L’heure est à un premier bilan.
Conclusion d’une saison 2020 de 1ère catégorie bien particulière.
Difficile de ne pas revenir en arrière.Difficile de ne pas se souvenir de ces semaines ou nous avons été privé de notre loisir.
Confinement, sécheresse, pic de chaleur, autant de raison qui pourrait me pousser à faire une lecture très amer de cette année et pourtant je dois vous l’avouer : je suis un pêcheur satisfait.
Satisfait d’avoir pu assouvir une saison de plus ma passion au cœur de nos paysages auvergnats.
Satisfait d’avoir gouter à la joie de ces rencontres avec nos truites dont l’authenticité nous pousse en permanence à l’admiration.
Satisfait de l’usage d’une série de canne pour lequel je dois confesser un coup de cœur.La série JMC performer qui m’aura accompagné durant mes parties de pêche.
Légèreté, précision démontre s’il le fallait encore que les marques françaises n’ont plus guère à rougir de quelques jalousies.
Satisfait d’avoir pu de retrouver comme une habitude qui s’installe les berges de quelques rivières alpines.
La montagne comme rempart aux enjeux climatiques qui touchent nos rivières et fragilisent chaque jour un peu plus les écosystèmes de plaine.
Satisfait d’avoir pu, moins souvent que les années précédentes, échanger sur Auvergne Passion Mouche. Prétexte à prolonger à travers une photo, un récit, quelques mots, le souvenir de mes parties de pêche.
Heureux en somme, tout simplement, conscient peut être que les semaines que nous avons passé replier dans nos maisons n’ont pas été que l’occasion de remplir nos boites à mouche.
Avons-nous su mesurer le manque qu’engendre l’éloignement à notre passion ??
Ferai-je alors référence à Virginia Henderson qui nous explique cette nécessité de réaliser ces besoins fondamentaux. C’est à la lettre que j’ai respecté le 13eme, assouvissant à pleine bouche cet appétit.
Depuis le 11 mai, j’ai pêché.
J’ai tenté de réaliser la dérive parfaite. Je me suis enflammé pour un gobage prenant la riquette du quartier pour le monstre du pont. Je me suis imaginé vainqueur de chaque défi, échouant souvent
« J’ai » !!! usant de manière égoïste l’usage de ce pronom, ramenant à moi et rien qu’à moi la satisfaction de ces moments que seul l’adepte de la gaule peut comprendre.
Résumerai-je cette saison de 1er cat 2020 à la nécessité de revendiquer avec force ce besoin de pêche , loin , très loin de débats nécessaires qui animent avec force l’univers qui est le mien.
Place maintenant au réservoir, au carnassier, à l’ombre ; à toutes les fantaisies que m’autorisent une canne à mouche.
Occasion de redevenir sérieux et de vous annoncer le gagnant de la journée de pêche à Banson.
Après interrogation de Vincent.D ancien propriétaire de Banson, la date ouverture du réservoir est le 24 avril 2013
C’est mat qui gagne cette journée de pêche.Bravo à lui.
Quant à moi , je vous laisse « j’ai » des mouches à monter ….
Que de belles photos!
Bravo.. Pour l’an prochain, si j’ose..et si tu viens dans le 05 évite la haute Clarée sur- fréquentée…viens plutôt en avril ou septembre sur la Durance…entre Briançon et Eygliers…
suis vraiment bluffé par tes photos