Comme ce qui est devenu une habitude maintenant, le temps de quelques jours nous filons avec Jérôme pour notre périple lozérienne .Voyage dont l’espoir tient dans quelques mots :Pêcher en sêche.
Un séjour pêche entre Lot, Colagne, Tarn, alternant à loisir des secteurs très differents.De la grande rivière aux eaux claires et puissantes ou l’on espère apercevoir le museau glouton d’une belle truite à celle plus modeste d’une Colagne , paradis de la sêche-nymphe.
Un terrain de jeu immense qui pour la première fois depuis plusieurs années, nous fut livré sous un soleil torride. Près de 28°à Mende en après-midi. De quoi caler le monde de la riviere.Comme asphyxié par les premières chaleurs de l’année. Des conditions de pêche difficile dont on retrouve les informations sur le bulletin info pêche 48 mis en actualité par la compagnie des guides de lozere.Une initiative rare qui me conduit aujourd’hui à vous en parler. Surtout n’hésitez pas à consulter ce site si vous partez à la découverte des rivières lozériennes.
http://www.guides-de-peche.fr/modules/news/article.php?storyid=63
Le lot qui nous donne habituellement tant de plaisir à guetter les olives nous livre durant ce séjour des eaux limpides et très basses sans la moindre activité de surface. Les belles éphémères tant attendues se montrent trop rare. Seules quelques-unes m’offrent le plaisir de tester la macro du TG3.
Condition de pêche ou nous devons passer plus d’heure à pratiquer en nymphe qu’à rechercher ces gobages qui nous font venir et revenir sur le lot à cette période de l’année.
Les truites se montrent elle aussi bien lunatique alternant des phases ou la rivière semble vide avec de court moment plus propice qui nous permettent de partager quelques minutes avec la beauté de ce vivant qui me faut tant courir.
Nous toucherons notre lot de poisson avec le regret de n’avoir pas croisé l’une de ces belles dames qui hantent les eaux. Point de gros poissons comme durant nos précédentes sorties. Pourtant le simple plaisir de toucher ces truites aura suffi largement à notre bonheur.
Ainsi le temps s’écoule bien vite et il est temps de revenir en Terre Auvergnate.
Croisant sur le retour les terres de Margeride, une halte s’impose pour terminer ce séjour de pêche. A la rencontre des eaux couleurs de thé de ces rivières qui sentent la tourbe et le parfum d’un bon whisky.
Là encore une canne comme simple prétexte à aller à la rencontre de ces paysages et des truites du coin. Conscient de la chance que nous avons de vivre sur des terres qui ne remplissent pas les magazines de pêche de truite gigantesque. Mais ici au cœur de notre massif central nous avons une chose que personne ne nous enlèvera Une nature préservé avec des vallées ou l’on peut encore etre seul au monde.
Bonjour,
Joli périple mais j’affectionne et cela ne surprendra personne la margeride, mais sur la photo je ne reconnais pas l’endroit. Merci si tu peux me le préciser.
Belle sortie quand même, sans la belle !!!!!!
@+ Gravos
Je ne connais pas le nom , riviere au dessus de chaudes aigues en allant sur le bes
Joli reportage, merci pour ce partage
Stéphane Merci
@+