Cette année, l’envie d’écrire refait surface modestement.
Mon blog, laissé en sommeil, appelle à reprendre vie, nourri par des récits de pêche, des instants de contemplation.
Opportunité de renouer avec les mots, de partager des histoires et de retrouver cette magie qui se cache dans chaque virage d’un cours d’eau, chaque lancer précis, et chaque capture, qu’elle soit réussie ou simplement espérée.
2025 sera l’année de l’évasion, avec un projet qui m’anime particulièrement.
Un road trip dans l’Ouest américain, mêlant pêche et photographie. Occasion de retrouver des rivières mythiques, comme la Green River ou la Madison. Ce voyage ne sera pas seulement une quête de poissons, mais aussi une quête d’instants .
Balade au milieu de ces paysages où le silence règne, capture de ces levers de soleil qui teintent l’eau de reflets dorés.Moteur d’ une conscience qui vient à la rencontre d’une urgence écologique dont je mesure chaque jour la précarité.
L’appareil photo sera un compagnon essentiel de cette aventure, pour capturer autant les scènes intimes d’une mouche posée sur l’eau que l’immensité des montagnes ou des canyons qui serviront de toile de fond. Chaque arrêt, chaque lancer, chaque instant passé au bord de l’eau sera une invitation à ralentir, à observer et à ressentir pleinement ce que ces lieux ont à offrir.
Le début d’année halieutique s’annonce déjà bien rempli.
Février donne le coup d’envoi avec un rendez-vous incontournable : le SANAMA, les 22 et 23 février à Saint-Étienne.
Ce salon, véritable institution pour les passionnés de pêche à la mouche, est l’occasion de découvrir les dernières innovations, de rencontrer des artisans et des fabricants, et de partager des discussions animées autour des techniques, des rivières et des voyages. Le SANAMA, c’est un lieu de rencontres humaines, où chaque conversation, chaque stand visité, nourrit l’envie de repartir au bord de l’eau.
Visite le site du Sanama : https://www.sanama.fr/
Mars, ensuite, marquera le véritable début de la saison. Le 1er mars, l’assemblée générale de l’AAPPMA de Châteauneuf-les-Bains sera un temps fort pour échanger sur la gestion de nos rivières et discuter des projets pour préserver leur avenir. Ces moments d’engagement collectif rappellent que la pêche n’est pas seulement un loisir. Un moment pour lequel je ne pourrais malheureusement pas être présent.
Puis viendra l’ouverture tant attendue de la pêche le 8 mars.
Ce jour gravé dans l’agenda de tout pêcheur. Pour moi, ce sera l’occasion de retrouver les berges de la Sioule, cette rivière qui me tient tant à cœur. Le premier lancer de la saison, la tension au bout de la ligne, la première truite : tout cela porte en soi une magie que rien d’autre ne peut égaler. L’ouverture, c’est le renouveau, un moment de retrouvailles avec la rivière et ce lien profond qu’elle crée en nous.
Mars ne s’arrêtera pas là. Le 13 Mars , le Rise Festival viendra illuminer ce mois halieutique, avec ses films magnifiques qui capturent l’âme de la pêche et la beauté des paysages qui l’entourent. Ces récits visuels sont une source d’inspiration, un rappel que la pêche est bien plus qu’une technique ou une passion : c’est une manière de vivre et de comprendre le monde qui nous entoure.
Visiter le site du Rise Festival : https://rise-festival.fr/
Des voyages où le trouble d’une dissonance noue une corde fragile entre la contemplation et la prise de conscience. Les images, les scènes, me hantent, me rappellent cette tension.
D’un côté, je veux m’immerger dans cette nature pure, sauvage et préservée, un lieu d’évasion, de quiétude. De l’autre, il y a cette question lancinante : quel est le prix réel de cette quête de beauté, de sérénité ? La réalité du dérèglement climatique, la pression sur les écosystèmes, les traces laissées par nos déplacements, tout cela pèse sur ma conscience.
Cette dissonance ne fait pas qu’interférer avec mon plaisir. Elle est aussi un moteur, une invitation à évoluer.
Les récits de pêche m’ouvrent les yeux sur la nécessité de repenser mes choix, d’adopter des pratiques plus écoresponsables. Mais la question demeure, toujours :
Comment naviguer dans ce monde où le désir de vivre pleinement se heurte à l’urgence de préserver ce que nous aimons ?
Les voyages continueront, mais peut-être avec une nouvelle approche, une nouvelle conscience. Et si chaque geste était une tentative de trouver un équilibre, aussi fragile soit-il, entre ce que l’on prend et ce que l’on laisse derrière ?
Avec un tel programme, 2025 s’annonce comme une année riche et vivante pour la pêche, mais aussi pour l’écriture. J’espère que ces rendez-vous m’inspireront des récits sincères, des réflexions, et cette envie de transmettre tout ce que la pêche représente : la patience, l’humilité, l’évasion, et ce bonheur simple de sentir l’eau autour de soi.
Reprendre la plume, c’est aussi raviver cette idée que la pêche ne se limite pas à une activité. C’est une passion qui se vit autant au bord de l’eau que dans le partage, dans les discussions autour d’un feu de camp ou dans les pages d’un livre. En 2025, je veux que cet espace, mon blog, soit à nouveau un lieu vivant, un écho de cette passion, au fil des rivières et des saisons.