Retour sur le 24eme SANAMA

Une carte micro SD qui perd ses fichiers système, et voilà toutes les vidéos du salon parties en fumée… Ne reste plus que quelques mots pour témoigner – et, heureusement, ceux-là ne risquent pas de s’effacer !!!!!!!!!!
Cette édition du SANAMA fut passionnante, intense et riche en découvertes. Il devient presque impossible de ne pas y trouver chaussures de wading à son son pied tant l’offre est variée. De nombreux fly shops, toujours en quête de nouveautés, nourrissent notre curiosité, à l’image de Vince Botte et de Fly Concept Distribution.Honorer que je suis de pouvoir lui apporter un peu d’aide.
Les artisans étaient une fois de plus au rendez-vous, illustrant cette recherche constante d’excellence : Valentin de Peux Fly Fishing , Daniel Guyot de Zéro Limite, Joël pour JS Patch, les plumes de Ducoq Alariviere , les étaux de DamFly et bien d’autres encore.
Mais au-delà du matériel et des innovations, ce que j’apprécie particulièrement dans ces salons, ce sont les échanges.
Ces discussions intenses, au détour d’une allée, où l’on partage nos observations sur l’état de nos rivières. Des débats avec de nombreux acteurs locaux bénévoles, ces élus d’aappma de terrain dont les discours viennent parfois contraster avec un enthousiasme un peu trop béat.
D’un salon à l’autre, il faut bien l’admettre : malgré la passion qui nous anime, certains – trop rares à mon goût – s’efforcent encore de rappeler l’urgence de la situation. Clin d’oeil au blog de  Nicolas Germain
Être lanceur d’alerte, c’est avoir le courage d’affirmer, dans un monde qui glorifie la valeur ajoutée, que nos rivières ne sont plus celles d’autrefois.
C’est reconnaître que la fragilité de nos milieux nous pousse à traquer le moindre détail, à compenser la raréfaction du vivant par une technicité toujours plus pointue. Cette excellence, qui fait émerger des champions admirables, nous éloigne pourtant d’une certaine naïveté, essentielle au renouvellement des générations.
Peut-être est-ce là ce qui nous incite à explorer d’autres horizons… À chercher, au détour d’une allée, ces fabricants de rêves, ces agences aux multiples destinations qui nous invitent au voyage.
Finalement, on repart du SANAMA avec des idées plein la tête, quelques trouvailles dans le sac, et peut-être même un brin d’amertume face aux réalités qui nous rattrapent.
Mélange d’émerveillement et de lucidité..
On y vient pour rêver, échanger, apprendre… et on en ressort avec l’envie encore plus forte de protéger ce qui nous est cher.
Parce qu’au-delà des innovations et des destinations exotiques, il reste une évidence : nos rivières ont besoin de nous autant que nous avons besoin d’elles.
En attendant la prochaine édition, il ne tient qu’à nous de faire en sorte que ces discussions, ces prises de conscience, et cette vigilance ne restent pas au fond d’une allée, mais qu’elles continuent à nourrir non pas notre pretention à changer le monde ou même à montrer du doigt notre voisin mais juste modestement à essayer de réfléchir à nos habitudes.
Et si, un jour, la carte micro SD se rebelle encore, au moins, les souvenirs et les convictions, eux, seront bien ancrés !
Updated: février 24, 2025 — 11:45 am

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