C’est le temps des vacances, d’une pause dans mes ballades auvergnates. Je quitte pour quelques jours la Sioule et autres partenaires pour partir à la découverte d’une nouvelle contrée de pêche.
Un intermède ou la dame des Combrailles a livrée quelques beaux poissons à des pêcheurs affrontant des conditions bien inhabituelles pour la saison avec un mois de juillet ou les débits dépassant les 20m3 se sont fait la norme. Un terrain d’entrainement parfait pour Vincent. L’appel des grandes et puissantes rivières américaines l’ont conduit vers un voyage dont le carnet de route nous invite chaque jour à le suivre dans ses péripéties.
Le carnet de voyage de Vincent :http://etaumilieu.blogspot.de/
Au fil des kilomètres, l’atmosphère des embruns océaniques se fait sentir .Il est temps de s’arrêter pour une quinzaine de jour au pays des huitres. De Marennes à Royan je m’apprête à découvrir un terrain de jeu dont les dimensions me perturbent déjà.
Vacances familiales, les heures se font très courte, trop courte pour prospecter l’immense étendue qui se livre à mon regard. Je dois cibler des secteurs de pêche très précisément auxquelles mon manque de culture de la pêche en mer livre l’incertitude d’être là où il faut.
Du chenal de la Tremblade ou les ostréiculteurs partent sur la Seudre à la rencontre de leur parc à huitre. Des zones propices qui livre l’émotion des premières touches même si la progression à travers l’argile se révèle très compliquée. Combien je regretterai de ne pas avoir eu d’embarcation pour parcourir cet estran qui m’aura semblé être l’un des meilleurs territoires de pêche durant ce séjour.
Au rocher ou s’échoue dans le fracas de la marée l’écume des vagues. Des heures fastes pour les pêcheurs en surf casting qui m’auront pris souvent pour un hurluberlu de touriste accroché à d’hypnotique espoir que ma mouche fut engloutis si près du bord. Je dois me rendre à l’évidence, lancer au large un plomb de 150gr est apparu rapidement comme la ressource la plus pertinente pour toucher quelques maigres et bars dans le soleil coucher de Saint Palais sur Mer.
Ne restez plus peut être que de tenter en mode tenkara d’ingrat mulet qui se jouèrent de ma patience dans le port de la Palmyre. Satané taquin qui firent du sieur kikinou , l’objet de leur grande méprise à ne pas être pris pour les dindons de la farce.
Finalement je ne suis guère surpris d’une réussite en demi-teinte ou je dois bien l’avouer seules quelques prises modestes auront su combler le pêcheur à la mouche que je suis.Pêcher en mer autrement qu’en attendant de longues heures sur les plages la canne tendu vers l’océan nécessite sans nul doute des longs moments de traque qu’un planning de vacances chargé peine à liberer.Pourtant je me satisfais d’avoir découvert un autre territoire de pêche que j’appréhenderai aujourd’hui avec plus de sérénité.
Ainsi s’acheve la route des vacances. La dernière halte se fera sur les berges de la Touvre. Une pause pour mettre un visage sur l’une des plus impressionnantes scalimétries de notre pays. On se reverra.
Enfin les premiers volcans apparaissent à la fenêtre .Le Puy de Dôme se dressent au détour d’un virage. Je suis de nouveau dans mon Auvergne. Prochain voyage en Terre Inconnu dans quelques semaines pour un nouveau défi : Tenter un silure à la mouche.