Nov2018….D’un univers à l’autre.

8h30, le jour se lève sur la vallée de la Dordogne.

Je retrouve Mickael pour une partie de pêche à la découverte de l’un de ces nouveaux produits de guidage : La recherche des carnassiers à la mouche.

Le Brochet à la mouche en derive sur la Dordogne avec Mickael Andrieu :https://www.guide-pêche-46.com/brochet-%C3%A0-la-mouche-en-d%C3%A9rive-sur-la-dordogne/

Manière ludique d’appréhender cette magnifique rivière, manière surtout de gagner en efficacité grâce à la sollicitation de secteur passible ou la connaissance de Mickael garantit le succès même lorsque les conditions sont difficiles.

Une Dordogne et une approche qui me donne envie d’une rivière qui coule au plus profond de mes veines. Fils, petits fils d’une culture lotoise ou je dois avouer que le prétexte de la pêche me conduit chaque fois à admirer la beauté d’un lieu que je crois rare.

Beauté dont  je me dois d’acter la dérive de quelques moucheurs qui malgré la fermeture de l’ombre, raclent encore et toujours les courants, dérangeant à loisir les frayères à truites.

Constant sans appel d’une fréquentation très importante d’une Dordogne devenu à la mode

Redondance d’un comportement dont je ne cesse d’alerter ici et qui me conduit une fois encore à nous encourager chers lecteurs à prendre le temps d’observer .Acceptation  de sacrifier quelques poissons pour garantir à la nature une forme de quiétude indispensable à l’accomplissement de la vie.

Des poissons, du carbone qui se plie, des émotions dont nous sommes des consommateurs avides .Instantané d’une volonté à exploiter chaque univers canne  à mouche en main.

Pourrait on considérer l’avènement de la pêche en réservoir en France comme les balbutiements d’une philosophie ou le streamer nous aura ouvert d’insoupçonnables dimensions.

Voilà peut-être raison qui me pousse à adorer ces pêches hivernales ou gerris m’offre l’opportunité de m’essayer à la séduction de superbe arc en maraude. Une pêche à vue dans une eau légèrement teinté.

Une pêche ou chaque animation se doit d’être différente pour capter l’attention d’une truite qui commence à bien connaitre sa leçon.

Gerris donc, Banson , Noiretable et d’autres visites d’un univers local dont nous devons apprendre à nous nourrir pour tendre vers cette indispensable capacité à limiter nos déplacements.

Billet d’humeur sur quelques sujets parcourus sur les réseaux sociaux ou je suis très amusé des grandes morales faites par ces pêcheurs qui d’un côté passent leur temps à voyager et de l’autre vous expliquent la légitimité d’augmenter le gasoil.

Nous devrions peut être comprendre que nature n’a pas besoin de notre argent mais plutôt que l’on apprenne même au coeur de notre passion à limiter notre utilisation de ces énergies fossiles.

Volonté surtout d’être optimiste dans une époque qui ne cesse de se lamenter.

Oui nous devrions valoriser nos secteurs .

Oui être un pêcheur à la mouche heureux  ici à la périphérie d’une ville de province est encore possible.

Oui et encore oui des ailleurs qui me font briller les yeux, jamais nous devrions accepter d’en céder une forme d’abandon d’une Auvergne si belle, si importante à regarder,à admirer.

Pour conclure ces mots, loin de moi l’idée d’affirmer que tout est parfait  pourtant  je ne cèderai point à la mode actuel d’une pleurnicherie qui souvent me dérange et m’éloigne de plus en plus de l’empathie nécessaire à un engagement au quelle je ne crois plus guère.

Updated: novembre 25, 2018 — 8:50

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