50eme sortie de l’anneé.Occasion de chercher les coins les plus tranquilles de Sioule.
L’époque est à la pêche en sêche, au coup du soir, à ces pêches de bordures tôt le matin ou l’on scrute chaque poste propice à abriter une belle.
Occasion aussi et surtout de quitter les parties les plus basses pour se plonger au cœur d’une atmosphère plus sauvage encore.
En ces lieux se deroule probablement l’un des moments les plus magiques de la dame des Combrailles. Lorsque la plaine glacière s’embrase de la beauté des grands éphémères.
Une pêche compliquée, pleine d’attention ou l’on jongle avec les innombrables obstacles laissés par l’épisode de neige l’an dernier.
Opportunité de relayer le message de l’aappma de Pontgibaud qui recherche des bénévoles pour aider au nettoyage de la rivière.
Changement de robe pour les heures de pêche qui suivent.
De sortie en sortie j’alterne les paysages, les envies. Direction après une halte en Lozère, la merveilleuse Dourbie .Rivière dont j’admire la beauté .Ecole de patiente ou l’on apprend à se faire oublier au milieu des eaux claires.
Changement d’outil ou l’on laisse les grandes cannes pour s’adonner au plaisir des arasbesques.A ce petit jeu une soie naturelle pêche à soie , un vivarelli et une JMC 9pied4 accompagne mes journées de pêche
Retour à la Sioule, histoire de boucler ce périple.
Conclusion de ces pérégrinations , je termine ces mots par l’admiration du travail réalisé par les pisciculteurs de ma fédération. Rare sont ceux aujourd’hui à être capable de maitriser à la perfection la production d’ombret.Des poissons dont l’unique destin sera je l’espère de livrer émotion à quelques adeptes de la gaule.