Le froid ne cède pas et l’hiver reste bien présent sur notre territoire.Les hauteurs des combrailles se sont même encore recouvert d’une fine pellicule de neige et la fraîcheur du matin fait descendre le thermometre en dessous de 0°C.
Coté pêche , il faut beaucoup de courage pour traîner ces waders en ce debut 2013.La température de l’eau (5°C vendredi à l’aval de peschadoire) n’encourage pas à l’optimisme.
Malgré tout une fois encore notre binome avec Vincent a fait le choix d’arpenter les berges de la riviere.Au fil de nos sorties , la complémentarité et l’échange nous permet de mieux connaître , analyser et entrevoir des solutions pour prendre quelques poissons.
Certes les truites ne sont pas grosses mais nous nous accordons bien volontiers de la situation.Plus encore que toute autre considération qui conduit à la simple analyse de la performance , c’est bien le plaisir , le défis de séduire quelques filles de la Sioule qui nous satisfait.
Une joie très vite mesurée en pensant trop souvent à l’avenir de ces joyaux que bon nombre de pêcheur résumeront dans quelques semaines à la mesure d’un centimètre.Je suis d’ailleurs toujours surpris de voir à la rencontre des nôtres , l’indolente complainte du pêcheur qui se lamente des pollueurs , des agriculteurs , des cormorans et de je ne sais qui.
Il m’amuse toujours de savoir si pour la belle truite que je tiens dans ma main , il y a meilleurs façons pour perdre la vie????.
J’ai toujours penser que nul pêcheur n’est en droit de juger ses contemporains dés lors qu’il continue à tuer allègrement l’animal qui vient à sa main quelqu’en soit les raisons.
En ces lieux , ou s’entrechoque le passé et l’avenir , de ce vieux pont usé par le temps à l’ere nouveau d’une autoroute suspendu dans la vallée ,, je me demande comment nous pêcheur si prompt à connaître , à comprendre la difficulté pour la truite à vivre dans nos rivières , nous acceptons de ne pas montrer l’exemple à l’égard de tous les autres.
La haut , si haut sur le pont , une chose est sure , notre regard ne pourra plus se plonger dans la rivière.
Pendant ces 2 jours , nous avons parcouru ce debit reservé ou l’homme juge que la bonne quantité d’eau est celle qu’il decide , ou malheresement trop souvent pour dame fario la vie s’arrete à 23 cm par la main de ceux qui pretendent lui vouer une passion sans limite.
Heuresement que dans quelques recoins des sanctuaires existent et essayent de nous eduquer tous a travers les parcours sans tuer de Montfermy.C’est en fesant ce choix de sacralyser la vie , de la defendre à tout prix , de voir repartir nos prises , que nous montrons l’exemple , que nous nous offrons le possibilité d’interpeller le reste du monde.
Pêcher sans conscience n’est que ruine de nos rivieres…..aurait peut etre dis le poete…….
