Des innombrables vallées que je parcours tout au long de l’année, il en est pour lequel je voue une admiration particulière.
Entre Lozère et Aveyron, de Lot, de Tarn, de Dourbie, de Jonte, autant de paysage, d’atmosphère que j’aime parcourir canne à mouche en main.
Si pour certains ce weekend end fut l’occasion de palabres probablement inutiles, il fut pour moi avec quelques amis d’auvergne passion mouche l’occasion d’un grand bol d’air. Opportunité aussi de réaliser les premières images avec la go pro hero 6.De quoi apporter un petit plus au blog , du moins je l’espere.
Des heures de pêche ou l’on a eu la chance de vivre une fois encore la frénésie de poisson qui entre deux périodes d’eaux hautes avaient choisi de se saisir de la moindre mouche passant à leur portée. Des nymphes qu’il fallait conduire à la bonne profondeur. Des montages simples à l’image d’une de mes classiques à bille blanche montée à partir d’un dubbing de lièvre pour donner de la vie.Indispensable lorsque les poissons sont encore un peu léthargiques.
Une pêche sous la canne, lente, dans les eaux bleutées d’une fraicheur qui reste perceptible sur les berges, signe d’un printemps qui s’installe de la manière la plus incertaine qui soit.
Premier prétexte aussi à fuir la foule en bon solitaire que je suis.
Loin, très loin de cette culture actuelle qui pousse au rendez-vous incontournable ou l’unique but serait d’être présent pour se montrer en bon « m’as-tu vu », étalant dans chaque conversation cette aspiration Rocco sifredienne de se prétendre expert de la gaule.
Ainsi sifflotant un air de manu chao dans la tête, une petit nymphe à bout d’un trout hunter , me voici là au cœur d’une vallée encaissée, surprenant de mon insolence quelques vautours fauves qui me guettent
D’une vie social pleine de rebondissement, j’ai préféré les temps de quelques heures assouvir cette perception qui est la mienne de la pêche.
Des paysages,de l’eau, des poissons, et surtout être peinard