  sur la coté Ouest des Etats Unis au cœur de la péninsule olympic

Une atmosphère, une nature préservée, une rivière ; la HOH, prétexte à la création d’une marque de canne à mouche.

C’est en 2016 que Philipe Koehler (PLC Pêche)  met au point une canne spey all round capable de répondre aux exigences des amoureux de la steelhead.(forme migratrice de truite)

Offrir pour un budget contenu, une canne spey polyvalente destiné au voyage (6brins) conduit à la naissance de la première canne HOH.

Celle-ci  est commercialisée dès 2018 sous la dénomination Overseas 13.3 soie de 7/8.

Description de l’Overseas 13.3 (issus du site)

« La canne HOH Overseas Spey 13’3 charge profondément, ce qui permet d’avoir un très bon ressenti pendant les lancers. C’est une canne « easy casting » (facile au lancer). Très bien équilibrée, elle vous donne ce sentiment agréable de légèreté et de confort. Sa réserve de puissance, souvent utile, ne contrarie pas cet équilibre. Elle lance facilement les soies flottantes, mais dispose de cette réserve nécessaire pour atteindre des plus grandes distances, et/ou pour pouvoir lancer des têtes plongeantes et des plus grosses mouches. »

Au fil du temps, la gamme HOH s’étoffe et aujourd’hui se sont  8 modèles disponibles.

CLAN 9′ #4

CLAN 9′ #5

CLAN 9′ #9

CLAN 10′ #4

OVERSEAS TROUT 9′ soie 5  (6 brins)

OVERSEAS SPEY 12’6 #7/8 (6 brins)

 OVERSEAS SPEY 13’3 #7/8 (6 brins)

OVERSEAS SPEY 14′ #9 (6 brins)

Une gamme déclinée sous 2 versions :

La version CLAN canne à une main en 4 brins.

La version OVERSEAS canne voyage à une ou deux mains en 6 brins

Des cannes qui dès  la sortie du fourreau, nous font admirer la couleur gris glacier du blank rappelant la couleur de la rivière HOH.Une originalité qui nous change de la tonalité naturel du carbone.Difficile de rester insensible à cela lorsque l’on aime le beau.

-Caractéristique générale des modèles :

  • Blank en carbone haut module de couleur « Glacier »mat
  • Point d’alignement sur le blank
  • Poignée ergonomique en liège avec embout pré-compressé pour une meilleure durabilité
  • Porte moulinet inversé en aluminium anodisé avec point d’alignement
  • Anneaux de départ Stripper guide SIC
  • Anneaux serpentiformes et anneau de pointe Hard Chrome
  • Housse tissu Suède avec logo HOH
  • Tube de transport triangulaire en Cordura rigide (avec sangle de transport)
  • Garantie HOH 5 ans.

Découvrir l’univers HOH : http://www.hohflyfish.com/

-En action de pêche : Usage de la CLAN 9 #5 lors de l’ouverture du domaine de Gerris (Usage Réservoir)

L’action medium du blank se fait ressentir très rapidement, amplifié par une poignée fine et très confortable. Quelques faux lancers suffisent pour pousser une Lee wulff TT 5F à bonne distance même si pour ces heures de pêche je me suis plutôt adonner à  une pratique de bordure au fil et à vue qui ne pardonne pas le manque de précision .Paramètre sur lequel la canne n’a pas eu à rougir, montrant une très bonne réactivité.

Au-delà, les personnes comme moi qui recherche un maximum de sensation apprécieront sans nul doute la douceur qui émane de la canne .Elle  permet de donner la pleine mesure des combats. Cette  9 soie de 5 se montre très tactile, capable d’amortir les rushs puissants des arcs même sur des nylons très fins.

Couple longueur/soie de référence dans l’univers de la pêche à la mouche, la HOH Clan 9 #5 permet à mon sens d’appréhender avec beaucoup de plaisir l’ensemble des techniques fines de réservoir : pêche en sêche, à vue et au fil.Faute de pouvoir la tester  pour cause de fermeture , je reste convaincu que cette canne est une alliée de choix pour la pratique en grande riviere.

Une canne qui pourrait mettre à la retraite ma Sage Z-axis favorite. Un pari que je n’aurais pas fait au premier abord. Démonstration que l’on peut aujourd’hui proposer sur le marché des cannes de grande qualité  au design plein d’originalité ,dans une gamme de prix contenu accessible au plus grand nombre.

Une préoccupation que l’on retrouve dans toute la gamme puisque les modèles  à une main sont en dessous de la barre des 300€.Les modèles spey sont eux en dessous de 500€

Lorsque l’on sait que pour acheter une canne de qualité il faut parfois débourser des budgets très important ; la maitrise de cet élément justifie largement que l’on s’intéresse à ces cannes d’autant que l’arrivée de novembre devrait nous livrer 6 modèles supplémentaires. De quoi répondre à bien des attentes.

CLAN 8′ #4, CLAN 9′ #6, CLAN 10′ 7. Une HOH TROUT SPEY 11′ 3 #3 (4brins), une HOH OVERSEAS TROUT SPEY 11’3 #3 en 6 BRINS et une HOH OVERSEAS SWITCH 11’6 #7/8 en 6 brins

Revendeurs HOH : PLC pêche et Ardent pêche .

La boutique PLC Pêche : https://www.plc-peche.fr/540-cannes-hoh

Des nouveautés dont on reparlera très rapidement sur Auvergne passion mouche.

Au cœur de la saison réservoir, comment résister à la découverte du prototype HOH Clan 10 soie de 7.Là encore un modèle référence pour la pratique en lac….

Découvrir l’univers HOH : http://www.hohflyfish.com/

 

 

Un premier bilan ( 1er cat) et le resultat de la journée à Banson

L’heure est à un premier bilan.

Conclusion d’une saison 2020 de 1ère catégorie bien particulière.

Difficile de ne pas revenir en arrière.Difficile de ne pas se souvenir de ces semaines ou nous avons été privé de notre loisir.

Confinement, sécheresse, pic de chaleur, autant de raison qui pourrait me pousser à faire une lecture très amer de cette année et pourtant je dois vous l’avouer : je suis un pêcheur satisfait.

Satisfait  d’avoir pu assouvir une saison de plus  ma passion au cœur de nos paysages auvergnats.

Satisfait d’avoir gouter à la joie de ces rencontres avec nos truites dont l’authenticité nous pousse en permanence à l’admiration.

Satisfait  de l’usage d’une série de canne pour lequel je dois confesser un coup de cœur.La série JMC performer qui m’aura accompagné durant mes parties de pêche.

Légèreté, précision démontre s’il le fallait encore que les marques françaises  n’ont plus guère à rougir de quelques jalousies.

Satisfait  d’avoir pu de retrouver comme une habitude qui s’installe les berges de quelques rivières alpines.

La montagne comme rempart aux enjeux climatiques qui touchent nos rivières et fragilisent chaque jour un peu plus les écosystèmes de plaine.

Satisfait d’avoir pu, moins souvent que les années précédentes, échanger sur Auvergne Passion Mouche. Prétexte à prolonger à travers une photo, un récit, quelques mots, le souvenir de mes parties de pêche.

Heureux en somme, tout simplement, conscient peut être que les semaines que nous avons passé replier dans nos maisons n’ont pas été que l’occasion de remplir nos boites à mouche.

Avons-nous su mesurer le manque qu’engendre l’éloignement à notre passion ??

Ferai-je alors référence à Virginia Henderson qui nous explique cette nécessité de réaliser ces besoins fondamentaux. C’est à la lettre que j’ai  respecté le 13eme, assouvissant à pleine bouche cet appétit.

Depuis le 11 mai, j’ai pêché.

J’ai tenté de réaliser la dérive parfaite. Je me suis enflammé pour un gobage prenant la riquette du quartier pour le monstre du pont. Je me suis imaginé vainqueur de chaque défi, échouant souvent

« J’ai » !!! usant de manière égoïste l’usage de ce pronom, ramenant à moi et rien qu’à moi la satisfaction de ces moments que seul l’adepte de la gaule peut comprendre.

Résumerai-je cette saison de 1er cat 2020 à la nécessité de revendiquer avec force ce besoin de pêche , loin , très loin de  débats nécessaires qui animent avec force l’univers qui est le mien.

Place maintenant au réservoir, au carnassier, à l’ombre ; à toutes les fantaisies que m’autorisent une canne à mouche.

Occasion de redevenir sérieux et de vous annoncer le gagnant de la journée de pêche à Banson.

Après interrogation de Vincent.D  ancien propriétaire de Banson, la date ouverture du réservoir est le 24 avril 2013

C’est mat qui gagne cette journée de pêche.Bravo à lui.

Quant à moi , je vous laisse « j’ai » des mouches à monter ….

Réservoir : Des actus et une journée de pêche à gagner

Les jours passent et la saison de 1ère catégorie touche à sa fin.

Plus que quelques jours pour profiter de nos rivières à truites .Place sera laissé ensuite  à d’autres destinations.

Occasion sur Auvergne passion mouche de vous livrer les actus de nos plans d’eau.

Commençons par l’un des plus beaux sites en France : Le lac du Bouchet.

La saison sportive a d’ores et déjà débuté le 5 septembre.

Une saison qui cette année ne sera pas uniquement réservé à la pêche à la mouche puisqu’il est possible de pratiquer la pêche au buldo.

Pêcher au lac du Bouchet : http://www.pechehauteloire.fr/LacDuBouchet.php

A noter pour ceux qui connaissent pas le lac, un article très complet écrit par Thierry Millot dans le dernier numéro de pêche mouche.

De plus comme,  tous les ans le 26 septembre 2020 aura lieu la 15eime Edition des concours de pêche à la mouche du lac.

Vous pouvez vous inscrire : http://www.pechehauteloire.fr/ressources/inscription%202020-v2.pdf

Continuant avec les grands espaces, le lac de malaguet ainsi que le lac de verrière sont actuellement disponible à la pêche. Des opportunités ou les premiers jours frais de septembre ont dû dynamiser la pêche. Des lieux que j’espère pourvoir visiter en octobre.

Plus près de Clermont Ferrand, il me faut vous signaler l’ouverture dès le 12 septembre 2020 du Lac de Noirétable.

Les actus des réservoirs de la Loire : http://www.federationpeche42.fr/component/content/article/10-federation-de-peche/955-2020-09-03-15-42-26.html

Sans grand changement pour cette nouvelle année, l’unique point important est une inflation de plus de 20% avec un passage du prix de journée à 25€.Un rattrapage qui s’explique par un tarif qui n’avait pas changé depuis l’ouverture en 2012.Notons aussi le 19 et 20 septembre la présence d’une animation encadré par des pêcheurs de grande renommée.

A Banson ou après un été sans soucis, les poissons qui ont passé cette periode arborent  aujourd’hui des couleurs magnifiques. Vincent devrait très rapidement enrichir son cheptel avec quelques nouvelles résidentes.

Occasion pour moi d’une petite surprise pour les lecteurs d’Auvergne Passion Mouche .Je vous propose de gagner une journée au lac de Banson.

Un jeu concours très simple puisque la place sera offerte à la personne qui  donnera ou se rapprochera le plus de la 1er date d’ouverture du lac réservoir de Banson.

Pour se faire, il vous suffit de me donner la date auxquelles  vous pensez en commentaire du site.La date limite de réponse sera le 25septembre.

Un peu plus bas en altitude , des nouvelles du lac de Gerris qui devrait attendre quelques semaines supplémentaires pour ouvrir .

Laetitia , toujours soucieuse d’offrir le meilleur à ces pêcheurs , préfère que la température de la colonne d’eau soit le plus confortable possible pour les poissons.Sans nul doute un choix judicieux qui fera de Gerris la promesse d’une arrière saison 2020 que l’on a hate de gouter.

Pour clore ces lignes, poursuivons ensemble  l’un de mes rendez-vous favoris. Celui de consacrer chaque dimanche de travail quelques heures à admirer ces truites fario qui habitent au cœur de la ville. Démonstration s’il le fallait encore que la vie trouve toujours son chemin , à nous parfois de savoir l’épargner à travers un geste si simple que l’on nomme « No Kill »

Derrière le pêcheur se cache très souvent le passionné de nature. La canne à pêche n’étant qu’un prétexte……

 

Réflexion de rentrée !!!

Aout tire à sa fin, occasion d’un billet d’humeur sur Auvergne passion mouche.

Commencerai-je  par les relevées climatiques de 2020 issus de la station météo de Clermont-Ferrand Aulnat (source info climat)

Des chiffres qui nous imposent la réalité d’une époque qui a déjà changé.

Tendance qui se confirme avec des mois d’hiver plus chaud, des températures estivales qui dépassent plus régulièrement les 35°, une pluviométrie qui se fragilise, autant de raison pour s’interroger sur l’avenir.

Anxiété généralisée qui explique peut-être la pression de plus en plus importante d’idéologie motrice  d’une écologie punitive remettant en question la manière dont nous vivons.

Ainsi pourrait être perçu l’audience des mouvements écologistes qui nous inquiètent  à l’image des antispecistes qui interrogent directement notre relation au vivant.

Pourtant  devrions-nous pas en tant que pretendu sentinelle comprendre que le monde ne peut rester statique de certitude qui lui coute chaque jour la disparition massive de sa biodiversité. Devrions-nous mesurer chacun d’entre nous la responsabilité d’appartenir à un pays qui consomme plus de ressource que la Terre peut en produire en 1 an.

Loin de moi l’idée d’être en phase notamment  avec les discours extrêmes de la condition animale qui fixe aujourd’hui la pêche comme une cible.

Mais à l’heure d’admirer les truites qui habitent en bas de la maison, s’il me fallait laisser vagabonder mon esprit à ces réflexions, permettez-moi d’afficher mon étonnement d’un nouveau politiquement correct influencé par des élus de la pêche qui décident de se faire admirateur de la ruralité à la française.

Faut-il n’avoir jamais  entendu parler des  difficultés au sein des commissions sècheresse ou chaque litre d’eau préservé de l’irrigation se gagne au forceps.

Comment feront ces personnes lorsqu’il s’agira de combattre l’ambition des centaines de retenues collinaires que l’on nous annonce. Quelle sincérité accorder à leur parole lorsque devant  une rivière à l’agonie on oublie juste que nombre des soucis sont le résultat du lessivage d’un sol qui regorge de pesticides et autres engrais.

Le pêcheur que je suis s’inquiète bien plus de cela  que de l’influence d’amateurs de quinoa convaincu que l’urgence de la pêche de la truite se joue d’abord dans la fabrication des générations de demain.

Des pêcheurs loin du mercantilisme actuel qui nous livre facilement en pâture à nos détracteurs, faisant de notre activité un simple produit commercial que l’on distille à des touristes. Parodie d’une passion dont le seul moteur reste l’urgence de vendre quelques  cartes à la journée.

Le vivant ne doit pas devenir à travers nous un objet que l’on cède à grand coup de promotion à des consommateurs qui passent de rivière en rivière, de poisson en poisson, d’activité en activité.

La pêche devrait renvoyer  l’image d’une activité de pleine nature capable de regarder avec résilience des truites qui même en plein cœur de la ville auront réussi à passer Juillet et Aout sans encombre.

Voilà peut-être la raison de mon optimisme au sortir de l’été 2020 qui nous a laissé quelques espaces de pratique dans le Puy de Dôme.

Une pêche estivale souvent technique sur des poissons déjà bien éduqués de notre manège.

Pêche d’été en sêche sur des rivières ou le niveau d’étiage oblige à la discrétion. Pêche d’été que j’aurais pris soin d’accompagner d’un thermomètre  à chaque partie de pêche.

Pêche d’été que je goutte avec délice , perdu au fond des gorges , assumant tranquillement bien des contradictions qui transpirent derrière ma canne à pêche.

Place maintenant à des journées plus fraiches qui nous amèneront vers la date fatidique du 20 septembre. Promesse peut être d’un regain d’activité.

Dernière minute, dernière opportunité qu’il faut saisir avant de changer d’univers

 

 

 

Criterium de la Sioule 2020

De Sioule, confinement nous a privé de quelques heures  de partage sur le bord de la rivière.

D’une simple idée, David nous a proposé de construire le premier open amicale de la Sioule, occasion de retrouver les amoureux de la dame des Combrailles

C’est en  ce samedi 20 juin qu’avait lieu ce criterium, moment de partage et de convivialité entre pêcheur.

Un criterium par équipe de 2 sur des linéaires de faible longueur en contrôle alterné. Un criterium regroupant pas moins de 16 équipes (2 rotations de 8)

Se déroulant sous la forme de 4 manches :

L’équipe impair  pêche de 7h45/9h45 le matin et 16h15/18h45 l’après-midi et contrôle l’équipe pair

L’équipe pair  pêche de 10h/12h le matin et de 13h30/16h15 l’après-midi et contrôle l’équipe impair

Chaque poisson à la maille : de 20 cm pour les truites et 30 cm pour les ombres sera comptabilisé sous la forme de 100 points par poisson + 20points par centimètres.

Exemple une truite de 30cm rapporte (100+ (30*20)) soit 700 points.

Les équipes pair et impair sont ensuite classées par rotation pour tenir compte de la variance d’activité de la rivière.

Chaque équipe reçoit un classement à l’issus de sa rotation .Classement donnant lieu à un nombre de point place.

Le classement final étant le résultat du nombre de point place le plus faible.

Pêcheur, il me sera difficile de commenter les conditions de chacun rencontré sur la riviere.

Faisant équipe avec Olivier, pour notre part la pêche s’est révélé très aléatoire avec des poissons chipoteurs .Nous nous rappellerons certainement d’une phase d’activité très intense .En 1h15 nous remplirons notre feuille de marque de 2 superbes poissons : un ombre de 47 cm pris en sèche/nymphe et une magnifique truite de 50 cm d’olivier pris en nymphe.

Je vous ferai  retour de quelques statistiques générales :

Nombre de poissons pris :

Manche du matin : 28 truites et 6 ombres

Manche après-midi : 21 truites et 15 ombres

Total 70 poissons

Soit une représentativité de

Nombre de poissons par pêcheurs : 2.1875 en 4h30 de pêche

Manche du matin : Ombre 18% et Truite 72%  / Manche de l’après-midi : Ombre 42% et Truite 58%

Plus grand poisson pris

Truite : 50cm

Ombre : 47cm

Répartition des truites par taille :

Pour conclure, le classement final :

(ps-une petite erreur de classement s’est glissé hier pendant l’annonce des résultats entre le premier et le deuxième manche du matin sur les impairs.Cela change un peu le résultat final)

Le rectificatif (après recomptage des tables de marques)

Au delà du résultat , le plus important est de faire un clin d’œil à David sans qui tout cela n’aurait pas vu le jour.

Opportunité de remercier les sponsors de ce moment qui a travers quelques lots nous a permis de faire vivre la pêche à la mouche sur notre vallée.

Remerciement à destination  des marques JMC et Devaux  qui nous ont accompagné , à Stephane Bonnet ( pêchemouchefly) , aux reservoirs les Estives et le Domaine de Gerris.

Les mouches JMC :https://www.mouchesdecharette.com

La maison Devaux :https://www.mouchesdevaux.com/

Pêche mouche fly :https://pechemouchefly.fr/

Le lac des estives :https://www.lac-estives.com/

Le domaine de Gerris :https://domainedesgerris.com/

Un clin d’œil à Franck Coudiere qui accompagnera les 2 plus jeunes pêcheurs au bord d’un reservoir.

Une pensée à l’aappma de chateauneuf les bains et de son president Dominique Regnat , à Emmanuel Estival qui nous a recu comme des coqs en pâte au restaurant L’Escale.Un grand merci encore à David Francisco pour son implication

Le restaurant L’escale :http://lescale-restaurant.fr/

Et bien sur comme une évidence ,un big , un immense , un gros , BIG UP à nos truites et à nos ombres qui ont eu la délicatesse et la courtoisie de nous faire tourner en bourrique pendant quelques heures.

Vivement l’année prochaine ….