Isère ; on fait durer le plaisir

On fait durer le plaisir, ainsi pourrait commencer le résumé de ce weekend.

Comme une habitude, nous choisissons avec Jérôme de passer quelques heures de pêche au cœur des alpes. Région qui verra la fermeture de la truite arriver le 7 oct.

Après une escapade sur l’arc en 2017, nous privilégions cette année la vallée de l’Isère.

Peu habitué à des rivières au régime hydro très perturbé, il nous faut prendre les marques au sein d’un système ou EDF règne en maitre. D’un secteur à l’autre, d’une heure à l’autre, c’est une réalité totalement différente qu’il faut appréhender .

Des eaux hautes ou les poissons se calent dans la bordure à des débits réduits au minimum ou il faut profiter de chaque seconde, la pêche se voit souvent contrariée  par une vague qui emporte tout sur son passage. Attention danger.

Étonnamment il semble que truite est réussie  à s’habituer à cette manière de vivre .On comprend très vite que la fonctionnalité de l’Isère doit être bien contrarié par un mode de vie ou il faut s’accrocher à moindre remous pour se survivre.

Pourtant au détour d’un parking ou d’une bière prise à Bourg, partageant quelques palabres avec des élus du secteur, il se dessine une capacité à prendre en considération des facteurs limitant et une volonté d’offrir une qualité de pêche vraiment très agréable.

Une destination qui vaut le coup si l’on accepte quelques montées d’adrénaline et d’eau.

Coté pêche, il aura fallu quelques heures pour s’habituer aux choses et comprendre que les poissons ont pris leur quartier dans des secteurs bien définis.Une pêche quasiment exclusive sous la surface, en nymphe sous la canne ou en sèche nymphe lorsque le vent se met à souffler dans la vallée.

L’occasion  de prendre la mesure de mon cadeau d’anniversaire. Découverte du Chest Pack JMC Competition dont je vous éviterai la description si ce n’est de vous proposer de rechercher sur le net la vidéo réalisée par Julien Daguillanes .Au-delà et modestement , peu enclin à me défaire de mes habitudes liées à des années de fidélité au gilet de pêche , je dois avouer que je dois être homme un poil têtu.

Un changement auxquelles il m’aura fallu un moment pour me faire à l’usage mais dont l’impression est vraiment très convaincante.En résumé et pour faire simple, j’ai adoré ce chest pack, confortable, peu fatiguant (très bien équilibré) et surtout d’un aspect pratique sans égal.

Ainsi s’achève définitivement la saison 1er cat 2018.Le temps d’un weekend, d’un intermède pour profiter une dernière fois des eaux vives.

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