De contrée lointaine, à l’autre bout de l’océan , de neige, de vent, de soleil, de partie de pêche incroyable au cœur d’un paradis, il ne reste que des souvenirs.
Pourtant de Lozère, le voyage fut éprouvant pour ma partenaire.
Promis, juré, j’avais convenu d’un accord tacite : De retour en notre belle auvergne, ma soie devait revenir à ces sources.
Ni une, ni deux, nous prenions avec Jérôme, l’A75, pour une escapade lotoise. Au pays des eaux claires, des rivières à taille humaine, je concède ici une fois encore mon affection sans limite pour l’odeur du Mucilin qui poisse entre mes mains.
Plus encore aujourd’hui qu’hier la pêche est devenu pour moi question d’atmosphère, de contemplation, de plaisir souvent solitaire. De recherche permanente d’un état de grâce ou je cède à mes préoccupations la plus futile des occupations : Attendre que la belle éphémère illumine le ciel.
Dame mouche de mai est annoncé en ces lieux, foi de compagnie des guides.
Actualité Juin 2017 de la compagnie des guides :http://www.guides-de-peche.fr/juin-2017/
Promesse de quelques museaux avides de chair fraiche, je m’empresse à chercher le bon endroit.
Choisir son imitation , trouver la bonne dérive .Déterminer l’instant parfait ou je deviens imitateur , usurpateur , menteur , faisant prendre à dame fario des vessies pour des lanternes et des bout de poils et de plumes pour la plus belle des bouchées. Ainsi se raconte l’émotion d’un gobage.
Etrange jeu de dupe dont le seul résultat réside dans l’admiration de cette parcelle de vie si infime soit elle.
De toutes les pêches, de toutes les manières de se servir d’une canne à mouche, la pêche en sêche reste pour moi la plus belle…..
C’est pas moi qui te dirais le contraire Steph un bon et beau retour aux sources.
Amicalement.