C’était l’histoire d’une modeste, d’une minuscule éphémère .De nos rivières d’Auvergne ou les belles olives accompagnent les premières pluies de printemps.
D’un pêcheur à la mouche qui tout au long de l’hiver passe des heures à l’étau pour trouver la bonne tonalité, cherchant sans relâche l’ensemble qui va bien.
D’un pêcheur à la mouche qui s’inquiète de ces statistiques qui annoncent que 85% des insectes ont disparu.
D’un pêcheur à la mouche qui contre mauvaise fortune préfère se concentrer sur l’essentiel.
L’histoire que ces museaux qui transpercent la pellicule. De cette satanée truite dépassant les 55cm et qui a l’indélicatesse de rater l’épuisette, filant entre mes jambes.
L’histoire d’une belle qui croyait être passée inaperçu. Magnifique truite de Vincent. Superbe poisson qui restera comme un souvenir indélébile.
L’histoire d’un moment où l’on regarde émerveillé ce que la nature est encore capable de realiser. Beauté absolu d’un animal dont seule la pêche permet de croiser le chemin.
Ainsi se raconte la pêche à la mouche en avril 2019……
truites de 55cm trop rares a mon gôut trop exposees aux nombreux (viandards )sur cette pauvre rivierre!