De Lozère, c’est avant tout autre chose, le plaisir de discuter avec Michel au détour d’un salon. Rencontre avec les soies sources de la lozere.Fidelité absolu pour ces soies qui habitent la majorité de mes parties de pêche.
De Lozère c’est aussi quelques escapades qui me conduisent tour à tour sur les berges du Lot, de la Colagne ou du Tarn
Nous retrouvons avec Jérôme le temps de quelques heures le Lot.
C’est une rivière bien fraiche mais surtout qui ressemble à nombre de cours d’eau actuellement en Auvergne .
Un débit assez bas qui se confirme à la lecture de l’application River App en date du 18/04. Un débit qui nous replonge dans les conditions de pêche de 2017.
Démonstration que parfois notre mémoire nous pousse à croire que tout va mal .Pourtant il suffit de se regarder en arrière pour mesurer que le manque d’eau actuel dessine de plus en plus une généralité en ces premiers mois de l’année.
Espérons juste que la pluie viendra comme souvent en mai.
De quoi encore pousser une colère envers dame nature qui engloutira dans les flots l’espoir des premiers coups du soir. De quoi affirmer avec certitude que laisser à chacun le loisir de faire la pluie et le beau temps serait source de bien des problèmes. Clin d’œil à une discussion avec l’un des représentants de la DDT qui a eu bien du mérite à affronter la vindicte d’homo halieuticus lors de l’ag fd63 dont la pertinence se résume souvent à tirer la couverture à soi comme d’autres d’ailleurs.
De pluie, de pluie fine qui transperce la veste, c’est bien ces conditions que nous sommes venus chercher. De bruine, de belle éclosion d’olive, Lot m’offre chaque année le spectacle majestueux d’une rivière qui prend vie en quelques secondes.
Là dans une bordure un museau se dessine, cherchant pitance. Dans un recoin ou la belle éphémère se retrouve prisonnieire. Là ou Jérôme arrive à me convaincre que les imitations d’olive que j’avais monté pour les us sont assez redoutables.Hastag Snow shoes Rabbit pour être à la mode
Pourtant force est au constat que pour la première fois depuis longtemps malgré une éclosion assez intense, le Lot ne nous a livré que le minimum syndical.
Confirmation d’une pêche compliquée par la rencontre d’un garde fédéral du 48 .
Celui ci nous dit avoir vu peu de pêcheur depuis le début de l’année. Confirmation aussi qu’il est possible d’être contrôler autrement que par un bénévole d’une aappma .Voici bien une réalité que nous ne connaitrons jamais sur la Sioule !!!!
Ainsi s’achève ce périple par la rencontre de quelques belles lozériennes .