Lundi 26 avril 2017, nous continuons notre periple.Aprés quelques heures de route, Hegben -Lake sera notre vilegiature.La Madison River notre terrain de jeu pour deux jours.
Deux jours placés sous le signe d’une météo bien fraiche à plus de 2000 m d’altitude. Rançon d’un choix que nous avons fait de venir si tôt au nord .Un choix murement réfléchis et bien peu habituel pour les quelques pêcheurs français avec qui nous avions échangé avec de partir.
Un choix qui fut conditionné certes par des impératifs de calendrier mais qui au-delà nous a offert l’opportunité de découvrir une nature dans son plus bel apara , dénuée de touristes mais aussi de ces pêcheurs venus d’ailleurs qui porte des jugements à l’apport pièce à l’égard de leur confrères américains comme j’ai pu le lire sur un blog voisin.
Je tiens ici et avant tout autre chose à mettre en lumière la qualité de ces pêcheurs que nous avons croisé à l’image de Ben, qui aura la délicatesse de nous accompagner 3 jours durant.
Ben qui nous aura tant amusé avec ces pattes de wapiti.Ben guide de pêche dans une boutique de Gardiner et qui sera à l’opposé de l’image que livre certains français qui s’amusent à juger bien médiocre la qualité de ces pêcheurs.
Pour les habitués du net et qui suivront mon regard, nous avons vu des pêcheurs américains prendre des poissons !!!Nous avons vu des pêcheurs américains capable de développer des stratégies de pêche adaptées à des spécificités locales dans des rivières qui juste avant le run off impressionnent par leur volume d’eau. Nous avons vu des pêcheurs américains qui ne peuvent être résumé à quelques débutants venus de new York, San Francisco et ailleurs .Nous avons vu de vrais pêcheurs locaux qui n’ont pas à rougir des critiques venus d’un occident incapable de prendre soin de ces rivières.
Ainsi est la première leçon de ce voyage. Beauté d’un lieu qui m’a semblé tant préservé , si fragile et pourtant si exceptionnel.Un lieu où l’on raconte encore des histoires d’ours .
Un lieu on l’on peut apercevoir le grand pygargue à tête blanche. Un lieu où l’on admire les bisons, les bighorn sheep, les mooses à longueur journée.
Un lieu où la pèche à la mouche devient un art de vivre .Comme une forme de légende ou s’écrit en lettre dorée des fishing acces aux noms ancrés dans l’inconscient de tous.
Three dollars bridge comme un son, un murmure, comme l’endroit où tout semble prendre un sens, comme l’endroit inévitable lorsque l’on prétend fouler le Montana et la madison.
Three dollars bridge comme la nécessité d’une après-midi de rêve ou malgré une neige abondante nous apercevrons le potentiel d’un écosystème aquatique sans pareil.
Fario, arc, white Fish, à chaque seconde, à chaque rocher, son lot d’émotion, son lot de sensation. La madison nous aura envouté par la qualité de pêche que nous avons rencontré.
Ainsi deux jours sont devenus deux secondes .Comme un souvenir , comme le bruit du vent dans les sapins , comme le quiétude d’un pas dans la neige .Si court , si rapide , si intense que nous devons déjà repartir ailleurs.
Des photos remarquables…
Merci Stephane pour ce reportage qui me fait rêver ! Profites bien de ce périple extraordinaire.
Bravo les gars et comme c’est bien raconter le plaisir est grand de vous lire,