Il y a des jours ou ça ne sert à rien de courir. Ainsi pourrait se raconter cette rencontre.
Arrivée à 10h.En poste à 11h.
37m3 d’eau qui file à toute berzingue dans les waders.La naïveté d’un espoir fou, celui de pêcher à la mouche. Tout semble impossible
Pourtant dans une bordure, un rayon de soleil réchauffe l’atmosphere.Quelques éphémères dessinent sur l’eau une danse improvisée.
Une petite nymphe au fil plaqué passe et repasse à l’endroit de toutes les attentions. On observe le moindre indice qui annoncera le grand moment.
Puis tout à coup, comme un éclair, le brin fluo tressate. Elle est là, je sens ses coups de tête.La dame des Combrailles se bat fièrement, rendant chaque minute comme extraordinaire.
Lorsqu’enfin elle se rend, l’hommage de l’épuisette fait de moi le plus heureux des hommes. Je suis là transi d’émotion, seul, dans un coin de cette vallée, conscient de la beauté de mon adversaire.
Nous sommes le 17 Mars et je viens de croiser une magnifique truite de la sioule
Bonjour et merci pour toutes ces infos. 37 m3 , ça pousse !!! Pas simple de pêcher et bravo pour ce beau poisson. Pour moi, pêcheur de la Gironde, permis au club de Châteauneuf, fan de cette région des Combrailles, premières sorties sur la Sioule du 15/04 au 24/04 pendant le séjour à Manzat. Grâce à vous , je garde un contact avec cette belle région et ces jolies rivières. Encore merci.
Beau récit! Merci pour ce partage d’ émotions.
Superbe, on dirait presque une Marmorata.
Fidèle lecteur du site depuis deux ans, merci pour les images superbes et aussi, et surtout,pour l’état d’esprit dans lequel sont faits tous les articles: respect de La Rivière bien sûr et de ses habitants, respect de la nature dans son ensemble (l’exemple du héron est touchant), respect de l’environnement, respect des autres, coups de gueule aussi, mais il faut bien dénoncer certaines absurdités du comportement de l’humain. Et quand je vois l’implication des bénévoles pour défendre le milieu halieutique, je dis bravo. J’allais presque en oublier la pêche que j’ai beaucoup pratiquée à Chateauneuf dans les années 70/80, je continue aujourd’hui à pécher cette magnifique rivière, différemment, avec une canne à mouche et sans panier. Continuez avec vos convictions, faites nous les partager et peut-être à bientôt sur les bords de La Sioule.
Bonjour
Je vous remercie de ces commentaires flatteurs.Ils sont l’occasion pour moi de trouver des sources d’encouragement à poursuivre cette aventure.Au plaisir de se croiser un jour sur la sioule
amicalement
Stephane