L’époque est à la couleur.
De mai, du printemps qui s’installe, la nature s’en fait sienne et décline à profusion d’innombrables nuances.
D’un éclat bleuté d’une valériane à la majestueuse marguerite qui inonde la prairie de sa splendeur, j’aime ce moment de l’année ou mon regard ne sait pas où se poser
Pourtant au fil des saisons de pratique sur ma rivière de cœur j’ai compris que croiser une truite approchant les 50 cm reste un instant rare pour le pêcheur à la mouche. Il nous faut chercher, scruter, s’adapter à chaque situation.
De cette période de l’année chaque poisson semble s’amuser de notre patience, demandant en permanence à modifier les strategies.D’un gobages le long d’une bordure que l’on choisira de séduire à l’aide d’une imitation d’ignita à un simple recoin entre deux rochers dont on sait qu’il abrite un joyau à la couleur de bronze.
Une fois encore je goutte le bonheur de belle rencontre….
L’occasion pour conclure de vous inviter à relire un vieil article du blog : http://auvergnepassionmouche.fr/elle-revait-detre-une-50/